阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Sunday, September 12, 2010

Elément central de la candidature turque d'adhésion à l'UE.



La Turquie aux urnes pour un référendum constitutionnel, le "oui" en tête
De Christopher Torchia-- (CP) – Il y a 9 minutes

ANKARA, Turkey — Quelque 50 millions d'électeurs turcs étaient appelés aux urnes dimanche pour se prononcer par référendum sur une réforme partielle de la Constitution de 1982, inspirée du coup d'Etat militaire de 1980. Selon les résultats annoncés par la chaîne publique TRT, portant sur 92% des bulletins dépouillés, le "oui" l'emportait par 58,5% des voix.

Le scrutin était organisé à une date anniversaire symbolique, celle du 30e anniversaire du putsch du 12 septembre 1980. Ce référendum vise selon le gouvernement d'Ankara à renforcer la démocratie et à encore mieux aligner la Constitution de 1982 sur les critère européens, élément central de la candidature turque d'adhésion à l'UE.

Le scrutin constituait également un vote de confiance pour le gouvernement AKP (parti de la justice et du développement) du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, aux commandes depuis huit ans. Mais c'est également un terrain d'affrontement entre le gouvernement, représentatif d'une classe politique et sociale montante incarnant l'islamisme modéré, et les tenants des cercles laïcs autrefois au pouvoir, qui redoutent une mise sous tutelle des tribunaux et une remise en cause de certains principes laïcs.

Ouverts dimanche matin, les bureaux de vote ont fermé à 16h (13h gmt) dans l'est du pays et à 17h (14h gmt) dans le reste de la Turquie. D'après la chaîne publique TRT, 58,5% des électeurs se sont prononcés en faveur de la révision constitutionnelle, contre 41,4% pour le "non". Les sondages ont donné ces derniers jours le "oui" en tête, à une étroite majorité.

"Ce vote est important pour la démocratie et la liberté du pays, je le considère également comme un test permettant d'aller de l'avant", a commenté M. Erdogan, qui a accompli son devoir électoral à Istanbul. Le président Abdullah Gul a de son côté voté dans la capitale Ankara, appelant le pays à l'unité. "Dans les démocraties, c'est l'opinion publique qui a le dernier mot. Je souhaite rappeler à chacun d'accueillir avec respect et maturité les résultats", a-t-il dit.

La réforme partielle de la Constitution porte sur une série de 26 amendements, qui prévoient notamment de redéfinir en profondeur les rapports entre pouvoirs politique et judiciaire. Il s'agit notamment d'augmenter le pouvoir des tribunaux civils par rapport aux tribunaux militaires, et le cas échéant d'ouvrir la voie au procès des auteurs du coup d'Etat de 1980, lequel mit fin à des années de quasi-guerre civile entre extrême gauche et extrême droite, mais déboucha sur la répression massive, la torture et les exécutions extrajudiciaires.

Les juristes estiment cependant qu'il ne sera pas possible de juger le chef d'état-major Kenan Evren et ses subordonnés directs qui prirent le pouvoir au petit matin du 12 septembre 1980.

L'opposition affirme, elle, que le gouvernement cherche surtout à augmenter la mainmise du politique sur le pouvoir juridique et craint que l'AKP, en renforçant son pouvoir, mette à mal le principe de laïcité: les tribunaux sont en effet les garants traditionnels du régime laïc fondé par Mustafa Kemal Atatürk en 1923, après l'effondrement de l'empire ottoman dans la foulée de la Première guerre mondiale, et un des piliers du système actuel.

Si le "oui" l'emporte, le nombre de juges à la Cour constitutionnelle passerait de 11 à 17. Le Conseil supérieur des juges et procureurs (HSYK, qui supervise la magistrature turque) passerait quant à lui à 22 membres, contre sept aujourd'hui. Quatre d'entre eux seraient nommés par le président.

Pour le prix Nobel de littérature Orhan Pamuk, ce référendum est une manière de tourner la page du coup d'Etat, et il a donc fait savoir qu'il se prononcerait pour le "oui". D'autres voient dans le "non" le moyen de frapper un grand coup contre le gouvernement actuel, dont ils craignent qu'il imprime, lentement mais sûrement, la marque de l'islam sur un régime qui s'est voulu pendant des décennies farouchement laïque. AP



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Alger,Ouverture du plus grand centre commercial du Maghreb (Bab Ezzouar) Youtube

UN CENTRE D’AFFAIRES AU QUARTIER DE LA MARINE Alger centre




UNE EXPERIENCE INEDITE A LA CASBAH D’ALGER

UN CENTRE D’AFFAIRES AU QUARTIER DE LA MARINE : OU COMMENT CONTRIBUER A LA SAUVEGARDE DE LA CASBAHDans le cadre de ses domaines de spécialisation, Eurl Lithos Invest, Société de droit algérien a porté un intérêt particulier à la rénovation et la revalorisation du vieux bâti. L’immeuble Schiaffino en est la première illustration. Concédé sous forme d’un bail de 33 ans à Eurl Lithos Invest, celle-ci a entamé les travaux de rénovation en 2007.Le choix de cet immeuble est motivé par sa situation exceptionnelle dans le centre d’Alger et le front de mer ainsi que son appartenance à la Casbah d’Alger classée patrimoine de l’humanité par l’UNESCO en 1992. Eurl Lithos Invest se devait ainsi de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires afin d’aboutir à une qualité d’intervention à la hauteur de la valeur urbaine, architecturale, historique et patrimoniale du lieu.L’objectif commercial assigné est d’en faire un centre d’affaires destiné aux Sociétés internationales de renom intéressées par l’investissement en Algérie. Refusant d’intégrer la frénésie des tours, du verre et de l’alucobond, à l’instar de ce qui se fait aux alentours d’Alger comme immeubles de bureaux, sans caractère et sans âme, Eurl Lithos Invest, forte dans son expérience de rénovation et d’investissement dans le vieux bâti, a fait le pari de réussir à investir dans la vieille ville et de proposer une structure très personnalisée, ou le poids de l’histoire et de l’authenticité ne peuvent qu’ajouter à la qualité des espaces offerts.Une dialectique très intéressante prend place très rapidement dans le projet : mettre en avant les valeurs intrinsèques du site, les intégrer au projet final et avoir cette certitude et cette conviction que par le choix d’un tel projet, c’est aussi contribuer à la sauvegarde de la Casbah d’Alger, à travers la prise en charge physique de la rénovation d’un immeuble dans un quartier de qualité et par l’impact que l’investissement à ce niveau là de la ville va produire sur l’environnement immédiat comme dynamique nouvelle de mise en valeur et d’intégration économique et sociale sur la qualité urbaine du site.Un centre d’affaires dans cette partie de la Casbah est indéniablement une plus value pour le quartier en termes de revitalisation sociale et économique qui vise l’amélioration de la qualité de vie, d’échanges sociaux, de fiscalité locale, d’absorption du chômage et d’exemple à suivre dans la sauvegarde de la Casbah d’Alger par la mise en valeur de ses potentialités immobilières qui draineront les fonds et l’intérêt nécessaires à une prise en charge plus globale.Au sein de la ville d’Alger, l‘immeuble, 1 boulevard Amilcar Cabral possède trois niveaux d’appartenance.la Casbah d’Algerle front de mer d’Algerla baie d’AlgerIl se trouve opportunément que ces trois entités urbaines sont prises en charge aujourd’hui par les pouvoirs publics.La Casbah d’Alger classée patrimoine mondial voit, à travers la mise en place du plan de sauvegarde et du programme des travaux en cours et envisagés, recouvrir un intérêt particulier depuis ces dernières années.Le front de mer est concerné quant à lui par un large programme de mise en valeur à travers un programme ambitieux de restitution des arcades en pierre et de réhabilitation des façades et des galeries piétonnes.La baie d’Alger est concernée aujourd’hui par un programme de revalorisation du littoral algérois afin de rendre à la mer sa place dans la ville d’Alger.Dans cette structure urbaine si riche et si intéressante, l’immeuble occupe une position privilégiée. Faisant face à la mer, à l’entrée de l’amirauté, il offre une vue splendide sur le front de mer, le port de plaisance, le port d’Alger et la baie d’Alger vers l’est et le sud-est ainsi qu’une vue sur le tissu ancien de la Casbah ou culmine la Citadelle d’Alger, visible à partir de la façade arrière et en terrasse.A ce titre, le traitement réservé à l’immeuble en question ne pouvait rester indifférent à ces projets ambitieux et cette place de choix dans cet environnement contextuel. Il se devait de concilier conservation du bien culturel, qualité architecturale et dimension urbaine. Cet immeuble impose le respect, et invite à mettre en valeur son authenticité.Le projet s’est fait en collaboration étroite et en concertation avec les institutions publiques chargées de la sauvegarde de la Casbah d’Alger à savoir : la Direction de la Culture d’Alger, l’Assemblée Populaire Communale de la Casbah et le CNERU. Aucun effort n’a été épargné dans le choix des intervenants directs. Architectes chargés de la coordination, architecte qualifié pour le patrimoine, Entreprises chargés des différents corps d’état, bureaux d’expertises, etc.Cette expérience, inédite à la Casbah souhaite apporter sa modeste contribution à la récupération de la vieille ville. Elle constitue la première expérience en termes d’intérêt accordé par des opérateurs étrangers et sous la forme d’investissement privé. L’impact immédiat sur son environnement proche sera très fort.La qualité de l’acte de rénovation, amènera une plus value au quartier à travers le type d’activités qui y seront injectées, le statut des utilisateurs, la fréquentation des lieux et l’échange social induit.LES TRAVAUXLE PREMIER ETAGEA travers le premier étage, à usage de bureaux, le projet se veut être ambitieux, de qualité et riche en concepts. Un plateau rénové en « open space » et modulé en bureaux de travail selon un cloisonnement transparent et démontable au besoin, des baies vitrées permettant une continuité visuelle vers la mer et un apport de lumière dont la baie d’Alger a le secret, un traitement alliant des matériaux modernes, un plafond brut, un traitement mural rustique et une conservation d’éléments en pierre authentiques sans oublier un niveau d’équipements performants et de qualité en matière de climatisation, d’équipement sanitaire et d’éclairage, accompagné par le nécessaire niveau technologique offert dans le domaine de l’informatique, de la téléphonie et la voix par Internet à travers ce qu’il y a de plus performant aujourd’hui sur le marché.Les parties communesLes travaux portant sur les parties communes restent sous la responsabilité du Propriétaire. Ce dernier est particulièrement sensibilisé aux objectifs globaux de restauration de l’ensemble de l’immeuble et y contribue pour sa part :- Les travaux touchant la porte d’immeuble, le hall d’entrée, l’escalier et l’ascenseur allient aussi l’exigence liée à la fonction et au standing voulus par les impératifs de conservation imposés par le caractère historique du lieu.- Le ravalement touchera progressivement l’ensemble des façades. L’objectif étant de réparer les différentes composantes des façades (balcons, nez de dalles, tableaux de fenêtres, enduits, etc.).Le ravalement se fera comme pour tout le reste en concertation avec les services techniques et l’architecte des monumentsle projet de reamenagement de la terrasseLa terrasse est le point culminant de l’immeuble. Tout d’un coup on prend conscience de toute la dimension urbaine. Alger s’offre à nous dans toute sa splendeur, la mer, le port, la baie, la ville du 19éme siècle mais aussi la Casbah.La terrasse aujourd’hui, présente une configuration démembrée, édicule ascenseur, buanderie, etc. Le projet de réaménagement de la terrasse, outre le fait qu’il permettra de liaisonner tous ces démembrements, permettra également et surtout de mettre en valeur tout ce panorama offert par la baie d’Alger. Il consistera à proposer une volumétrie légère. Façades vitrées et structure en acier formeront un volume structurellement léger et spatialement à même d’englober ces protubérances verticales et d’offrir une possibilité d’intégrer la baie d’Alger d’une manière intelligente.Le projet présentera un « sky-line » qui s’intégrera de la meilleure manière dans la ligne des attiques des immeubles environnants.Le projet de réaménagement de la terrasse apportera une touche certaine de qualité et permettra à l’immeuble de vivre en parfaite harmonie avec son environnement composé des trois structures urbaines auxquelles il appartient, la baie, le front de mer et la Casbah d’Alger.Publié par radio web europe

