Monday, August 18, 2008
environnement
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Chine exposition 2010 Shanghai
L’exposition 2010 est une chance pour la Chine »
Xu Bo, diplomate en charge des relations extérieures de l'Expo universelle de Shanghai depuis 2004. Propos recueillis par Anne Garrigue.
Connexions : A-t-il été difficile de remporter la nomination de Shanghai ?Xu Bo : J'ai préparé la campagne avec mon ambassadeur Wu Jiamin. J'étais dans les coulisses au moment de la victoire. Nous avons gagné un combat difficile. Moscou était candidate, le Mexique, la Pologne, la Corée du Sud aussi. Nos alliés ont été les pays du Tiers Monde et un certain nombre de pays européens. La France nous a soutenu via le fameux Club, composés par une dizaine d'entreprises françaises, notamment Carrefour, Veolia, etc. Ce qui nous a permis de gagner, c'est le statut international de la Chine, son économie émergente. Voter pour la Chine, c'était soutenir son ouverture, son internationalisation, favoriser une Chine plus transparente, lui offrir l'occasion de construire une image de Chine nouvelle et moderne.
C. : La Chine a obtenu à la fois les JO et l'exposition universelle. Ce doublon a-t-il posé problème ?X. B. : Non, car il y a des précédents dans le passé. Déjà au Japon, il y avait eu un doublon avec les JO en 1964 et l'exposition universelle d'Osaka en 1970. Même chose pour la Corée avec Séoul et Taejon et l'Espagne avec Séville et Barcelone. L'argument décisif a été l'ouverture de la Chine et le thème retenu — la ville — qui reflète la réalité du monde en développement actuel. D'après l'ONU, en 2007, la moitié de l'humanité vit en ville et l'urbanisation pose des problèmes d'environnement. Shanghai est comme une fenêtre ouverte sur la Chine et illustre bien ce mouvement d'urbanisation. Simple village de pêcheurs en 1843, elle est devenue, en un siècle et demi, une mégalopole de 20 millions d'habitants. Notre Expo est devenue très emblématique, touchant ainsi un défi bien réel de l'humanité.
C. : Combien de pays participent ?X. B : A ce jour, nous avons recruté 173 pays et 33 organisations internationales. C'est du jamais vu dans l'histoire. Hanovre avaient attiré 155 pays et 17 organisations.
C. : L'exposition est–elle destinée avant tout au public chinois ? Attendez-vous beaucoup de visiteurs étrangers ?X. B. : C'est effectivement une Expo chinoise, la majorité des visiteurs seront chinois. Mais nous attendonsquand même entre 5 et 10% de visiteurs étrangers. Tous les ans, 5 millions d'étrangers visitent Shanghai. Avec l'Expo, nous accueillerons en particulier beaucoup de visiteurs asiatiques, notamment les Japonais et les Coréens, très friands d'expositions universelles.
C. : Quel message voulez vous faire passer à travers l'exposition?X. B. : L'exposition est une plate-forme de coopération internationale, à même de véhiculer l'image d'une Chine ouverte et moderne. Nous voulons utiliser cette Expo pour faire un bilan du mouvement d'urbanisation mondiale et essayer de lui donner une sorte d'orientation. Les Chinois vont en bénéficier énormément, et le reste du monde aussi, car nous sommes tous confrontés à ces défis. Par conséquent, le message de cette Expo est simple, il faut modifier notre façon de construire la ville, il faut éduquer nos consommateurs en leur disant que nos ressources planétaires ne sont pas prêtes à soutenir tant de monde en ville…
C. : Les Shanghaïens sont-ils prêts ?X. B. : Oui, ils sont prêts depuis la victoire du 3 décembre 2002. Pour eux, c'est un immense bonheur. A Shanghai, presque toutes les institutions municipales sont partie prenante dans l'organisation de l'Expo, via la Commmision Exécutive de l'Expo 2010. Le 8 septembre prochain démarre le compte à rebours : moins 600 jours. Nous mobiliserons la population pour lui faire comprendre que l'élégance, la politesse et la propreté sont dorénavant l'image de Chine.
