Wednesday, September 29, 2010
Mr DAVID PEARCE, AMBASSADEUR DES USA À ALGER
Les taxes freinent les investisseurs
L’ambassadeur des Etats-Unis à Alger, David Pearce, a estimé, hier, nécessaire de signer un accord algéro-américain de non-double imposition pour les investisseurs.
La conclusion d’un tel accord permettrait d’encourager et de développer les projets d’investissement en partenariat à la faveur d’une réduction sensible de la charge fiscale sur les opérateurs économiques des deux pays, a indiqué à des journalistes M.Pearce en marge d’une rencontre d’affaires algéro-américaine. Le diplomate américain a, en outre, estimé que l’enjeu actuel est d’encourager les contacts entre les hommes d’affaires des deux pays en vue de développer le partenariat même si la décision revient à ces opérateurs sur la base de leurs intérêts. Il a, également, estimé que les mesures d’encadrement des investissements étrangers prises par le gouvernement algérien ne représentaient aucune contrainte pour les firmes américaines qui ont, d’ailleurs, compris la nécessité de s’associer avec un partenaire local qui connaît le fonctionnement du système en Algérie.
R.N
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AMBASSADEUR DES USA À ALGER,
Mr DAVID PEARCE
La Banque d’Algérie s’inquiète du réveil de l’inflation
Écrit par Yazid Taleb
Une croissance à 4% pour 2011. L’objectif annoncé dans le projet de loi de finances reste modeste comparativement aux records de certains pays méditerranéen alors que l’inflation, portée par l’accroissement des dépenses de l’Etat, se réveille. Les banques, en surliquidités, ont recours, aux instruments de " reprise de liquidités" de la Banque d’Algérie (BA). Fonds disponibles mais peu de projets bancables, crédit à la consommation banni et crédit hypothécaire structurellement bloqué par la faiblesse de l’offre de logements. Autant d'indices d’une crise de " l’économie réelle", selon certains économistes.
Le réveil de l’inflation est une des préoccupations récentes des pouvoirs publics algériens. La hausse des prix a atteint au cours des deux dernières années un niveau supérieur à 6 voire 7%. La tendance est celle d’une accélération de ce phénomène qui de surcroît n’est pas observé chez nos principaux partenaires commerciaux. Les pays de l’Union européenne notamment connaissent au contraire un ralentissement de l’inflation qui dépasse rarement 1% chez la plupart d’entre eux faisant ainsi apparaître un différentiel important et croissant avec l’Algérie
L’explication principale de ce phénomène réside dans l’augmentation très sensible des dépenses de l’Etat et de l’injection de liquidités qui en résulte. L’importance croissante de la dépense publique est en effet le trait dominant de l’économie de notre pays au cours des dernières années. Entre 2005 et 2009 le total des dépenses de l’Etat, exprimé en pourcentage du PIB, est passé de 29% à près de 46%. Une tendance au gonflement de la dépense qui se poursuit et qui devrait les voir dépasser allègrement la barre des 50% du PIB en 2010.
Risques et avertissements
Les autorités monétaires ont pris au cours des deux dernières années conscience des risques signalés d’ailleurs par les rapports de plusieurs institutions financières internationales. Ces risques sont également pointés du doigt par les derniers rapports de conjoncture de la Banque centrale. Le plus récent d’entre eux était l’occasion d’un nouvel avertissement de la Banque centrale qui relève que : " L’inflation a poursuivi en 2009 sa tendance haussière entamée en 2007 alors qu’elle a reculé presque partout dans les pays développés pour atteindre souvent des taux négatifs chez les principaux partenaires commerciaux".
Atteignant un pic pour la décennie, l’inflation annuelle a été en 2009 de 6,4% stimulée particulièrement par la hausse des prix des produits alimentaires et singulièrement des produits agricoles frais. La Banque centrale rappelle que " la stabilité des prix est un préalable pour une allocation optimale des ressources aux secteurs économiques les plus performants".
