阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门
指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

retrouver ce média sur www.ina.fr

commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Friday, September 03, 2010

PALESTINIENS ET ISRAÉLIENS BUTTENT SUR LE PROBLÈME DES FRONTIÈRES


Des rencontres toutes les deux semaines

Barack Obama est encouragé par le sérieux avec lequel les Israéliens et les Palestiniens ont abordé les négociations.

Les pourparlers de paix israélo-palestiniens repris formellement jeudi dernier à Washington entre le Président palestinien Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, après une interruption des discussions depuis 2008, seront suivis par une série de rencontres à partir de la mi-septembre, a fait savoir l’émissaire américain, M.George Mitchell. Intervenant lors d’un point de presse au moment ou se tenait la rencontre bilatérale entre les deux dirigeants palestinien et israélien, M.Mitchell a indiqué qu’au cours de ces rencontres qui vont se tenir toutes les deux semaines par la suite, les deux parties vont chercher à élaborer un cadre d’accord afin de réaliser la paix au Proche-Orient. Sur ce point, il est constaté que le prochain round va se tenir avant l’expiration du moratoire sur la construction de nouvelles colonies dans les territoires occupés de Cisjordanie fixé au 26 septembre alors que le reste du cycle de négociations successives interviendra quelques jours après la levée du gel partiel par Israël de ces constructions. Selon les observateurs, étant donné que Netanyahu ait déclaré, il y a quelques jours, qu’il n’avait pas l’intention de renouveler le moratoire alors que M.Abbas avait laissé entendre qu’il se retirera des négociations si les actions d’implantation se poursuivaient, cela signifie que les efforts pour aboutir à un compromis sur cette question auront certainement constitué un sujet central de la réunion de Washington.
Quant à la teneur des discussions entamées dans la capitale fédérale, M.Mitchell s’est limité à dire que leur contenu devait rester dans un cadre privé et abordé avec la plus grande sensibilité, réitérant que l’objectif est de trouver des solutions aux problèmes principaux des désaccords d’ici à un an et que la réunion de jeudi ne permettait pas une discussion en détail d’un sujet particulier. Avant le tête-à-tête entre Abbas et Netanyahu, la Secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a affiché dans son discours une certaine confiance quant au processus de ce round des négociations de paix directes israélo-palestiniennes, malgré les obstacles qui jalonnent le chemin vers la paix.
Assise entre le président palestinien Mahmoud Abbas et le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans la salle Benjamin Franklin du Département d’Etat, Mme Clinton a souligné qu’en dépit de la méfiance et du scepticisme nés après plusieurs années de conflits et des déceptions, elle restait, toutefois, confiante que les différends entre chacune des deux parties pourraient être résolus d’ici un an.
Dans son intervention, le président Abbas a appelé le gouvernement israélien à aller de l’avant avec l’engagement de mettre fin à toute activité de colonisation et de lever complètement l’embargo sur la bande de Ghaza, rappelant les questions qui restent en suspens: le statut d’el Qods, les colonies, les frontières, la sécurité, l’eau et la libération des détenus et ce, a-t-il déclaré, dans l’objectif de mettre fin à l’occupation des territoires palestiniens qui a commencé en 1967, de créer l’Etat de Palestine qui vit côte à côte avec l’Etat d’Israël, et d’apporter la paix et la sécurité pour les deux peuples et tous les peuples de la région. De son coté, le premier ministre israélien a prévenu que la véritable paix, la paix durable, ne serait atteinte que par des concessions mutuelles et douloureuse des côtés israélien et palestinien et que cela va impliquer des négociations sérieuses, car il y a de nombreuses questions en litige. Tout comme vous attendez de nous d’être prêts à reconnaître un Etat palestinien comme l’Etat-nation du peuple palestinien, nous attendons de vous d’être prêt à reconnaître Israël comme l’Etat-nation du peuple juif, a-t-il souligné. Lors de son point de presse, le porte-parole de la Maison Blanche, M.Robert Gibbs, a indiqué que le président Barack Obama s’est dit encouragé par le sérieux avec lequel les Israéliens et les Palestiniens ont abordé les négociations directes de paix.

Netanyahu: «Il faut un referendum»
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n’exclut pas de procéder à un référendum en Israël s’il parvient à conclure un accord de paix avec les Palestiniens. Un tel référendum pourrait se tenir dans moins d’un an, dès qu’un accord cadre fixant le grandes lignes d’un règlement final du conflit aura été signé.

William Hague: «Ce sont des négociations historiques»
Le ministre britannique des Affaires étrangères a appelé à l’engagement des parties pour assurer le succès des négociations directes entre Palestiniens et Israéliens. Soulignant l’importance historique des négociations, William Hague a assuré que Londres fera tout son possible pour soutenir.

Benoît XVI: «Apporter une paix stable»
Le pape Benoît XVI a souhaité qu’un accord respectueux des légitimes aspirations des deux peuples soit trouvé au Proche-Orient.
Le pape a exprimé le souhait que la reprise des contacts directs entre Israéliens et Palestiniens soit capable d’apporter une paix stable en Terre sainte et dans toute la région.

Sergueï Lavrov: «Il y a une opposition arabe»
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov a apporté le soutien de son pays aux négociations même si elles ne garantissent pas le succès, a-t-il dit. «Nous soutenons les négociations malgré l’opposition de certains milieux palestiniens et au sein du monde arabe».

Nicolas Sarkozy: «Rendez-vous au sommet de l’UPM»
Le président français, Nicolas Sarkozy a assuré du plein soutien de la France aux négociations de paix. Sarkozy a assuré de son intention de prendre des initiatives fortes pour les accompagner et aboutir à un règlement de paix juste, équilibré et durable. Une première occasion se présenterait lors d’un sommet de l’Union pour la Méditerranée programmé pour la fin novembre sous coprésidence franco-égyptienne.

Amr Moussa: «Je ne veux pas être pessimiste»
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a appelé donner une chance aux négociations entre Israël et l’Autorité palestinienne au lendemain de leur reprise, tout en se demandant si l’Etat hébreu est prêt à signer une véritable paix. «Je ne veux pas être pessimiste au premier jour des négociations», a-t-il déclaré.

Le taux de chômage des jeunes en Algérie est estimé à 25%



La Banque mondiale a appelé dans son dernier rapport l’Algérie et l’ensemble des pays de la région MENA à se conformer aux conseils portant sur la nécessité de fournir plus d’efforts dans les réformes économiques, accorder plus d’opportunités pour les secteurs producteurs privés et créer des postes d’emploi réels au profit des jeunes. Dans le même sillage, les experts de la Banque mondiale ont critiqué la mauvaise performance du secteur privé dans la région, qui n’a pas contribué au changement et à l’achèvement des réformes engagées, mais bien au contraire le secteur privé n’a cherché que de profiter de la rente.
Dans ce sens, la banque mondiale a constaté dans son rapport que le taux de chômage au sein de la catégorie des jeunes dans la région MENA dont l’Algérie reste très élevé. En Algérie, par exemple, ce taux dépasse la moyenne et il est estimé à 25%, sachant que la moyenne de la demande annuelle d’emploi en Algérie se situe entre 300 et 350 mille nouveaux postes. Le rapport de la banque mondiale a appelé les opérateurs privés et les autorités à faire plus d’efforts afin de booster les réformes. Par contre, il a valorisé le développement de certains secteurs pendant la dernière décennie, tout en recommandant plus d’efforts pour relever les défis auxquels fait face la région.
La banque mondiale a suggéré l’encouragement des investisseurs privés, les hommes d’affaires et les opérateurs privés, considérant que cette catégorie devrait prouver sa présence et défende ses intérêts.

Mr le Président Lula Brésil et environnement


Mr le Président Lula part, la durabilité reste

Le monde à l'envers. Ou à l'endroit ? Le Brésil se situe géographiquement dans l'hémisphère Sud et c'est donc déjà l'hiver ici. Question de conventions aussi, cette grande nation, malgré sa position de 9e économie mondiale, est encore considérée comme un pays du Sud, économiquement parlant.

Rio (Brésil)
De notre envoyé spécial

Rio à l'envers, à Copacabana sur la longue avenue qui borde cette plage mondialement célèbre, les feux rouges sont alignés dos à dos, ce qui surprend le visiteur. En fait, il faut le savoir, l'avenue Atlantica change de sens deux fois par jour afin de s'adapter aux flux directionnels du trafic automobile. Il y a près de 1,5 million de voitures à Rio et les stations-service de l'avenue qui change de sens annoncent toutes «alcool», par un petit écriteau placardé au dessus des pompes. Il ne s'agit pas de ce liquide enivrant, bête noire des islamistes présents par ailleurs dans quelques favelas de Rio, mais d'éthanol, un biocarburant tiré du soja et qui ne dépend absolument pas du pétrole. Ce n'est pas un luxe, ici au Brésil, plus de 90% des voitures sont équipées de moteurs hybrides, essence/éthanol.

Ce n'est pas uniquement de l'écologie non plus, mais aussi une histoire de coût ; le litre d'éthanol est deux fois moins cher que le litre d'essence et donne pratiquement les mêmes performances que le précieux combustible noir, source de guerres et de pollution. «On ne peut pas vivre sans Caïpirinha (un cocktail typique de Rio à base de rhum local), plaisante le pompiste, mais on peut vivre sans pétrole». Alors que partout ailleurs on essaie encore d'installer la logique éthanol dans les mentalités, le Brésil en est déjà à expérimenter l'éthanol 2, nouvelle génération de biocarburant, encore plus performant et économique, ainsi que le biodiésel, produit tout neuf.
Gengis Khan, c'est son vrai nom, 30 ans à peine, né d'un père fou d'Histoire, traîne sur les plages à la recherche d'une bonne affaire. «Le bio ? On n'en n'a pas l'air comme ça», montrant les favelas qui s'entassent en haut sur les mauros (collines) de Rio. «Mais on l'est».