Essaha, une comédie musicale Made In Algeria



Ramener les gens vers les salles
Une comédie musicale ! C’est une première en Algérie – hormis l’expérience menée dans les années 1970 par Mohamed Hilmi et Yasmine, et en 1992, par le défunt Djamel Fezzaz avec La mélodie de l’espoir.



Essaha, cette comédie musicale, est un film relevant d’un défi triplement lancé par Salim Aïssa (le scénariste), Dahman Ouzid (le réalisateur) et Belkacem Hadjadj (le producteur). Une aventure cinématographique, et pas des moindres. Car elle a nécessité autant d’apports financiers et logistiques que de moyens humains : le casting était conséquent.

« A l’évidence, la production d’Essaha a constitué un grand défi à relever », dira le producteur de Machahou Production, Belkacem Hadjadj, ajoutant : « Première comédie musicale de cette ampleur, elle a posé des problèmes inédits de conception artistique, d’organisation pratique, de financement et de production. Et ce, dans un contexte audiovisuel peu propice, en raison des problèmes structurels qui minent le secteur. »

Toutefois, le pari lancé il y a de cela une décennie est gagné, et ce, dans la mesure où le film a été produit et réalisé. « Le pari a été gagné », se félicite Belkacem Hadjadj : « Essaha qui avait connu trois tentatives de production avortées voit le jour, enfin. Il existe en deux déclinaisons : une série télévisée en 18 épisodes et un long métrage cinéma. »

Puisque le film est, en partie, produit par la télévision à hauteur de 80 millions de dinars et de 25 millions de dinars par le ministère de la Culture. Essaha est un vieux projet. Le scénario a été écrit il y a plus de 10 ans – écrit puis maintes fois réécrit. La préparation a duré 4 ans. Et le tournage s’est étalé sur une durée de plus d’une année. Le film, pour rappel, devait être réalisé, en 2007, dans le cadre de « Alger, capitale de la culture arabe », mais, par manque de financement, le projet n’a pas connu de suite. L’objectif de cette comédie musicale consiste à réconcilier la société avec le cinéma. « Nous faisons des films pour ramener des gens en salle », dira-t-il. « Le film crée un heureux précédent artistique, poursuit-il, et ouvre la voie à un genre susceptible de porter la production algérienne dans le monde, car une comédie musicale utilise un langage quasi universel : la musique et la danse. » En effet, Essaha se veut une véritable comédie musicale au sens où « les chansons et les danses ne sont pas de simples parenthèses, mais des moments clés du scénario, complètement intégrés à la logique du récit et des personnages. »

l Les initiateurs de ce projet cinématographique, projet ambitieux, reconnaissent que Essaha ne veut pas copier les comédies musicales made in Hollywood ou Bollywood, dont, de toute façon, nous n’avons pas les moyens matériels et artistiques. » Ils soulignent : « Essaha veut juste raconter une histoire en renouant avec une tradition profonde de notre culture, à savoir, l’expression par la poésie populaire déclamée ou chantée, la gestuelle corporelle et la danse. Il s’agit donc plus de ressourcement que d’imitation. » Par ce film, on s’emploie à refléter l’extraordinaire énergie expressive de nos jeunes qui explose dès que l’occasion et l’espace leur sont concédés ». Cela revient à dire que le film appelle à « libérer l’expression des rêves et déculpabiliser l’exubérance des corps. » Toutefois, Salim Aïssa regrette que le film ne puisse pas montrer un garçon et une fille dansant ensemble. « La comédie musicale, c’est la libération du corps. Mais, nous avons respecté la règle du jeu. C’est un film algéro-algérien. Mais, nous aimerions un jour pouvoir respirer », a-t-il dit. Effectivement, puisque la télévision est majoritairement partenaire dans la production du film, il fallait donc respecter le cahier des charges et, donc, jouer le jeu. « À partir du moment où l’on est produit par la télévision, il y a une sorte de carré. Nous n’avons pas pu tourner certaines scènes comme nous le voulions », regrette-t-il.
Dahman Ouzid reconnaît, pour sa part, les difficultés rencontrées lors de la réalisation : « Nous aurions voulu avoir plus de temps pour travailler à l’aise, mais pour des raisons de budget, nous avons dû faire court. »

C’est ainsi que des scènes de danse ont été réduites en raison des difficultés financières. Résultat : Essaha est une comédie musicale qui souffre d’un manque évident de chorégraphies. Notons qu’Essaha a été un chantier artistique pluridisciplinaire (le cinéma, la chanson et la chorégraphie) pour des objectifs artistiques complémentaires. « Il y a d’une part le souci de relancer la réflexion chorégraphique encore marginalisée malgré la richesse de notre patrimoine et le potentiel extraordinaire de jeunes danseurs, et, d’autre part, ce besoin d’ouvrir une voie novatrice dans l’audiovisuel national, avec, pourquoi pas, une audience internationale, la musique et la danse étant des codes quasi universels », ont-ils indiqué.