En l’absence de contrôle direct sur le rythme des dépenses de l’Etat, les principaux instruments d’action économique dont dispose la Banque d’Algérie pour lutter contre l’inflation sont des outils de " reprise de liquidité" qui lui permettent de réduire la quantité de monnaie en circulation dans l’économie. Une partie importante des revenus distribués par l’Etat se retrouve en effet dans les banques algériennes dont les performances en matière de collecte de l’épargne connaissent une croissance parallèle à l’expansion des dépenses publiques. Les banques, aussi bien publiques que privées, se retrouvent ainsi depuis plusieurs années dans une situation d’excès de liquidités. La Banque d’Algérie s’efforce donc de résorber ces excès de liquidités en proposant aux banques des placements rémunérés.
Pour les banques, le principal inconvénient de ces placements est la modicité des taux d’intérêt servis par la Banque Centrale. Des taux qui n’ont jamais dépassé 2% et qui ont même été réduit à un peu plus de 1% à la suite d’une décision récente.
Des indices d'une crise de l'économie réelle
Un banquier privé constate que le faible nombre de projets bancables dans le secteur privé conjugué aux problèmes chroniques de solvabilité de la plus grande partie de la clientèle des particuliers entraîne un excès de liquidités au sein des banques. Ces dernières années, elles n’ont pas d’autre alternative que de recourir aux facilités de reprise de liquidités de la Banque d’Algérie alors qu’elles ne demanderaient pas mieux que de prêter à des opérateurs économiques privés ou à des particuliers solvables à des taux qui sur le marché varient entre 7 et 8%. Au cours des dernières années, indique-t-il, "on ne recense dans l’ensemble de l’économie algérienne pas plus de 500 projets d’investissements productifs par an initiés par des investisseurs privés. Le crédit à la consommation a été interdit et le développement du crédit immobilier qui est censé prendre le relais, d’après les déclarations des autorités, se heurte à l’insuffisance de l’offre de biens ainsi qu’à une spéculation importante qui fait que le prix des biens disponibles dépasse de beaucoup la capacité d’endettement des clients des banques .Nous sommes en réalité en face d’une véritable crise de l’économie réelle. Il n’y a pas suffisamment de projets d’investissements ni d’offre de biens produits localement en face des revenus disponibles.".
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Réalisation d’un premier centre de loisirs scientifique à Tissemsilt
Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Mercredi 29 septembre 2010.
La wilaya de Tissemsilt bénéficiera d’un centre de loisirs scientifique dont les travaux seront lancés prochainement, a-t-on appris du directeur de la jeunesse et des sports. Ce projet qui s’inscrit dans le cadre du programme sectoriel 2010, a indiqué M. Bouderbala Ali, comprend une salle de conférences, une salle Internet, un laboratoire de langues, une bibliothèque, un espace audiovisuel, des ateliers d’astronomie, d’environnement et d’énergie solaire et d’électronique, d’une aire réservée aux enfants et autres infrastructures de jeunes..
Cet structure permettra aux jeunes de la région, a-t-on indiqué de même source, de s’intéresser à différents domaines du savoir en vue de développer leurs capacités d’investigation et agrandir le domaine de leurs connaissances notamment dans la recherche scientifique. D’autre part, il est prévu, prochainement, la réalisation de plusieurs projets dans le domaine des sports et au profit des jeunes de la région, à l’instar de la réalisation d’une maison de jeunes et d’un complexe sportif de proximité dans la commune de Sidi Slimane, de deux salles polyvalentes dans la communes de Beni Lahcen et le chef-lieu de wilaya, ainsi que 20 terrains sportifs de proximité..
Des opérations comportant l’aménagement des gradins du stade communal de Khemisti, de la maison de jeunes de Layoune et le revêtement en gazon artificiel du complexe sportif de Tissemsilt, seront concrétisées, selon le DJS. Il est prévu prochainement le renforcement des infrastructures du secteur par la réception d’une maison de jeunes dans la commune de Youssoufia et d’une salle omnisports dans la commune de Ammari..
