阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Monday, September 06, 2010

The Guardian” revient sur la destination Algérie



Samia Lokmane-Khelil

“Il faut l’aider à repousser les ombres de son passé” Dans ses carnets de voyages, l’envoyée spéciale du quotidien britannique a peint un tableau très flatteur du pays et de sa capitale qu’elle décrit comme la dame blanche de l’Afrique du Nord.

“N’est-il pas étrange qu’un immense pays comme celui-ci avec des rivages parmi les plus beaux du monde, des chaînes montagneuses à perte de vue et un vaste désert, rehaussé par une capitale, l’une des plus fascinantes que j’ai jamais connues, soit situé à trois heures de vol seulement de Londres, mais ne soit pas visité par les touristes ?” Chloe Arnold ne comprend pas. Envoyée par son journal, The Guardian, pour relater les péripéties des immigrés clandestins à travers l’Afrique, elle a fait une ultime escale à Alger, une ville qu’elle décrit comme “la dame blanche de l’Afrique du Nord”. Subjuguée par la beauté des sites qu’elle a visités durant son séjour et l’hospitalité dont elle a été entourée, la journaliste a peint un profil très flatteur de l’Algérie et de sa capitale. “J’ai eu le plaisir de découvrir de mes yeux un monde qui surclasse par sa beauté les écrits des guides de voyages”, narre-elle dans un carnet de route publié dans l’édition dominicale du Guardian.
Son article est paru au moment où la polémique autour du contenu du Petit futé, désenfle lentement. Durant son escale à Alger, elle dit avoir côtoyé des gens charmants et plaisants. Ce constant s’applique même aux policiers qui lui ont confisqué sa paire de jumelles à son arrivée à l’aéroport, en invoquant navrés, les impératifs de sécurité, avant de la laisser partir et de lui souhaiter bonne chance. “L’Algérie a une histoire de violence atroce. Il y a eu d’abord le colonialisme puis la guerre civile des années 1990 et qui a coûté la vie à environ 200 000 individus. Encore aujourd’hui, il y a des attaques sporadiques. Mais ce genre de choses ne doit pas occulter la magie de ce pays et sa chaleur humaine”, écrit l’envoyée du Guardian. Assurant avoir été en sécurité partout où elle est allée, Chloe Arnold a décidé de consommer ses derniers frais de mission à Alger. “J’ai tout adoré, le violet exubérant des bougainvilliers, le parfum des mimosas, du pin, des épices, du café et des brochettes d’agneau grillé dans les quartiers en contrebas de La Casbah. J’ai adoré les routes qui surplombent la mer, les palais ottomans, le front de mer avec ses bâtisses coloniales…J’aurais aimé ne jamais quitter cette ville”, relate la journaliste. Éblouie par les différents tableaux architecturaux de la capitale, elle a marqué une halte dans chacun d’entre eux, à la Grande Mosquée, vestige de la civilisation almoravide et à Notre Dame d’Afrique, un joyau de style néo-byzantin, où l’inscription murale, Notre Dame D’Afrique prie pour nous et pour les musulmans, constitue selon elle, un gage d’espoir.
Le seul édifice qui n’a pas trouvé grâce aux yeux de Chloe Arnold est le Monument des martyrs, dont elle a trouvé la structure très étrange. Enthousiasmée par ses pérégrinations à travers la capitale, elle pense que l’Algérie a toutes les potentialités, de devenir un État fort et une grande destination touristique si elle parvient un jour à se débarrasser des caciques au pouvoir et des islamistes. Elle imagine Alger comme une nouvelle San Francisco, à la fois proche de la mer et du désert. Du pays, elle garde le souvenir d’une luminosité exceptionnelle. “L’Algérie a besoin que vous la voyez, que vous commenciez à la connaître, que vous l’appréciez et que vous l’aidiez à repousser les ombres de son passé”, dit-elle à l’adresse de ses compatriotes.

Algerie A l'origine, le déséquilibre régional et l'exode rural


La précarité gagne de larges pans de la société

Dans les milieux syndicaux, la conviction partagée est que le salaire minimal devrait tourner autour de 30 000 DA, et cette somme serait tout juste suffisante pour faire vivre correctement une famille algérienne moyenne. En deçà de ce revenu, il est difficile de faire face aux dépenses quotidiennes du foyer.

Qu'en est-il alors de ces nombreuses personnes démunies, au chômage ou vivant les affres du sous-développement chronique des campagnes et des régions déshéritées de l'intérieur du pays ? Et quelles solutions faut-il mettre en œuvre pour prétendre y remédier ? Essentiellement, la précarité se remarque dans les zones rurales, les régions montagneuses et steppiques, les contrées reculées du sud, la périphérie des grandes villes et, paradoxalement, sur une grande étendue de la bande littorale.

Aucune région n'est donc épargnée par ce phénomène qu'on attribue d'abord aux séquelles de la colonisation, à l'effondrement des recettes pétrolières en 1986, au désinvestissement et, ensuite, à la série de mouvements d'exode provoqués ces deux dernières décennies par le terrorisme islamiste.

Les statistiques officielles font part du déplacement -volontaire ou forcé- de plus de 5 millions de ruraux vers les villes depuis les années 1980, voire davantage puisque l'Algérie a carrément changé de physionomie en matière de répartition spatiale de la population.

De moins de 30% au début de l'Indépendance, la proportion d'Algériens vivant dans les villes est actuellement estimée à plus de 70%. Les campagnes ne compteraient plus que 13 millions d'habitants, en majorité établis dans des bourgs plus ou moins nantis en équipements sociaux et éducatifs de base, le reste s'agglutinant dans des villes complètement saturées, mais où il est plus facile de vivre : eau courante, électricité, proximité des structures sociales, sécurité assurée et davantage d'opportunités d'emploi.

Emplois précaires, revenus aléatoires
Provoqué à la fois par la paupérisation des campagnes et la politique de terre brûlée pratiquée par le terrorisme islamiste, l'afflux massif de populations rurales vers les centres urbains est à l'origine de la dégradation des conditions de vie dans de nombreuses villes.

La pénurie de logements, la crise de l'emploi -et sa précarisation- depuis la mise en faillite des entreprises du secteur public et la saturation des équipements sociaux compliquent une situation déjà mal assumée par les familles et les individus en difficultés, entre autres les chômeurs, les handicapés, les vieilles personnes et les veuves dont les revenus sont des plus aléatoires.


Les chiffres, bien qu'ils ne reflètent pas la réalité du terrain, montrent que la précarité ne cesse de gagner de larges portions de la population. Pour la seule wilaya de Tizi Ouzou, on recense plus de 22 000 familles démunies, et dans certaines communes,

la proportion de familles pauvres serait supérieure à 70%. Ailleurs, dans les villes du sud, à l'exemple de In Salah, Inghar, Ideless, Tine Tarabine ou Bordj Badji Mokhtar, la majorité des populations ne doivent leur survie qu'à l'action sociale de l'Etat.

La situation est identique le long de la bande côtière à l'est et à l'ouest d'Alger où, plus on s'éloigne des villes portuaires, plus la pauvreté est prégnante.

Le cas d'El Marsa, Dechria ou Oued Goussine, dans la wilaya de Chlef est édifiant à ce propos. En fait, les poches de pauvreté sont visibles un peu partout à travers le pays, y compris à Alger où l'Etat à fort à faire avec la prolifération anarchique des bidonvilles, le squat et le détournement des exploitations agricoles, devenues, au fil des ans, le réceptacle de toute la misère de l'hinterland algérois.


Option sud
Des solutions, il en existe qui consistent, notamment, à poursuivre l'effort de construction nationale à travers la répartition équitable et équilibrée des revenus pétroliers, et à mettre en pratique les recommandations du Pnud en matière de développement humain. Il s'agit, entre autres, de lutter contre la pauvreté et l'exclusion sociale, d'améliorer les conditions de vie des populations ainsi que l'accès aux services sociaux en matière de santé et de protection sociale, d'éducation et de formation.


Des actions qu'on ne peut dénier aux pouvoirs publics, qui consacrent chaque année des budgets conséquents pour cette finalité. Les dispositifs de lutte contre le chômage ainsi que l'accès à l'emploi et la promotion des PME/PMI participe à cette volonté de rééquilibrer les indicateurs sociaux pour assurer à chaque algérien les conditions de sa promotion.

Mais l'effort demeurera vain tant que l'Etat n'aura pas pris à bras-le-corps le problème fondamental de l'Algérie : résoudre au plus tôt le déséquilibre régional et prendre des mesures courageuses et innovantes pour mettre fin à la mauvaise répartition spatiale de la population. Autrement dit, se tourner vers l'Algérie profonde et commencer à exploiter dès aujourd'hui son formidable potentiel.

Par A. Laïb

Algerie une vision nouvelle sur le Vieux bâti


Un carnet de santé pour chaque bâtisse et chaque logement

L’Algérie compte 7 millions de logements. 55% de ces logements sont considérés vétustes. L’âge d’une construction ne se mesure pas à sa vétusté.

Dès que vous finissez les fondations de votre construction et que vous commencez les autres parties, votre logement est déjà vétuste de 2%», affirme Abdelhamid Boudaoud, président du Collège national des experts architectes (CNEA) en nous recevant dans son bureau situé dans un immeuble au centre de Kouba qu’il considère vétuste, et ce, bien que d’apparence correcte – il date du temps du plan de Constantine.
C’est dire les nuances qu’il y a quand on aborde le problème du vieux bâti en Algérie. Sujet qui a fait l’actualité récemment avec la sortie des services de la wilaya d’Alger qui ont décidé de s’y attaquer avec une enveloppe de 5 milliards de dinars. Opération médiatique précédée par la mort, moins médiatisée, d’un passant qui a succombé après avoir reçu sur la tête un bloc d’un balcon en plein centre d’Alger. Selon ce diplômé en architecture et urbanisme de l’université de Turin (Italie), «l’Office national des statistiques (ONS) avait recensé, en 1980, 3 203 542 logements en Algérie. D’autres logements ont été construits entre cette date et 2010. On se retrouve avec plus de 7 millions de logements. Si on prend en compte le fait que les premiers datent de plus de 30 ans, on peut facilement affirmer que 50 à 55% de ces logements sont frappés de vétusté». Il met en cause l’absence de maintenance. Il déplore l’élimination de la fonction de concierge au début des années 1970 qui a coïncidé avec le début de la détérioration des logements.