Auteur : El-annabi.com

Transports en Algérie : Ça roule


La concrétisation du programme ferroviaire retenu pour la période 2010-2014 est classée par Bouteflika comme « point de départ d’un redéploiement spatial des activités économiques, sociales et industrielles ».



P ar ce propos qu’il a exprimé à l’issue de son audition, diman che dernier, du ministre des Transports, le chef de l’Etat apporte une autre pièce au puzzle qu’il semble vouloir mettre au point pour pouvoir « régionaliser » le pays conformément au schéma tracé par la fameuse commission de réforme des structures et des missions de l’Etat, que lui-même avait installée dès le début des années 2000.

La régionalisation des territoires entendue dans ce cas devra reposer essentiellement sur les potentiels économiques, sociaux, humains et culturels des régions identifiées, en vue de leur consacrer une décentralisation efficiente. Bouteflika en a d’ailleurs parlé la semaine dernière, lorsqu’il avait instruit le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales et le gouvernement dans son ensemble « de diligenter les avant-projets des codes de la commune et de la wilaya » et aussi de « préparer une véritable réforme de la fiscalité locale » qui, a-t-il dit, « affirmera la pleine signification de la démocratie et de la décentralisation au niveau local ». Il accorde donc dans cette même vision « une place prépondérante et déterminante au secteur des transports dans la configuration du schéma national d’aménagement du territoire et sa capacité à générer le développement économique et industriel dans les zones qu’il dessert ». Ainsi, il le considère comme étant « le point de départ d’un reploiement spatial des activités économiques, sociales et industrielles » et le voit aussi « favoriser une occupation plus rationnelle et judicieuse des espaces et un développement harmonieux du territoire ».

LES PROMESSES DE TOU

Bouteflika a instruit le ministre de « doter nos collectivités locales d’un service de transport public de voyageurs moderne et performant ». Le président de la République demande au gouvernement de « rappeler les titulaires d’autorisation de transport de voyageurs à leurs obligations vis-à-vis des usagers et les soumettre à des cahiers des charges qui fixent autant leurs droits que leurs obligations, de sorte à mettre un terme aux abus constatés notamment en matière de sécurité des passagers ».

Le ministre des Transports a fait état, dans son rapport au Président, « d’une amélioration progressive de la qualité des prestations offertes aux usagers », perceptible, a-t-il dit « à travers l’amélioration du temps de parcours, la régularité, la disponibilité de sièges et le confort ». C’est ce qui est assuré, selon lui, par les 17 autorails desservant les liaisons aller-retour d’est en ouest du pays et les trains électrifiés (64 automotrices) desservant la banlieue d’Alger. Amar Tou promet que la réalisation du programme quinquennal 2010-2014 permettra de porter le réseau national des voies ferrées de 3.500 km en 2010 à 10.500 en 2014. C’est ce qui assurera, a-t-il écrit dans son rapport, « une densification conséquente du réseau ferroviaire, au nord, au sud et dans les hauts-plateaux ». Le chef de l’Etat l’instruira, en outre, « d’accélérer l’achèvement des grands chantiers concernant les transports publics dans la capitale et les autres agglomérations du pays ». Il s’agit à l’évidence du métro d’Alger et aussi des projets de tramways prévus pour plusieurs wilayas. « Toutes les stations sont achevées et l’ensemble des équipements opérationnels et la totalité des rames de voiture réceptionnées, les essais dynamiques sont en cours », a fait savoir le ministre au Président à propos du métro. Essais dans lesquels, lui a-t-il dit, « s’implique progressivement l’opérateur titulaire de la concession d’exploitation du métro, après avoir formé les formateurs à la conduite des rames et engagé des ingénieurs algériens en prévision de la crécréation d’environ 500 postes d’emploi ».

2.816 MILLIARDS DE DINARS POUR LES TRANSPORTS

Pour ce qui est des tramways, Tou rappellera que les travaux sont engagés sur l’ensemble du tracé allant du boulevard des Fusillés à Dergana. Il assure qu’« une partie de la 1ère ligne sera livrée au plus tard début 2011 ». L’étude de faisabilité des extensions prévues entre la station des Fusillés et Bir Mourad Raïs et Bir Mourad Raïs-Chevalley-Cheraga, est, selon lui, en cours. Oran a elle aussi engagé les travaux de son tramway devant relier Es-Sénia à Sidi Marouf. « La 1ère rame sera livrée en décembre 2010 », promet le ministre.

Constantine poursuit les travaux pour réaliser la ligne de tramway la reliant à Zouaghi-Ben Abdelmalek. Le ministre a affirmé au Président que les 6 projets de tramway concernant Sétif, Annaba, Sidi-Bel-Abbès, Batna, Ouargla et Mostaganem « sont en cours d’études à des degrés divers ». Il a rappelé qu’un accord-cadre a été finalisé en juin dernier avec un partenaire étranger pour la réalisation d’une unité d’assemblage de tramways. Pour ce qui est des téléphériques, Tou évoquera celui du Palais de la culture à Alger, qui a été réceptionné en février 2010, celui d’Oued Koriche-Bouzaréah « en cours de réalisation » et celui d’Oran « remis en service, en attendant l’aboutissement de l’opération de sa rénovation et de sa modernisation ».

Ceci en attendant aussi qu’un nouveau soit construit à Constantine - qui en attend deux -, Béjaia, Jijel, El-Tarf, Médéa et Béni-Saf. Le ministre indique par ailleurs qu’un système intégré de contrôle de la sécurité maritime et d’échange de données informatisées est en cours de lancement. 7 nouvelles aérogares sont en cours de réalisation à Annaba, Constantine, Biskra, In Guezzam, El-Menéa, Oran et Bordj Badji Mokhtar. Tou notera que l’acquisition de 11 aéronefs par Air Algérie « est échelonnée ». Tassili Airlines réceptionnera elle, selon lui, 4 aéronefs au 1er trimestre 2011. Le secteur prévoit la réalisation d’un laboratoire de recherche en ingénierie de nuisance des transports. Béjaia ouvrira en septembre prochain les portes de son école de formation maritime. Mostaganem aura la sienne au courant de 2012.

Pour rappel, sur les 21.214 milliards de dinars qu’il a alloués pour la réalisation de son plan quinquennal, le chef de l’Etat en a réservé 2.816 milliards au secteur des transports.




Auteur : Le Quotidien d'Oran

POUR DÉCRISPER LES RELATIONS ALGÉRO-FRANÇAISES Mr le ministre Jean-Pierre Raffarin est annoncé prochainement à Alger


POUR DÉCRISPER LES RELATIONS ALGÉRO-FRANÇAISES
Raffarin à Alger en sapeur-pompier

Le président français, Nicolas Sarkozy, vient de confier à l’ancien Premier ministre une mission pour «lever les obstacles» économiques entre Paris et Alger.

