Tuesday, March 15, 2011
24 millions de Français connectés chaque jour à Internet
24 millions de Français se connectent chaque jour à Internet
Chiffres - Selon les derniers chiffres de Mediametrie, notre pays compte quasiment 40 millions d'internautes, c'est 10% de plus qu'en 2009.
La France connaît toujours une croissance à deux chiffres concernant le nombre d'internautes. Selon le dernier bilan de Mediametrie, notre pays comptait à la fin de l'année dernière 38,3 millions d'internautes, soit 10% de plus qu'à la fin 2009.
Plus impressionnant, on dénombre 24 millions de Français se connectant tous les jours, soit 3,2 millions de plus que lors de la précédente étude.
L'ordinateur reste le moyen d'accéder privilégié à la Toile avec une part de 98%. Plus de 71% des foyers sont désormais équipés d'ordinateurs, contre 67% en 2009.
iPad : déjà 15% du surf mobile
Mais le surf depuis les smartphones progresse vite (multiplication par trois en un an). Le spécialiste de la mesure d'audience estime à 10 millions le nombre de Français équipés de ce type de terminaux. A noter, l'iPad d'Apple concentre déjà 15% du surf mobile.
En moyenne, 15,5 millions de mobinautes surfent sur le Web tous les mois, c'est 3,3 millions de plus qu'en 2009.Curieusement, si 96% des utilisateurs d'un iPhone se connectent au Web, ils sont seulement 68% pour les propriétaires de smartphones.
Mediametrie a également réalisé un focus sur l'essor des réseaux sociaux et des blogs. Ainsi, plus de 75% des internautes ont consulté ce type de site. Surtout, chaque Français y consacre en moyenne 5h30 chaque mois (contre 4h10 en 2009).
Facebook écrase la concurrence avec 27,1 millions de visiteurs par mois (3e site le plus consulté derrière Google et les sites Microsoft), loin devant Overblog (10,7 millions), Blogger (9,1 millions) ou encore Canalblog (6 millions).
Facebook confirme de plus en plus son rôle de porte d'entrée du Web avec 15% de ses utilisateurs qui y passent en moyenne une heure par jour.
Autre enseignement de cette étude, le succès des offres de télévision de rattrapage et de vidéos. Plus de 25% des internautes ont ainsi déjà visionné un programme en catch-up TV et les sites de vidéos (YouTube, Dailymotion...) voient leurs audiences exploser : plus de 24 millions de visiteurs rien que pour le mois de décembre dernier !
Libye on va tous nous massacrer
Un mois après le début de la révolte, Kadhafi a repris l'avantage en Libye
De Dave CLARK (AFP) – Il y a 4 heures
AJDABIYA — Les forces pro-Kadhafi reprenaient l'avantage en Libye, pilonnant la ville rebelle d'Ajdabiya (est), un mois après le début d'une révolte qui s'est transformée en guerre civile, sans que le G8 ne parvienne mardi à s'accorder sur une intervention militaire.
Pour les insurgés, il n'y a que "deux possibilités: se rendre ou fuir", a assuré le colonel Mouammar Kadhafi dans un entretien au quotidien italien Il Giornale, excluant toute négociation mais promettant de ne pas tuer ceux qui se rendraient.
Les forces gouvernementales ont lancé l'aviation et l'artillerie lourde contre Ajdabiya, noeud de communication stratégique et dernier verrou tenu par les rebelles avant le fief de l'opposition à Benghazi, 160 km plus au sud, coupant la route entre les deux villes.
Les combats ont fait au moins trois morts et une quinzaine de blessés, selon des médecins, en plus de deux morts reçus pendant la nuit.
Selon la télévision officielle libyenne, "la ville d'Ajdabiya est totalement contrôlée (par les forces loyalistes, NDLR) et elle est en train d'être purgée des gangs armés" - une information démentie par des journalistes de l'AFP sur place, selon qui certains insurgés érigeaient des barricades dans la ville.