La direction de la jeunesse et des sports a indiqué que les travaux sont en cours pour la réalisation de 14 terrains sportifs de proximité à Maacem, Tissemsilt et Thenia El Hed, en plus de deux piscines de loisirs dans les communes de Ammari et Layoune. Le secteur de la jeunesse et des sports de la wilaya de Tissemsilt a bénéficié, dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014, de projets de réalisation de six complexes sportifs de proximité, de six piscines de proximité, d’une piscine semi-olympique, d’une salle omnisports d’une capacité de 500 places et de deux salles polyvalentes..
Le programme de développement du secteur prévoit également la réalisation de quatre salles sportives spécialisées et d’un centre sportif de préparation, de 20 terrains de proximité, de six aires de jeux et du revêtement de cinq stades de football en gazon artificiel. Concernant les infrastructures de jeunesse, il est prévu également la construction d’un centre d’attraction et de loisirs, de six maisons de jeunes et d’un nouveau siège de l’Office des maisons de jeunes et l’équipement de plusieurs maisons de jeunes..
APS.
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L’UPM a besoin de volonté politique
Par : Salim Koudil
Jordi Vaquer I Fanés, directeur du centre international de documentation de Barcelone
Le directeur du Centre international de documentation de Barcelone, Jordi Vaquer I Fanés, a animé lundi dernier à l’hôtel Hilton d’Alger une conférence-débat axée sur l’état des lieux de l’Union pour la Méditerranée (UPM). Avec un intitulé “Le changement du cadre institutionnel du partenariat euroméditerranéen et ses implications”, l’intervenant s’est longuement attardé sur le projet lancé par le président français, Nicolas Sarkozy, en juillet 2008. Tout en se déclarant “moyennement optimiste” pour la réussite de cette union, Jordi Vaquer I Fanés a énuméré les dysfonctionnements qui rendent l’UPM “imparfaite”. Selon lui, l’existence de projets “même concrets” ou du secrétariat général sont loin de suffire pour la réussite de l’union “certes on peut avancer mais il faut aussi le vouloir”. Il fera une comparaison avec la construction de l’Europe qu’il décrit comme une “anormalité historique” mais “il y a eu des hommes et des femmes qui croyaient en ce projet”.
Même s’il déclare le contraire, l’analyste indépendant (comme il se décrit lui-même), n’a pas caché son scepticisme devant l’“instabilité” de la Méditerranée. Il reviendra ainsi sur le sommet de l’UPM, prévu en juin dernier à Barcelone mais reporté pour le 20 et 21 novembre prochain, en insistant sur l’urgence de dépasser le stade des rencontres “même à haut niveau”.
Revenant sur la genèse de l’union, l’analyste espagnol est revenu sur les discussions qu’il avait eues avec des personnes de l’entourage de Sarkozy. Il a ainsi conclu qu’ils avaient essentiellement, en créant l’UPM, une “vision post-colonialiste”. L’autre “grief” qu’il a pu “analyser” est le fait que l’un des objectifs principaux du lancement du projet était “une forte volonté d’exclusion” en citant les exemples de la Turquie, les pays de l’Europe du Nord, ou encore les États-Unis et la Russie.
À propos de l’un des principaux “os” de l’UPM, en l’occurrence Israël, l’“analyste indépendant” a essayé de nuancer l’effet de sa participation “ce n’est pas juste de culpabiliser Israël de bloquer” l’union en affirmant que “ceux qui bloquent sont ceux qui veulent utiliser l’UPM pour leurs buts politiques”. Concernant l’Algérie, il a déclaré ne pas comprendre sa position dans le projet qui est pour lui “pas clair”.
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L’UPM a besoin de volonté politique
Le Président Nicolas Sarkozy invite Moubarak à une rencontre palestino-israélienne à Paris
Le président français Nicolas Sarkozy a informé son homologue égyptien Hosni Moubarak, lors d'une conversation téléphonique mardi soir, de son entretien lundi avec le président des Autorités nationales palestiniennes Mahmoud Abbas, l'invitant à participer à une réunion préparatoire du sommet pour l'Union pour la Méditerranée (UPM) à Paris, à laquelle seront présents M. Abbas et le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, selon un communiqué de la présidence française.