«L’Algérie est le pays qui consomme le moins de peinture au monde avec un demi-litre par habitant et par an», affirme le président du CNEA et de son pendant maghrébin pour illustrer le manque d’entretien des logements en Algérie. Car la vétusté d’un logement ne se mesure pas à son âge. Certains immeubles datant du début des années 2000, dont la peinture n’a pas été refaite, ont un aspect «millénaire». Que faire avec autant de vieux bâtis ? Abdelhamid Boudaoud explique qu’on ne va pas tout détruire. Il y a une grille de vétusté qui établit, par exemple, la durée de vie de la peinture à 10 ans, la plomberie à 15 ans et la menuiserie à 20 ans. Avec des familles composées en moyenne de 6 personnes, la norme baisse à 5 ans pour la peinture. Pour celui qui a travaillé en Amérique latine avant de s’établir en Algérie au début des années 1980, il y a lieu d’établir un carnet de santé pour chaque construction et bâtisse. Ce travail devra être fait par un architecte et non un ingénieur, explique le président du CNEA, qui jure ne rien avoir contre le CTC. Ce carnet de santé, à l’image du carnet d’entretien établi pour les véhicules, suivra le logement et sera nécessaire à toute transaction immobilière. Il permettra de consigner tout changement apporté au logement. «Il est clair que tout ceci doit être introduit par une loi», affirme l’ancien directeur des études du Parc zoologique d’Alger. «Le Collège national des experts architectes, affirme-t-il, lance un appel aux plus hautes autorités de l’Etat pour obliger les communes à recenser leur patrimoine immobilier pour le classer et le réhabiliter à une cadence de 20 % annuellement avec un autre 20% pour l’achèvement de la construction du patrimoine inachevé. Et conditionner l’octroi de nouveaux projets au respect de ces conditions.» «Sur quelle base les communes expriment-elles leur besoin», se demande le président du CNEA, qui rappelle que, selon le recensement d’avril 2008, l’ONS a donné le chiffre de 1,5 million de logements inoccupés. Le Collège national des experts architectes l’estime à 2 millions. Prêchant pour sa paroisse, Abdelhamid Boudaoud plaide pour la réhabilitation de la fonction d’architecte. «Dans les années 1970, on avait un architecte pour 20 à 30 communes et maintenant on a 6 architectes par commune. Alors laissons les architectes travailler», lance-t-il.


Le président du CNEA préconise aussi d’exploiter le filon des assurances pour couvrir les besoins en réhabilitation du vieux bâti. Mais il accuse ces dernières de ne pas jouer leur rôle. «Dans le cas de l’assurance catastrophe naturelle, on n’a promulgué une loi qui oblige les propriétaires de biens immobiliers à les assurer, mais nous sommes à moins de 10% du taux d’assurance», a-t-il ajouté. Lamara Latrous, PDG de la SAA et président de l’Union algérienne des sociétés d’assurance et de réassurance (UAR) ne contredit pas Abdelhamid Bendaoud sur ce taux. Il affirme toutefois que les compagnies d’assurances algériennes assurent tout type de bâtisse quel que soit l’état. «Il faut toutefois comprendre que les assurances habitations que nous offrons ne couvrent pas les effondrements.» Pour le PDG de l’assureur public, la vétusté d’une bâtisse n’influe pas sur le coût des polices d’assurance dans le cas des CAT NAT. Ce qui compte c’est la zone dans laquelle se trouve la bâtisse. Lamar Latrous confirme que le client algérien est difficile à convaincre de contracter une autre assurance que celle de sa voiture. Il rappelle que ses agents avaient proposé des contrats d’assurance à des commerçants avant les inondations de Bab El Oued. Ces derniers avaient refusé. Les mêmes agents sont revenus aux concernés qui ont refusé croyant qu’une catastrophe n’arrive qu’une seule fois. «Ceci doit pousser les sociétés d’assurance à investir dans la communication», conclut le président du CNEA.



Samir Ben Djafar

Algerie Villes et villages : La touche esthétique


Nos villes et nos villages prennent de l’allure. Le changement est perceptible et il faut sortir du cadre habituel pour s’en rendre compte.

Nos villes et nos villages prennent de l’allure. Le changement est perceptible et il faut sortir du cadre habituel pour s’en rendre compte. Si au niveau de la capitale, au regard de son immensité et de la densité de son tissu urbain ces changements peuvent paraître anodins notamment au niveau des anciens quartiers populaires, il en est autrement ailleurs. Cette touche esthétique, artistique même dans certaines villes et villages de l’Algérie profonde, se perçoit dès l’entrée, dès l’arrivée pour le visiteur de passage. En effet, il est accueilli par ces espaces fleuris qui épousent la configuration et l’aménagement urbanistique, parfois ce sont ces longs murets de pierre superbement agencés qui indiquent l’entrée de l’agglomération. Assurément, nos villes et villages ont pris de l’allure.
Ces actions d’embellissement et d’amélioration du cadre de vie sont à inscrire à l’actif du programme de développement du Président de la République, des actions entamées lors du précédent programme quinquennal de développement et qui seront reconduites à l’occasion du présent programme qui s’étale jusqu’à l’horizon 2014, comme le souligne l’instruction en ce sens du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l’endroit du gouvernement lors de l’examen du secteur de l’habitat et de l’urbanisme dans le cadre des auditions d’évaluation de ce mois de ramadhan en cours.
Ça et là commencent à s’estomper, à s’effacer ces hideuses images d’herbes folles et de talus à l’entrée des agglomérations indiquée par une simple plaque à la couleur défraîchie ou taguée outrageusement, de ces quartiers où les odeurs nauséabondes se le disputent aux désolantes images de ces détritus, jetés en tas partout. Un grand effort a été accompli il ne faut pas l’occulter, un effort qui se doit d’être maintenu, qui se doit de redoubler d’intensité pour pérenniser et faire ancrer dans les esprits l’image de ce nouvel environnement car, il faut le dire les mentalités ne ce sont pas malheureusement hissées au diapason de cet effort.
Une amélioration urbaine qui a inscrit également dans son registre la rénovation du vieux bâti. Des opérations ont été inscrites et sont menées comme c’est le cas actuellement au niveau de la capitale, dans la rue Larbi Ben M’hidi. Nombre de nos villes ont vu leur tissu urbain s’effriter avec le temps et nécessitent de ce fait une prise en charge pour leur restauration et leur rénovation, surtout dans le cas de villes millénaires comme c’est le cas de la ville de Miliana, de Médéa, Constantine ou encore celles situées sur la façade maritime telle Skikda, Arzew, Annaba, ou le vieux quartier d’El-Hamri dans la capitale de l’ouest, El Bahia.
Des espaces verts ont été créés un peu partout, des espaces de détentes pour permettre aux familles de sortir, de s’oxygéner ont également vu le jour. L’environnement va en s’améliorant, la nouvelle culture commence à s’installer.
A. M. A.

Algerie un vrai musée de l’histoire de la région


ancienne église de Laghouat
Un vrai musée de l’histoire de la région
Construite en 1900 suivant un cachet architectural typique à la région et située dans la partie nord-est de la ville, à côté du marché Rehbet-Ezzitoun et du beau jardin public, cette belle église devenue cathédrale en 1955 a été transformée en musée communal pour être fermée
et laissée à l’abandon pendant la décennie noire, puis rouverte en 2004, pour devenir une vraie fenêtre de l’histoire de la région de Laghouat.

Le musée qui fait office actuellement de siège de l’association culturelle Z’Gag Hadj-Aïssa reconstitue, par les nombreuses pièces, objets archéologiques et cartes géographiques qu’il recèle, la véritable histoire retraçant le passé de cette belle région des Hauts-Plateaux. Les pièces archéologiques préhistoriques qui remontent à 7 000 ans, notamment les gravures rupestres et les villages berbères actuellement en ruines, constituent le trésor inestimable qu’il renferme.
Pour rappel, Laghouat est connue pour son riche passé historique et ses potentialités touristiques peu connues du large public, sachant qu’elle dispose de 52 sites préhistoriques recensés et de 13 ksour abritant des stations datant de l’ère préhistorique. D’ailleurs, à In-Sfisifa, région située à 5 km au nord du ksar d’El-Ghicha, on y trouve des gravures rupestres datant de 7 000 ans. La station de Sfisifa a été retenue par l’UNICEF pour sa gravure rupestre représentant un éléphanteau, protégé par sa maman, étant menacé par un lion. Cette représentation a symbolisé en 1986 la célébration, par cette institution onusienne, l’Année mondiale de l’enfance.
Ouvert le long de la semaine, le musée communal de Laghouat, véritable mémoire collective des autochtones, est devenu le lieu de pèlerinage de centaines de citoyens profanes de l’histoire. En raison de l’exposition photos, l’urbanisme de la région et de la découverte de la multitude de ksars berbères évoluant à travers les différentes époques, ainsi que l’artisanat, notamment la confection du tapis, le musée est fréquenté par des jeunes, des étudiants et des lycéens en particulier, en quête du génie créateur de leurs ancêtres. En effet, le musée met en relief l’histoire de la région de Laghouat à travers son patrimoine paléontologique qui remonte à 80 millions d’années, selon les spécialistes. Une période de l’histoire pour laquelle 140 empreintes de dinosaures (théropode) ont été découvertes dans la région de Messaâd (Djelfa).
Le patrimoine préhistorique qui date de
7 000 ans est indiqué par l’exposition des nombreuses gravures rupestres. Un patrimoine riche de 52 sites recensés situés dans plusieurs parties du territoire de la wilaya de Laghouat, dont les plus importants se trouvent à El-Ghicha, Sid-Makhlouf et El-Hasbaya. Ceci en sus du patrimoine protohistorique qui date de 5 000 ans. Un patrimoine qui compte quelque 800 monuments funéraires et des villages berbères qui se trouvent malheureusement en état de ruines.
Approché par Liberté, Hadj-Aïssa Kaddour, architecte de formation et bénévole dans l’association Z’Gag El-Hedjadj, nous a indiqué que “ces monuments funéraires sont répartis en trois genres : Tumulus, La bazina et Le dolmen. On les trouve dans les régions de Milok (Laghouat) et Anfous du côté d’Aflou (Djebel Ammour). Quant aux villages berbères, témoins de l’histoire millénaire de l’Algérie, on a recensé jusque-là 54 villages abandonnés et laissés au gré des rudes conditions climatiques”. Ces derniers sont répartis à travers les communes de la wilaya de Laghouat. Mais leur état lamentable démontre le peu ou l’absence d’intérêt qu’accordent les pouvoirs publics à ce riche patrimoine susceptible de constituer des pôles d’attraction pour le public et les chercheurs.
Du coup, il devient un moteur pour le lancement de l’industrie du tourisme. Sans compter la splendeur des paysages naturels, le visiteur du musé communal de Laghouat est vite informé que pas moins de 422 sites de gravures rupestres préhistoriques et de nombreux cimetières romains sont recensés jusque-là.
La commune de Hassi-Dellaâ, à 130 km au sud-est de Laghouat, se singularise par l’existence d’un cratère d’un rayon de 1,7 km et d’une profondeur de 70 m creusé, selon les scientifiques, par une météorite de 60 tonnes. Ce phénomène a fait l’objet de plusieurs études et recherches par des spécialistes d’universités nationales et étrangères.
De nombreuses autres villes de la wilaya de Laghouat recèlent leur propres vestiges et monuments historiques, à l’image du ksar Kourdane à In-Madhi, localité abritant le siège de la zaouia Tidjania qui, rappelons-le, a propagé l’islam jusqu’en Afrique de l’Ouest, notamment au Sénégal.