"Bientôt Ajdabiya sera sûre et calme comme elle l'était", affirmait un SMS envoyé par les autorités libyennes sur les téléphones mobiles, a constaté l'AFP.
"A moins que l'Otan n'intervienne, il (Kadhafi, NDLR) va tous nous massacrer", déclare le docteur Souleimane al-Abeidi, venu prêter main-forte dans l'hôpital de la ville.
"Nous sommes des civils. Que pouvons-nous faire contre des armes lourdes? Contre des chars, des roquettes Grad et des navires de guerre?", insiste ce médecin de 43 ans, alors que des confrères s'énervent contre les insurgés qui accompagnent des blessés, les accusant d'abandonner leur poste.
En fin d'après-midi, des centaines de civils et d'insurgés fuyant Ajdabiya arrivaient à Benghazi.
Selon des habitants, des combats sporadiques se poursuivaient à Brega, site pétrolier à 80 km à l'ouest, mais la ligne de front proprement dite était désormais aux portes d'Ajdabiya.
Lundi, des avions ont largué des tracts sur Ajdabiya: "Nous arrivons pour vous libérer des terroristes", annonçaient-ils, tout en prévenant que la ville ferait l'objet d'une fouille maison par maison pour en extirper les "rats".
Les grandes puissances réunies au sein du G8 à Paris ont écarté faute de consensus l'option militaire pour ralentir les forces de Mouammar Kadhafi, se bornant à promettre pour cette semaine une nouvelle résolution à l'ONU sur des sanctions renforcées.
"Nous sommes d'accord pour demander au Conseil de sécurité d'accroître ses pressions", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, à l'issue du sommet, dont les conclusions ne mentionnent pas l'option d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, voulue à l'origine par Paris et Londres ainsi que la Ligue arabe et réclamée par l'opposition libyenne.
Un groupe de puissances comprenant les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France espère présenter à l'ONU dès mardi un projet de résolution durcissant les sanctions contre la Libye.
"Kadhafi marque des points", a regretté M. Juppé, estimant que la communauté internationale ne pourrait pas empêcher les forces gouvernementales de reprendre Benghazi.
Barack Obama a renouvelé lundi soir sa mise en garde au dirigeant libyen: "M. Kadhafi a perdu sa légitimité et il faut qu'il parte", a-t-il déclaré.
Mais sa secrétaire d'Etat Hillary Clinton a refusé de promettre une aide militaire aux rebelles, même sous la forme de livraisons.
Le temps presse pourtant pour les insurgés. L'armée a annoncé dimanche qu'elle était en marche "pour purger" l'ensemble du pays. Depuis le 15 février, la répression sanglante de l'insurrection a fait au moins des centaines de morts et poussé plus de 250.000 personnes à fuir le pays.
Le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a appelé les combattants à laisser fuir les civils, soulignant le nombre inhabituellement faible de femmes et enfants arrivant aux frontières avec l'Egypte et la Tunisie.
Dans l'Ouest, les rebelles ont annoncé qu'ils contrôlaient toujours Misrata, théâtre de violents combats la semaine dernière à 150 km à l'est de Tripoli, mais qu'ils s'attendaient à une offensive des forces gouvernementales rassemblées dans une caserne proche.
A Zouara, ville située à 120 km à l'ouest de Tripoli et reprise lundi par les pro-Kadhafi, des partisans du régime ont manifesté selon la télévision et des coups de feu retentissaient, "probablement des tirs en l'air pour faire peur aux habitants", selon un témoin proche de la rébellion.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a proposé à M. Kadhafi de nommer un président jouissant d'un soutien populaire afin de mettre fin à la crise. "Nous voulons un arrêt des combats de part et d'autre", a-t-il insisté sur la chaîne Al-Arabiya.
L'émissaire de l'ONU pour la Libye, le Jordanien Abdul Ilah Khatib, a réitéré lundi son appel en faveur de l'arrêt des violences et d'un accès pour les organisations humanitaires, lors d'un entretien avec le ministre libyen des Affaires étrangères, Moussa Koussa. Une nouvelle rencontre était prévue mardi.