L'écologie dans les mœurs

Copacabana. La plage est belle et au loin, dans la mer, on aperçoit quelques plateformes offshore de pompage pétrolier, appartenant à la compagnie nationale des hydrocarbures Petrobras. Le Brésil s'est développé sans pétrole mais depuis quelques années, il en est devenu un producteur sérieux et ses réserves sont estimées à 90 milliards de barils. Avec toutes les conséquences fâcheuses ; tout le monde a en souvenir la marée noire issue d'un accident de plateforme, la plus grosse jamais construite au monde. Petrobras avait subi les foudres de sa population et du monde entier mais n'a pas abandonné la production. Le Brésil a le pétrole et les idées. Il pompe de l'or noir mais roule à l'éthanol.

Lagoa, grande lagune bleue près du centre de Rio, autour de laquelle s'articulent de charmants quartiers, immeubles résidentiels blancs, parcs, innombrables kiosques à fruits, magasins de fitness et cliniques de chirurgie esthétique et dentaire dont les Brésilien(ne)s sont de bon(ne)s client(e)s. Ici, au bord de cet espace enchanteur et naturel, on vient courir, faire du sport, de la voile ou boire (et manger) une noix de coco. Bref, tout ce qui est lié au fameux culte du corps des Cariocas. Si le Brésil n'est pas un pays très développé en comparaison avec la Scandinavie ou l'Europe de l'Ouest, le sentiment environnemental est inscrit dans la mentalité.

D'ailleurs, les gens fument très peu à Rio, sont idéalement métissés, pensent globalement bio et sont généralement beaux. Non, plus sérieusement, tout n'est pas aussi idyllique. Si dans les quartiers riches, le Cialis, une molécule érectile qui aide à être un homme en face d'une femme, est en vente libre, on apprend que la belle plage de Botafogo est une plage artificielle, et que la nouvelle égérie des telenovelas est une métisse, une première puisque cela n'était pas concevable avant. D'ailleurs au Brésil, loin du cliché interracial, les dirigeants sont des Blancs et les femmes de ménage des Noires. Au Balconné, sur l'Avenudas Atlantica, dans ce bar à ciel ouvert qui est le plus gros centre de prostitution du quartier, un genre de Tidjelabine du sexe, Padre, un habitué des lieux explique : «Le bio, c'est pour les touristes. Ici, c'est misère, prostitution, meurtres et cocaïne, tourisme sexuel et pédophilie.»

Padre exagère peut-être, mais les chiffres sont éloquents ; si depuis son arrivée le président Lula a concentré beaucoup d'efforts pour réduire de 40% la pauvreté et la criminalité, la violence a tué 25 000 personnes ces trois dernières années, uniquement dans l'Etat de Rio, le plus mortel du Brésil avec 23 meurtres pour 100 000 habitants selon les chiffres collectés par l'ONG Rio de Paz. Muito Muito (beaucoup), avoue Gengis Khan, qui a lui-même vécu dans une favela.

Les 300 favelas de Rio

Santa Thérésa. Dans ce charmant petit quartier historique de la ville, à mi-hauteur et tout en lacets doux, on déguste du poisson et on voit Rio en bas, noyée dans une brume marine. C'est le refuge de la classe moyenne, qui depuis l'arrivée de Lula, a grossi en récupérant 40 millions de personnes issues des classes pauvres à l'échelle du pays. Ici, presque toutes les vieilles maisons ont été transformées en petits restaurants pour accueillir touristes et Cariocas à la recherche de tranquillité. La nuit tombée, les coups de feu retentissent d'un autre flanc de colline, venus de la favela voisine «Règlements de comptes», annonce le serveur, qui a visiblement l'habitude d'avoir cette bande sonore en fond. Plaines et collines, c'est ainsi que Rio est agencée. Mais contrairement aux Kabyles, ce sont les pauvres qui habitent les hauteurs, dans des favelas qui s'accrochent dangereusement aux flancs glissants des montagnes, et les riches résident dans les plaines, sur les terres basses, près de la mer.

Les favelas ne sont pas des bidonvilles, comme le suggère la traduction française, c'est-à-dire des baraquements fait de tôles et de matériaux de récupération. Les favelas sont des quartiers à l'urbanisation sauvage, mais les maisons sont en dur, briques ou parpaings, comme à Baraki ou aux Eucalyptus. De la plage chic d'Ipanéma, Gengis Khan montre la favela Rocinha, la plus grande d'Amérique du Sud, située au sud de Rio sur le bord de mer, à côté des quartiers riches de Gavoa et dans laquelle vivent 400 000 personnes sous le joug du Comando Vermelho, un gang de narcotrafiquants particulièrement redoutable et avec lequel le gouvernement traite directement.

Cette célèbre favela connue pour sa violence, n'existe ni sur la carte de la ville ni sur les plaques des arrêts de bus qui, pourtant, s'arrêtent tous à Rocinha. Pourtant, on peut y vivre relativement correctement depuis que Lula a intégré les favelas dans son «programme d'accélération de la croissance» et s'est inspiré de l'exemple de Medellin en Colombie pour améliorer le niveau socioéconomique de ces quartiers. A Alemao par exemple, un gros ensemble de 12 favelas au nord de Rio où s'entassent 170 000 personnes sous le contrôle du Comando Rouge, il y a un centre de soins, des écoles, et même du wifi, internet haut débit et gratuit pour tous. On y organise des visites pour touristes, en bus, et les seules consignes sont de ne pas prendre de photos, pour ne se pas retrouver avec un chef de gang dans son appareil, et de ne pas aborder les filles en dehors des bars et lieux prévus pour cela, des fois que l'une d'entre elle serait la copine d'un chef.

Les Comandos, c'est ainsi que l'on appelle les gangs de narcotrafiquants, se disputent à coups de M-16 et de AK-47 l'immense marché de la drogue qui arrive de Colombie par la forêt amazonienne, et est distribuée dans le monde entier, Amérique, Afrique puis Europe. Lula et le gouverneur de l'Etat de Rio affirment que les favelas sont pacifiées. Ce n'est pas entièrement vrai, affirme Gengis, et tout peut redémarrer, à l'exemple récent du Mexique, où un accrochage entre les forces de l'ordre et les narcotrafiquants de Ciudad Juarez a tourné à la guerre sanglante. «Les choses ont changé, oui, avoue Gengis, c'est du développement, mais est-il durable ?»


Le pneu, moteur et malheur

Luiz Ignacio Lula Da Silva, plus connu sous le nom de Lula, est un président très pris. Pour le voir, il faut se rendre à 40 km de Rio, au Challenge Bibendum, manifestation à mi chemin entre l'industrie automobile et l'environnement. C'est à Rio même où a été signée la convention de 1992, premier «Sommet de la Terre» sur la biodiversité, ratifié par 188 pays. Pour ce challenge, le défi pour les organisateurs est de continuer à développer l'automobile tout en essayant de limiter l'impact sur l'environnement. Pour le président brésilien, passer de la 9e à la 5e économie mondiale tout en gardant le capital écologique brésilien. Dès son entrée en scène, l'ex-ouvrier syndicaliste de Sao Paulo parle propre, bio, avenir mais finit par lâcher la feuille de son discours pour se mettre à fustiger les Américains et leur hégémonie.

Dans la bouillonnante Amérique du Sud qui cherche encore à s'unir, on dit que «Chavez ose, Uribe (président de la Colombie, à la solde des Américains) dispose et Lula propose», confirmant sa position d'habile négociateur sur la scène internationale. Mais Lula, «chef de l'Etat le plus populaire de l'histoire de ce pays» pour Gengis Khan et de nombreux Cariocas, est partant cette année, il ne briguera pas de troisième mandat. Justifiant sa décision par un cinglant «le Brésil a mis du temps à devenir une démocratie, ne comptez pas sur moi pour arrêter ce processus» que l'on croirait adressé à l'Algérie ou à tout autre pays installé dans le règne durable. Il quitte donc le pouvoir à la fin de l'année et sa dauphine annoncée, Dilma Roussef, du même Parti des travailleurs, devrait lui succéder à la tête de l'état. Développement durable ?

Lula a installé un mode de gouvernance et une vision, en 8 ans, 20 millions de Brésiliens ont été tirés de la pauvreté pour intégrer la classe moyenne. «Rio est une marque liée à la durabilité», comme le dit Eduardo Paes, le maire d'opposition de Rio qui est quand même venu avec Lula au Challenge Michelin. Car Rio a déjà une vieille histoire avec l'environnement et Michel Rollier, le patron de Michelin, souligne que «il y a 20 ans que le Brésil s'est engagé dans le développement durable. Même si le moteur à essence a encore de beaux jours devant lui et les rares voitures électriques tirent souvent leur énergie d'un transfert de pétrole ou de charbon pour produire de l'électricité». La pile à combustible ? Encore loin, déclarent l'ensemble des participants à ce challenge, même si tout le monde est d'accord pour dire que l'on avance quand même, aujourd'hui, la meilleure voiture électrique possède 400 kilomètres d'autonomie pour 1 heure seulement de chargement.

Les Brésiliens ont réglé le problème, ils roulent à l'éthanol. Mais ce sont quand même des voitures et au-delà de la pollution liée au combustible, le problème du pneu demeure central. Ce qui pousse le directeur de Michelin de la zone Afrique-Inde-Moyen-Orient, Prashant Prabhu, qui gère donc l'Algérie et l'une des rares usines du groupe, implantée à Alger, à se poser la question : «Mobile et propre ? C'est l'idéal.» Mais les difficultés sont liées à notre mode de vie. «Ou alors une voiture sans roues donc sans pneus», plaisante-t-il, «comme un train, mais c'est très compliqué à mettre en œuvre sur les routes». La solution est évidemment de ne pas rouler, ou le faire en vélo. « Qui est prêt à abandonner la mobilité pour protéger l'environnement ?» se demande encore Prashant Prabhu. Qui ? A Rio, on roule à l'éthanol et l'énorme statue du Christ du mont Corcovado vient d'être restaurée et de nouveau, elle attire, concentre les prières, les demandes et les vœux pieux. «Ça roule, et un jour tout ira bien», annonce positivement Gengis Khan, reparti en quête d'une affaire.

