Ubifrance adopte la démarche du rapprochement
, L’hôtel El-Djazaïr a abrité, hier, une rencontre sur les nouvelles technologies et les facilitations qui doivent servir aux opérateurs économiques comme au simple citoyen. Des démarches ont été entreprises ces derniers temps par les missions économiques et Ubifrance pour rapprocher les deux rives. Donc, c’est autour d’un objectif scientifique que se sont réunis des experts algériens et français, lors d’une rencontre placée sous le thème «Monétique et informatique bancaire». Dix-sept intervenants se sont relayés pour présenter leurs produits respectifs ou faire part de la situation actuelle en Algérie du secteur des transactions bancaires et de la monétique. «Ce n’est pas nouveau pour l’Algérie, mais toute expérience positive est bonne à prendre», nous dira l’un des participants. Le représentant du ministère des Finances, M. Aït Saâdi, saluera la coopération des deux pays dans le domaine bancaire, en soulignant la persévérance de l’équipe d’Ubifrance. Il rassure à propos de cette nouvelle architecture des payements. «Nous n’allons pas y arriver du jour au lendemain, soulignera-t-il, mais lorsque les esprits seront prêts, surtout ceux des commerçants qui auront tout à gagner en optant pour le banking ou les payements électroniques.» Il rappellera aussi qu’en développant cet instrument innovant, on privilégiera l’utilisation et la généralisation de la carte de payement. Il laissera entendre que lorsque les commerçants n’auront aucun doute ni aucune suspicion vis à vis du fisc, ils adhèreront très vite à cette démarche. Ils sont le maillon le plus important dans cette chaîne. La deuxième intervention, animée par une experte de la Satim, portera sur un domaine qui semble très avancé et performant, avec un capital social de 1,114 milliard de dinars pour la gestion de la monétique et surtout de la carte inter-bancaire. L’objectif à atteindre, dira-t-elle c’est la réduction du temps et l’économie de papier. Algérie Poste était représentée par M. Bouteldja Omari, directeur de la monétique, lequel soulignera, lors de son intervention, que la poste algérienne est bien rodée dans ce segment qu’elle le maîtrise parfaitement bien et que, jusqu’à ce jour, il n’a pas été constaté de fraude. Ce qu’il semblait demander à ses partenaires, c’est comment trouver ensemble une solution qui fédérera surtout les commerçants dans un premier temps et permettra aux usagers d’utiliser beaucoup plus la carte de payement. En fin de compte, développer les services adaptés à la carte de payement. L’un des participants nous confiera en aparté que c’est dur de faire accepter aux commerçants cette démarche, la grande majorité d’entre eux n’étant point en symbiose avec le fisc. Djilali Harfouche
15-12-2009