Raffarin se recycle en tant que VRP, il le fait déjà avec la Chine et à présent il joue ce rôle avec l’Algérie. L’ancien Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin est annoncé prochainement à Alger. Il est chargé par le président français Nicolas Sarkozy de relancer les relations algéro-françaises. Cette visite intervient dans un contexte politico-économique particulier. Certes, le motif de la mission tel annoncé par l’Elysée est d’ordre économique. En sa qualité d’homme politique, le premier vice-président de l’UMP, parti de Nicolas Sarkozy, serait chargé, également, d’aborder avec les officiels algériens les sujets qui fâchent.
Cette visite peut être inscrite dans les démarches qu’entreprennent les deux pays afin d’apaiser les relations entre les deux capitales. Autrement dit, Jean-Pierre Raffarin arrivera à Alger dans la peau d’un sapeur-pompier. Sur le plan politique, les relations entre Alger et Paris ont connu ces derniers jours un certain apaisement. L’annonce, par la justice française, d’un non-lieu pour le diplomate algérien, Mohamed Ziane Hasseni, dans l’affaire de l’assassinat de Ali Mecili, a été interprété comme le prélude d’une nouvelle étape dans les relations. Paris souhaite détendre le climat entre les deux pays. Il est certain que cela ne suffira pas, d’autant plus que certaines personnalités politiques en France ne cessent de remettre au goût du jour les dossiers ayant refroidi les relations entre les deux pays. Classée comme «dossier clos» depuis 1996, l’affaire de l’assassinat des sept moines de Tibhirine rebondit encore. Ces affabulations continuent d’empoisonner les relations algéro-françaises. La visite de Jean-Pierre Raffarin pourrait être une opportunité pour les dirigeants des deux pays d’aborder tous les dossiers en suspens, notamment les accords de 1968, la libre circulation des personnes et la nouvelle loi sur l’immigration de Hortefeux.
Depuis l’élection du président Sarkozy en 2007, les relations entre l’Algérie et la France sont mi-figue, mi-raisin.
Depuis plus de trois ans, elles ont connu plus de bas que de hauts. En ce qui concerne la coopération économique, l’émissaire du président français tentera de donner plus d’élan à cette coopération afin de permettre aux entreprises françaises de décrocher de nouveaux contrats et de trouver des débouchés à leurs produits.
La France est le premier fournisseur de l’Algérie avec plus de 6 milliards de parts de marché. Mais, Paris est en perte de vitesse face à la montée de Pékin qui ambitionne de devenir le premier partenaire de l’Algérie. La présence des entreprises chinoises en Algérie devient, au fil des années, plus forte.
Pour l’ancien Premier ministre français, cette mission aura pour «but d’identifier et de lever les obstacles entre la France et l’Algérie pour leurs investissements économiques respectifs», précise l’ancien Premier ministre dans un communiqué, repris par l’AFP.
Le thème du développement des échanges économiques entre les deux pays avait notamment été évoqué par le secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant et le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia, les 21 février et 20 juin dernier, lors d’entretiens à Alger.
«Les deux hommes (Ouyahia et Guéant, Ndlr), se sont accordés sur l’opportunité de confier de part et d’autre le suivi de ces relations à une personnalité de haut niveau, dont le rôle serait notamment de coordonner la coopération économique franco-algérienne ainsi que le développement des investissements français en Algérie et algériens en France», écrit le président Sarkozy dans sa lettre de mission.

Tahar FATTANI

DEBAT : Mr le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, la solution miracle ?




Le président français Nicolas Sarkozy vient de confier à l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin une mission sur la coopération économique entre la France et l'Algérie et le développement des investissements dans les deux pays. Qu'en pensent les lecteurs du MatinDZ ?

OMAR CHERIET : Raffarin se recycle en tant que VRP il le fait deja avec la Chine et là il joue ce role avec l'Algérie. A vrai dire il essaie de donner un visage plus acceptable car c'est bien le dossier de la circulation des personnes qui pose problème Eric Besson et Hortefeux ne sont pas frequentables nul besoin de revenir sur les raisons... Raffarin va donc essayer de contourner ces deux ministres mais l'objectif affiché de Sarkozy c'est faire en sorte que l'Algérie accepte de voir ses ressortissants tombés sous les lois hortefeux.... Au niveau économique, la France voit toujours ses entreprises decrocher des contrats en Algérie, mais le but inavoue de la mission de Raffarin c'est bien de faire en sorte que l'accord franco algérien soit vide de son contenu....

LILA DE BERROUAGHIA : Raffarin ? Excellente initiative , l'Algérie sans la France est une coquille vide.Qu'on le veuille ou pas le destin de l'Algérie n'est lié ni aux Orientaux chameliers , ni aux asiatiques faussaires, mais à l'Occident en général et à la France en particulier...C'est une grande chance pour nous d'avoir un voisin proche aussi prestigieux que la France...Les arabistes vont encore déverser leur bile sur sur ce grand pays, mais n'est ce pas que l'un de leur adages dit "les chiens aboient, la caravane passe".
MECQUAN : Une très bonne nouvelle si cela arrive à se concrétiser. N'oublions pas qu'il y a plus de quatre millions d'Algériens vivant en France et que ce pays mérite une place, et de choix, dans l'environnement économique algérien. L'Egypte, la Turquie et la chine n'ont vraiment rien à offrir à l'Algérie si ce n'est dilapider à outrance ses richesses. Au risque de me répéter, la France fait travailler plus de quatre millions de nos compatriotes qui à leur tour font vivre encore des millions d'autres Algériens du pays, membres de leurs familles. Un petit calcule mental nous apprend qu'indirectement, la France fait vivre encore une dizaine de millions d'algériens au minimum par l'apport des ressources en devise des membres de leurs familles émigrés. Alors, c'est le moins que l'on puisse faire pour remercier ce pays.
ORAN : La France n'en veut pas des Algériens, elle a classé l'Algérie dans sa liste noir, pays a risque. Comment se fait-il pour son portefeuille et son intérêt, l'Algérie devient un pays a prendre au sérieux au point a mobiliser tout un haut fonctionnaire d'état pour une coopération économique. Eh oui, l'argent n'a pas d'odeur, pas de langue ni de race et pas de religion.

MOH LA MORT : Je pense qu'après le mépris affiché par l'équipe Sarkozy envers le peuple algérien en cautionnant la dictature des prédateurs de Tagarins, il faut monter à cette droite extrémiste française au pouvoir actuellement que le peuple algérien n'oubliera jamais. D'accord, les relations économiques sont nécessaires entre les deux pays mais pas d'hypocrisie en soutenant la dictature et en n’exigeant pas la démocratie, le respect de droit de l'homme et l’Etat de droit alors que même envers les chinois cette exigence est toujours de mise. Les algériens épris de liberté et de démocratie doivent se méfier sérieusement de ce « fennec du Nord » et de son envoyé spécial Raffarin.

LOUIS : C'est de Gaulle qui vous a donné l'indépendance et c'est les socialistes français qui vous ont torturé. ensuite pour ceux qui sont kabyle vous devriez connaitre cette anecdote ou de Gaulle pour remercier les kabyles de leur bravoure voulait leur donner l'indépendance qu'ils ont refusé en disant que ce serait toute l'Algérie ou rien. vous voyez il y a des gens bien en France.c'est dans les livres d'histoire de la Kabylie je n'invente rien. de Villepin que je soutient et qui est un enfant du pays puisque né en Afrique a dis que l'Europe doit se faire avec la Méditéranée et l'Algérie doit avoir un rôle a jouer. je ne pense pas que ça soit positif de se taper dessus mais au contraire nous nous devons de nous construire un avenir ensemble. a méditer

KACI : Oui à la coopération avec la France, mais d'abord les preuve de la volonté ce la part française: trouver les complices dans l'assassinat de Mecili serait le premier pas. Deuxième, arrêter de chercher une sorte de spécialisation de l'Algérie dans l'import/import: notamment à travers le projet colonial nommé Maghreb. En installant des entreprises françaises en Tunisie et au Maroc ensuite inciter le pouvoir d'Alger par des pressions à céder à cette spécialisation des pays du "Maghreb" qui nous donne la place de passifs consommateurs! Mais aussi la honteuse vente des Mirages au Maroc financés par l'Arabie saoudite, durant les moments de crise entre le Maroc et l'Algérie, est la preuve que les pays arabes et la France veulent qu'on nous tirre dessus. Donc la coopération de jadis nous intéresse pas, nous voulons une rencontre entre les peuples dans l'esprit d'égalité. Pour l'investissement si la France vient en Algerie c'est bien pour la France, s'ils ne viennent pas il y a le reste du monde qui viendra, il suffit que nous ayons un pouvoir qui enfin digne du moment.


MALIK : Cher internaute @louis,OK d'accord avec toi sur certains aspects concernant les rapports France-Algérie ou sur la construction euro-méditerranéenne. Mais au préalable il FAUT que les gouvernements des pays du Nord fassent pression sur les autocrates et dictateurs des pays du Sud pour mettre à l'ordre du jour la question de la gouvernance. Les pays d'Afrique du nord ne sont pas des pays où les citoyens sont SEUELEMENT des arabes et des musulmans. Ils existent aussi des laïcs, des chrétiens, des athées, des agnostiques, des berbères (chaouis, touaregs, mozabites, etc...) La dictature inspirée de l'idéologie arabo-islamique spécifique (…qui sévit dans les pays du Maghreb et du moyen Orient et qui ne tolère aucune autre idéologie à côté d’elle..) fait énormément de mal à une catégorie de citoyens qui ne sont pas du tout écoutés, entendus ni respectés. La gouvernance et la démocratie doivent être mises en préliminaire (en prologue) à toutes les discussions devant aboutir à des accords économiques et politiques. Sans démocratie … pas de paix sociale, pas de développement ! L’Etat de siège ou l’Etat d’urgence est par la même un facteur aggravant. Il faut enfin que tu saches ,cher internaute @louis, quel’Etat de droit est une notion inconnue dans le « dictionnaire » des dictatures arabo-islamiques. Il faut le dire au Président Sarkozy, si tu le rencontres à tout hasard.