En attendant, le directeur de Michelin préconise d'utiliser les vieux pneus comme combustible pour produire de l'énergie : «Ça brûle bien, il n'y a qu'à voir toutes les émeutes dans lesquelles on utilise de vieux pneus ». Oui, on connaît bien cette utilisation en Algérie. Et on est moins écolos que les Brésiliens. Selon une récente étude, Alger a été classée la 3e ville la plus sale. Alors que c'est le même indicatif ; pour appeler Rio il faut faire le 021. Comme pour Alger. Lula part, mais à Alger on ne sait pas encore partir. On sait juste arriver. En voiture à pétrole.

Chawki Amari

Algerie Ouverture, jeudi, de la session d’automne du Parlement : 15 projets de loi au programme



Le coup d’envoi de la rentrée politique a été donné avant-hier, jeudi, à la faveur de l’ouverture officielle et solennelle de la session d’automne 2010 du Parlement algérien dans ses deux chambres - le Conseil de la nation et l’Assemblée populaire nationale (APN), en présence des deux partenaires de la vie nationale, les membres des pouvoirs législatif et exécutif sous le regard des journalistes et le zoom des caméras.Le coup d’envoi de la rentrée politique a été donné avant-hier, jeudi, à la faveur de l’ouverture officielle et solennelle de la session d’automne 2010 du Parlement algérien dans ses deux chambres - le Conseil de la nation et l’Assemblée populaire nationale (APN), en présence des deux partenaires de la vie nationale, les membres des pouvoirs législatif et exécutif sous le regard des journalistes et le zoom des caméras.
L’ouverture de cette session s’est déroulée lors de deux cérémonies officielles, d’abord à l’Assemblée populaire nationale (APN), ensuite au conseil de la nation, en présence des présidents du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, de l’Assemblée populaire nationale, Abdelaziz Ziari, du Premier ministre, Ahmed Ouyahia et les membres du gouvernement.
La session d'automne du Conseil de la nation s'est ouverte lors d’une séance plénière, présidée par Abdelkader Bensalah, président, en présence du président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Abdelaziz Ziari, du Premier ministre, Ahmed Ouyahia et les membres de son exécutif.
Dans son allocution d’ouverture de cette session, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a indiqué qu’au plan législatif et de ses grandes lignes, les objectifs inscrits dans la feuille de route de la session seront consacrés au renforcement des orientations des trois précédents plans quinquennaux, ce qui confirme davantage la politique des réformes adoptée par le pays et grâce à laquelle l'Algérie a réalisé son développement.
Auparavant, une cérémonie officielle a été organisée à l'Assemblée populaire nationale (APN) dont les travaux se sont également ouverts lors d’une séance plénière, présidée par Abdelaziz Ziari, président, en présence du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, du Premier ministre Ahmed Ouyahia ainsi que les membres du gouvernement.
Dans son allocution, le président de l'APN, Abdelaziz Ziari, mis en avant le souci des députés de concrétiser les principes de la bonne gouvernance à travers la définition des priorités en œuvrant à réaliser la cohésion dans le travail gouvernemental entre les dimensions nationale et locale, s'agissant des exigences du développement à travers les différentes régions du pays et de la rationalisation des dépenses impliquées par le plan de développement.
Avec l’ouverture de cette session d’automne, se profile la rentrée scolaire, de quoi ravir plus de huit millions d’élèves, s’annonce la rentrée sociale nationale, le couronnement d’un cycle et le début d’un nouveau cycle de travail entre deux sessions, deux saisons.
Les deux cérémonies qui annoncent la rentrée politique et sociale nationale, intervenant à une semaine de la fête de l’Aïd, se sont déroulées dans une ambiance de retrouvailles entre les parlementaires des deux chambres, ceux de l’exécutif et des gens des médias. La procédure de déroulement de l’ouverture de la session d’automne a autorisé des échanges d’informations sur des sujets en rapport avec les audiences du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de certains ministres et les enseignements tirés, à l’exemple de ceux, jugés positifs, du ministre de la Poste, des Technologies de l’information et des communications, Moussa Benhammadi. Des discussions de coulisses l’on notera qu’Abdelmalek Sellal répondait aux doléances des députés et Tayeb Louh, sollicité au sujet de l’état des statuts particuliers de la fonction publique, affirmait que 38 SP sont en vigueur et que les autres interviendront progressivement. Nasser Mehal échangeait des amabilités avec les gens de son secteur en poursuivant son chemin tandis qu’Amar Tou et Omar Ghoul étaient assaillis d’interrogations au moment où Nourredine Zerhouni était entouré par une nuée de journalistes. Pour leur part, Dahou Ould Kablia et Abdelkader Messahel attentifs aux questions souriaient et poursuivaient le pas.
En quête d’informations à chaud, les journalistes n’ont pas eu l’écho nécessaire aux questions posées malgré toute l’amabilité des vis-à-vis et leur proximité sachant que le circuit entre l’Assemblée et le Sénat s’est déroulé sans protocole et sans cortège de véhicules de façon à permettre à l’ensemble d’effectuer le trajet en marchant et en se côtoyant. Cheminant côte à côte, les présidents des deux institutions législatives, le Premier ministre près de son vice premier ministre, partagent les discussions entre deux séances dont la première s’achève avec l’annonce d’un proche dépôt d’une quinzaine de projets de lois avec en arrière plan, les deux textes de lois des finance complémentaire de 2010 et des finances et du budget 2011, du programme du plan quinquennal 2010-2014.
En ouverture de la file vers le Sénat, Nouara Djaâffar et Moussa Benhammadi traversent les carrées encadrant la BNA et le quotidien El Moudjahid pour rejoindre le siège du Conseil de la nation alors que Khalida Toumi fait son entrée, sous les regards des passants en ce milieu de matinée.
Houria Akram

Algerie Le ministre des Finances l’a affirmé le crédit à la consommation pour encourager la production nationale




Depuis quelque temps, une rumeur circule sur une possibilité de retour du crédit à la consommation en Algérie.

Les milieux des finances en Algérie parlent d’un lancement des crédits à la consommation juste après la mise en place d’une Centrale des risques par les autorités monétaires du pays. Cette instance aura pour mission de surveiller les emprunts des Algériens pour éviter le surendettement.

En tout état de cause, la réflexion à ce sujet est lancée. Certes, la rumeur à ce sujet grandit et pourrait s’avérer fondée. Or, rien n’a été encore rendu officiel par l’Etat sur une possibilité de lever l’interdiction du crédit à la consommation. D’ailleurs, même durant l’élaboration de la LFC 2010, il n’a pas été décidé par les autorités concernées l’adoption de cette mesure.

Car la LFC 2010 est considérée comme un projet qui a consolidé la précédente loi de finances complémentaire pour 2009, en apportant, selon le texte, de nouvelles mesures de sauvegarde des intérêts de l’économie nationale, à l’exemple du droit de préemption sur toute transaction de transfert de propriété et la possibilité de reprise des entreprises privatisées en cas où le repreneur ne respecte pas ses engagements envers l’Etat.

Pour sa part, interrogé à ce propos, le ministre des Finances, Karim Djoudi, a indiqué dans une conférence de presse, en marge de la cérémonie d’ouverture de la session d’automne du Conseil de la nation, que » l’Etat est en train d’étudier ce dossier, et il est fort probable qu’il autorisera, d’ici quelque temps, les banques à accorder du crédit à la consommation « . « Or, en ce moment là, il faut préciser que les crédits ne pourront être accordés sauf pour l’acquisition d’un produit de fabrication nationale « , a-t-il affirmé. « Cela afin d’encourager et valoriser les entreprises nationales à mieux s’affirmer sur le terrain « , a ajouté le ministre tout en soulignant que » la facture des importations de véhicules a atteint 3.5 milliards de dollars « . Par ailleurs, la possibilité de retour du crédit à la consommation intervient après que les pouvoirs publics ont remarqué quelques effets « indésirables » dus essentiellement à sa suppression.

En effet, les banques, (privées surtout), ne savent plus quoi faire de leur argent. Elles baignent paradoxalement dans des surliquidités qu’elles tentent de mettre à la disposition du secteur économique. Mais la roue ne marche pas à plein régime quand on exclut des milliers de demandeurs de prêts.

Aussi, il faut noter que la suppression du crédit à la consommation, lors de la LFC 2009, a suscité de nombreuses questions et un mécontentement au sein de la population, mais une analyse profonde de la question a permis de conclure que cette décision a été prise pour éviter le recours à l’endettement, surtout dans un tempérament marqué par des investissements publics qui engloutissent trop d’argent.

Par ailleurs, il est à rappeler que lors de la suppression du crédit à la consommation, il y a maintenant plus d’une année, le niveau des importations a sensiblement baissé, ce qui en résulte que l’instauration de cette mesure a fait que les effets escomptés par les pouvoirs publics sont loin d’être atteints.

De plus, il a été constaté, une année après la suppression de ce dispositif, la consommation des Algériens a fortement baissé, le chiffre d’affaires des concessionnaires automobiles, des producteurs et importateurs de biens a baissé, les banques nagent dans des liquidités financières dont ils ne savent pas quoi faire et l’immobilier n’a cessé d’augmenter.

Pourtant, le gouvernement visait juste la mesure de réduire la facture des importations, d’une part, et d’orienter les crédits bancaires vers l’acquisition de biens immobiliers, d’autre part, afin de contrecarrer la spéculation qui y sévit. En conclusion, face à ce constat, le crédit à la consommation pourrait bien revenir comme mode d’acquisition prochainement.

Nassim I.