C : Pouvez-vous nous parler du site de l'exposition et de son budget ?X. B. : Ce site est en plein centre-ville, de part et d'autre de la rivière Huangpu. 18 000 familles y vivaient. 50 000 ouvriers y travaillaient dans 272 usines d'industries lourdes (aciéries, chantiers navals, des industries polluantes). Ces familles ont été relogées. Elles ont pu passer de logement de 30 m2 à des logements de 80 m2 à moins à 20 km du centre ville. Shanghai se veut une ville de services. Grâce à l'Expo, entre autres, les lignes de métro vont dépasser les 400 kilomètres en 2010, et la capacité d'accueil de l'aéroport de Pudong et de Hongqiao va atteindre 87 millions de personnes par an. Quant au budget de l'Expo, il s'élève grosso modo à 2 milliards d'euros pour le déménagement et la construction et 1 milliard pour l'opération. Si vous comptez les investissement en dehors du parc de l'Expo, notamment dans les infrastructures de la ville, le budget sera 10 fois plus important.
C : Ces pavillons vont-ils subsister après l'exposition ?X. B. : Les règlements internationaux du BIE interdisent de conserver les pavillons. Toutefois un certains nombre de pays (France, Italie…) ont manifesté le souhait que leur pavillon soit pérennisé. Nous avons pris note de ces demandes. L'usage de ces pavilions après l'Expo fera l'objet de négociations bilatérales, dont la compétence relève d'autres autorités que celles en charge de l'organisation de l'Expo. Mais nous pensons qu'il est toujours bon de garder certains pavilions sur le site, en mémoire d'un rendez-vous planétaire à Shanghai. Nous envisageons donc une solution qui consisterait à faire choisir aux visiteurs et à un jury spécial les meilleurs pavillons destinés à rester. Si 70 millions de visiteurs le veulent et si le jury international y est favorable, certains des pavillons primés resteront chez nous. Ces pavillons doivent être fabriqués à partir de matériaux qui respectent l'environnement et avoir un caractère national prononcé. Par ailleurs, ils seront déplacés pour être concentrés autour de la zone A qui abritent les grands pavillons asiatiques. Ce déplacement sera nécessaire pour optimiser l'utilisation de l'espace après l'Expo.
C. : Que deviendra globalement le site après l'exposition ?X. B. : L'exposition universelle est une étape dans une politique globale d'urbanisation. Shanghai sera sans aucun doute une ville culturelle de premier rang. Le Bund, symbole du Shanghai des années 30, la Tour de la Perle d'Orient, symbole de l'ouverture et de la réforme de Shanghai à la fin du XXe siècle, seront remplaçés. Le site de l'Expo deviendra l'emblème du Shanghai du XXIe siècle. Ici, sur 528 hectares, le long le fleuve Huangpu, vous trouverez un tiers d'espaces verts et le plus grand centre artistique de Chine, voire de l'Asie. « Une meilleure ville, pour meilleure vie ».
Pour en savoir plus sur ce dossier, le site de la Chambre de Commerce : http://localsite.ccifc.org/fr/publications/connexions.php
2 - L’université de Tongji, laboratoire urbain
Shanghai
The washington Post wikipedia
This article is about the newspaper. For the John Phillip Sousa march, see The Washington Post (march).
The paper's January 9, 2008 front page
Type
Daily newspaper
Format
Broadsheet
Owner
Washington Post Company
Publisher
Katharine Weymouth
Editor
Leonard Downie, Jr.
Founded
1877
Headquarters
1150 15th Street, N.W.Washington, D.C.,United States
Circulation
673,180 Daily890,163 Sunday[1]
ISSN
0190-8286
Website: washingtonpost.com
The Washington Post is the largest and most circulated newspaper in Washington, D.C. It is also one of the city's oldest papers, having been founded in 1877. It is widely considered to be one of the most important newspapers in the United States due to its particular emphasis on national politics, and international affairs, and being a newspaper of record. Even so, the Washington Post has always been defined as a local paper and does not print any editions for the outside region beyond that of the D.C., Maryland, or Virginia editions for daily circulation.