MOHAMED : Louis tu dis que De Gaulle a donné l'indépendance aux algériens? non Louis c'est le peuple algérien qui l'a arrachée de la France malgré ses 1 millions de soldats présents en Algérie, cette colonisation était vouée à l'échec, la résistance acharnée algérienne a ruiné la France, sans compter la pression internationale qui s'exerçait sur la France qui n'a jamais voulu de cette indépendance, mais le peuple algérien n'a jamais arrêté son combat, jusqu'à que De Gaulle revienne à la raison et finisse par céder, par un référendum, face au combat acharné du peuple algérien qui a donné 1,5 million de martyrs, des millions de blessés de handicapés pour se libérer du joug de la France. Cette France qui a torturé, humilié, assassiner les enfants du peuple algérien continue de manifester son arrogance, en faisant de l'Algérie sa chasse gardée, non l'Algérie n'a pas besoin de cette seule France comme partenaire commercial, le monde est vaste et nous devons diversifier nos échanges commerciaux avec d'autres pays qui acceptent de nous aider par leur transfert de leur technologie. Nous devons réduire le partenariat commercial avec cette France arrogante qui refuse d'assumer son passé colonial criminel en Algérie, pire elle en fait l'apologie, cette France n'a jamais voulu nous transmettre sa technologie, mais exporte vers l'Algérie par milliards, tout en investissant au Maroc et en Tunisie des pays quelle contrôle économiquement et politiquement. Oui à un partenariat économique d'égal à égal mais diversifié avec d'autres pays et non pas en faveur d'une seule partie (la France).

LOUIS : Vous dites la France, la France ok tout n'est pas parfais. oui elle a commis des crimes dans la passé. l'Algérie est riche de son pétrole ok et elle a les moyens de vivre de ses richesses mais vous oublié un tout petit détail vous êtes envahi par les chinois ils ont construit vos routes, vos immeubles, utilisé de la main d'oeuvre chinoise et vous vous avez gagné quoi. ça n'a pas créé d'emploi parmis les algériens, et en plus ils s'installent dans vos ville prennent vos job, etc... moi perso j'aime l'Algérie et je le dis haut et fort mais faut comme même pas critiquer la France car tout n'est pas mauvais chez nous et tout le monde n'est pas sarkosy et tous les français ne sont pas responsable des problème de votre pays. sarkosy, oui, il est pourri et on ne souhaite qu'une chose qu'il parte vite, très vite, les français souffrent de tout ça et bientôt on sera plus pauvre que l'Algérie si ça continu. et puis que vous le vouliez ou non la France et l'Algérie ont une histoire en commun, on est lié et on est deux pays amis. on se doit de travaillé ensemble demain et se doit de sortir aussi de fardeau qu'est l'histoire de la guerre d'Algérie pour en finir enfin avec tout ça, moi suis né en 65 bien après la guerre donc j'ai rien a me reproché de ce coté la. faut arrêté de se tapé dessus et commencer a dialoguer ensemble à égalité et dans le respect.

MALIK :Je suis d'accord pour une fois avec l'internaute @Mohamed sur la question de la repentance… mais avec une réserve DE TAILLE. Il est moralement et décemment obligatoire que la France, tôt ou tard, reconnaîsse les exactions et crimes contre l’humanité commis contre le peuple algérien. Mais d'abord, et avant tout, ce n'est pas au FLN de l'après indépendance (et surtout pas sous la direction de Belkhadem, le soudano-yéménito-irano-saoudien des méninges) de demander la repentance à la France. Cà doit être des personnalités historiques intègres et non impliqués dans le système qui doivent gérer ce dossier. Si c'est le FLN actuel qui exige et qui gère ce dossier, il faut d'abord qu'il fasse lui-même sa repentance au peuple qu'il a trahi en détournant les objectifs de la révolution et en servant d’alibis à l’installation d’un pouvoir militaire illégitime au lendemain de l’indépendance. Quand le FLN de l’après 1962 sera jugé par le peuple pour avoir servir de PIEDESTAL IDEOLOGIQUE ET POLITIQUE au pouvoir militaire et de l’avoir accompagné dans son macabre projet de détournement des objectifs de la révolution armée, alors et seulement alors, ce « parti » pourrait enfin exiger quelque chose des colonisateurs. Dans pas longtemps en effet à cause de cette connivence, de cette alliance et de ce soutien au pouvoir militaire), on va, si on se base sur le nombre de morts et de disparitions comptabilisés depuis l’indépendance, atteindre bientôt le nombre de morts dénombrés durant la révolution. Voilà la vérité.

MOHAMED : Malik pour une fois tu es d'accord avec moi? je te rappelle que je défends les intérêts de l'Algérie et si cela te cause un problème, il faudrait te remettre en question peut-être. Concernant la repentance de la France, elle est une nécessité absolue pour la reconnaissance de ses crimes qu'elle refuse d'assumer, pire elle en fait l'apologie, les excuses de la France doivent se faire en direction du peuple algérien point barre!!! elle doit s'adresser directement au peuple et non à la mafia composée de plusieurs des mercenaires de la France qui est au pouvoir en Algérie suis-je assez claire? l'Allemagne s'est excusée auprès du peuple français, l'Italie l'a fait envers la Lybie et son peuple et a même indemnisé la Lybie de plusieurs milliards, mais la France s'obstine dans son arrogance et son mépris envers le peuple algérien qu'elle a assassiné, réduit en esclavage, elle lui a occulté son histoire, elle l'a réduit au sous développement, lui a volé ses richesse et cela pendant 132 ans plus 50 ans de misère causée par ses mercenaires dont le juifs Josef Aboulkir dit Larbi Belkheir qui était un agent au service de la France, un peuple que cette France malgré son départ physique, méprise encore. Quant à ce que tu racontes sur les dirigeants mafieux algériens ils sont de toute façon au service de la France, tout le peuple algérien en connait long sur eux pas besoin de le lui rappeler. comme je le disais donc cette France nous cause plusieurs problèmes même après 1962. Il faut stopper l'influence et la main mise de la la France sur l'économie algérienne, je préfère mille fois que l'Algérie fasse affaire avec l'Asie et met la vieille Europe en veilleuse.

Aguellidndz : Il est dit: "Cette mission aura pour but d'identifier et de lever les obstacles entre la France et l'Algérie pour leurs investissements économiques respectifs". C'est vraiment chercher midi à 14H! Et l'intervenant Mohamed demeure dans sa naïveté de croire au "transfert de technologie"! On ne fait pas cadeau de ses fruits de travail de longue halène, depuis des générations, pour celui dont la haine est 90% et l'amour à 10%! Le grand obstacle est déjà identifié même en allant à tâtons dans l'obscurité...!: Au lendemain de l'indépendance d'Algérie la France a laissé derrière elle un pays doté de divers infrastructures, d'écoles, d'universités, d’hôpitaux, théâtres, réseaux routiers,...(si on veut, la technologie était déjà là, sans recourir à un transfert) et d'une génération montantes recevant une formation qui n'avait pas grand chose à envier à la France d'alors. Qui ne se rappelle pas, des années 70, où le niveaux de l'Algérie était de loin devant celui du Portugal ou même de celui l'Espagne? Donc, il fallait freiner cet élan pour que les Kateb Yacine, Dda Mouloud, Pr.Boussebci, Djaout et tant d'autres ne viennent concurrencer ceux qui sont devenus, en France, des éminents professeurs, directeurs de théâtres, patrons de TV/radios,...etc. Alors, il fallait mettre des obstacles à cet outil de réflexion (la langue française) avant que l'Algérie se voit projetée dans un avenir qui n'a rien à envier à ses voisins d'en face (Italie, Espagne,..) ou même la France. L'obstacle? :"glorifier" la langue arabe, bassiner le peuple par la civilisation arabe, maintenir et entretenir la haine contre la France et... dans les médias, jamais citer un Algérien par l’appellation Amazighe ou Berbère, mais plutôt arabe (ou beur comme ils se plaisent à se ridiculiser -y compris les Amazighs-), jamais parler le l'histoire préislamique de l'Algérie en particulier et de l'Afrique du nord en général, encourager l'arabisation, et tous ce qu'elle est censée véhiculer, par tous les moyens et relais (y compris les pseudo-artistes)...enfin, deux faces, une hypocrites et l'autre fidèle à ses engagements traitant tous les francophones de "Hizb frança". Ignorent-elle (la face arabiste) sa participation à un désastre irréversible pour la patrie Algérie. Non, elle s'en rappelle pendant son passage obligé par un hôpital français ou pendant le parcours du combattant pour l'obtention d'un visa. Tout comme Ghaddafi qui appelle au djihad contre la Suisse, alors que son fils, Saif El-Islam, qui entretenait des liens d'amitié avec Jörg Haider, chef du parti extrême-droite autrichien déjà décédé par un accident de voiture, lui fait cadeau de 45 millions d'Euros (révélé par les médias autrichiens). Il est de même pour la falsification des origines des Imazighens: qui a intérêt à les tirer dans un nœud qui les rattache aux Sémites et les éloigner de leurs frères de l'antique Hespérie (Espagne), des Celtes, des Massiliens (de Marseille),...etc. Les spécialistes vous diront avec quelle langue Tamazight a plus de liens de parenté. Le naturel de l'Africain du nord est plus méditerranéen que asiatique (sachant que l'Arabie appartient, elle aussi, au continent asiatique).