Algerie Union européenne



Accord sur la supervision financière


Les pays de l'Union européenne, le Parlement européen et la Commission européenne sont parvenus à un accord de principe jeudi après des mois de négociations sur un projet emblématique visant à renforcer la supervision financière, suite à la récente crise mondiale. Au terme d'une ultime séance de tractations jeudi après-midi, les eurodéputés, la présidence belge de l'UE et la Commission européenne ont trouvé un terrain d'entente pour cette réforme, qui nécessitait un accord entre institutions européennes, selon les participants. "Nous venons de franchir une étape essentielle: nous avons trouvé un consensus politique sur la création d'une supervision financière européenne", a déclaré le commissaire européen aux Services financiers, Michel Barnier, après cet accord. "Cette nouvelle architecture de supervision est une étape essentielle dans notre effort pour tirer les conséquences de la crise", a-t-il ajouté. La récente crise "a été une faillite de la supervision dans les années précédentes", a argumenté M. Barnier, "nous avons besoin d'une tour de contrôle et des écrans radars" pour en éviter une autre, ce que l'accord devrait permettre. Des discussions intensives avaient repris depuis début juillet pour tenter d'arracher un compromis sur ce projet, qui prévoit notamment la mise en place de trois nouvelles autorités supranationales chargées de surveiller les banques, les assureurs et les marchés. Jusqu'ici, cette mission de surveillance est pour l'essentiel du ressort national dans l'UE. Mais Parlement européen et Etats de l'UE avaient échoué à trouver un accord avant la pause estivale, et avaient repris les discussions cette semaine. L'accord devra maintenant être validé par les ministres européens des Finances, lors d'une réunion à Bruxelles mardi, puis par le Parlement européen, à qui il sera présenté fin septembre. Un tel calendrier est jugé nécessaire afin de permettre une mise en place de la réforme en janvier 2011, comme prévu par la Commission et les Etats.Après l'adoption cet été aux Etats-Unis de la loi Dodd-Frank, qui réforme en profondeur le secteur financier américain, les autorités européennes étaient sous pression pour aboutir vite sur ces textes, un an et demi après leur présentation initiale par la Commission européenne. La perspective du sommet du G20 de novembre en Corée du Sud a également joué, l'UE voulant se prévaloir d'un rôle moteur dans ce domaine. Selon les termes de l'accord, 4 nouvelles autorités sont créées : un comité européen du risque systémique, qui s'intéressera aux risques pesant sur l'ensemble de l'économie, et trois autorités supervisant respectivement la banque, l'assurance et les marchés. La première autorité sera basée à Francfort, alors que les trois autres auront leur siège respectivement à Londres, Francfort et Paris. Les autorités disposeront dès leur création d'un pouvoir direct de supervision sur certaines entités dites paneuropéennes, comme les agences de notation, et ces pouvoirs pourront être étendus à d'autres institutions ou activités au fil des nouvelles législations sectorielles. Le président du Comité européen du risque systémique sera la président de la Banque centrale européenne pour un premier mandat de cinq ans, avant que le caractère ex officio de cette nomination soit précisé lors d'une révision des textes, prévue pour dans trois ans. Il pourra, au côté de la Commission, demander aux Etats membres de déclarer une situation d'urgence en cas de crise afin d'octroyer des pouvoirs extraordinaires à ces autorités. Ces pouvoirs consisteront notamment, sous certaines conditions, en l'interdiction temporaire d'activités ou de produits dits toxiques, comme cela a été le cas pour les ventes à découvert à nu au début de la crise actuelle. Dans ces situations d'urgence, les autorités pourront également s'adresser directement à un établissement financier sans passer par le superviseur national ou à l'encontre d'une décision de ce dernier, afin de s'assurer du respect du droit communautaire. En cas de désaccord entre deux autorités nationales, les autorités européennes disposeront d'un pouvoir de médiation contraignant dans une série de domaines.
R.I.

Algerie l'entrepreneuriat social


Un nouveau défit pour le développement de l'économie nationale dans les années à venir

A l'occasion de la 5ème session du cycle des " soirées ramadanesques " des institutions allemandes, la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie et la fondation Friedrich Naumann pour la liberté ont organisé, jeudi à l'hôtel Sofitel, une conférence ayant pour thème : " entreprendre autrement : l'entrepreneuriat social ".
A ce titre, M. Samir Hariche, président de Mozaik RH cabinet de recrutement-conseil en RH associatif, spécialiste dans la promotion de l'égalité des chances et de la diversité, a illustré, à travers des exemples, la diversité des métiers et des enjeux de l'entrepreneuriat social qui pourrait constituer un nouveau défi pour l'économie algérienne et sûrement un plus pour son développement durable dans les années à venir. Plusieurs définitions sur l'entrepreneuriat social ont été élaborées, M. Hariche a cité comme référence celle de l'OCDE qui la définit comme telle : toute activité privée d'intérêt général organisée à partir d'une démarche entrepreneuriale et n'ayant pas comme raison principale la maximisation des profits mais la satisfaction de certains objectifs économiques et sociaux, ainsi que la capacité de mettre en place, par la production de biens et de services, des solutions innovantes aux problèmes d'exclusion et de chômage. Dans ce sens, le principe de base de l'entrepreneuriat social est simple : l'entreprise sociale offre une solution à un problème social, mais fonctionne en même temps en tant qu'entreprise agissant dans le cadre de l'économie de marché en réalisant des profits. Ces profits seront, après déduction des charges, utilisés pour des projets purement sociaux et non lucratifs. L'entrepreneuriat social est une notion assez récente qui a émergé dans les années 90 aux USA, avec notamment la " sociale entreprise initiative " lancée en 1993 par la Harvard Business School, suivie ensuite par d'autres grandes universités américaines (Columbia, Yale,..etc.) et diverses fondations qui mettent sur pied des programmes de formation et de soutien aux entrepreneurs sociaux et aux entreprises sociales. En Europe, l'entrepreneuriat social fait son apparition également au début des années 90. En 1991, l'Italie crée un statut spécifique de " coopératives sociales " qui se développent alors fortement, notamment pour répondre à des besoins non ou mal satisfaits par les services publics. Les nouvelles initiatives entrepreneuriales à finalité sociale qui ont émergé à cette période furent de natures différentes, elles partageaient cependant certains critères : création de nouveaux statuts, mobilisation des pouvoirs publics, apparition de nouveaux dispositifs et de nouveaux secteurs (comme la sociale entreprise coalition en Angleterre ou l'avise en France, développement des secteurs dynamiques (environnement, services de proximité, commerce équitable…etc.) M. Hariche s'est inspiré des débuts de l'entrepreneuriat social dans le monde, pour fonder Mozaik RH où il a mis ses compétences au service de l'efficience du service public (collectivités territoriales). Désormais, son cabinet Mozaik RH spécialiste en recrutement, comprend 10 salariés et 100 bénévoles, avec un budget de 0.6 M d'euros, rémunéré selon le type de services qu'il offre à l'entreprise. Ce cabinet a été fondé en 2006, au sein de l'association "Agir pour la citoyenneté", la première agence de recrutement spécialisée dans la promotion de la diversité.
En 2007, il a crée Mozaik RH, cabinet de placement associatif, pionnier sur les questions de diversité et les outils de placements innovants. Son expérience acquise durant ces années lui a permis de développer ses idées dans d'autres pays que la France, à savoir le Canada, le Maroc, USA,…et l'Algérie et cela dans des secteurs porteurs et générateurs de richesses.
Nassim I.

Chambre algéro-allemande de Commerce et d'Industrie


Chérif Memmoud

Les Allemands plaident pour un entrepreneuriat social Le directeur général de la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie, M. Andreas Hergenröther, a appelé, jeudi à Alger, les entrepreneurs des deux pays à orienter leurs initiatives entrepreneuriales vers des finalités sociales sans pour autant se départir des objectifs lucratifs, qui restent l'essence de l'économie de marché. M. Hergenröther, lors d'une conférence animée conjointement avec les représentants de la fondation allemande Freiderich-Nauman, a estime que l'entreprise économique ne peut connaître de réussite si elle ignore ses responsabilités envers la société. “J’invite les entrepreneurs des deux pays à adopter cette orientation vers l'entrepreneuriat social, parce que j'estime que l'entreprise économique ne peut guère réussir si elle ne prenne pas au sérieux ses responsabilités envers la société”, a-t-il dit.
Pour M. Hergenröther, le principe de base de l'entrepreneuriat social est simple puisque, dit-il, “l’entreprise sociale offre une solution à un problème social, mais fonctionne en même temps en tant qu'entreprise réalisatrice de profits, lesquels profits seront, après déduction des charges, utilisés pour des projets purement sociaux et non lucratifs”.
Plus explicite, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qualifie d'entrepreneuriat social “toute activité privée d'intérêt général organisée à partir d'une démarche entrepreneuriale et n'ayant pas comme raison principale la maximisation des profits mais la satisfaction de certains objectifs économiques et sociaux, ainsi que la capacité de
mettre en place (...) des solutions innovantes aux problèmes d'exclusion et de chômage”.
Assez récent, n'ayant émergé qu'à partir des années 1990, ce type de gestion socioéconomique s'inscrit pleinement dans la logique du développement durable, qui, en dépit de son émergence à travers le monde, continue de rencontrer plusieurs obstacles.

Concurrence et pratiques commerciales en Algérie



Deux nouvelles lois visant à lutter contre le fléau de la spéculation et du coup préserver le pouvoir d’achat du consommateur, viennent de rentrer en vigueur.



Ces deux dispositifs juridiques relatifs à la concurrence et aux pratiques commerciales visent à « stabiliser les niveaux de prix des biens et services de première nécessité ou de large consommation ». Ces deux lois qui ont déjà été adoptées par le Parlement et qui viennent d’être publiées au Journal officiel après avoir été promulguées s’appliquent aux activités de production, y compris agricole et d’élevage, à la distribution dont l’importation de biens pour la revente en l’état, les mandataires, les maquignons et chevillards, l’artisanat et la pêche, ainsi qu’au commerce qu’il soit exercé par des personnes morales publiques, associations ou par de corporations professionnelles, aux marchés publics.