Mr Le ministre de l’Habitat à El-Tarf : Nouredine Moussa insiste sur le respect des délais


Le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, M. Noureddine Moussa, a annoncé dimanche l’inscription au profit de la wilaya d’El Tarf d’un programme additif de 1.200 logements ruraux et de 1.000 logements publics locatifs (LPL) au titre de l’année 2010.

l Le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, M. Noureddine Moussa, a annoncé dimanche l’inscription au profit de la wilaya d’El Tarf d’un programme additif de 1.200 logements ruraux et de 1.000 logements publics locatifs (LPL) au titre de l’année 2010.

S’exprimant devant les responsables locaux, en marge d’une visite de travail dans cette wilaya, le ministre a notamment insisté sur le respect des délais de réalisation impartis et sur la nécessité de déployer davantage d’efforts pour améliorer la qualité du bâti en vue de répondre à l’attente du citoyen et faire de cette région frontalière, un véritable miroir reflétant l'image réelle d’une Algérie moderne.
M. Moussa a également fait état, au cours d’une séance de travail au siège de la wilaya, de la disponibilité de l’Etat d’inscrire davantage de projets de développement relevant du secteur de l’habitat et de l’urbanisme "pour peu que les autorités locales fassent preuve d’un peu plus d’engagement, de détermination et de suivi sur le terrain des différents chantiers ouverts".
M. Noureddine Moussa qui a suivi la présentation d’un rapport d’évaluation du secteur de l’habitat dans cette wilaya, a particulièrement insisté sur "la nécessité d’encourager les partenaires et autres entrepreneurs à répondre massivement aux appels d’offres ouverts et garantir ainsi, des postes d’emploi pour la population, notamment juvénile, de la wilaya".
De son côté, le wali a fait état de l’apport de 5.200 nouveaux logements tous segments confondus notifiés jusqu’à ce jour, au titre du programme quinquennal 2010-2014, ce qui renforcera le secteur local de l’habitat et contribuera, dans une large mesure, à répondre aux préoccupations majeures des citoyens dans ce domaine.
Ce nouvel apport est constitué de 1.200 unités rurales, 2.000 unités de type RHP (résorption de l’habitat précaire) et 2.000 logements publics locatifs (LPL), a précisé, de son côté, le directeur du Logement et des équipements publics (DLEP). Ce quota viendra s’ajouter au parc logements de la wilaya estimé à 85.000 unités dont 13.000 précaires, représentant un taux de précarité évalué à 15 pour cent du parc total et un TOL (taux d’occupation par logement) de 5 personnes.
A l’issue de cette séance de travail, le ministre a visité des projets de logements en cours de réalisation à El Tarf et El Kala.

Algerie Mr Abdelhamid Boudaoud. Architecte urbaniste, président du conseil national des experts architectes



Il faut une stratégie de trafic urbain»Sollicité pour éclairer notre lanterne quant aux effets urbanistiques du tramway sur la capitale, Abdelhamid Boudaoud, architecte urbaniste et président du Conseil national des experts architectes, a souligné de prime abord qu'un projet quelconque doit d'abord s'inscrire dans une politique globale de la ville.


Il rappelle que le tram, tout comme le métro, sont de vieux projets qui remontent à l'époque coloniale, et qu'à ce titre, ils sont solidement ancrés dans la mémoire urbanistique de la ville d'Alger. «La première étude du tramway a été effectuée en 1871. Celle du métro, en 1929» a-t-il indiqué, avant de faire remarquer : «Mais les données ont sensiblement changé depuis. Nos instruments d'urbanisme aujourd'hui sont obsolètes. Le PDAU et le POS sont dépassés. Pourquoi ne pas imaginer un plan communal d'urbanisme ? Nous n'avons pas de politique de gestion urbaine, de vraie politique de la ville. La preuve, on a supprimé le ministère de la Ville.» S'il adhère dans l'absolu au projet du tramway, M.Boudaoud plaide en faveur d'une modernisation globale de nos ensembles urbains.
A ce propos, il relève que «sur les 57 communes que compte la ville d'Alger, 7 sont complètement vétustes et doivent être démolies», estimant que «l'urbanisme fait pleurer, il ne s'embarrasse pas de sentiments. La France a bien démoli des pans entiers de la Casbah pour construire des routes carrossables».

A la lumière de cette vision, il est permis de comprendre que si l'utilité de moyens de transport comme le tram et le métro est indiscutable — d'autant plus que le manque de transports en commun est régulièrement déploré dans tous nos grands centres citadins — il n'en demeure pas moins qu'en tant qu' «objets modernes», ils gagneraient à être accompagnés d'un mouvement de refonte de l'environnement urbain. En l'occurrence, «il faut développer une stratégie de trafic urbain en même temps qu'une stratégie de gestion de la ville» préconise l'architecte urbaniste. Dans la foulée, M.Boudaoud a jugé utile de relancer le débat sur le recours aux aéroglisseurs dans les liaisons inter-urbaines pour désengorger un tant soi peu le trafic, ceci en mettant à profit la morphologie de la baie d'Alger dont la structure en arc permet de faciliter les dessertes maritimes entre la côte Est et la côte Ouest de la capitale et sa périphérie. «D'ailleurs, on l'a tenté une fois pour relier le port d'Alger aux Pins Maritimes où se tenait la Foire internationale d'Alger» se souvient notre expert. «Cela aiderait ainsi à soulager les routes. On pourrait généraliser les aéroglisseurs aux autres villes maritimes comme Oran et Annaba» ajoute-t-il. Cela aurait une autre vertu : réconcilier la ville avec sa côte car, comme le dit si bien M.Boudaoud, «les Algérois ont un mur qui les sépare de la mer».