The newspaper is published as a broadsheet, with photographs printed both in color as well as in black and white. Weekday printings including the main section, which includes the first page, national, international news, politics, and editorials and opinions, followed by the sections on local news (Metro), sports, business, style (feature writing on pop culture, politics, fine and performing arts, film, fashion, and gossip), and classifieds.
The Sunday edition includes the weekday sections as well as several weekly sections: Outlook (opinion and editorials), Style & Arts, Sunday Source, Travel, Bookworld, Comics, TV Week, and the Washington Post Magazine. Beyond the newspaper, the Washington Post under its parent company of The Washington Post Company is involved with the Washingtonpost.Newsweek Interactive and Washingtonpost.com.
In 1889, John Phillip Sousa composed on behalf of the newspaper "The Washington Post March", which later became one of the most famous march music pieces. Perhaps the most notable incident in the Post's history was when, in the early 1970s, reporters Bob Woodward and Carl Bernstein began the media's investigation of Watergate. This contributed greatly to the resignation of President Richard Nixon. In later years, its investigative reporting has led to increased review of the Walter Reed Army Medical Center.
Since Leonard Downie, Jr. was named executive editor in 1991, the Post has won 25 Pulitzer Prizes, more than half of the paper's total collection of 47 Pulitzers awarded. This includes six separate Pulitzers given in 2008, the second-highest record of Pulitzers ever given to a single newspaper in one year.[2] The Post has also received 18 Nieman Fellowships, and 368 White House News Photographers Association awards, among others.
Bruxelles 5 réseaux HT interconnexion
Bruxelles autorise l'interconnexion de 5 réseaux HT
(src : CP - Europa)
Concentrations: la Commission autorise le projet de création d'une entreprise commune portant sur l'allocation de capacités de transport d'énergie aux frontières entre la Belgique, la France, l'Allemagne, le Luxembourg et les Pays-Bas
La Commission européenne a autorisé, en vertu du règlement CE sur les concentrations, la création d'une entreprise commune, qui sera dénommée Capacity Allocation Service Company for Central Western Europe (CASC). Elle concerne les groupes CEGEDEL Net S.A. (Luxembourg), ELIA System Operator SA/NV (Belgique), EnBW Transportnetze AG (Allemagne), E.ON Netz GmbH (Allemagne), RTE EDF Transport SA (France), RWE Transportnetz Strom GmbH ( Allemagne) et TenneT TSO BV ( Pays-Bas).
Toutes les parties sont des exploitants de réseaux de transport d'électricité, chargés du fonctionnement des réseaux à haute tension dans leur zone de contrôle respective.
Après avoir examiné l'opération, la Commission est parvenue à la conclusion que le projet n'entraverait pas de manière significative l'exercice d'une concurrence effective dans l'Espace économique européen (EEE) ou une partie substantielle de celui-ci.
La CASC fournirait des services transfrontaliers d'allocation de capacités aux interconnexions en Europe du centre-ouest afin d'harmoniser les ventes aux enchères à long terme de capacités de transport d'électricité en créant un guichet unique pour les participants au marché.
La création de la CASC a pour objectif de mettre en œuvre le règlement (CE) n° 1228/2003 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2003 sur les conditions d'accès au réseau pour les échanges transfrontaliers d'électricité. Le principal avantage de l'harmonisation des ventes aux enchères à long terme résiderait dans le fait que les participants au marché souhaitant disposer de capacités transfrontalières dans la région de l'Europe du centre-ouest pourraient s'adresser à un seul bureau d'enchères plutôt que de devoir traiter avec plusieurs bureaux et d'avoir à connaître différentes règles.
L'examen par la Commission de l'opération envisagée a montré qu'il n'y avait aucun chevauchement horizontal entre les réseaux de transport des exploitants de réseaux de transmission d'électricité concernés.
En outre, compte tenu de l'étendue et de la portée limitées des activités de l'entreprise commune, la création de celle-ci n'augmenterait pas le risque d'un comportement coordonné entre les groupes énergétiques verticalement intégrés auxquels appartiennent la plupart des parties à l'entreprise commune.
La Commission est donc parvenue à la conclusion que l'opération envisagée ne poserait aucun problème de concurrence.
Voir : Plus d'informations sur le site Europa
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