M. Sarkozy a reçu lundi M. Abbas à l'Elysée lors d'un déjeuner de travail, au cour duquel il a renouvelé son "soutien" totale à l' autorité palestinienne.
Le président français a "évoqué son souhait de recevoir à Paris le président Moubarak, co-président de l'Union pour la Méditerranée, afin de préparer le sommet de Barcelone lors d'une réunion à laquelle seraient conviés le Premier ministre israélien et le président de l'Autorité palestinienne", a poursuivi le communiqué.
Lors de la conférence de presse suite à l'entretien entre MM. Sarkozy et Abbas, le président français a déclaré qu'il inviterait Abbas, Netanyahou et Moubarak à se rendre à Paris au cours du mois d'octobre pour préparer le sommet de l'UPM de fin novembre.
Le soir même, M. Sarkozy a téléphoné à M. Netanyahou pour lui adresser la proposition.
Initiée par le président français Nicolas Sarkozy, l'UPM a été créée le 13 juillet 2008. Elle compte actuellement une quarantaine de membres, dont Israël, l'Autorité nationale palestinienne, les pays arabes riverains de la Méditerranée et les pays de l'UE. Le prochain sommet de l'UPM se déroulera en novembre, à Barcelone, en Espagne
Les négociations UE-Afrique du Sud évoluent bien
Fenêtre sur l'Europe]
Les dirigeants de l'UE et d'Afrique du Sud ont fait preuve d'un optimisme prudent quant à la possibilité de signer un accord de partenariat économique (APE) d'ici la fin de l'année, à l’issue de leur sommet du 28 septembre à Bruxelles.
Même si les négociations ont connu des hauts et des bas à ce jour, le Président de la Commission européenne Jose Manuel Barroso a déclaré que l'ère de la « méfiance » était passée et que les deux parties pouvaient espérer une conclusion dans les mois à venir. Le Président sud-africain, Jacob Zuma, est du même avis
Agriculture, Benaïssa : “Tous les instruments nécessaires à la modernisation du secteur réunis”
Tous les instruments nécessaires à la modernisation de l'agriculture algérienne sont réunis pour faciliter le travail aux agriculteurs et aux opérateurs économiques
Tous les instruments nécessaires à la modernisation de l'agriculture algérienne sont réunis pour faciliter le travail aux agriculteurs et aux opérateurs économiques, a souligné à l'APS le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaïssa, à la veille du lancement de la campagne labours semailles 2010/11.
La saison labours-semailles 2010/11 sera lancée officiellement jeudi à Sétif. Pouvez-vous nous situez le contexte et les objectifs de cette campagne ?
L'année agricole 2010/11 se lance dans un contexte assez particulier, puisqu'elle s'inscrit dans la dynamique engagée durant les deux dernières années, pendant lesquelles a été confirmée la politique du Renouveau agricole et rural. Plusieurs mesures ont été prises durant les compagnes 2008/09 et 2009/10 pour centrer le secteur autour de l'objectif de la sécurité alimentaire. Pour la production agricole, le secteur a choisi l'approche filière, synonyme de mise en synergie de l'ensemble des acteurs intervenant dans une filière de l'amont à aval. Cela s'exprime dans les conseils interprofessionnels qui sont en cours de mise en place étape par étape et filière par filière et l'année en cours devra renforcer cette dynamique. Durant cette année, seront opérationnelles les unités créées dans le cadre de la restructuration des entreprises publiques pour les insérer dans la dynamique de régulation et de production des produits stratégiques. Ces établissements vont compléter l'action des opérateurs privés. Il s'agit d'entreprises de génie rural, de valorisation des produits du terroir, de production des plants et semences, de valorisation des fermes et des périmètres mis en valeur ainsi qu'une entreprise de froid, et une autre pour gérer les complexes d'abattage. Ces unités sont les instruments devant contribuer à la modernisation du secteur. Nous avons également une action de fond à mener durant cette année. Il s'agit de soutenir l'investissement dans les serres multi-chapelles par la prise en charge les intérêts des crédits, qui seront contractés par les opérateurs pour réaliser leurs serres avant le 31 décembre 2011. Nous souhaitons que cette dynamique s'installe le plus rapidement possible pour améliorer la production et la productivité notamment autour des grandes villes et participer à la régulation des marchés des produits maraîchers. Outre une série de mesures destinées à l'augmentation de la surface agricole utile, cette année verra également l'application des programmes du Renouveau rural à travers les Projets de proximité de développement rural intégré (PPDRI). Elle devra être la première année où ces programmes seront mis en oeuvre en matière de lutte contre la désertification, de protection du patrimoine forestier, steppique et des écosystèmes et de création de nouveaux périmètres agricoles. C'est aussi un grand appel à l'introduction de la technologie et des investissements. Le dernier grand programme lié à cette dynamique est celui du renforcement des capacités humaines et d'assistance technique, pour lequel seront mobilisés tous nos outils et forces pour accompagner ces changements que connaît le secteur. La Chambre de d'agriculture sera dynamisée pour qu'elle soit un lieu de réceptacle et de formation. Même chose pour la mutualité agricole, qui doit aussi participer de manière structurelle à la modernisation de l'agriculture.