Selon l'Agence internationale de l'énergie, la production de pétrole libyen, habituellement de 1,6 million de barils par jour, était presque à l'arrêt ces derniers jours.
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Libye on va tous nous massacrer
Beur TV Made in Algeria
AUDIOVISUEL
Un Algérien rachète Beur TV
Alors que le débat sur l’ouverture audiovisuelle vient d’être relancé, on apprend de source sûre que la chaîne Beur TV, la télévision communautaire algérienne de droit français a été vendue à un opérateur algérien possédant plusieurs entreprises médiatiques en Algérie. On ignore le montant de la transaction qui s’est déroulée cette semaine à Paris. Cette entreprise qui a l’habitude de travailler en partenariat avec l’Entv est spécialisée dans la collecte des espaces publicitaires, la conception des émissions de divertissement et le doublage des programmes en arabe et en tamazight. Beur TV, qui était conventionnée par le CSA (Conseil supérieur audiovisuel) depuis le 8 janvier 2002 et destinée aux Maghrébins (beurs) vivant en France, avait été lancée le 1er avril 2003 par Nacer Kettane, directeur général, également P-DG de Beur FM. Fort du succès de sa radio, Nacer Kettane avait lancé son extension télévisée, mais le succès n’a jamais été au rendez-vous. La chaîne a tenté de développer des partenariats avec des télévisions maghrébines sur des événements politiques, culturels ou sportifs, notamment avec l’Entv (Algérie), l’RTM et 2M (Maroc), Ertt (Tunisie), mais l’expérience a été un fiasco. En difficultés financières, la chaîne avait signé avec plusieurs banques et investisseurs français, parmi eux l’enseigne très connue chez tous les Maghrébins de France, Tati, créée en 1948 par Jules Ouaki. Mais malgré cet apport financier, la chaîne ne décolle pas. Pour survivre, Beur TV diffuse des clips à la pelle, achetés à coups de publicité à un producteur algérien installé à Tizi Ouzou. Ses reportages sont filmés avec amateurisme et ne disposent parfois d’aucun standard professionnel. Il lui arrive de diffuser des concerts de musique sans son. Le 12 août 2009, la chaîne change son habillage graphique et diffuse des programmes sur l’actualité algérienne et plus précisément sur la Kabylie. Elle réussit à voler quelques téléspectateurs à sa rivale de toujours, Berbère TV. Mais sans plus. Et le mois d’aout 2010, le CSA met en demeure Beur TV et même Berbère TV de fournir, dans un délai d’un mois, le rapport d’exécution de ses obligations et de ses engagements pour l’année 2009 et de respecter ses obligations conventionnelles. A défaut, Beur TV risquait des sanctions pouvant aller jusqu’au retrait de son autorisation. Nacer Kettane avait, à plusieurs reprises, évoqué à des proches son désir de revendre son entreprise, mais aucun partenaire français n’était intéressé par l’achat d’une télévision qui n’avait pas réussi à s’installer dans le paysage audiovisuel français et encore moins algérien ou maghrébin. Il fallait qu’un entrepreneur algérien s’aventure pour acheter cette télévision dont même le slogan «Beur TV» est dépassé par le temps et la cause. Le nouveau propriétaire de la chaîne maghrebine, qui connait très bien le monde de l’audivisuel a déja établi sa feuille de route. Il envisage de mettre le paquet sur le Ramadhan pour se refaire une nouvelle santé audiovisuelle et récupérer ainsi de l’audience et bien sûr des annonceurs publicitaires.
Adel MEHDI
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Mr le Président Nicolas Sarkozy L'agriculture est un secteur vital pour l'économie de la France
Nicolas Sarkozy défend sa politique agricole
LAUZERTE, Tarn-et-Garonne (AP) — Nicolas Sarkozy a défendu mardi, lors d'un déplacement dans le Tarn-et-Garonne, la politique agricole de la France et la loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche, assurant qu'il était "aux côtés" des agriculteurs.