La nouvelle loi relative à la concurrence qui modifie et complète l’ordonnance n°03-03 du 19 juillet 2003, énonce que « les prix des biens et services sont librement déterminés conformément aux règles de la concurrence libre et probe ».
La liberté des prix s’entend dans le respect des dispositions de la législation et de la réglementation en vigueur ainsi que des règles d’équité et de transparence concernant notamment la structure des prix ; les marges bénéficiaires pour la production et la distribution des biens ou la prestation de services ; la transparence dans les pratiques commerciales. Il peut être procédé à la fixation, au plafonnement ou à l’homologation des marges et des prix de biens et services ou de familles homogènes de biens et services. Peuvent être également prises des mesures temporaires de fixation ou de plafonnement des marges et des prix des biens et services, en cas de hausses excessives et injustifiées des prix, provoquées, notamment, par une perturbation du marché, une calamité, des difficultés durables d’approvisionnement dans un secteur d’activité donné ou une région déterminée ou par des situations de monopoles naturels.

Par ailleurs, la nouvelle loi sur les pratiques commerciales qui modifie et complète la loi n°04-02 du 23 juin 2004, oblige les agents économiques d’établir une facture ou un document en tenant lieu lors de toute vente de biens ou prestation de services effectuée. Toutefois, ces documents doivent être délivrés si le client en fait la demande. Les ventes de biens ou les prestations de services faites au consommateur doivent aussi faire l’objet d’un ticket de caisse ou d’un bon justifiant la transaction. Tout agent économique est tenu d’appliquer les marges et les prix fixés, plafonnés ou homologués conformément à la loi. Les structures des prix des biens et services, notamment celles ayant fait l’objet de mesures de fixation ou de plafonnement des marges et des prix doivent être déposées auprès des autorités, préalablement à la vente ou à la prestation de services. L’engagement de dépôt des structures des prix et des services est également applicable dans les mêmes conditions lorsque ces biens et services font l’objet de mesures d’homologation sur les marges et les prix. Les conditions et les modalités de dépôt des structures de prix par les catégories d’agents économiques concernées, le modèle-type de la fiche de la structure des prix et les autorités habilitées auprès desquelles elle doit être déposée sont fixés par voie réglementaire. Les fausses déclarations de prix de revient ayant pour but d’influer sur les marges et les prix des biens et services fixés ou plafonnés sont interdites. La loi réprime également la dissimulation des majorations illicites de prix ainsi que le fait de ne pas répercuter sur les prix de vente la baisse constatée des coûts de production d’importation et de distribution et maintenir la hausse des prix des biens et services concernés.

La loi prohibe tout dépôt des structures de prix prévues par la législation ainsi que l’opacité des prix et la spéculation sur le marché. Il en est de même pour la réalisation des transactions commerciales en dehors des circuits légaux de distribution. Toute infraction à cette loi est punie d’une amende de 20.000 DA à 10 millions de dinars. Peuvent être saisies les marchandises, objet des infractions à cette loi, ainsi que les matériels et équipements ayant servi à les commettre, sous réserve des droits des tiers de bonne foi. Les biens saisis doivent faire l’objet d’un procès-verbal d’inventaire.

Le juge peut également prononcer la confiscation des marchandises saisies. Si la confiscation porte sur des biens ayant fait l’objet d’une saisie réelle, ils sont remis aux domaines qui procèdent à leur mise en vente. En cas de saisie fictive, la confiscation porte sur tout ou partie de la valeur des saisies.
Lorsque le juge prononce la confiscation, le montant de la vente des biens saisis est acquis au trésor public. Le wali peut sur proposition du directeur de wilaya du commerce, ordonner la fermeture des commerces pour une durée maximale de 60 jours en cas d’infraction à cette loi. La décision de fermeture est susceptible de recours en justice. En cas d’annulation de la décision de fermeture, l’agent économique lésé peut demander réparation du préjudice subi auprès de la justice.

La mesure de fermeture est prononcée dans les mêmes conditions en cas de récidive pour toute infraction à cette loi. Est considérée comme récidive le fait pour tout agent économique de commettre une nouvelle infraction ayant une relation avec son activité, durant les 2 années qui suivent l’expiration de la précédente peine liée à la même activité. En cas de récidive, la peine est portée au double et le juge peut prononcer, à l’encontre de l’agent économique condamné, l’interdiction temporaire pour une durée inférieure à 10 ans d’exercice de toute activité. Enfin, ces sanctions sont assorties d’une peine d’emprisonnement de 3 mois à 5 ans.



Auteur : Le Quotidien d'Oran

Algerie mobiliser tous les acteurs au développement



L'actualité tournant autour de la mondialisation et la libéralisation de l'économie, est mise à l'ordre du jour en Algérie, à travers une particularité éminemment novatrice. En effet, l'initiative des programmes de développement suivie sans relâche depuis 2000, stimule la mise en place de modèles intégrateurs et d'indices qui tendent à favoriser une intégration fructueuse sur tous les plans. Les dynamiques investies dans ces efforts ont su comment valorisé des synergies traduisant un programme en réalité socio-économique. C'est dans cette perspective que l'accent a toujours été mis sur l'accélération de la décentralisation du développement " moulé " dans un cadre capitalisant les acquis et les réalisations. Le renforcement de cadrage a rendu possible l'essor des populations, dont les priorités et les besoins ont été définis à partir de paradigmes capables de faire émerger un développement commun à tous au point que la solidarité nationale épouse un instrument purement positif au service de tous. La complémentarité entre les différents rouages de l'Etat, a pour sa part, entraîné le respect des agendas rendant plus efficace les engagements quant à leur concrétisation en fonction d'un planning économique et social. Repenser ces paradigmes de l'économie nationale pour les adapter aux critères souvent restrictifs de la mondialisation et de l'économie de marché, est devenu pour les autorités politiques du pays, une nécessité impérieuse afin de favoriser la logique des mutations préconisées. Dans cet esprit qui profite largement aux populations, le programme quinquennal 2010/14, est une autre étape décisive dans la réalisation des investissements publics et recommandations fixés par le chef de l'Etat. C'est aussi, une phase importante pour permettre aux différents secteurs économiques publics et privés de réajuster leur action en fonction de ce développement. L'expérience tirée de cette décennie de développement fiable, servira de " carnet de bord " à tous les acteurs pour envisager, en commun et ensemble, ce pacte national de refondation et répéter leur engagement avec plus de force. A ce sujet, le programme politique initial a établi un puissant courant dans la recherche pertinente pour l'ensemble des questions qui touchent au désir de la société. Cette recherche est également conçue pour promouvoir la particularité du renforcement de ces capacités du pays, et ce, face à la nécessité d'améliorer la formulation des politiques de proximité et leurs modalités d'exécution.
Ce programme à grande échelle né d'une volonté qui s'inspire des lignes directrices des orientations du président de la République, M. Abdelaziz Boutèflika, tendent à promouvoir le bien-être et de renforcer les transformations en cours, orientées sur la base de compréhension de ces parcours économiques et sociaux, tracés dans des lignes politiques pour un développement durable au bénéfice des populations. Au cours de ces dernières années, l'attention ou la préoccupation politique, s'est concentrée sur les activités productives et sur les liens efficients entre productivité, travail, innovation et la pratique sur le terrain pour atteindre les performances voulues favorisant une culture économique fondée sur des appoints solides et empiriques. A partir de ce constat lisible sur tous les aspects, il est utile de rappeler, l'insistance particulière du chef de l'Etat, quant aux chances et aux occasions qui sont attribuées, à chacun des opérateurs économiques, pour déterminer sa contribution à cette consolidation des principes fondateurs de la reconstruction nationale. La spécificité de cette démarche initiée par le Président, exige de fait, le concours de toutes les énergies nationales. Ce qui fait de l'encouragement du dialogue national, une option permanente, associant toutes les forces productives et toutes les compétences, autour de la politique nationale de développement économique et social. Ce dialogue tel que stipulé et maintenu par le premier magistrat du pays, à aller de l'avant pour mobiliser davantage les partenaires au développement dans la réalisation des objectifs fixés pour impulser un développement durable devant peser de tout son poids sur le processus de la mondialisation, est désormais, une absolue voie à ne pas perdre. Ainsi, la politique du pacte national économique et social est réellement interpellée afin de réaliser le maximum de succès dans cette voie, d'avoir la vision et la vocation d'encourager et d'accompagner sur ce parcours tous les aspects sociaux et économiques qui ont été mobilisés par l'Etat dans la perspective à renforcer cette dynamique.
C'est dans cette direction qui s'impose l'élargissement de la "palette " des acteurs au développement et de solliciter l'ensemble des acteurs sociaux pour une meilleure visibilité de ce développement durable et de ses avantages qui militent pour une réelle justice sociale assez bien intégrée à la spécificité de la société algérienne. Cette dimension " pointue " afin de cerner davantage cette convergence de développement, est primordiale pour servir de " pont " intégrateur à la société et mettant en présence, la complémentarité économique sur la base de visions nouvelles et novatrices, qui apportent un " ferment " qualitatif et quantitatif à la dynamique en cours.
B. Chellali