Mustapha Benfodil

Algerie un cadre pour la concertation et le dialogue



Affirmer les bases socio-économiques nationales et participer à la relance d'un développement authentique dans une perspective d'apports essentiellement enrichis, est une source solide pour aiguiser toutes les consciences, tant il est vrai que les thèmes qui sont consacrés à ces deux volets sont stratégiques et très variés et vont à l'examen de toutes les questions à travers des actes et des actions concrètes mettant en valeur l'indépendance économique palpable et qui puise sa puissance dans la réalité de la société algérienne, intégrant de manière particulière une réponse aux problèmes contemporains qui se posent à toutes les catégories de la population. En ces termes, il est à retenir que le pays, avec beaucoup de sacrifices, est parvenu à réduire ses déficits en matière de développement humain, mais aussi à relancer et accroître la dynamique de sa croissance économique, notamment hors hydrocarbures. Ces efforts ont été possibles malgré une crise économique sévère qui sévit au niveau mondial, et qui n'a pas épargné l'Algérie dans ses recettes extérieures. Ces résultats sur le plan économique et social confirment le discours ferme ainsi qu'une pratique de la prudence dans la gestion des ressources accumulées durant la décennie considérée, et ce, afin d'éviter de subir une nouvelle fois le ralentissement de cet élan de reconstruction nationale. Cette fermeté a toujours privilégié le dialogue social comme moyen de parvenir à une cohésion totale entre les pouvoirs publics, les opérateurs économiques et les travailleurs. Il s'agissait en fait, de dissiper toutes les " velléités " manifestées en dehors de ce cadre légal et organisé. Un cadre des plus formels reposant sur un contenu social, économique, mais aussi démocratique.
Malheureusement, n'est-il pas étonnant d'entendre ces jours-ci, un langage particulièrement " musclé " émanant de certains syndicats autonomes souvent sans agrément officiel d'activité, produire un discours qui s'apparente, en dernière analyse, à la surenchère plutôt qu'au dialogue serein et mutuel avec les pouvoirs publics. L'évolution du contexte social, le seul qui soit déterminant depuis quelques années instituant la pratique du dialogue et de la concertation comme moyen d'arriver à des solutions au bénéfice du monde du travail et de la vie socioprofessionnelle des travailleurs, ne devrait à aucun moment être déviée de son parcours par ces menaces de grève récurrentes préjudiciables à l'économie nationale. La politique économique du pays nullement discréditée par l'Algérie profonde, tend une "perche" salutaire à tous les partenaires sociaux et économiques afin d'illustrer ensemble la philosophie du pacte national économique et social et, surtout, d'éliminer du vocabulaire syndical et social les multiples prétexte d'entorses, mais aussi d'instaurer une symbiose de conception et de méthodes. Au regard de cette politique de concertation et de développement économique, il serait juste que les "faiseurs" de tensions sociales repensent leur vision en tenant compte des capacités et des moyens réels de l'Etat à faire face à l'ensemble de ces problèmes et revendications. La nécessité d'avoir des garanties est bien mise à l'épreuve par les pouvoirs publics.
Ces derniers insèrent les intérêts des travailleurs dans leur action générale. Cette affirmation n'est pas un slogan creux, elle est traduite en action tant dans le monde du travail qu'au sein de la société. Elle vient aussi d'être renouvelée par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika qui insiste sur "la nécessité de poursuivre le dialogue social dans l'intérêt du développement économique et social", à travers, notamment, l'enrichissement du pacte national économique et social. Il est vrai que les droits que revendiquent certaines catégories professionnelles sont nombreux, ; mais il advient d'établir à leur égard un certain nombre de priorités. C'est-à-dire que l'action syndicale ne devrait pas revêtir, dans la conjoncture actuelle, un caractère permanent de revendications irréalistes et d'agitations constantes. Un mouvement syndical engagé a le devoir d'assurer des responsabilités importantes et partant, les travailleurs ne doivent pas s'abandonner à ce rituel de manifestations anarchiques souvent organisées sous la pression de la manipulation et de l'intox. L'Etat sait dans ces conditions assumer ses droits et ses prérogatives envers les catégories les plus lésées de la population et des travailleurs. Une confiance acquise. Elle est toujours d'actualité pour servir l'intérêt de tous et servir de cadre au développement du pays avec plus de "vouloir", à promouvoir le mieux-être de l'ensemble de la population dont font partie intégrante les travailleurs et leurs familles. A ce propos, nul ne devrait confondre liberté et tension sociale fabriquée. La grève est un moyen extrême, que le syndicat utilise quant les intérêts légitimes des travailleurs sont bradés ou bafoués, ce qui n'est pas le cas en Algérie. C'est pour cela que le dialogue social est suivi avec un grand intérêt au plus haut niveau de l'Etat. Cette expérience est la meilleure voie civilisationnelle et l'arme propice contre les surenchères disparates qui naissent d'un besoin " politicien " entre différents groupes ou cercles à la recherche d'émergence pour des desseins avoués. C'est aussi, et surtout, la possibilité de légitimer des partenaires valables dans le cadre d'un dialogue et d'une concertation permanente, qui soit dans l'intérêt des travailleurs, des opérateurs économiques et des pouvoirs publics. Un cadre réunissant des interlocuteurs valables pour la concertation et le dialogue.

La place de Paris s'ouvre finance islamique



Après un travail de plus d'un an, Bercy a publié mardi 24 août des instructions fiscales qui donnent à la finance islamique un nouveau cadre réglementaire. Paris veut ainsi attirer les fonds d'investissement du Moyen-Orient et devenir la première place financière de l'Europe continentale pour ce type de placements. près l'aménagement, en février 2009, du cadre fiscal français pour la murabaha et le sukuk, deux instruments financiers conforme à la charia, de nouvelles avancées ont été enregistrées mardi 24 août avec la publication d'instructions fiscales portant sur quatre produits de la finance islamique. Sont concernés le sukuk, un titre d'investissement, dont le capital et la rémunération sont indexés sur la performance d'actifs réels détenus par un émetteur ; la murabaha, une opération d'achat-revente par un financier islamique avec marge bénéficiaire et sans intention de spéculation ; l'ijara, un contrat de location-vente par lequel l'investisseur achète un équipement et le loue à une entreprise ou à un particulier ; et l'istisna, un contrat selon lequel une partie demande à une autre de lui construire un ouvrage contre rémunération payable d'avance, de manière fractionnée ou à terme. " C'est le fruit d'un travail collectif mené depuis février 2009 et qui a réclamé la consultation de nombreux banquiers, avocats, juristes islamiques. Il correspond tout à fait aux attentes de la place et des différents acteurs concernés ", explique Gilles Saint Marc, associé chez Gide Loyrette Nouel et l'un des experts chargés depuis plus d'un an d'élaborer les instructions fiscales sous l'égide du ministère. " Il est difficile cependant d'anticiper pour l'heure l'impact de la mise en place de ces outils, mais il contribue à faire de Paris un cadre attirant pour ces opérations financières ", ajoute-t-il. " La finance islamique ne pourra s'exprimer que si elle s'inscrit précisément dans le cadre bancaire français. Il faut qu'elle puisse ainsi entrer en pratique sur un pied de parfaite égalité avec la finance conventionnelle.
C'est un point extrêmement important pour les institutions financières et bancaires étrangères qui veulent s'implanter demain en France et ainsi faire de notre pays une plateforme européenne dans la zone euro pour la finance islamique ", avait aussi déclaré Thierry Dissaux, conseiller finance islamique de Bercy, en décembre dernier. La place de Paris compte bien rattraper son retard sur la place de Londres, aujourd'hui en pointe dans le domaine. Jugée jusque-là trop chers, les instruments de la finance islamique sont désormais sur un pied d'égalité que ceux de la finance conventionnelle, ce qui ouvre la possibilité aux banques non islamiques de proposer les produits respectueux de la charia. Reste que les sukuk, murabaha et autres ijara doivent en principe être placés sous le contrôle de charia board, des comités indépendants chargés de contrôler la conformité des produits en question. elon les derniers chiffres rendus publics par Standard & Poors, les émissions de "sukuks" (obligations islamiques) ont atteint au premier semestre 2010, 13,7 milliards de dollars, soit presque deux fois plus qu'au premier semestre 2009 (7,1 milliards). Standard & Poor's, dans sa dernière étude sur le sujet, voit une embellie sur le marché, même si le niveau reste loin de celui d'avant-crise, où des sukuks avaient été émis à près de 35 milliards de dollars en 2007. Les obligations souveraines ont représenté 75% du volume des émissions. Les institutions financières d'Asie et du Golfe retournent graduellement sur le marché. Le Japon (au travers de Nomura Holdings) a lancé en juillet son premier sukuk pour 100 millions de dollars. S&P anticipe donc une croissance soutenue pour la deuxième partie de l'année, venant à la fois de la reprise des émetteurs historiques et de l'entrée en lice de nouveaux acteurs, notamment privés, "à supposer que la reprise économique se poursuive".
Les clés de l'expansion du marché pour S&P résident donc dans la mise en place de procédures de défaillance, une standardisation de l'interprétation de la charia au niveau de la finance islamique, et une augmentation de la liquidité des sukuks en les intégrant sur les marchés réglementés. Il faut noter que la finance islamique, qui a bien résisté à la crise financière mondiale. La finance islamique brasse des flux de 840 milliards de dollars avec une croissance annuelle d'environ 15 %.
I.B.

Desertec le niet de l'Algérie




Desertec", qui vise à exporter de l'électricité (10 à 15%) par des lignes de transmission en courant continu haute tension (CCHT ou HVDC) en 2050 à partir de centrales solaires thermiques à concentration et des éoliennes dans les déserts, n'aurait pas l'aval de l'Algérie. D'après le quotidien émirati "The National", dans son édition du 2 septembre, alors que l'Algérie était initialement partie prenante du projet Desertec, cette dernière vient de "renoncer à tous ses engagements." La même source rapporte que "la décision de l'Algérie a été un coup dur pour le reste des pays partenaires qui ont perçu cette décision comme une mauvaise nouvelle". Le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, déclarait en juin dernier que "l'Algérie étudie l'offre germanique, non sans dire que notre pays compte donner naissance à un projet plus important que celui de Desertec."
Les réserves de l'Algérie sur le projet européen concernent la souveraineté sur ses installations, de propriété étrangère, qui seront implantées sur le territoire algérien ainsi que la durée de réalisation du projet qui est jugée longue.
De son côté, Paul Van Son, le président de Desertec, reste préoccupé par la baisse de soutien du gouvernement allemand pour le projet. "Nous avons été surpris par le manque d'intérêt exprimé par le gouvernement allemand pour Desertec, alors qu'il y a quelque temps, tous les yeux étaient braqués sur ce projet", a-t-il dit en marge d'une conférence sur les énergies renouvelables à Munich. Selon le consortium Desertec "un soutien gouvernemental reste nécessaire lors des premières étapes pour rendre la construction de centrales électriques et de lignes de transmission attractive pour les investisseurs privés afin que suffisamment de capacité solaire soit construite d'ici à 2050 pour couvrir la demande croissante d'électricité en région Mena et disposer de 100 GW de puissance électrique pour l'exportation vers l'Europe (l'équivalent d'environ 100 tranches nucléaires)". Créé il y a 14 mois, le projet Desertec compte à ce jour une quinzaine de compagnies européennes spécialisées dans la finance, l'énergie et plus particulièrement le solaire thermique. Des pays du Maghreb comme le Maroc, la Tunisie mais aussi l'Algérie se sont déclarés favorables au programme. La société Dii a été fondée pour mettre en place le cadre nécessaire aux investissements destinés à approvisionner les pays de la région Mena et de l'Europe en électricité produite à partir des sources d'énergie solaire et éolienne.
L'objectif à long terme est de satisfaire une part substantielle des besoins en électricité des pays de la zone Mena et de répondre à hauteur de 15 % à la demande d'électricité de l'Europe d'ici à 2050. Dii compte actuellement 17 actionnaires. Les membres fondateurs de Dii étaient ABB, Abengoa Solar, Cevital, la Fondation Desertec, Deutsche Bank, E.ON, HSH Nordbank, Man Solar Millenium, Munich Re, M+W Zander, RWE, Schott Solar et Siemens. L'initiative industrielle a résemment obtenu le soutien du Professeur Klaus Töpfer, ancien Directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE). M. Töpfer conseillera Dii sur les questions stratégiques.
Samira G.