MOHAMED : Aguellidndz, tu dévoiles une nostalgie insultante de la France coloniale sans parler de ses méfaits!!! Je réponds un à un à une partie de tes arguments qui me scandalisent au plus haut point.
Tu dis : « Et l'intervenant Mohamed demeure dans sa naïveté, de croire au "transfert de technologie"! On ne fait pas cadeau de ses fruits de travail »

RÉPONSE Dans le monde des affaires il n’y a rien pour rien tu veux profiter des pétrodollars, tu dois aussi transférer ta technologie, c’est du donnant donnant, le colonialisme français nous a stoppé dans notre développement et dans notre savoir faire même peu significatif à l’époque, pendant 132 ans, c’est stupide et naïf de penser aussi comme toi, selon toi les français doivent se sucrer le bec, mais les algériens doivent payer payer et encore payer sans contre partie? dans quel monde tu vis, certainement pas en Algérie pour défendre ainsi les intérêts de la France.

Tu ajoutes « Le grand obstacle est déjà identifié même en allant à tâtons dans l'obscurité...!: Au lendemain de l'indépendance d'Algérie la France a laissé derrière elle un pays doté de divers infrastructures, d'écoles, d'universités, d’hôpitaux, théâtres, réseaux routiers »

RÉPONSE Ces maigres infrastructure étaient construites au bénéfice seuls des colons français, et non pas pour les algériens qui vivaient dans des grottes et dans des bidonvilles, l'Algérie est en train de se reconstruire tant il manque des infrastructures, la France n'a presque rien construit, elle a détruit l'Algérie ancienne et historique, quand la France est rentrée en Algérie il y avait des infrastructures déjà existantes, des routes, des palais, des quartiers que la France a détruit pour éliminer toute trace de l’histoire de l’Algérie.

Tu en rajoutes une couche :, « si on veut, la technologie était déjà là, sans recourir à un transfert et d'une génération montantes recevant une formation qui n'avait pas grand chose à envier à la France d'alors »

RÉPONSE : une génération d’algérien analphabète à 99% oui que la France a laissé à son départ, et bien sûr à cause du Marocain Benbella, le pays fut envahi par la suite par des hordes d’Egyptiens islamistes et analphabètes qui ont détruit le système éducatif algérien, des egyptiens que Boumédienne a chassés, mais a gardé le système éducatif dans la logique arabiste, mais parallèlement il a envoyé des dizaines de milliers d’algériens étudier dans les plus grandes universités occidentales et américaines tout frais payés avec l’argent du peuple algérien, dont la plupart ne sont jamais revenus

Tu dis aussi « Qui ne se rappelle pas, des années 70, où le niveaux de l'Algérie était de loin devant celui du Portugal ou même de celui l'Espagne? Donc, il fallait freiner cet élan pour que les Kateb Yacine, Dda Mouloud, Pr.Boussebci, Djaout et tant d'autres ne viennent concurrencer ceux qui sont devenus, en France, des éminents professeurs, directeurs de théâtres, patrons de TV/radios,...etc »

RÉPONSE-- Ces éminents dont tu parles n’ont pas été formés par la France, ils ont fait pour beaucoup d’entre eux, leurs études à l’étranger, durant la période coloniale, parce que l’Algérie sous la botte coloniale ne pouvait pas former ces intellectuels, l’éducation et les grandes écoles leur étaient fermées par le colonialisme français que tu sembles regretter à lire ton poste, ces éminent dont tu parles furent majoritairement formés avec l’argent du peuple algérien à l’étranger, dans l’Algérie poste coloniale, sous l’ère de Boumédienne.


Tu ajoutes : « glorifier" la langue arabe, bassiner le peuple par la civilisation arabe, maintenir et entretenir la haine contre la France et... dans les médias, jamais citer un Algérien par l’appellation Amazighe ou Berbère, mais plutôt arabe »
RÉPONSE Entretenir la haine de la France? mais qu’est-ce tu dis donc, la France s’est faite haïr d’elle-même pour ses crimes contre les enfants de cette Algérie, des crimes contre l’humanité contre ce peuple qui doit lui dire merci???, le pire elle glorifie dans sa loi de 2005, Mais ça va pas dans ta tête non?? Quant à l’islamisme et l’arabisation, ça monsieur c’est la France coloniale qui l’a favorisé, pendant 132 ans, pour nous maintenir dans l’ignorance totale, nous occulter notre identité millénaire, et elle a bien réussi, en ouvrant les écoles coranique pour le peuple algérien pendant que le fils du colon lui allait dans les grandes écoles, pour apprendre les sciences, les mathématiques, n’est-ce pas cette France coloniale qui a occulté l’histoire amazighe du peuple algérien pour nous qualifier d’arabes? Tu veux des preuves je t’en apporterai de preuves, et qu’est-ce que tu dis de ses mercenaires qu’elle nous a laissés à son départ incarnés par le clan d’Oujda, le juif Aboulkir Josef appelé Larbi Belkheir, ces mafieux qui ont détruit l’Algérie et ces officiers algériens qui étaient dans l’armée française et ont joint les maquis à la veille de l'indépendance? tout ce beau monde sont au service de la France jsuqu'à présent, ils ont continué l'oeuvre destructrice de la France.

Coopération algéro- allemande les 15 et 16 septembre 2010



Une délégation se rend à Alger
Une délégation économique de chefs d'entreprise bavarois effectuera une visite en Algérie, et ce, les 15 et 16 septembre. Elle sera conduite par la ministre déléguée de l'Economie, de l'Infrastructure, des Transports et de la Technologie de la Bavière (sud de l'Allemagne), Mme Katja Hessel.

Cette visite, qui s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations économiques et commerciales entre les deux pays, «est destinée à intensifier les relations et le dialogue sur une base amicale sans l'intérêt des deux pays», a indiqué la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie (AHK). La visite de cette délégation sera axée sur les moyens de renforcer les échanges et le partenariat entre les entreprises algériennes et leurs homologues bavaroises. Mme Hessel, qui a déjà effectué une visite à Alger au mois de décembre 2009, avait déjà souligné la «forte» volonté des entreprises allemandes d'investir en Algérie, un pays dont le marché «reste très intéressant et recèle d'importants potentiels». Mme Hessel avait précisé que les entreprises allemandes cherchaient à nouer des partenariats durables avec leurs homologues algériennes.

Selon des chiffres d'AHK, quelque 200 sociétés allemandes sont implantées en Algérie. Cette visite a été précédée en mars dernier par celle du ministre d'Etat allemand de l'Economie, du Transport et du Développement régional du Land de Hesse (centre de l'Allemagne), Dieter Posch, et en février, de celle du ministre de l'Economie, du Travail et des Transports de la Basse-Saxe (nord de l'Allemagne), M. Jorg Bode.

Rédaction économie

La délivrance d’autorisations de survol pour les avions étrangers revient désormais au ministère de la défense



Le gouvernement a décidé de retirer au ministère des transports la prérogative d’octroi d’autorisations de survol aux avions de pays étrangers du territoire national.

Désormais, c’est au ministère de la défense que revient cette prérogative suivant le décret exécutif en date du 30 août dernier.