Autre évènement important qui symbolise la saison, c'est la loi sur le foncier agricole, qui vient sécuriser les acteurs et donner de la visibilité aux investisseurs.
Comment évaluez vous la campagne céréalière 2009-2010 et quelles sont les perspectives de la filière pour la saison 2010/2011?
La filière céréales a bénéficié durant la saison 2009/2010 d'importantes mesures telles que la mise en place d'une filiale semences, des unités de motoculture et de cellules d'animation et d'accompagnement des céréaliculteurs pour améliorer la production. Ceci en plus des prix incitatifs, qui ont été reconduits pour les cinq prochaines années.
En ce qui concerne la production céréalière, elle se situe au tour de 4,5 millions de tonnes. De bons résultats ont été enregistrés pour l'orge et pour le blé dur. Ce n'est pas le cas pour le blé tendre, pour lequel la dynamique engagée devrait améliorer progressivement nos productions. Par ailleurs, nous faisons appel à tous les minotiers et semouliers pour qu'ils s'intéressent à la production nationale et qu'ils programment leurs actions en renforcement de la production nationale, l'importation devenant un appoint. Cette dynamique se poursuivra durant l'année en cours, pendant laquelle une attention particulière sera accordée pour l'introduction de la culture du maïs, en vue d'intégrer davantage de produits locaux dans l'alimentation des animaux. En outre, nous avons fait appel à l'élargissement de l'irrigation d'appoint pour atténuer les effets néfastes du manque de pluies. Cette technique a été utilisée l'année dernière par certains acteurs qui ont eu des résultats intéressants. Outre le soutien accordé à l'installation des systèmes d'irrigation d'appoint, nous sommes en train d'informer les agriculteurs sur l'intérêt qu'ils ont à installer cette technique. Nous avons au moins un million d'hectares à équiper en irrigation d'appoint et il faudrait qu'on y arrive et que les acteurs de base comprennent leur intérêt.
Qu'est-ce qu'a apporté la nouvelle loi sur le foncier agricole pour l'agriculture en Algérie ?
La loi sur le foncier agricole, qui vient après la loi d'orientation agricole adoptée en août 2009, est un évènement très important pour notre agriculture. Elle vient clarifier encore les conditions d'utilisation des terres et mettre fin à une grande période de tâtonnement et de doute. Ce texte qui constitue un appel à l'investissement et à l'introduction de la technologie, assoit la vision de l'Algérie en matière d'utilisation rationnelle des terres agricoles du domaine privé de l'Etat.
Cette loi sécurise les acteurs et crée les conditions sereines et favorables qui permettent aux uns et aux autres de participer à relever le défi de la sécurité alimentaire.
Pour accompagner les agriculteurs intéressés par la transformation du statut de leurs exploitions agricoles qui passent du droit de jouissance au droit de concession, un Office national des terres agricoles (ONTA) a été mis en place. Il faut savoir que plus de 200 personnes ont été formées depuis le mois de janvier pour la mise en œuvre de cette loi.