La LFC publiée au Journal officiel Le contrôle du transfert de devises renforcé




La loi de finances complémentaire (LFC) pour 2010 a été publiée, hier, au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire.

Le quotidien électronique TSA a rapporté l’essentiel des dispositions de la LFC 2009, notamment celles concernant l’investissement étranger qui sont maintenues à savoir la loi de répartition du capital, dite règle des 49/51.

Dans ce sens, la loi de finances complémentaire LFC 2010, qui est désormais promulguée, prévoit un effet rétroactif de la règle des 49/51 aux sociétés immatriculées avant la LFC 2009, lors d’une « modification » d’immatriculation au registre du commerce. Ainsi, « pour augmenter leur capital ou modifier leur actionnariat, les entreprises détenues à plus de 51% par des étrangers devront accueillir un ou plusieurs actionnaires locaux à hauteur de 51% du capitale.

La mesure a pour objectif de mettre en conformité les sociétés étrangères qu échappent à la condition de détention du capital, en recourant à des augmentations de capital et/ou des cessions d’actions ou de parts sociales induisant une modification de la représentation des participations ». Toutefois, la nouvelle mesure n’est pas applicable dans l’absolu. L’obligation des entreprises étrangères créées avant 2009 à se conformer à la loi des 49/51 ne s’appliquera pas dans cinq cas de changement du registre du commerce.

Il s’agit des cas de suppression d’une activité ou de rajout d’une activité connexe ; de modification de l’activité suite à la modification de la nomenclature des activités ; de désignation du gérant ou des dirigeants de la société et le changement de l’adresse du siège social. S’agissant du même contexte, le texte introduit aussi de nouvelles dispositions fiscales et renforce considérablement le contrôle de la Direction générale des impôts (DGI) sur les opérations de transfert de devises à l’étranger.

Certes, la LFC 2010 met définitivement fin aux privilèges dont bénéficiaient jusque-là les investisseurs étrangers. Soumis désormais aux mêmes contraintes fiscales que les nationaux, ces derniers ne peuvent plus procéder à des transferts à leur guise. A travers cette loi, l’Etat prévoit également une batterie de mesures supplémentaires pour réprimer de façon générale la fraude et l’évasion fiscales !.

Désormais, une entreprise pourrait être amenée à justifier les raisons d’un transfert de devises effectué au profit d’une société basée à l’étranger.

» Au cours des vérifications les agents de l’administration fiscale peuvent, en présence d’éléments faisant présumer des transferts indirects et bénéfices, demander à l’entreprise des informations et documents précisant la nature des relations entre cette entreprise et une ou plusieurs entreprises situées hors d’Algérie, la méthode de détermination des prix de transfert liés aux opérations industrielles, commerciales ou financières avec les entreprises situées hors d’Algérie, le cas échéant, les contreparties consenties », précise l’article 20 de la LFC 2010.

Cette mesure va en définitive rendre les opérations de transfert de devises vers l’étranger plus complexes. Autre nouveauté fiscale,la possibilité d’élargir la taxe sur les superprofits, actuellement appliquées dans l’activité pétrolière, aux autres secteurs. « Les superprofits réalisés dans des conjoncture particulières, hors du secteur des hydrocarbures, peuvent être soumis à une taxe forfaitaire. Cette taxe est assise sur les marges exceptionnelles par application d’un taux qui varie de 30 % à 80 %.

Les modalités d’application du présent article sont définies par voie réglementaire », précise le texte. En Algérie, des secteurs comme les télécommunications, les banques, les sociétés d’importation et l’agroalimentaire réalisent souvent des profits élevés. Cette mesure concerne toutes les entreprises, algériennes et étrangères.

La LFC 2010 explique le motif de cette taxation par le souci de stabilité,en mettant en place « des mécanismes et des outils à même de réguler d’une manière permanente notre économie et de dissuader quiconque de se livrer à des manœuvres spéculatives ».

D’autant, selon l’exposé des motifs, que le marché est soumis à des fluctuations de l’offre et de la demande liées généralement à des comportements spéculatifs, dont l’objectif est le gain facile et rapide. D’où la nécessité, pour les pouvoirs publics, « à chaque fois d’instaurer des mécanismes de régulation dont l’impact est d’assurer la disponibilité des produits à la consommation et faire éviter des conjonctures de pénuries dont les conséquences sont néfastes ».

Par ailleurs, il est à noter que, désormais, les services d’accès à Internet sont définitivement exonérés de TVA. Ainsi, les prix des services Internet vont baisser dans les prochains jours. La loi de finances complémentaire (LFC) 2010 instaure, en effet, une exonération de TVA sur les frais d’accès via le téléphone fixe. Les accès mobiles ne sont pas concernés par cette mesure.

Autres services concernées par cette exonération : « les frais liés à l’hébergement de serveurs web au niveau des centres de données (Data centre) implantés en Algérie et en .DZ (point dz) ; les frais liés à la conception et au développement de sites web ; les frais liés à la maintenance et à l’assistance ayant trait aux activités d’accès et d’hébergement de sites web en Algérie », précise le texte.

En conclusion, la LFC 2010 n’est en générale que le prolongement des décisions prises depuis 2008 concernant les règles d’investissement. Elle est aussi considérée comme un prolongement des décisions mises en œuvre en 2009 en vue de brider les importations et réduire les transferts de capitaux.

Nassim I.

Mr M. Rahmani réitère à Genève le souhait de l’Algérie de voir la Conférence des Parties couronnée de succès



Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Le ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, M. Chérif Rahmani, a réitéré à Genève le souhait de l’Algérie de voir la prochaine Conférence des Parties (COP), prévue en décembre prochain à Cancun (Mexique), couronnée de succès..

S’exprimant lors du débat du panel consacré à la future architecture financière relative au climat, organisé dans le cadre de la réunion informelle sur le financement à long terme du climat qui s’est tenue jeudi et vendredi à Genève, M. Rahmani a également relevé la nécessité d’élaborer, dans le cadre de la mise en place du nouveau "Fonds vert", un document de référence s’articulant autour d’un certain nombre de principes, dont la dénomination du Fonds, avec de préférence l’utilisation de l’appellation "Fonds de soutien" au lieu de "Fonds complémentaire"..

M. Rahmani, coordinateur du groupe africain pour les négociations sur les changements climatiques, a souligné l’importance accordée par l’Algérie et par l’ensemble des pays africains à la question du système de gouvernance du futur fonds, dont la gestion "doit être paritaire et équitable et doit permettre l’accès prioritaire aux ressources dudit fonds aux pays les moins avancés, les petits Etats insulaires ainsi que les pays africains", a indiqué le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement dans un communiqué..

Le ministre a insisté, aussi, sur le principe de la prévisibilité et de la durabilité des ressources du fonds qui doivent provenir en majeure partie des pays développés eu égard à leurs responsabilités historiques en la matière..

APS.
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Les aides algériennes entrent à Ghaza




La délégation algérienne qui a acheminé les aides humanitaires au profit des habitants de la bande de Ghaza a accompli la prière «d’El Icha» et des «Tarawih», samedi, dans la grande Mosquée «El Omari» de Ghaza, derrière le Premier ministre Ismain Hanniyeh qui a dirigé la prière.

Un deuxième lot d’aides humanitaires algériennes est entré hier dimanche à Ghaza via le point de passage terrestre d’Al-Oja. Le premier lot d’aides humanitaires algériennes, composé de 14 camions chargés de 325 tonnes de médicaments et de matériel médical, est entré samedi après-midi dans la bande de Ghaza via le terminal de Rafah.

Dans une déclaration rapportée par le site du centre palestinien de l’information, le premier responsable de la caravane d’aides humanitaires, M Yahia Sari, a affirmé qu’il s’agit là d’un devoir envers le peuple palestinien, soulignant au passage que les Algériens ne peuvent oublier le soutien du peuple palestinien envers leurs frères algériens durant la Guerre de libération nationale.

Outre l’aide alimentaire, les fournitures scolaires, les vêtements, les jouets, etc., M Sari a affirmé que la délégation algérienne offrira au peuple palestinien un hôpital de campagne totalement équipé, assurant dans la foulée que le ministère de la Santé dans la bande de Ghaza a décidé de le baptiser «hôpital algérien».

Selon le centre palestinien d’information, les premières aides humanitaires algériennes au profit du peuple palestinien sont entrées samedi après-midi dans la bande de Ghaza. Elles ont été réceptionnées par les responsables de l’association caritative «El Ouiam» et par le président du comité gouvernemental pour la levée de l’embargo sur Ghaza.

Selon M. Amar Talbi, vice-président de l’association des Oulémas musulmans qui parraine ces aides en coordination avec le Croissant-Rouge algérien (CRA), 16 personnes accompagnent ces aides composées de 14 conteneurs chargés de médicaments, de matériel médical et de vêtements. Il s’agit là d’une première tranche qui sera suivie par l’arrivage d’autres aides.

A l’issue de la prière, Ismain Hanniyeh a salué l’initiative algérienne et rappelé le rôle de l’Algérie et de ses associations dans le soutien de la population de Ghaza sous embargo.

De son côté M. Amar Talbi a précisé que la délégation a bénéficié de toutes les facilités de la part des autorités égyptiennes concernées au Terminal de Rafah pour accéder à Ghaza, soulignant que les produits alimentaires qui devront passer par le terminal de Aoudja sous l’administration israélienne seront également réceptionnés par les Ghazaouis.

M Talbi a exprimé sa fierté d’avoir accompli la prière aux côtés du Premier ministre Hanniyeh, réitérant la mobilisation du peuple algérien pour venir en aide aux Palestiniens de la bande de Ghaza.

Le bateau algérien d’aides humanitaires qui a démarré le 22 août est arrivé jeudi dernier au port d’El Arich.

Les autorités égyptiennes ont annoncé samedi la fin du déchargement de 60 conteneurs comprenant, notamment, un hôpital de campagne équipé de différentes spécialités (pédiatrie, obstétrique, bloc opératoire, scanner IRM), 60 appareils d’hémodialyse, plus de 400 fauteuils roulants et des couveuses.