Le décret explique dans son article 5 qu’une demande d’autorisation de survol par des avions étrangers, avec ou sans atterrissage sur le sol algérien, doit être émise par les services compétents de l’Etat algérien ou par l’organisation internationale.

La demande doit être introduite soit auprès des représentations diplomatiques algériennes, soit directement auprès du ministère des affaires étrangères qui la transmet, accompagnée, le cas échéant, de son avis, au ministère de la défense nationale.

Le décret aborde plusieurs catégories d’autorisations dont les permanentes qui doivent être délivrées 90 jours avant le début de la période demandée. Les autorisations occasionnelles comprennent en revanche trois sortes: s’il s’agit d’avions militaires, elles doivent être remises 21 jours auparavant.

Si ce sont des appareils transportant des personnalités gouvernementales, le courrier diplomatique et les aides humanitaires notamment, elles sont octroyées 15 jours avant la date de survol. Lorsqu’il est question d’avions affectées à d’autres missions à celles citées précédemment, elles doivent être délivrées 10 jours avant. La durée peut être réduite en cas d’accords ou de conventions entre l’Etat algérien et un Etat étranger ou une organisation internationale.

Le décret souligne que la partie qui adresse la demande de survol de l’espace aérien algérien, avec ou sans atterrissage, doit fournir les motifs du survol, la nature de la cargaison, le type d’appareil et son numéro d’enregistrement, la trajectoire choisie, les aéroports en cas d’atterrissage, les dates de survol, les horaires de décollage et d’atterrissage et le nombre de passagers et leur qualité.
echoroukonline.com

L’autorité en charge de délivrer les autorisations, soit le ministère de la défense doit répondre à la demande d’autorisation de survol qui doit être fournie au plus tard vingt-quatre heures avant le vol projeté. En cas de silence de l’autorité nationale habilitée, la demande d’autorisation est considérée comme refusée.

Si la demande est agréée, le ministère de la défense fixe les conditions de survol et se réserve le droit d’exiger un atterrissage sur un aéroport qu’il aura choisi, pour contrôle. Le ministère de la défense a le droit de suspendre ou d’annuler l’autorisation à n’importe quel moment.

Le décret insiste sur le fait que l’enquête, en cas d’avion étranger autorisé à survoler l’espace algérien, sera menée par l’autorité nationale habilitée à exécuter le plan de sécurité, conformément à un accord conclu entre les ministres en charge de la défense, des affaires étrangères, de l’intérieur et des transports.

Mr le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin désigné pour l’investissement français en Algérie Une passerelle pour réactiver les relations




Le président français Nicolas Sarkozy qui fait face à une grande pression «interne» a chargé l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin d’une mission sur la coopération économique entre la France et l’Algérie et le développement des investissements dans les deux pays.

Après une position «négative» par rapport aux mesures économiques prises par le gouvernement algérien dans la LFC 2009, Paris vient apparemment de se réveiller de l’illusion qui dit que «la France reste le partenaire privilégié de l’Algérie».

Ainsi, le président français Nicolas Sarkozy, qui fait face à une grande pression «interne», a chargé l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin d’une mission sur la coopération économique entre la France et l’Algérie et le développement des investissements dans les deux pays. Il faut savoir que la LFC 2010 confirme la position de l’Algérie sur le plan économique et l’investissement étranger. Qu’est-ce qui a changé pour que Paris décide de se rattraper ? Cette mission de Raffarin n’est-elle qu’une annonce politique ?, même si la concurrence en Algérie fait craindre à la France de perdre son «statut privilégié.

C’est mercredi dernier que

M. Raffarin a publié la lettre de mission de Sarkozy, rapportée par l’AFP, une mission qui intervient après plus d’une année de relations compliquées entre les deux paysau point où le dialogue entre les officiels n’a pas trouvé de solution. Par le biais de son Premier ministre Ahmed Ouyahia, l’Algérie a affiché son attachement à toutes les nouvelles dispositions économiques prises dans le cadre de la LFC 2009 et sur lesquelles il est impossible de revenir. En tout cas, les différentes mesures ont été une nouvelle fois confirmées et appuyées dans le cadre de la loi des finances complémentaire de 2010, publiée au Journal officiel lundi dernier.

De son côté, Paris n’a montré aucune souplesse par rapport à ses mesures, au moment où les autres partenaires de l’Algérie, notamment européens, asiatiques et autres, ont affiché leur disponibilité à travailler avec l’Algérie dans le cadre de sa nouvelle législation économique.

Il faut dire qu’avec le lancement du nouveau plan d’investissement public doté d’une enveloppe de 286 milliards de dollars, la France risque de se trouver sur la touche, alors que la solution de sortie de la crise financière mondiale est d’aller vers les autres marchés.

Ainsi, M. Sarkozy a choisi

M. Raffarin pour sauver ce qui reste à sauver des relations économiques Algéro-françaises. Dans ce cadre, l’ancien Premier ministre a expliqué dans un communiqué que «cette mission en Algérie aura pour but d’identifier et de lever les obstacles entre la France et l’Algérie pour leurs investissements économiques respectifs».

Il est à rappeler qu’avant de charger M. Raffarin de cette mission, M. Sarkozy avait fait une autre tentative. Il s’agit de l’envoi du secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, qui a été reçu à Alger par le Premier ministre Ahmed Ouyahia, les 21 février et 20 juin, pour des entretiens. Outre les différents dossiers qui fâchent entre les deux pays, cette réunion a évoqué le thème des relations économiques. Mais depuis, Paris n’a pas répondu aux conditions d’Alger.

En tout cas, le président Sarkozy a écrit dans sa lettre de mission que «les deux hommes se sont accordés sur l’opportunité de confier de part et d’autre le suivi de ces relations à une personnalité de haut niveau, dont le rôle serait notamment de coordonner la coopération économique franco-algérienne ainsi que le développement des investissements français en Algérie et algériens en France». Avant d’ajouter : «Si notre pays demeure l’un des tout premiers partenaires économiques de l’Algérie, pour autant nul acquis n’est définitif et nous devons veiller à maintenir et autant que possible accroître nos positions et marché». M. Sarkozy n’a pas manqué d’évoquer ce qu’il a appelé «des difficultés» rencontrées parfois par les entreprises françaises opérant en Algérie qui «nécessitent un accompagnement extérieur».

Selon lui, «dans ce contexte, l’intervention d’une personnalité spécifiquement chargée des relations économiques bilatérales montrera à nos partenaires algériens comme à nos entreprises la volonté de la France d’apporter un soutien concret à notre présence en Algérie».

Il est à souligner que les échanges entre les deux pays ont atteint 7,75 milliards d’euros en 2009, en recul de près de 3 milliards par rapport à 2008. Et probablement la position de la France par rapport aux mesures de la LFC 2009 y sont pour quelque chose, notamment la disposition portant le fait que «les investisseurs étrangers qui s’installent en Algérie ne peuvent détenir plus de 49% d’une société et sont tenues travailler avec un partenaire algérien majoritaire», outre les mesures relatives au transfert de la devise. Et dans la LFC de 2010, les entreprises étrangères seront soumises à plus de contrôle. Raffarin sera-t-il la solution miracle ?

Par Nacera chenafi

Mr Mohamed-Seghir Babès devant les participants au Forum mondial sur l’investissement à Xiamen


“L'Algérie a maintenu élevés ses investissements publics au plus fort de la crise économique

lLa politique prudentielle en matière de gestion des avoirs en devises menée par l'Algérie au plus fort de la crise économique mondiale lui a ''permis de maintenir élevé le rythme des investissements publics'', a affirmé à Xiamen (Chine) M. Mohamed-Seghir Babès, président du Conseil national économique et social (CNES), représentant le Président de la République
au 2e Forum mondial sur l'investissement.