"Je ne laisserai jamais détruire l'agriculture française", a affirmé le président de la République en ouverture d'une table-ronde sur la modernisation des filières agricoles, qui a réuni à Lauzerte quelque 500 personnes. L'agriculture est un "secteur vital pour l'économie de la France", a-t-il dit.
"On ne peut plus garder le système agricole des années 1960", a poursuivi le chef de l'Etat pour qui "l'immobilisme sera la mort, pas seulement de l'agriculture mais de l'ensemble des secteurs économiques de (notre) pays".
"On essaie de vous garantir des prix (...) et d'améliorer votre compétitivité, voilà les deux axes de la politique nouvelle d'agriculture que nous voulons mettre en oeuvre", a déclaré M. Sarkozy qui s'est fixé un objectif de 7.000 nouvelles installations de jeunes agriculteurs par an. "On est à vos côtés, l'agriculteur français n'est pas seul mais il doit se convaincre que la France n'est pas toute seule et qu'on doit mettre d'accord 26 autres pays dans le cadre de la communauté européenne, ce n'est pas si simple".
Le chef de l'Etat a également souligné la nécessité de développer "les circuits courts". "Quand le producteur n'est pas au contact du consommateur, il se fragilise doublement car il ne maîtrise pas sa marge et n'adapte pas sa production aux désirs du consommateur". Dans cette optique, il a incité les décideurs locaux, collectivités et cantines, à acheter hors appels d'offre des productions locales.
Revenant sur la contractualisation entre les agriculteurs et les industriels prévue dans le cadre de la Loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche adoptée en juillet 2010, le chef de l'Etat a souligné qu'elle offrait aux producteurs de lait "la possibilité d'avoir une visibilité sur cinq ans pour ne pas être comptable des variations internationales (...) et de mettre un prix de référence sur le coût de production". "Avec la contractualisation, on rééquilibre les forces entre les petits producteurs et les distributeurs", a-t-il expliqué.
En fin de matinée, Nicolas Sarkozy s'était rendu dans l'exploitation agricole de la productrice de lait Sophie Poux à Lacour-de-Visa, à une vingtaine de kilomètres de Lauzerte.
En janvier 2010, sur le plateau de l'émission "Paroles de Français" sur TF1, l'agricultrice avait invité Nicolas Sarkozy à venir visiter son exploitation pour lui montrer les difficultés de la filière. Après avoir rappelé que 300 millions d'euros allaient être consacrés à la modernisation de la filière, le chef de l'Etat a déclaré que "le rôle du gouvernement, c'est de se débarrasser d'un système qui fait mourir les petits producteurs". "On croit à la contractualisation, on pense que c'est anormal qu'un producteur de lait vende son lait sans savoir à quel prix on va lui payer, c'est injuste", a-t-il jugé. AP
xdec/se/sb
Bientôt une Banque européenne pour la Méditerranée
Suite aux événements récents en Tunisie et en Egypte, le Parlement européen réuni en février en session plénière a appelé de ses voeux la création d'un Banque européenne pour la Méditerranée, véritable filiale de la Banque européenne d'investissement. Alors qu'il se rendra les 2 et 3 mars à Tunis pour rencontrer les nouveaux interlocuteurs de la BEI en Tunisie, le vice-président Philippe de Fontaine Vive, chargé de la FEMIP, qui pourrait devenir cette banque, revient sur ce projet, sur ce que peut faire dès à présent l'Europe pour ces pays, mais également sur l'avenir de l'UPM.
Europe Mr le Président Nicolas Sarkozy doit être crédité de ce succès
Mais oui, un succès de Sarkozy ! L’Europe a franchi le week-end dernier une haie dans sa course d’obstacles contre la crise de la zone euro.Les ministres des Finances de la zone euro se sont une nouvelle fois réunis lundi soir pour parler de la crise de la dette. Mais cette fois, ils avaient le sourire parce que l’événement est passé inaperçu à cause du Japon, mais l’Europe a franchi le week-end dernier une haie dans sa course d’obstacles contre la crise de la zone euro.