D’autre part et selon le centre palestinien d’information qui cite le vice-président de l’APN, M. Ahmed Latifi, les préparatifs pour l’envoi d’un navire chargé d’aides exclusivement algériennes vers Ghaza sont en cours.

Le même parlementaire a précisé que le navire prendra le départ en septembre à partir du port d’Alger pour rallier directement la bande de Ghaza.

M Latifi, qui avait pris part à l’opération humanitaire «Flottille de la liberté», en mai dernier, a affirmé que toutes les dispositions ont été prises pour assurer l’acheminement des aides et pour l’envoi dans les délais de ce navire. Un autre bateau d’aides est prévu pour octobre dans le cadre des caravanes de solidarité organisées par le Parlement arabe transitoire. Il transportera des articles scolaires.

La commission chargée des aides humanitaires au Parlement arabe a mis en place une stratégie globale pour la gestion de ces caravanes humanitaires qui se poursuivront, selon cette commission, tant que l’embargo durera

Tendance économique et financière en 2010 en Algérie : L’embellie toujours portée par le pétrole




Le suivi des principaux indicateurs macroéconomiques et financiers indique que le marché pétrolier mondial se situe dans une conjoncture favorable » relève le ministère des Finances dans la notre de présentation de la LFC 2010.

En moyenne, sur les cinq premiers mois de l’année 2010, le prix d’exportation du pétrole brut algérien s’est situé à 77,97 dollars le baril, contre 49 dollars le baril en moyenne, sur la même période de 2009. Cette situation s’est traduite par une progression de 40% du chiffre d’affaires hydrocarbures, qui est passé de 16,4 milliards de $, à fin mai 2009, à 23,1 milliards de dollars, à fin mai 2010.

Conséquemment à cette variation du chiffre d’affaires à l’exportation d’hydrocarbures, les produits de la fiscalité pétrolière, à fin avril 2010, sont en croissance de l’ordre de 16%, passant d’une moyenne mensuelle de 219 milliards de DA à 255 milliards de DA, sur les périodes considérées. Les recouvrements, à fin avril 2010, des produits de la fiscalité, hors pétrolière, ont affiché une progression de 13% passant de 385 milliards de DA, à fin avril 2009, à 435 milliards de DA à la fin de la même période de 2010.

Compte tenu de la crise budgétaire dans la zone Euro et ses risques de répercussion sur la croissance économique mondiale et sur la demande énergétique, le prix projeté sur les cinq derniers mois de l’année 2010 est de 50 dollars, d’où un prix moyen d’exportation sur l’année 2010 aux alentours de 60 dollars le baril.

Les flux à l’importation, exprimés en dollar courant, ont baissé de l’ordre de -5,8%, à fin juin 2010, comparativement à fin juin 2009. Par groupe, les produits alimentaires ont baissé de 10,9% en relation avec la bonne saison agricole et le recul des pris des produits alimentaires. Les biens d’équipement industriels et les demis – produits ont régressé respectivement de 6,5% et de 7,24% et les biens de consommation ont diminué de 4,4%. Cette tendance devrait se poursuivre sur toute l’année 2010. Les importations de céréales devraient baisser du fait de la performance de la production de céréales en 2009 et des bonnes perspectives agricoles pour l’année 2010.

Les importations d’équipement liées aux programmes d’investissements publics devraient se ralentir du fait que le programme 2005-2009 est dans sa phase finale en terme d’équipement et que le programme d’investissement de 2010 est, essentiellement, constitué d’un porte feuille d’études de maturation des projets, donc sans impacts sur les importations d’équipement.

La mise en œuvre, en année pleine, des dispositions de la loi de finances complémentaire pour 2009, portant sur la régulation des importations de marchandises devrait aussi fléchir les importations. Le ministère des Finances indique que les réserves devraient varier positivement, en raison d’une meilleure position extérieure en 2010, comparativement à 2009, dans l’hypothèse de la poursuite de la conjoncture observée du marché pétrolier mondial.

Les réserves officielles de change se sont positionnées, à fin avril 2010, à 147 milliards de dollars. La variation de l’indice général des prix à la consommation, en moyenne sur les cinq premiers mois de 2010, s’est établie à 4,3%, contre 5,3% sur la même période de 2009. Les mesures prises, pour réguler les prix devraient contribuer à les contenir par effet de lutte contre les comportements spéculatifs.

La situation des opérations du Trésor, arrêtée à fin avril 2010, indique que le solde global du Trésor est en position d’excédent. Cet excédent s’est établi à près de 35 milliards de DA, contre un déficit de près de 65 milliards de DA à fin avril 2009. Cette situation est la résultante d’une augmentation des recettes budgétaires de près de 11% et d’une augmentation des dépenses, en terme de décaissement, de près de 2%.

Les disponibilités du FRR sont actuellement à 4 316 milliards de DA. Il sera crédité d’un montant de l’ordre de 560 milliards de DA en 2010 (sur la base d’un prix du marché de 60 dollars le baril et d’un prix de référence fiscal de 37 dollars le baril).

Brésil et environnement



Lula part, la durabilité reste

Le monde à l'envers. Ou à l'endroit ? Le Brésil se situe géographiquement dans l'hémisphère Sud et c'est donc déjà l'hiver ici. Question de conventions aussi, cette grande nation, malgré sa position de 9e économie mondiale, est encore considérée comme un pays du Sud, économiquement parlant.

Rio (Brésil)
De notre envoyé spécial

Rio à l'envers, à Copacabana sur la longue avenue qui borde cette plage mondialement célèbre, les feux rouges sont alignés dos à dos, ce qui surprend le visiteur. En fait, il faut le savoir, l'avenue Atlantica change de sens deux fois par jour afin de s'adapter aux flux directionnels du trafic automobile. Il y a près de 1,5 million de voitures à Rio et les stations-service de l'avenue qui change de sens annoncent toutes «alcool», par un petit écriteau placardé au dessus des pompes. Il ne s'agit pas de ce liquide enivrant, bête noire des islamistes présents par ailleurs dans quelques favelas de Rio, mais d'éthanol, un biocarburant tiré du soja et qui ne dépend absolument pas du pétrole. Ce n'est pas un luxe, ici au Brésil, plus de 90% des voitures sont équipées de moteurs hybrides, essence/éthanol.

Ce n'est pas uniquement de l'écologie non plus, mais aussi une histoire de coût ; le litre d'éthanol est deux fois moins cher que le litre d'essence et donne pratiquement les mêmes performances que le précieux combustible noir, source de guerres et de pollution. «On ne peut pas vivre sans Caïpirinha (un cocktail typique de Rio à base de rhum local), plaisante le pompiste, mais on peut vivre sans pétrole». Alors que partout ailleurs on essaie encore d'installer la logique éthanol dans les mentalités, le Brésil en est déjà à expérimenter l'éthanol 2, nouvelle génération de biocarburant, encore plus performant et économique, ainsi que le biodiésel, produit tout neuf.
Gengis Khan, c'est son vrai nom, 30 ans à peine, né d'un père fou d'Histoire, traîne sur les plages à la recherche d'une bonne affaire. «Le bio ? On n'en n'a pas l'air comme ça», montrant les favelas qui s'entassent en haut sur les mauros (collines) de Rio. «Mais on l'est».

L'écologie dans les mœurs

Copacabana. La plage est belle et au loin, dans la mer, on aperçoit quelques plateformes offshore de pompage pétrolier, appartenant à la compagnie nationale des hydrocarbures Petrobras. Le Brésil s'est développé sans pétrole mais depuis quelques années, il en est devenu un producteur sérieux et ses réserves sont estimées à 90 milliards de barils. Avec toutes les conséquences fâcheuses ; tout le monde a en souvenir la marée noire issue d'un accident de plateforme, la plus grosse jamais construite au monde. Petrobras avait subi les foudres de sa population et du monde entier mais n'a pas abandonné la production. Le Brésil a le pétrole et les idées. Il pompe de l'or noir mais roule à l'éthanol.

Lagoa, grande lagune bleue près du centre de Rio, autour de laquelle s'articulent de charmants quartiers, immeubles résidentiels blancs, parcs, innombrables kiosques à fruits, magasins de fitness et cliniques de chirurgie esthétique et dentaire dont les Brésilien(ne)s sont de bon(ne)s client(e)s. Ici, au bord de cet espace enchanteur et naturel, on vient courir, faire du sport, de la voile ou boire (et manger) une noix de coco. Bref, tout ce qui est lié au fameux culte du corps des Cariocas. Si le Brésil n'est pas un pays très développé en comparaison avec la Scandinavie ou l'Europe de l'Ouest, le sentiment environnemental est inscrit dans la mentalité.

D'ailleurs, les gens fument très peu à Rio, sont idéalement métissés, pensent globalement bio et sont généralement beaux. Non, plus sérieusement, tout n'est pas aussi idyllique. Si dans les quartiers riches, le Cialis, une molécule érectile qui aide à être un homme en face d'une femme, est en vente libre, on apprend que la belle plage de Botafogo est une plage artificielle, et que la nouvelle égérie des telenovelas est une métisse, une première puisque cela n'était pas concevable avant. D'ailleurs au Brésil, loin du cliché interracial, les dirigeants sont des Blancs et les femmes de ménage des Noires. Au Balconné, sur l'Avenudas Atlantica, dans ce bar à ciel ouvert qui est le plus gros centre de prostitution du quartier, un genre de Tidjelabine du sexe, Padre, un habitué des lieux explique : «Le bio, c'est pour les touristes. Ici, c'est misère, prostitution, meurtres et cocaïne, tourisme sexuel et pédophilie.»

Padre exagère peut-être, mais les chiffres sont éloquents ; si depuis son arrivée le président Lula a concentré beaucoup d'efforts pour réduire de 40% la pauvreté et la criminalité, la violence a tué 25 000 personnes ces trois dernières années, uniquement dans l'Etat de Rio, le plus mortel du Brésil avec 23 meurtres pour 100 000 habitants selon les chiffres collectés par l'ONG Rio de Paz. Muito Muito (beaucoup), avoue Gengis Khan, qui a lui-même vécu dans une favela.