Algerie La crédit à la consommation pour encourager la production nationale


Le ministre des Finances l'a affirmé

Depuis quelque temps, une rumeur circule sur une possibilité de retour du crédit à la consommation en Algérie. Les milieux des finances en Algérie parlent d'un lancement des crédits à la consommation juste après la mise en place d'une Centrale des risques par les autorités monétaires du pays. Cette instance aura pour mission de surveiller les emprunts des Algériens pour éviter le surendettement. En tout état de cause, la réflexion à ce sujet est lancée. Certes, la rumeur à ce sujet grandit et pourrait s'avérer fondée. Or, rien n'a été encore rendu officiel par l'Etat sur une possibilité de lever l'interdiction du crédit à la consommation. D'ailleurs, même durant l'élaboration de la LFC 2010, il n'a pas été décidé par les autorités concernées l'adoption de cette mesure. Car la LFC 2010 est considérée comme un projet qui a consolidé la précédente loi de finances complémentaire pour 2009, en apportant, selon le texte, de nouvelles mesures de sauvegarde des intérêts de l'économie nationale, à l'exemple du droit de préemption sur toute transaction de transfert de propriété et la possibilité de reprise des entreprises privatisées en cas où le repreneur ne respecte pas ses engagements envers l'Etat. Pour sa part, interrogé à ce propos, le ministre des Finances, Karim Djoudi, a indiqué dans une conférence de presse, en marge de la cérémonie d'ouverture de la session d'automne du Conseil de la nation, que " l'Etat est en train d'étudier ce dossier, et il est fort probable qu'il autorisera, d'ici quelque temps, les banques à accorder du crédit à la consommation ". "Or, en ce moment là, il faut préciser que les crédits ne pourront être accordés sauf pour l'acquisition d'un produit de fabrication nationale ", a-t-il affirmé. "Cela afin d'encourager et valoriser les entreprises nationales à mieux s'affirmer sur le terrain ", a ajouté le ministre tout en soulignant que " la facture des importations de véhicules a atteint 3.5 milliards de dollars ". Par ailleurs, la possibilité de retour du crédit à la consommation intervient après que les pouvoirs publics ont remarqué quelques effets "indésirables" dus essentiellement à sa suppression. En effet, les banques, (privées surtout), ne savent plus quoi faire de leur argent. Elles baignent paradoxalement dans des surliquidités qu'elles tentent de mettre à la disposition du secteur économique. Mais la roue ne marche pas à plein régime quand on exclut des milliers de demandeurs de prêts. Aussi, il faut noter que la suppression du crédit à la consommation, lors de la LFC 2009, a suscité de nombreuses questions et un mécontentement au sein de la population, mais une analyse profonde de la question a permis de conclure que cette décision a été prise pour éviter le recours à l'endettement, surtout dans un tempérament marqué par des investissements publics qui engloutissent trop d'argent. Par ailleurs, il est à rappeler que lors de la suppression du crédit à la consommation, il y a maintenant plus d'une année, le niveau des importations a sensiblement baissé, ce qui en résulte que l'instauration de cette mesure a fait que les effets escomptés par les pouvoirs publics sont loin d'être atteints. De plus, il a été constaté, une année après la suppression de ce dispositif, la consommation des Algériens a fortement baissé, le chiffre d'affaires des concessionnaires automobiles, des producteurs et importateurs de biens a baissé, les banques nagent dans des liquidités financières dont ils ne savent pas quoi faire et l'immobilier n'a cessé d'augmenter. Pourtant, le gouvernement visait juste la mesure de réduire la facture des importations, d'une part, et d'orienter les crédits bancaires vers l'acquisition de biens immobiliers, d'autre part, afin de contrecarrer la spéculation qui y sévit. En conclusion, face à ce constat, le crédit à la consommation pourrait bien revenir comme mode d'acquisition prochainement.
Nassim I.

Logo google-Fullerène – 25ème anniversaire des Buckyballes Youtube




Un fullerène est une molécule composée de carbone pouvant prendre une forme rappelant celle d'une sphère, d'un ellipsoïde, d'un tube (appelé nanotube) ou d'un anneau. Les fullerènes sont similaires au graphite, composé de feuilles d'anneaux hexagonaux liés, mais contenant des anneaux pentagonaux et parfois heptagonaux, ce qui empêche la feuille d'être plate.

Les fullerènes ont été découverts en 1985 par Harold Kroto, Robert Curl et Richard Smalley, ce qui leur valut le prix Nobel de chimie en 1996.

Premier fullerène découvert, le C60 est composé de 12 pentagones et de 20 hexagones, chaque sommet correspondant à un atome de carbone et chaque côté à une liaison covalente. Il a une structure identique au dôme géodésique ou à un ballon de football. Pour cette raison, il est appelé « buckminsterfullerène », en l'honneur de Buckminster Fuller qui a conçu le dôme géodésique, ou « footballène ».

Sociétés étrangères présentes en Algérie: La formation des travailleurs, une obligation


Algérie – Le président Bouteflika a demandé mardi au gouvernement de veiller à ce que les groupes étrangers bénéficiant de contrats de réalisation de projets d’envergure en Algérie mettent en place un volet formation des travailleurs algériens afin de leur permettre d’acquérir connaissances et

C’est en recevant le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, pour les auditions des membres du gouvernement, que le chef de l’Etat a donné cette instruction. Et Bouteflika a d’ailleurs insisté à ce que cela se fasse de manière systématique. Pour lui, il convient de veiller à « l’insertion systématique » des clauses de formation de la main d’œuvre qualifiée dans le cadre des contrats de réalisation des grands projets confiés aux grandes entreprises étrangères, afin, explique-t-il, « de faire bénéficier les cadres et les travailleurs du savoir-faire et de la maîtrise de la technologie ».

L’emploi et la formation ont été au centre des orientations du chef de l’Etat au ministre en charge du secteur. « Il est impératif que les efforts en matière de mise en adéquation du produit de la formation avec les besoins du marché du travail soient poursuivis de manière à pouvoir disposer d’une main d’œuvre qualifiée maîtrisant les technologies les plus récentes et répondant aux exigences de qualité et de performance qu’impose un environnement caractérisé par la concurrence et la compétition », a déclaré le président de la République. La question de l’emploi s’est imposée comme le dossier phare dans cette réunion d’évaluation relative au secteur dirigé par Tayeb Louh.

Le chef de l’Etat n’a d’ailleurs pas manqué de mettre en exergue « l’importance des moyens mobilisés et des efforts consentis pour promouvoir l’emploi et lutter contre le chômage, qui se sont traduits par une création significative d’emplois ». Bouteflika a même réclamé du gouvernement davantage d’efforts pour venir à bout de cette problématique. « La lutte contre le chômage doit être menée avec une détermination encore plus forte durant les prochaines années afin de permettre à chaque citoyen de participer au développement du pays », a-t-il en effet insisté. Le président n’a pas oublié d’évoquer dans ses orientations la situation des micro-entreprises créées dans le cadre des dispositifs ANSEJ et CNAC, qui doivent, d’après lui, « disposer de plans de charge permettant d’assurer leur viabilité et leur développement ».

Dans la même optique, le chef de l’Etat a relevé « l’importance des moyens » prévus par le programme d’investissement public 2010-2014, consacrés pour l’essentiel à des secteurs à fort potentiel d’emplois, pour la réalisation de « l’objectif de création de 3.000.000 d’emplois à l’horizon 2014 ». Le président a d’ailleurs affirmé que la mise en œuvre du plan d’action pour la lutte contre le chômage et la promotion de l’emploi, « doit faire l’objet d’un suivi particulier à tous les niveaux ». Le ministre dans sa présentation de la situation du secteur a mis l’accent sur les principaux résultats de la mise en œuvre des politiques du gouvernement pour la promotion de l’emploi ainsi que les perspectives pour la période quinquennale 2010-2014.

Concernant le volet emploi, le ministre a exposé l’évolution des principaux indicateurs du marché de l’emploi, durant la période 2005-2009 et qui présente notamment un accroissement de la population occupée qui est passée de 8.200.000 en 2005 à près de 9.500.000 en 2009, soit une progression de près de 16%, et une poursuite de la baisse du taux de chômage, qui est passée de 15,3% de la population active en 2005 à 10,2% en 2009.

M. Louh a par ailleurs défendu les « résultats appréciables » enregistrés en matière de création d’emplois et de réduction de chômage dus, explique-t-il, à l’importance du taux de croissance hors hydrocarbures (supérieur à 6%), aux investissements publics, notamment dans des secteurs tels que l’habitat, les travaux publics, l’hydraulique, le transport et les services et à l’effort financier important, consacré à la mise en œuvre des dispositifs publics de promotion de l’emploi. Quant aux perspectives en matière d’emploi, l’objectif retenu pour la période 2010-2014, est la création de 3.000.000 d’emplois, dont 1,5 million au titre des emplois d’attente par le renforcement des mesures incitatives dans le cadre de la consolidation des acquis et de la politique de soutien à l’emploi.

source: Le financier

Algerie Algérie: Madame Hadj Salah Fatiha Merah élue au comité pour les droits des personnes handicapées



Algérie – Hadj Salah Fatiha Merah, professeur en médecine, a été élue mercredi pour un mandat de deux ans (2011-2012) au Comité pour les droits des personnes handicapées (CRPD), a-t-on appris jeudi auprès d’une source diplomatique.
Cette élection intervient à la faveur de la tenue de la 3e session de la conférence des Etats parties à la convention pour les droits des personnes handicapées, qui s’est tenu à New York, précise la même source.

La présentation par le gouvernement algérien d’un candidat au CRPD témoigne de l’attention portée par les pouvoirs publics à la promotion et à la préservation des droits des handicapées en Algérie, a-t-on ajouté.

APS

Ubifrance achève sa mutation au service des PME



Le 1er septembre dernier s'est achevée la réforme d'Ubifrance, qui dispose d'un réseau dans 44 pays, désormais dédié à l'accompagnement des PME à l'export. D'ici à 2012, l'agence ajoutera 17 pays à son périmètre.
MARTINE ROBERT, LES ECHOS

A l'export, la France a connu un décrochage, un trou d'air, perdant un tiers de part de marché en 15-20 ans», explique Christophe Lecourtier, directeur général d'Ubifrance. D'où la réorganisation de l'agence afin de se recentrer sur l'aide aux PME, laissant l'accompagnement des grands comptes aux réseaux diplomatiques. «Notre objectif est de doubler sous 2 à 3 ans le nombre d'entreprises qui prospectent à l'international». Pour ce faire, Ubifrance vient d'achever ce premier septembre la réorganisation de son réseau, disposant désormais de 1.400 collaborateurs dont 900 répartis dans 44 pays, exclusivement dédiés aux PME. Mission : faire émerger les besoins et potentialités des marchés locaux, passer d'une attitude jusqu'alors passive à une logique pro-active. Exemple : les designers italiens dominent en Russie ; pour tenter de reprendre la main, Ubifrance emmène 200 entreprises françaises à Moscou sélectionnées par Maison & Objet, dans le cadre de première édition de cette manifestation en Russie. «Des partenariats étroits sont menés avec les salons, car ce sont de bonnes vitrines collectives pour présenter les PME. Dans un second temps, nous proposons un service plus personnalisé aux sociétés ayant identifié un créneau porteur» précise Christophe Lecourtier.