La mission de l'ONTA est d'accompagner les agriculteurs pour qu'ils travaillent dans la sérénité absolue. Les échos qu'on a sur le terrain c'est que les agriculteurs veulent rapidement régler leurs dossier. C'est un bon signe.
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Application des réformes du secteur agricole : Les premiers semis
La campagne agricole 2010/11, qui sera lancée officiellement jeudi à Sétif, marque le début du programme quinquennal 2010-2014 pour le secteur de l'agriculture et du développement rural et la première année où devraient s'exprimer, sur le terrain, toutes les réformes introduites par le secteur ces dernières années. Après deux saisons consécutives (2008/2009 et 2009/2008) consacrées à l'organisation des filières et au recentrage des outils de travail, la saison agricole 2010/11 vient pour mettre en œuvre toute cette batterie de mesures incitatives au service du développement durable, indique-t-on auprès du ministère de l'Agriculture. L'agriculture va entrer dès cette année dans le processus de la modernisation, puisque le secteur va faire appel à la connaissance et au savoir faire, qui sera apporté par le Programme de renforcement des capacités humaines et d'assistance technique (PRCHAT), pour lequel l'Etat va consacrer une enveloppe de 24 milliards de Dinars par an et mobiliser toutes les compétences et infrastructures scientifiques et techniques dont dispose le pays. Ce programme, qui sera lancé officiellement le 1er octobre, à l'occasion de la journée nationale de la vulgarisation, l'une des actions du PRACHAT au côté de la formation et la recherche, va concerner tous les acteurs gravitant autour du secteur et qui contribuent de près ou de loin à la modernisation et à l'amélioration de la productivité. Le secteur est doté à présent d'instruments devant faciliter le travail aux agriculteurs pour qu'ils puissent relever le défi de la sécurité alimentaire. Outre l'approche filière adoptée par la politique du renouveau agricole et rural, les acteurs vont s'interconnecter dans les espaces de concertation et de dialogue que consacrent les conseils interprofessionnels créés à cet effet dans chaque filière. "L'approche filière constitue un axe important de la nouvelle politique agricole parce qu'elle met en place les conditions d'une responsabilisation partagée", estime le ministre de l'Agriculture et du Développement rural dans une déclaration à l'APS. En même temps, le gouvernement avait pris une série de mesures pour restructurer les entreprises publiques et les intégrer dans le processus de régulation et de production de produits stratégiques. Ces établissements publics viennent ainsi pour renforcer et compléter l'action des opérateurs privés. La restructuration des deux SGP relevant du secteur (SGP-Proda et la SGDA) a donné naissance à plusieurs entreprises, spécialisées en génie rural, valorisation des produits du terroir, production des semences et plants, froid, et gestion des complexes d'abattage. Ces unités commenceront à être opérationnelles dès cette année et devraient apporter leur plus value dans le développement de la production et la productivité, souligne-t-on au ministère. Les pouvoirs publics lancent, dans ce contexte, un appel aux investisseurs désirant investir dans la production sous serres en proposant de prendre en charge les intérêts des crédits destinés à la réalisation des serres multi-chapelles autour des grandes villes. Cette action devrait contribuer à l'augmentation des rendements et à la régulation du marché des produits maraîchers. Le lancement de l'année agricole 2010/2011 coïncide également avec le lancement de la campagne labours-semailles. Après deux années d'organisation, les céréaliculteurs s'approvisionnent à présent en intrants dès la fin de la campagne moisson-battage pour pouvoir semer leurs grains à temps, véritable casse tête des agriculteurs auparavant. Cependant, le défi de l'amélioration des rendements interpelle la filière, qui demeure largement dépendante de la pluviométrie. Les professionnels devraient s'intéresser à l'introduction de l'irrigation d'appoint, une technique incontournable pour palier aux effets néfastes de la sécheresse. L'Etat accorde un soutien de 50% à tout céréaliculteur qui adhère au dispositif d'irrigation d'appoint grâce auquel il est possible d'obtenir des rendements de 75 qx/ha contre une capacité actuelle de 12 à 15 qx/ha en raison de la dépendance de la céréaliculture de la seule irrigation pluviale, au demeurant aléatoire. "Nous avons au moins un million d'hectares à équiper en irrigation d'appoint et il faudrait qu'on y arrive", relève M. Benaïssa. "Il faudrait que les acteurs de base comprennent leur intérêt. Les prix incitatifs sont faits pour qu'on puisse avoir un niveau de production minimale. Les crises mondiales nous le rappellent tous les jours", a-t-il ajouté. Pour la mobilisation de l'eau, le ministère de l'Agriculture et celui des Ressources en eau ont convenu de mettre à la disposition des agriculteurs toutes les ressources disponibles au niveau de toutes les zones de production.