Les 300 favelas de Rio

Santa Thérésa. Dans ce charmant petit quartier historique de la ville, à mi-hauteur et tout en lacets doux, on déguste du poisson et on voit Rio en bas, noyée dans une brume marine. C'est le refuge de la classe moyenne, qui depuis l'arrivée de Lula, a grossi en récupérant 40 millions de personnes issues des classes pauvres à l'échelle du pays. Ici, presque toutes les vieilles maisons ont été transformées en petits restaurants pour accueillir touristes et Cariocas à la recherche de tranquillité. La nuit tombée, les coups de feu retentissent d'un autre flanc de colline, venus de la favela voisine «Règlements de comptes», annonce le serveur, qui a visiblement l'habitude d'avoir cette bande sonore en fond. Plaines et collines, c'est ainsi que Rio est agencée. Mais contrairement aux Kabyles, ce sont les pauvres qui habitent les hauteurs, dans des favelas qui s'accrochent dangereusement aux flancs glissants des montagnes, et les riches résident dans les plaines, sur les terres basses, près de la mer.

Les favelas ne sont pas des bidonvilles, comme le suggère la traduction française, c'est-à-dire des baraquements fait de tôles et de matériaux de récupération. Les favelas sont des quartiers à l'urbanisation sauvage, mais les maisons sont en dur, briques ou parpaings, comme à Baraki ou aux Eucalyptus. De la plage chic d'Ipanéma, Gengis Khan montre la favela Rocinha, la plus grande d'Amérique du Sud, située au sud de Rio sur le bord de mer, à côté des quartiers riches de Gavoa et dans laquelle vivent 400 000 personnes sous le joug du Comando Vermelho, un gang de narcotrafiquants particulièrement redoutable et avec lequel le gouvernement traite directement.

Cette célèbre favela connue pour sa violence, n'existe ni sur la carte de la ville ni sur les plaques des arrêts de bus qui, pourtant, s'arrêtent tous à Rocinha. Pourtant, on peut y vivre relativement correctement depuis que Lula a intégré les favelas dans son «programme d'accélération de la croissance» et s'est inspiré de l'exemple de Medellin en Colombie pour améliorer le niveau socioéconomique de ces quartiers. A Alemao par exemple, un gros ensemble de 12 favelas au nord de Rio où s'entassent 170 000 personnes sous le contrôle du Comando Rouge, il y a un centre de soins, des écoles, et même du wifi, internet haut débit et gratuit pour tous. On y organise des visites pour touristes, en bus, et les seules consignes sont de ne pas prendre de photos, pour ne se pas retrouver avec un chef de gang dans son appareil, et de ne pas aborder les filles en dehors des bars et lieux prévus pour cela, des fois que l'une d'entre elle serait la copine d'un chef.

Les Comandos, c'est ainsi que l'on appelle les gangs de narcotrafiquants, se disputent à coups de M-16 et de AK-47 l'immense marché de la drogue qui arrive de Colombie par la forêt amazonienne, et est distribuée dans le monde entier, Amérique, Afrique puis Europe. Lula et le gouverneur de l'Etat de Rio affirment que les favelas sont pacifiées. Ce n'est pas entièrement vrai, affirme Gengis, et tout peut redémarrer, à l'exemple récent du Mexique, où un accrochage entre les forces de l'ordre et les narcotrafiquants de Ciudad Juarez a tourné à la guerre sanglante. «Les choses ont changé, oui, avoue Gengis, c'est du développement, mais est-il durable ?»


Le pneu, moteur et malheur

Luiz Ignacio Lula Da Silva, plus connu sous le nom de Lula, est un président très pris. Pour le voir, il faut se rendre à 40 km de Rio, au Challenge Bibendum, manifestation à mi chemin entre l'industrie automobile et l'environnement. C'est à Rio même où a été signée la convention de 1992, premier «Sommet de la Terre» sur la biodiversité, ratifié par 188 pays. Pour ce challenge, le défi pour les organisateurs est de continuer à développer l'automobile tout en essayant de limiter l'impact sur l'environnement. Pour le président brésilien, passer de la 9e à la 5e économie mondiale tout en gardant le capital écologique brésilien. Dès son entrée en scène, l'ex-ouvrier syndicaliste de Sao Paulo parle propre, bio, avenir mais finit par lâcher la feuille de son discours pour se mettre à fustiger les Américains et leur hégémonie.

Dans la bouillonnante Amérique du Sud qui cherche encore à s'unir, on dit que «Chavez ose, Uribe (président de la Colombie, à la solde des Américains) dispose et Lula propose», confirmant sa position d'habile négociateur sur la scène internationale. Mais Lula, «chef de l'Etat le plus populaire de l'histoire de ce pays» pour Gengis Khan et de nombreux Cariocas, est partant cette année, il ne briguera pas de troisième mandat. Justifiant sa décision par un cinglant «le Brésil a mis du temps à devenir une démocratie, ne comptez pas sur moi pour arrêter ce processus» que l'on croirait adressé à l'Algérie ou à tout autre pays installé dans le règne durable. Il quitte donc le pouvoir à la fin de l'année et sa dauphine annoncée, Dilma Roussef, du même Parti des travailleurs, devrait lui succéder à la tête de l'état. Développement durable ?

Lula a installé un mode de gouvernance et une vision, en 8 ans, 20 millions de Brésiliens ont été tirés de la pauvreté pour intégrer la classe moyenne. «Rio est une marque liée à la durabilité», comme le dit Eduardo Paes, le maire d'opposition de Rio qui est quand même venu avec Lula au Challenge Michelin. Car Rio a déjà une vieille histoire avec l'environnement et Michel Rollier, le patron de Michelin, souligne que «il y a 20 ans que le Brésil s'est engagé dans le développement durable. Même si le moteur à essence a encore de beaux jours devant lui et les rares voitures électriques tirent souvent leur énergie d'un transfert de pétrole ou de charbon pour produire de l'électricité». La pile à combustible ? Encore loin, déclarent l'ensemble des participants à ce challenge, même si tout le monde est d'accord pour dire que l'on avance quand même, aujourd'hui, la meilleure voiture électrique possède 400 kilomètres d'autonomie pour 1 heure seulement de chargement.

Les Brésiliens ont réglé le problème, ils roulent à l'éthanol. Mais ce sont quand même des voitures et au-delà de la pollution liée au combustible, le problème du pneu demeure central. Ce qui pousse le directeur de Michelin de la zone Afrique-Inde-Moyen-Orient, Prashant Prabhu, qui gère donc l'Algérie et l'une des rares usines du groupe, implantée à Alger, à se poser la question : «Mobile et propre ? C'est l'idéal.» Mais les difficultés sont liées à notre mode de vie. «Ou alors une voiture sans roues donc sans pneus», plaisante-t-il, «comme un train, mais c'est très compliqué à mettre en œuvre sur les routes». La solution est évidemment de ne pas rouler, ou le faire en vélo. « Qui est prêt à abandonner la mobilité pour protéger l'environnement ?» se demande encore Prashant Prabhu. Qui ? A Rio, on roule à l'éthanol et l'énorme statue du Christ du mont Corcovado vient d'être restaurée et de nouveau, elle attire, concentre les prières, les demandes et les vœux pieux. «Ça roule, et un jour tout ira bien», annonce positivement Gengis Khan, reparti en quête d'une affaire.

En attendant, le directeur de Michelin préconise d'utiliser les vieux pneus comme combustible pour produire de l'énergie : «Ça brûle bien, il n'y a qu'à voir toutes les émeutes dans lesquelles on utilise de vieux pneus ». Oui, on connaît bien cette utilisation en Algérie. Et on est moins écolos que les Brésiliens. Selon une récente étude, Alger a été classée la 3e ville la plus sale. Alors que c'est le même indicatif ; pour appeler Rio il faut faire le 021. Comme pour Alger. Lula part, mais à Alger on ne sait pas encore partir. On sait juste arriver. En voiture à pétrole.

Chawki Amari

Mers européennes : des critères d'évaluation écologique



La Commission européenne a adopté hier une décision qui définit les critères nécessaires pour parvenir à un bon état écologique des mers européennes.
Ces critères aideront les États membres à coordonner leurs stratégies marines pour chaque mer régionale, ce qui garantira leur cohérence et permettra de comparer, d'une région à l'autre, les progrès accomplis. La définition de ces critères est une condition fixée par la directive-cadre «stratégie pour le milieu marin», qui a pour objectif que la totalité des eaux marines de l'UE atteignent un bon état écologique d'ici 2020.

« Nous souhaitons que nos mers soient dans un bon état sanitaire et productives. La décision prise aujourd'hui est un premier pas vers la fixation d'objectifs précis qui permettront à ces eaux marines de parvenir à un bon état écologique. L'adoption de la décision relative aux critères correspondant à un bon état écologique durant l'année internationale de la biodiversité (2010) constitue une étape supplémentaire dans l'élaboration de la stratégie de l'UE relative à la biodiversité après 2010. » a déclaré à ce propos, Janez Potocnik, membre de la Commission européenne chargé de l’environnement.

La décision de la Commission relative aux critères concernant le bon état écologique des eaux marines porte essentiellement sur différents aspects des écosystèmes marins, dont la diversité biologique, les populations de poissons, l'eutrophisation, les contaminants, les déchets et le bruit.

Les critères et les indicateurs associés définis dans la décision ont été élaborés à partir d'avis scientifiques et techniques émis par des experts indépendants et doivent être utilisés par les États membres pour évaluer l'état écologique de l'écosystème marin. Ces critères reposent sur les obligations existantes et les évolutions de la législation de l'Union européenne, et couvrent des éléments de l'environnement marin qui n'ont toujours pas été pris en compte dans les politiques menées à ce jour.