24.000 PME accompagnées en 2010
Environ un millier de salons professionnels sont désormais suivis contre quatre cents il y a deux ans. Cette année 24.000 PME seront accompagnées contre 9000 en 2007. D'ici à 2012, Ubifrance déploiera vers 17 pays supplémentaires ses équipes bi-culturelles de droit privé (aux côtés d'un collaborateur français, un chinois en Chine, un russe en Russie, etc). Pour identifier les firmes prometteuses, Ubifrance s'appuie sur un autre réseau en pleine évolution lui aussi, celui des Chambres de Commerce et d'Industrie qui se mise également sur ses missions de conseil aux entreprises. «Actuellement 4 PME sur 10 accompagnées à l'export ont conclu un marché dans la foulée. Il faut que ce soit 6 sur 10. Nous allons mettre en place des outils de reporting plus affûtés, renforcer nos missions sur les pays émergents alors que nous sommes encore trop centrés sur l'Europe» précise le directeur général d'Ubifrance. En 2009 la Chine n'a représenté que 9% des accompagnements, les autres pays émergents d'Asie 6%, la Russie et l'Opep 17%. En 2010, l'accent est mis notamment sur l'Inde (+ 47% de voyages), l'Algérie (+32%), Israël (22%). De même Ubifrance renforce son appui aux secteurs innovants : +62% d'accompagnement par exemple au premier semestre 2010 pour les biologies et la santé, après avoir misé l'an dernier sur les NTIC (+89%), l'environnement et l'énergie (+85%). L'agence va également multiplier cette année les partenariats technologiques intéressants les pôles de compétitivité. Au total les opérations collectives seront accrues de 25%. «La crise a eu ceci de positif qu'elle a sensibilisé les PME à l'urgence de l'export, nous sommes submergés de demandes» observe Christophe Lecourtier.

Photo : Christophe Lecourtier / AFP

Le projet est piloté par un chercheur algérien : Une réplique de la centrale thermosolaire à tour allemande pour l’Algérie


Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES

Les Allemands vont construire une réplique de la centrale thermosolaire à tour de Jülic dans le cadre de la mise en œuvre du programme énergie solaire adopté par l’Algérie..

Selon le Pr Ahmed Khedim, chercheur de l’Université des sciences appliquées de Aachen, Allemagne, où il est installé depuis quarante ans, la technologie de cette centrale récente, inaugurée le 20 août 2009, « va être transférée à Bourkika dans la wilaya de Tipasa » et ce dans le cadre du projet algéro-allemand AlSol (Algeria Solar) conclu avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le projet en question devait être localisé dans le cadre de la nouvelle ville de Sidi Abdellah, puis à Blida pour enfin atterrir dans le Nord du pays, dans la wilaya de Tipaza..

M. Khedim, qui a bien voulu nous expliquer les enjeux de ce projet initié par l’Algérie et de tant d’autres, dans le cadre du développement des énergies renouvelables, s’est longuement attardé sur le processus retenu qui consiste à produire de l’électricité et de l’hydrogène également. Le projet de coopération algéro-allemand va donc aider à construire en Algérie un centre de recherche, de développement, de formation et d’application dans les technologies des énergies de source renouvelables dont l’élément principal est la centrale thermoélectrique solaire en tour. Pour le chercheur algérien, membre du Centre des énergies renouvelables et qui encadre beaucoup de chercheurs algériens de l’Ecole polytechnique, dans ce domaine, le pilotage du projet se veut aussi « une contribution des scientifiques algériens à l’étranger pour répondre à l’appel du Président Bouteflika de « s’impliquer à relever le défi scientifique et technologique auquel notre pays est confronté ». Initialement, la ville nouvelle de Sidi Abdellah devait servir de site d’hébergement pour ce centre d’où l’acronyme de CASA (Centre d’Application Sidi Abdellah). Mais pour des raisons dues à la « topographie de la région qui n’est pas appropriée pour recevoir les milliers de capteurs-miroirs qu’on appelle héliostats », un autre site est proposé dans les alentours de Blida. Mais en raison d’autres réserves techniques soulevées par les ingénieurs en charge du projet, la centrale thermoélectrique solaire en tour sera finalement construite sur un terrain plat de 42 ha, loin de toute habitation, dans la commune de Bourkika qui relève de la wilaya de Tipasa..

Pour ce qui est du projet, au plan scientifique, M. Khedim explique comment fonctionne la tour solaire dont la technologie « utilise un champ de capteurs-miroirs paraboliques presque plats appelés héliostats » (…)..

Ces miroirs sont positionnés par ordinateur pour poursuivre la trajectoire solaire durant la journée. Les héliostats réfléchissent, focalisent le rayonnement solaire direct, sur une surface extrêmement réduite, 4 à 6 m2, appelée récepteur (en anglais receiver) se trouvant au sommet d’une tour d’environ 60 mètres de haut, par terrain plat, et dont la fonction consiste à absorber quantitativement le rayonnement solaire incident, c’est-à-dire le convertir en chaleur. Là, la température peut atteindre les 800°C et même plus..

L’utilisation de la technologie de la tour solaire ne se limite pas seulement à la production de l’électricité par le processus conventionnel : vapeur en surchauffe : turbine : générateur. A long terme, cette énergie thermique à très haute température (1000°C) pourra être utilisée pour la production de l’hydrogène par dissociation catalytique de la molécule d’eau. « L’hydrogène est considéré, en tant que stockage d’énergie, comme un combustible alternatif aux hydrocarbures et au nucléaire », dira encore le chercheur algérien..

Horizons - 17/08/2010.
.

Algerie la demande sur l’énergie électrique explose, les coupures de courant suivent



Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES L’Algérien est devenu un gros consommateur d’électricité : avec l’amélioration du niveau de vie, les habitudes de consommation de l’énergie électrique ont changé, à travers notamment une explosion du marché des réfrigérateurs-congélateurs, des appareils multimédia, de la TV et, surtout, de la climatisation. Dés lors, les coupures brusques et soudaines redeviennent un cauchemar pour les Algériens. Des manifestations de protestations ont même eu lieu en juin et juillet derniers contre les coupures d’électricité dans certaines régions du pays, notamment dans le sud-est..

Il est vrai que ces coupures de l’énergie électrique faisaient suite à de violentes tempêtes qui avaient sérieusement touché le réseau électrique, parfois complètement détruit. Pourtant, la production nationale est, selon un bilan de la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG), très importante. En 2009, elle a atteint les 42,77 Téra Watt heure (1.000 GWh ou 1 million de Mg), soit une hausse de 7% par rapport à 2008. Et, sur les 42,77 TWH, le plus gros de cette production a été assuré par la Société algérienne de production d’électricité (SPE), filiale du groupe Sonelgaz, avec une part de 62%, selon la CREG..

Les 38% restants sont partagés entre quatre sociétés de production : Sharikat Kahraba Skikda (15%), Sharikat Kahraba Hadjret En Nouss (wilaya de Tipaza) avec 10%, Sharikat Kahraba Berrouaghia (Médéa) avec 7% et Kahrama (Oran), avec 6%..

Parallèlement, la capacité totale installée en 2009 a augmenté de 3.078 méga watts (MW) pour atteindre 11.324 MW, dont 10.834 MW sur le réseau interconnecté. Depuis quelques années, Sonelgaz a réalisé un gros effort d’investissements pour augmenter davantage la capacité de production de l’électricité, dans un contexte national de hausse constante de la demande, et interne marqué par une raréfaction des sources de financement. Le taux d’électrification national est de 98%, alors que pour le gaz de ville il est de 44%..

Pour autant, les problèmes de distribution ne seront pas éliminés "d’un coup de baguette magique", selon les responsables de Sonelgaz. Le PDG du groupe, M.Nouredine Bouterfa est catégorique : la distribution de l’énergie électrique connaît quelques difficultés, et reconnaît que les coupures affecteront encore des pans entiers du réseau national..

Lors d’un point de presse organisé la semaine dernière à Alger, il a été très clair : les problèmes de distribution d’électricité qui affectent plusieurs wilayas du pays, persisteront "si des contraintes ne sont pas levées, notamment la difficulté d’accès au foncier pour réaliser de nouveaux postes de distribution"..

"L’accès au foncier pour construire de nouveaux postes de distribution est devenu un véritable parcours du combattant" pour les sociétés de distribution, a-t-il affirmé. En plus, il y a les oppositions de tiers pour l’obtention des droits de passage des lignes électriques, retardant la concrétisation des projets de renforcement de la distribution d’électricité..

"La distribution ne pourra être remise en ordre que si tout l’environnement joue le jeu, le problème de l’alimentation en électricité n’est pas le seul fait des sociétés de la distribution car l’espace n’appartient pas à ces sociétés mais aux collectivités locales", a-t-il ajouté. Et, en plein mois d’août, c’était le 24 du mois qui coïncidait avec le 13é jour du mois de ramadhan, la consommation en énergie électrique de l’Algérie enregistre un bond vers 20h30 qui a atteint 7.718 MW contre 7.280 MW enregistré le 27 juillet 2009, soit une hausse de 6%..

Selon M.Bouterfa, la perturbation de la distribution de l’électricité, observée pendant cet été, a été également causée par de nombreux facteurs, notamment la rupture des conducteurs moyenne tension suite aux intempéries, ainsi que par la surcharge des lignes due à des demandes exceptionnelles. Globalement, les coupures d’électricité affectent chaque jour près de 1.000 à 3.000 foyers à travers le territoire national. Et, aux grands problèmes, les grands moyens : le groupe compte investir à l’orée 2020 quelque 465 mds de DA pour installer une capacité de production de 375 MW en photovoltaïque et en éolien..