M. Babès a mis en exergue ''les vertus prudentielles de la gestion des avoirs en devises de l'Algérie'', qui ''lui ont permis de maintenir élevé le rythme des investissements publics affectés aux grandes infrastructures de base et aux infrastructures intermédiaires pour les besoins sociaux vitaux des populations''.
Le président du CNES a, dans ce sens, abordé les grandes lignes du programme quinquennal (2010-2014), doté d'une enveloppe budgétaire de 286 milliards de dollars.
Cet extraordinaire effort d'investissement de l'Algérie pour maintenir le rythme des différentes réalisations socio-économiques complète en fait, a souligné M. Babès, ''les programmes précédents, en faisant cependant une large place à l'émergence et à l'affirmation d'une économie de l'offre devant s'affirmer à la faveur de stratégies conséquentes''.
Il s'agit, selon M. Babès, de l'encouragement à la promotion des PME (publiques et privées), et de mettre sur pied des politiques attractives en matière d'IDE (investissements directs étrangers) de type ''gagnant-gagnant'' à travers des relations de partenariat privilégiant les intérêts des deux parties.
Il a également plaidé pour le passage en Algérie à ''une économie de l'offre'', et ''fondée sur la connaissance'', avec notamment le développement des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC).
''C'est de la sorte que l'Algérie saura réunir les conditions d'utilisation judicieuse des flux générés par l'exploitation des ressources non renouvelables, et leur transformation en stocks de ressources renouvelables, avec un développement durable'', a encore ajouté M. Babès, qui a insisté sur ''la consolidation du capital humain, orienté vers la société du savoir''.
Par ailleurs, sur la thématique des OMD (objectifs du millénaire), il a affirmé que '' l'Algérie a d'ores et déjà quasiment atteint l'ensemble de ces objectifs'', précisant que ''les écarts étant parfaitement résorbables d'ici l'échéance 2015'', c'est à dire la fin du programme de développement quinquennal 2010-2014.
Mais, il a relevé que ces OMD ne sont pas réalisés sur le même rythme un peu partout dans le monde, soulignant notamment des ''retards substantiels enregistrés par les différents programmes mis en £uvre, ici et là (...). ''On peut alors mieux comprendre l'importance capitale et la portée décisive du mot d'ordre -investir dans les OMD-, s'agissant en particulier des pays les plus vulnérables, du fait des défis auxquels ils sont confrontés quant à leurs capacités d'atteindre effectivement les OMD tels qu'assignés par la Déclaration du Millénium et ce, sur toute l'étendue du spectre couvert par les huit objectifs'', a-t-il encore affirmé.
C'est dans ce contexte que M. Babès a parlé de la démarche exemplaire de l'Algérie en direction et au service de toute l'Afrique par rapport à tous les projets initiés par les organisations régionales ou des Nations unies pour le développement durable du continent.

Les éditeurs africains se mobilisent



Plaidoyer pour l’abolition du délit de presse en Afrique
La déclaration de la Montagne de la Table en appelle aux chefs d'Etat africains pour qu'ils abolissent les lois sur la diffamation
criminelle et l’insulte.

Les défenseurs de la liberté de la presse en Afrique se mobilisent pour l'abolition des lois sur la diffamation criminelle. D'éminents défenseurs de la liberté de la presse en Afrique se sont réunis au Kenya, la semaine dernière, pour apporter leur soutien à la déclaration de la Montagne de la Table, une campagne en faveur de la liberté d'expression organisée par l'Association mondiale des journaux et des éditeurs de médias d'information (WAN-IFRA). Dans un communiqué de presse, les éditeurs de médias d'information ont souligné la nécessité d'abroger le délit de presse en Afrique. La question a été au centre des débats lors de la réunion inaugurale du comité directeur de la campagne, qui a eu lieu à Nairobi les 1er et 2 septembre, regroupant éditeurs, journalistes et défenseurs de la liberté d'expression.

«La création d'un comité directeur, composé de certains des plus grands défenseurs de la liberté de la presse en Afrique, va donner à cette campagne indispensable l'impulsion requise pour la placer à l'avant-garde de la liberté de la presse en Afrique», a déclaré Omar Belhouchet, directeur du quotidien algérien El Watan et membre du comité. «Nous avons pris l'engagement d'encourager les dirigeants africains qui croient en une presse libre et, en définitive, au développement économique et social, à signer la déclaration», a-t-il ajouté. La déclaration de la Montagne de la Table, qui a récemment reçu le soutien de l'archevêque Desmond Tutu, en appelle aux chefs d'Etat africains pour qu'ils abolissent les lois sur la diffamation criminelle et l'insulte et promeuvent les standards de liberté de la presse les plus élevés. Elle a été adoptée au Cap (Afrique du Sud) par la WAN-IFRA et le World Editors Forum lors de leur réunion annuelle en juin 2007.

Pour l'heure, le Ghana est le seul pays africain à avoir entièrement aboli les lois sur la diffamation criminelle et l'insulte. Une poignée d'autres pays les ont partiellement décriminalisées. Raymond Louw, le principal rédacteur de la déclaration, pense qu'elle est encore plus importante aujourd'hui qu'en 2007, en raison des récentes démarches faites par Jacob Zuma, président de l'Afrique du Sud, pour prendre des dispositions lourdes de conséquences qui mettraient le gouvernement à l'abri du travail de la presse et criminaliseraient des activités essentielles au journalisme d'investigation. Dans la liste des membres du comité directeur figurent notamment les noms de Cheriff Sy, directeur de la publication Bendré au Burkina Faso et président adjoint de l'African Editor's Forum, Albert Twizeyimana, journaliste à Radio Rwanda et fondateur de Journalistes Libres (JOLI), et Gitobu Imanyara, avocat des droits de l'homme, fondateur du Nairobi Law Monthly et membre du parlement kenyan.

«Depuis l'adoption de la déclaration de Chapultepec de l'IAPA en faveur de la liberté d'expression, 15 pays du continent américain ont voté des lois sur la liberté d'information et dix ont abrogé celles concernant l'insulte. Les dirigeants africains devraient signer la déclaration de la Montagne de la Table et adopter de toute urgence des lois garantissant une presse libre», a souligné Alejandro Aguirre, président de l'Inter American Press Association. Il est à rappeler que la l'Association mondiale des journaux et des éditeurs de médias d'information, la WAN-IFRA, a le statut d'organisation représentative de la presse aux Nations unies, à l'Unesco et au Conseil de l'Europe. Elle représente plus de 18 000 publications, 15 000 sites web et plus de 3000 sociétés dans plus de 120 pays. L'association est issue de la fusion de l'Association Mondiale des Journaux et de l'IFRA, l'Organisation mondiale de recherche et de services pour l'industrie de la presse.

Amel Blidi

Algerie 4é Salon professionnel international de l'Industrie, du 20 au 24 Septembre 2010



Un rendez-vous incontournable


Organisé par Batimatec Expo, le Salon international Alger Industries, qui s'affirme d'année en année comme principal rendez-vous du monde industriel et économique en Algérie, prendra une nouvelle dimension lors de sa prochaine édition, qui est prévue du 20 au 24 septembre 2010, en proposant une plus large gamme de produits et de services aux décideurs de l'industrie. Destiné à tous les acteurs de l'industrie, de l'amont à l'aval, le Salon international Alger Industries présentera, par rapport aux précédentes éditions qui ont connu certes un large succès, un concept dynamique et novateur orienté vers la communication et les échanges internationaux. L'effort vers l'accroissement du nombre d'exposants et des superficies d'exposition sera accompagné par la mise en place de moyens appropriés pour permettre une meilleure identification des opportunités d'investissement et de développement de relations commerciales et de partenariat. Batimatec Expo est une société de droit privé qui a été créée à la suite du redéploiement de la société Spa Batimatec en 2002 . Son capital social est de 1 million de dinars.
Le siège social est implanté à Draria (Alger). L'activité principale de Batimatec Expo est orientée vers la prestation de services en relation avec l'organisation et la gestion des foires et salons ou tout autre manifestation à caractère économique, scientifique et culturel. La société assure la maîtrise d'œuvre, de la phase conception jusqu'au suivi de déroulement de toute manifestation (salons, foires, séminaires et autres), et utilise à cet effet un réseau de sous-traitance très efficace dans les domaines les plusieurs importants de l'activité (design, infographie, imprimerie, reprographie et photographie). Grâce au tissu relationnel qu'elle a développé avec des professionnels hautement qualifiés, elle peut compter à tout moment et en toute circonstance sur le concours des meilleurs spécialistes de la branche d'activité à l'échelle nationale.
Les prestations de services qu'offre Batimatec Expo sont multiples et variées. Elles concernent plusieurs domaines notamment le développement et l'organisation de manifestations économiques, commerciales et culturelles telles que: salons spécialisés, foires, semaines promotionnelles, séminaires, colloques, regroupements régionaux et autres, l'assistance technique à la participation à un salon ou une foire, l'assistance technique au développement de supports de communication et enfin la mise en relation d'affaires. Batimatec Expo assure également des prestations de services, directement ou par le biais de son réseau de sous-traitance.

K.B.