On a l’impression vu d’ici que les chefs d’Etat ou leurs ministres se réunissent tous les quatre matins à Bruxelles et qu’à la fin – de toute façon – ce sont les marchés qui gagnent. Cette fois-ci, ils ont réussi un joli coup, qui en plus a rassuré les marchés : les valeurs bancaires ont grimpé en Bourse malgré le Japon, et l’étau s’est desserré sur la Grèce ou le Portugal.
Qu’a-t-il été décidé ?
Un : la puissance de feu du fonds de secours provisoire aux pays en difficulté a été relevée de 250 à 440 milliards d’euros et celle du fonds permanent qui le remplacera à 500 milliards.
Deux : ces Fonds pourront acheter directement des titres dès qu’ils sont émis par des pays, une révolution.
Trois : l’effort de rigueur de la Grèce est récompensé par un geste sur ses conditions de crédit – alors que l’Irlande qui est arc-boutée sur son fameux taux d’impôt sur les sociétés à 12,5%, est repartie bredouille.
La semaine dernière tout le monde craignait pourtant une nouvelle crise sur les marchés. Que s’est-il passé ? D’abord l’effet de surprise. Les marchés pensaient que la réunion du 11 mars serait un tour de chauffe du vrai sommet des 24-25 mars. Et effectivement, jeudi soir, personne ne pariait un kopeck sur un succès. Mais tout a été décidé dans la nuit de vendredi à samedi au cours d’un entretien entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy.
Le président français, en difficulté un peu partout en ce moment, doit être crédité de ce succès. Il a convaincu la chancelière d’accepter un compromis. En la poussant à créer un effet de surprise, justement, et en l’avertissant que si elle ne voulait pas toper maintenant, elle dirait oui le dos au mur d’ici peu.
Du coup, elle a lâché sur presque tout. Et il y a, donc, en plus un paquet cadeau pour la Grèce.
Ce cadeau a une incidence pratique pour la Grèce. Les Européens ont prêté 80 milliards d’euros à Athènes. Là, ils ont décidé de baisser le taux d’intérêt (4,2%) et d’étaler le remboursement sur sept ans au lieu de quatre. Le remboursement démarrera aussi plus tard, en 2014. Au total, Athènes gagne 6 milliards d’euros. En échange, il y aura plus de privatisation que prévu.
Au-delà de la technique, ce qu’il faut comprendre, et même si les négociateurs se feraient couper en morceau avant de l’avouer, c’est qu’il s’agit du début de la restructuration de la dette grecque. Peut-être plus tard, y aura-t-il une autre étape, au détriment des créanciers privés, les banques.
Tout cela, c’est un petit caillou sur le chemin fédéral. Il s’est créé un fédéralisme de crise. Certes, bien plus dur sera de créer un fédéralisme de projet, qui évite les crises en rapprochant les politiques économiques. Gérer les crises c’est bien, les empêcher c’est mieux ! Il faudra donc franchir bien d’autres haies. Mais il fallait signaler le passage de celle-ci.
DOMINIQUE SEUX
Mr le Président Nicolas sarkozy réunion internationale sur la question de l'énergie et de la sûreté nucléaire
Les associations du Grenelle réclament un "débat public" sur l'énergie
(AFP) – Il y a 12 heures
PARIS — L'Alliance pour la planète, collectif d'une trentaines d'associations dont WWF et GoodPlanet, ainsi que la Fondation Nicolas Hulot (FNH) ont demandé lundi "un débat public" sur l'énergie et le choix du nucléaire en France après l'accident au Japon.
Le président Nicolas Sarkozy, qui recevait les huit associations du Grenelle lundi soir au cours d'une réunion prévue de longue date, a promis une réunion internationale sur la question de l'énergie et de la sûreté nucléaire dans le cadre du G8-G20, a indiqué à l'AFP Serge Orru, directeur général du WWF et porte-parole de l'Alliance pour la planète.