Mais, le gros des investissements va porter sur l’augmentation de l’offre d’énergie électrique classique. Le groupe devrait ainsi investir 3,3 milliards (mds) de dollars (241 mds de DA) en 2010, soit le même niveau d’investissements consentis en 2009 (240 mds de DA)..

Le montage financier de ce programme d’investissement sera assuré à hauteur de 70% par les banques, à 20,7% par l’Etat et à 9% par les clients. Pour autant, Sonelgaz traverse une période difficile, marquée par une augmentation de ses dettes, et un manque préoccupant de sources de financement, alors que le groupe n’a pas été autorisé par l’Etat à augmenter les tarifs de l’électricité et du gaz..

Les dernières mesures prises par l’Etat pour l’assainissement financier du groupe ne couvrent que le financement de quelques projets du holding pour l’année 2010, "mais n’ont aucun impact sur le gros problème de financement, à moyen et long termes, que traverse le groupe", selon son PDG. Selon le PDG du groupe, la société sera probablement incapable, à l’orée 2020 de rembourser ses dettes lorsque tombera l’échéancier du différé de paiement fixé par l’Etat..

Mais, ce ne sont là que des mises en garde du premier responsable de Sonelgaz vis-à-vis d’une situation financière délicate que doit résoudre le groupe pour d’abord améliorer son volume d’investissements, ensuite passer du rouge au vert en termes d’aisance financière. Le tout conditionne, bien sûr, une sécurité de l’approvisionnement national en énergie électrique..

Et, à la fin du programme quinquennal en 2014, le groupe devrait avoir réalisé de nouvelles centrales électriques d’une capacité globale de 4.000 MW, et un réseau de transport de plus de 14.000 km..

APS - 01/09/2010.
.

Bravo Le Soir d’Algérie !



Ce journal est réellement une réussite; beaucoup de bonnes choses arrivent à nous fidéliser et nous rattacher à lui. Tout d'abord félicitations pour les vingt ans "de notre Journal"et on peut dire; vingt ans déjà ! La présentation du journal dans sa formule papier était déjà une bonne chose, que ne voila t il pas que vous avez réussi a en faire de même sur la toile. Très sincèrement c'est le seul journal sur le net que je lis entièrement et facilement (le premier aussi).Bien sur, il y a des priorités; je commence toujours par Hakim Laalam, à qui j'ai posé la question un jour pour savoir s'il n'était pas dans les "services"."Pousse avec eux" est une sorte de cet entêtement à vouloir dire les choses sous un angle "rejla", c'est à dire sans mâcher les mots ou alors en faisant "tourner la bourrique", cette rubrique est une réelle " figure de proue" de votre journal. Vous aviez commencé par aider d'autres journaux et cette solidarité est un "geste" fort sympathique, non seulement pour vos semblables mais aussi pour les lecteurs ; cela éduque bien la société aussi. Vous avez choisi des sujets accrocheurs par leurs aspects du fait qu'il y avait de la contradiction mais hélas ,une certaine presse proche des intégristes et des tenants du pouvoir , n'appréciant pas votre" franc parlé" et peut vous met la justice " aux trousses". Enfin, si le lecteur pouvait apporter son commentaire directement sur la toile, ce sera "un complet". Informer n'est certes pas facile ,vous pouvez le vérifier chaque jour et en souvenir de ceux qui furent les vôtres ,arrachés à votre journal et à leur familles par la vermine verte; nous ne pouvons que nous incliner et présenter à leur êtres chers ,toute notre compassion. Certains de nos journaux, dont vous etes certainement l'élite, font la fierté de tout algérien qui aspire à la liberté et la démocratie. Ainsi à vos journalistes un grand Bravo et bon courage car votre combat pour informer et émanciper ce peuple durement meurtri, ne s'arrêtera certainement pas la. Je suis personnellement si fier de vous, que je crois que mes idées s'identifient à votre ligne éditorialiste. N'avez vous pas ouvert vos rubriques à des révélations sur l'histoire de ce pays. C'est cela un vrai journal, celui que l'on attend chaque matin pour lire, apprendre et apprécier les nouvelles. Combien de fois l'enseignant, le syndicaliste, le retraité, le travailleur en général ou simplement le citoyen, sont venus sur "ces feuilles», s'informer. C'est le mot magique qui correspond bien à votre journal. Permettez moi de vous saluer tous et vous dire encore Bravo, les dignes descendants de Abane Ramdane.Ce pays à la dérive a reellement besoin de vous. Très amicalement Twiger, qui fait aussi "un coucou" à Djilali Hadjaj Twiger

Le Soir d’Algérie fête ses 20 ans



PRESSE NATIONALE
Le Soir d’Algérie a 20 ans. Le 3 septembre 1990 paraissait le premier quotidien indépendant algérien, ouvrant la voie à un développement rapide de la presse privée dans le pays. D’abord journal du soir, le quotidien est passé à l’édition du matin en octobre 2001, après onze ans d’existence. Un choix lié à « des problèmes rencontrés au niveau de l’imprimerie et des retards dans l’impression, en raison de pannes », explique le quotidien. Neuf ans après ce changement, son directeur de publication Fouad Boughanem qualifie l’expérience de estime de « tout à fait réussie ».

Le Soir d’Algérie c’est également un double combat : pour la liberté d’expression et contre le terrorisme. Un engagement qu’il payera très cher. En février 1996, le siège du quotidien à Alger a été entièrement rasé par un attentat à la bombe perpétré par les groupes armés islamistes. Mais ce drame n’a pas empêché le journal de poursuivre son aventure et de continuer son combat.

« Depuis deux décennies, l’évolution du journal s’est articulée autour de quatre engagements majeurs. D’abord un engagement patriotique : l’Algérie passera toujours avant toute autre considération de quelque ordre que ce soit. Deuxièmement, un engagement professionnel dans la mesure où nous veillons scrupuleusement à un exercice loyal et sain du métier d’informer. Troisièmement à un engagement politique qui, même s’il nous a valu moult accusations, ne nous fera pas vaciller. La presse désincarnée qui se décline par dizaines de titres n’a jamais convaincu les lecteurs algériens. Le Soir d’Algérie pour sa part n’a à aucun instant fait mystère de ses convictions même si cela le met souvent en situation de survie. Enfin, un engagement moral au sens où nous nous interdisons de reproduire dans nos colonnes des valeurs contraires au respect de la dignité humaine et aux libertés fondamentales des citoyens. Cette fidélité à des convictions qui fondent notre pratique quotidienne nous vaut à l’évidence quantité de déboires judiciaires et financiers dont les origines malveillantes sont parfaitement identifiables », écrit son Fouad Boughanem dans un commentaire publié à l’occasion du 20ème anniversaire du journal.

Aujourd’hui, le quotidien est l’un des titres les plus indépendants et les plus critiques à l’égard du pouvoir. Une ligne que le quotidien entend poursuivre. « Ceux qui escomptent du journal une honteuse flexibilité ne lésineront pas sur une utilisation abusive des moyens de l’Etat pour réduire de manière significative l’espace d’expression du journal. C’est certainement le prix à payer pour continuer à ouvrir nos colonnes à des expressions libres porteuses de valeur ajoutée démocratiques et plurielles. Après 20 ans d’existence, c’est ce besoin absolu d’informer, de dire sans complaisance, de s’engager sans calcul qui continuera à nous guider. Parce que c’est finalement la raison d’être du Soir d’Algérie», conclut M. Boughanem.

Algerie attribution de nouveaux gisements d’hydrocarbures



L’Algérie lance son 3ème appel d’offres : un test pour Sonatrach et la loi sur les hydrocarbures L'Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) a lancé, jeudi 2 septembre, son troisième appel d’offres national et international pour l'exploitation de 10 blocs d'hydrocarbures répartis sur 5 bassins du sud algérien. Ces blocs présentent « un haut potentiel en ressources pétrolières », précise Alnaft dans son communiqué.

Comme le prévoit la nouvelle loi sur les hydrocarbures, seules les compagnies pré-qualifiées par Alnaft sont autorisées à participer à cet appel à candidatures. Cette fois, le calendrier de l’appel d’offres a été détaillé, avec un lancement du processus le 30 septembre et une remise des offres fixée au 3 mars 2011, immédiatement suivie de la séance d’ouverture des plis. La signature de contrats aura lieu le 20 mars à Alger.

Cet appel d’offres constitue un sérieux test pour Sonatrach, après la série de scandales de corruption qui ont secoué la compagnie au début de l’année 2010. L’Algérie, via Sonatrach, doit rassurer ses partenaires étrangers dans le domaine des hydrocarbures dans un contexte marqué par un net recul des découvertes en 2010 par rapport à 2009.

Ce troisième appel d’offres sera également un test pour la nouvelle loi sur les hydrocarbures. Adoptée en juillet 2005, cette loi oblige Sonatrach à prendre au moins 51% dans tous les projets de recherche, d'exploration, d'exploitation et de transport des hydrocarbures. L’Algérie a également instauré une taxe sur les superprofits pétroliers qui rend la rentabilité des gisements faibles lorsque le baril franchit en baisse la barre des 70 dollars. Au prix actuel du baril de pétrole, l’Algérie ne constitue pas la destination la plus attractive pour les compagnies pétrolières étrangères.

Illustration de cette baisse d’intérêt pour le pétrole algérien, une grande partie des blocs mis en concurrence dans les deux précédents appels d’offres lancés par Alnaft n’ont pas trouvé preneur. Sur le premier appel d’offres, lancé en 2008, seuls 4 blocs sur 45 mis en concession dans 16 bassins ont été attribués. Le second appel d’offres, conclu en décembre 2009, a permis l’attribution de seulement 3 permis sur les 10 mis en concurrence.