Cette filière stratégique va introduire dès cette année la production du maïs pour participer à l'alimentation de bétail avec des produits locaux, à l'instar de la luzerne et de l'orge.
La chinoise Hainan Airlines s’installe en Algérie
Par : Nabila Saïdoun
La compagnie aérienne sera opérationnelle incessamment
Toutes les autorisations ont déjà été obtenues. Elle viendra concurrencer Air Algérie sur Pékin.
Le ciel algérien comptera incessamment un nouveau venu parmi les compagnies aériennes pour opérer un direct Pékin-Alger-Pékin. Il s’agit, en fait, de Hainan Airlines, la plus grande compagnie aérienne privée chinoise et l’une des quatre compagnies aériennes leaders en Chine. Elle fonctionnera à raison de deux fréquences par jour à bord d’un Airbus (A330) et procédera via une escale en Égypte (sans décharger) à court terme (juste les 3 premiers mois) pour ensuite assurer un direct Pékin-Alger-Pékin. Pour ce qui est des prix des billets, la compagnie chinoise sera obligée de s’aligner sur ceux du marché, comme l’exige l’aviation civile algérienne, et pour marquer la différence avec les compagnies déjà présentes, en l’occurrence Air Algérie (d’autres compagnies assurent cette desserte mais ne font pas de direct), elle jouera la carte de la qualité des prestations et de la ponctualité.
Les autorisations nécessaires de la partie algérienne ont déjà été obtenues, comme nous le confirme notre source, indiquant, par la même occasion, que cette compagnie aura un Algérien comme partenaire qui sera son représentant en Algérie. Il s’agit des Benyounes, propriétaires de l’agence de voyages Soleil Voyages, qui a déjà une très bonne connaissance du marché et réalise un chiffre d’affaires non négligeable de plusieurs millions d’euros. La compagnie chinoise en question est issue de la restructuration d’une ancienne compagnie aérienne provinciale, en janvier 1993, et a débuté son exploitation le 2 mai 1993. Faisant partie du groupe Hainan, la compagnie compte dans sa flotte 164 avions, utilisés pour les lignes commerciales et les services charters commerciaux. Outre sa compagnie aérienne, il s'agit des aéroports (Hainan en gère onze), de la finance (13 centres de service financier), de la logistique (5 sociétés de transport maritime), de l'immobilier, des centres commerciaux et du tourisme (47 hôtels, dont ceux de Bruxelles et Wavre). Après 15 ans d’exploitation et avec plus de 1,7 million d’heures de temps de vol et plus de 70 millions de passagers, Hainan Airlines est remarquée comme une compagnie aérienne sûre.
Le service de Hainan Airlines a reçu les éloges des passagers et des autorités en 2008 et a remporté le prix de meilleure compagnie aérienne de Chine, décerné par Skytrax research, le leader en matière de recherche pour le secteur du transport aérien, et ce, en 2009.
Il y aurait, selon notre source, une autre possibilité qui pourrait également se concrétiser dans un avenir proche, concernant, cette fois-ci, la venue d’une autre compagnie pour concurrencer aussi Air Algérie sur le direct Alger-Montréal. Cela pourrait intervenir alors que l’Algérie n’arrive toujours pas à faire aboutir ses négociations pour lancer le Alger-New York-Alger tant annoncé, mais surtout tant attendu.
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