"Avec ce qui se passe au Japon, il est grand temps d'avoir un débat", a estimé M. Orru à l'issue de cette réunion à laquelle étaient notamment conviés WWF, Greenpeace et la Fondation Nicolas Hulot.
Dans un communiqué rendu public avant la rencontre entre le président de la République et les ONG, l'Alliance pour la planète a réclamé un "Grenelle de l'énergie avant l'été" accompagné d'un "grand débat public démocratique", qui inclurait "la question du choix de la filière nucléaire qui montre une fois de plus qu'elle est plus un problème qu'une solution".
Le collectif, qui regroupe désormais une trentaine d'associations mais pas FNH (parti en 2007) ni Greenpeace (parti fin 2010), demande "un moratoire d'urgence sur les énergies fossiles non-conventionnelles", faisant notamment référence aux projets d'exploration de gaz et d'huile de schiste en France.
"Nous ne pourrons, du jour au lendemain, renoncer totalement au pétrole et au nucléaire, mais il est absurde d'investir dans de nouvelles technologies d'extraction du fossile ou dans la fusion nucléaire sans consulter nos concitoyens", estime le collectif.
Dans un communiqué distinct, la Fondation Nicolas Hulot a également demandé un "grand débat public sur la production et la consommation d'énergie".
"Lors du Grenelle de l'Environnement, les ONG avaient accepté de ne pas discuter du nucléaire à la condition qu'ait lieu un grand débat sur la production et la consommation d'énergie en France (nucléaire, énergies fossiles, renouvelables). Ce débat n'a jamais eu lieu", fait valoir FNH.
"Combien de catastrophes écologiques, sociales, environnementales - en un mot, combien de catastrophes humaines - devrons-nous encore subir avant d'entamer une révolution énergétique mondiale?", demande FNH.
"N'oublions pas que c'est bien parce que nos consommations sont toujours plus importantes que nous avons recours à des technologies à risque (...). La seule voie possible est donc bien de limiter nos consommations d'énergie et d'engager sur le long terme le développement des énergies renouvelables", ajoute-t-elle.
Copyright © 2011 AFP
Mr le Président Nicolas Sarkozy une écoute sincère du monde Agricole
Sarkozy chez l'agricultrice de Face aux Français
Sophie Poux, qui avait participé à l'émission de TF1, attend le président depuis un an.
La visite a été bien préparée. Sophie Poux, cette productrice de lait qui avait participé à l’émission Face aux Français en janvier 2010, doit recevoir mardi Nicolas Sarkozy à Lacour, un petit village du Tarn-et-Garonne. Le chef de l'Etat honore ainsi une promesse faite il y a plus d’un an.
Depuis son passage sur TF1, cette femme âgée de 40 ans a endossé officieusement le rôle de porte-parole de la filière laitière. Pour celle qui gère 135 bêtes sur 63 hectares, il faut agir rapidement pour sauver l’agriculture : "je ne vais pas lui réclamer des subventions et pleurer sur son épaule", assure-t-elle. "Mais comment voulez-vous être motivé pour aller travailler quand vous allez traire les vaches et quand vous faites les comptes, vous êtes à découvert. Nerveusement, ça n’est plus tenable", lance Sophie Poux
S'adresser à l'électorat agricole
La productrice a déjà revu Nicolas Sarkozy en février 2011, lors d'un déjeuner réunissant les participants aux deux éditions de l'émission. Cette fois, à l’issue de la venue du chef de l’Etat, elle participera à la table-ronde à Lauzerte sur la modernisation des filières agricoles. Et espère que Nicolas Sarkozy est venu avec des solutions.
Le locataire de l'Elysée doit aussi recevoir vendredi Mickael Poillon, cet agriculteur qui avait participé à Paroles de Français en février dernier. L'occasion est donc idéale pour le président de s'adresser à l'électorat agricole alors que le 1er tour des cantonales se déroule dimanche.
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