Toutefois, si certains critères sont totalement au point et opérationnels, d'autres doivent être encore affinés. La décision met en lumière la nécessité d'améliorer la compréhension des principes scientifiques permettant d’évaluer le bon état écologique afin de favoriser une gestion des eaux marines européennes fondée sur la notion d’écosystème. Ces critères devront par conséquent être révisés afin de prendre en considération les nouvelles connaissances scientifiques.

Objectif fixé à 2020 pour parvenir à un bon état écologique

On entend par un «bon état écologique» un état général de l'environnement des eaux marines tel que celles-ci conservent la diversité écologique et le dynamisme d’océans et de mers qui soient en bon état sanitaire et productifs. L’utilisation du milieu marin doit être limitée à un niveau durable, sauvegardant ainsi les utilisations et activités potentielles des générations actuelles et à venir. À cette fin, il convient de prendre pleinement en compte la structure, les fonctions et les processus des écosystèmes qui composent le milieu marin, de protéger les espèces et les habitats marins et d'éviter le déclin de la biodiversité dû à l’intervention de l’homme.

Afin d'atteindre l'objectif de l'UE qui vise à ce que l'ensemble des eaux marines affichent un bon état écologique d'ici 2020, les États membres doivent élaborer des stratégies marines qui servent de plans d'action pour appliquer à la gestion des activités humaines une démarche fondée sur la notion d'écosystème. Le bon état écologique doit être défini au niveau des régions ou sous-régions marines, à partir des onze descripteurs qualitatifs de l'environnement marin énoncés dans la directive-cadre «stratégie pour le milieu marin». Il conviendra de mettre en place une coopération régionale à chaque étape de la mise en œuvre de la directive.

(src : Commission Européenne)

La Turquie bientôt reliée au réseau électrique Européen



La compagnie américaine General Electric annonce que la Turquie va rejoindre le réseau électrique européen à partir du mois de septembre, et ceci notamment grâce à la technologie de réseau électrique intelligent qu'elle a développé.
L'entreprise TEIAS, gestionnaire du réseau de transport d'électricité en Turquie, pourra désormais acheter et vendre de l'électricité au-delà de ses frontières, renforçant ainsi la fiabilité et la disponibilité de l'énergie à travers l'Europe.

« Le territoire géré par l'ENTSO-E (Réseau européen des gestionnaires de réseau de transport d'électricité) est l'une des régions à plus forte demande en énergie dans le monde », selon un rapport publié en 2009* par le Ministère de l'Énergie en Turquie. « Les politiques énergétiques des pays de l'ENTSO-E suivent un modèle de développement unique basé sur la synchronisation d'un nombre croissant de réseaux, permettant d'augmenter la fiabilité de l'approvisionnement en électricité, d'optimiser l'efficacité de la production, de la transmission, de la distribution et de la consommation d'énergie, tout en minimisant l'impact environnemental. »

Raccorder la Turquie au reste du réseau européen est une étape importante sur ce chemin. Ce système d'échange transfrontalier pourrait également permettre à l'Europe d'aller vers un mix énergétique privilégiant les énergies propres. La demande en énergies renouvelables des pays européens est significative et, sachant que la Turquie dispose d'un très grand nombre de sources d'énergies renouvelables, l'ENTSO-E et TEIAS pourront tirer un grand bénéfice de ce rapprochement.

Les solutions de réseaux intelligents de GE permettront de surveiller l'état des réseaux aux points de connexion, et d'automatiser le contrôle des flux de production et de montée en charge au sein du territoire turc. Le système optimisera la répartition de l'électricité et la qualité de cette dernière tout en améliorant la fiabilité d'acheminement, prévenant notamment la propagation des coupures de courant.

Actuellement en phase finale de tests, les solutions de GE en matière de protection sur zones étendues devraient permettre la première interconnexion des réseaux turcs et européens au cours du mois de septembre.

(src : General Electric)

Le projet Desertec



Le projet Desertec a t'il du plomb dans l'aile ?

Le méga projet solaire connu sous l'initiative "Desertec" qui vise à exporter de l'électricité (10 à 15%) par des lignes de transmission en Courant Continu Haute Tension (CCHT ou HVDC) en 2050 à partir de centrales solaires thermiques à concentration et des éoliennes dans les déserts du MENA**, n'aurait pas eu le blanc seing de l'Algérie.

D'après le quotidien émirati "The National" dans son édition du 2 septembre, alors que l'Algérie était initialement partie prenante du projet Desertec, cette dernière vient de "renoncer à tous ses engagements." La même source rapporte que "la décision de l'Algérie a été un coup dur pour le reste des pays partenaires qui ont perçu cette décision comme une mauvaise nouvelle".

Le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, actuel déclarait en juin dernier « L'Algérie étudie l'offre germanique, non sans dire que notre pays compte donner naissance à un projet plus important que celui de Desertec. Les réserves de l'Algérie sur le projet européen concernent la souveraineté sur ses installations, de propriété étrangère, qui seront implantées sur le territoire algérien ainsi que la durée de réalisation du projet qui est jugée longue. »

Créé il y a 14 mois, le projet Desertec compte à ce jour une quinzaine de compagnies européennes spécialisées dans la finance, l'énergie et plus particulièrement le solaire thermique. Des pays du Maghreb comme le Maroc, la Tunisie mais aussi l'Algérie se sont déclarés favorables au programme.

De son côté, Paul Van Son, le président de Desertec reste préoccupé par la baisse de soutien du gouvernement allemand pour le projet. "Nous avons été surpris par le manque d'intérêt exprimé par le gouvernement allemand pour Desertec, alors qu'il y a quelque temps, tous les yeux étaient braqués sur ce projet", a-t-il dit en marge d'une conférence sur les énergies renouvelables à Munich.

Selon le consortium Desertec "un soutien gouvernemental reste nécessaire lors des premières étapes pour rendre la construction de centrales électriques et de lignes de transmission attractive pour les investisseurs privés afin que suffisamment de capacité solaire soit construite d'ici à 2050 pour couvrir la demande croissante d'électricité en MENA et disposer de 100 GW de puissance électrique pour l'exportation vers l'Europe (l'équivalent d'environ 100 tranches nucléaires)".

Pour l'Agence Spatiale Allemande (DLR), moins de 10 milliards d'euros d'aide publique seraient nécessaires pour rendre la technologie CSP compétitive avec les centrales électriques à combustibles fossiles.

** MENA : Middle East and North Africa

chaoui gasba Youtube


Le chaoui, la chaouia, ou chawi (hechawith, tacawit, tachawit, shawia, chaouia, chaouïa, chaouiya, shawiya, cawi, chawia, tachaouith, tachawith, th'Chewith, cawit, chawith) est une langue berbère, parlée par les Chaouis, habitants des Aurès et ses régions attenantes en Algérie.

Le chaoui appartient au groupe zénète. « L’enquête la plus fiable et la plus précise dont nous disposons (Doutté/Gautier 1913) donnait un pourcentage de 8,5 % de la population algérienne comme étant berbérophone Chaouia ; reporté sur les donnés du dernier recensement algérien de 2005 (33,8 millions d’habitants), ce pourcentage permettrait d’estimer à 2 870 000 de locuteurs du chaouia actuellement. »

Le chaoui est parlé dans l’Est algérien : dans les Aurès et les régions avoisinantes (le massif du Boutaleb(Talbi),le Bellezma, les Hautes plaines constantinoises et les monts des Nemenchas). Ce qui sur la base du découpage administratif actuel correspond totalement ou partiellement aux wilaya(s)* de Sétif, Batna, Biskra, Oum-el-Bouaghi, Khenchela, Tébessa, Souk-Ahras et Guelma .

Le chaoui est evolué du berbère parlé en Numidie, le numide, dans l'Antiquité


4e édition du Salon Algérien des Centres d’Appels 2010 octobre 2010



La 4e édition du Salon algérien des centres d’appels aura lieu les 19 et 20 octobre 2010 à l’Hôtel Sheraton, Club des Pins (Alger ). Organisée par Sira Algérie, cette manifestation se déroulera en même temps que le salon algérien de l’externalisation et comprendra une exposition, des conférences, des ateliers et des rendez-vous d’affaires.

Le salon qui a connu un franc succès au cours de ses trois dernières éditions se fixe pour objectif de rassembler tous les acteurs du secteur (pouvoirs publics, donneurs d’ordres, prestataires tant nationaux qu’étrangers) de proposer les meilleures solutions de création de centres d’appels en Algérie, de contribuer à la maturité du secteur des centres d’appels, de susciter des vocations pour la création de centres d’appels » inshore » et » offshore « , de faire connaître les atouts de la destination » Algérie Centres d’appels » , de construire les conditions de réussite d’un nouveau marché de la relation clients en Algérie et d’aider à l’émergence d’un marché maghrébin de la relation clients et des centres de contacts.

Ainsi le SACA est en phase avec les attentes des professionnels et les promesses d’un décollage du secteur de la relation clients en Algérie. Ce salon est devenu au fil des ans un rendez-vous incontournable. Il rassemble 25 exposants et partenaires nationaux et étrangers, représentant les donneurs d’ordres et les prestataires, 150 congressistes représentant les professionnels du secteur et 800 visiteurs professionnels nationaux et étrangers.

Il comprend 6 conférences et ateliers. Notons que Sira Algérie est une entreprise de droit algérien, fondée en 2005 à Alger. Sira Algérie organise six salons annuels. il s’agit du Salon international du recrutement et des ressources humaines à Alger , du Salon international du recrutement et des ressources humaines à Oran, du Salon de l’Externalisation en Algérie, du Salon des centres d’appels, du Salon des entrepreneurs en Algérie et du Salon international du mobile internet et télépaiement.

En 2008 Sira Algérie a remporté l’appel d’offres de BNP Paribas pour l’organisation de l’Académie des PME dans cinq pôles économiques du pays (Blida, Oran, Annaba..). Sira Algérie assure des missions ponctuelles de conseil en recrutement. Elle réalise également des missions d’accompagnement d’investisseurs en Algérie. Sira Algérie gère pour le compte de la Convention France- Maghreb les relations institutionnelles et commerciales en Algérie.

source: Le maghreb