Un peu moins de six mois après la conférence sur le climat de Copenhague, les représentants de 52 pays ont participé jeudi à Oslo à une réunion consacrée à la mise en place d'un partenariat destiné à lutter contre la déforestation, responsable d'une part importante des émissions de gaz à effet de serre. Au total, des engagements de plus de quatre milliards de dollars ont été pris par plusieurs Etats pour financer des programmes destinés à aider les pays pauvres à protéger leurs forêts et ralentir le réchauffement climatique. Dans un communiqué diffusé à Paris, le ministre français de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a salué ce partenariat fondé sur une nouvelle solidarité Nord/Sud comme une "première concrétisation des engagements pris lors du sommet de Copenhague" de décembre dernier. Préserver la forêt, "enjeu crucial et planétaire", "c'est à la fois lutter contre le réchauffement climatique, agir contre la pauvreté et préserver la biodiversité", a souligné M. Borloo, qui s'est vu confier par l'ensemble des gouvernements la coprésidence du partenariat avec les ministres de Papouasie-Nouvelle Guinée, du Brésil et du Japon, selon le communiqué. D'après Paris, le but est notamment de s'assurer que les premiers versements correspondant au "démarrage rapide" ("fast start" décidé à Copenhague) soient "effectifs d'ici à la fin de l'année". Le partenariat REDD+ (réduction des émissions provenant de la déforestation et de la dégradation des forêts en développement) vise à mettre en place très rapidement des programmes pour la préservation des forêts élaborés conjointement par les pays bénéficiaires et les pays donateurs. L'Allemagne, la France, la Norvège, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Australie et le Japon se sont engagés à hauteur de quatre milliards de dollars (3,2 milliards d'euros) pour financer ce partenariat jusqu'en 2012. Deux nouveaux pays, le Danemark et la Suède, ont ajouté jeudi 73 millions de dollars (59 milliards d'euros) de plus à l'effort. Malgré leurs difficultés budgétaires, les pays riches se sont engagés jeudi à Oslo à accroître à environ 4 milliards de dollars d'ici 2012 leurs aides consacrées à la lutte contre la déforestation, un fléau qui contribue fortement au réchauffement de la planète. Cette enveloppe représente une augmentation de 500 millions de dollars par rapport aux 3,5 milliards promis par six pays --Etats-Unis, Norvège, Japon, Royaume-Uni, France et Australie-- lors de la conférence de Copenhague en décembre 2009. Elle a été rendue possible par l'entrée en scène de nouveaux acteurs, parmi lesquels l'Allemagne (350 millions d'euros), la Suède, le Danemark, la Finlande et l'UE, a indiqué un délégué de la Norvège, pays hôte d'une conférence sur la forêt et le climat. "En ces temps de mondialisation des marchés, les forêts valent davantage mortes que vivantes. Nous nous engageons à changer cette équation", a déclaré le Premier ministre norvégien, Jens Stoltenberg. Selon le Groupe intergouvernemental d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (Giec), la déforestation est responsable de 17% des émissions globales de gaz à effet de serre, soit plus que le secteur du transport. "Ralentir la déforestation et la dégradation des forêts permet les réductions les plus importantes, les plus rapides et les moins chères des émissions mondiales", a ajouté M. Stoltenberg. Interrogé sur la capacité des pays industrialisés à remplir leurs engagements en temps de disette budgétaire, M. Stoltenberg a souligné la nécessité de mobiliser différentes sources de financement au-delà des aides publiques. Il a notamment cité des financements alternatifs (taxe carbone, taxe sur les billets d'avion) ou des fonds privés volontaires. Le richissime financier George Soros, présent à Oslo, s'est ainsi dit prêt à apporter son soutien. A Copenhague, la Norvège et les Etats-Unis avaient promis chacun un milliard de dollars, la France 375 millions, le Japon 500 millions, le Royaume-uni 480 millions et l'Australie 120 millions. "Il n'y a aucun problème. C'est budgété, c'est public", a déclaré le ministre français du Développement durable, Jean-Louis Borloo, à propos de la contribution française. "Il faut prendre garde à ne pas utiliser la crise comme excuse pour abaisser nos ambitions en matière de climat. La crise climatique ne va pas disparaître parce qu'on a une crise économique", a renchéri la Commissaire européenne au Climat, Connie Hedegaard. La rencontre d'Oslo a aussi donné naissance à un partenariat international regroupant une cinquantaine d'Etats, qui prévoit la création d'une banque de données recensant les mesures engagées contre la déforestation, leur financement et leurs résultats. Entre 2000 et 2010, la déforestation a entraîné la perte brute (sans compter le reboisement) de 13 millions d'hectares de forêts par an, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Le rythme ralentit mais, sur la décennie, les pertes nettes restent équivalentes à un territoire de la taille du Costa Rica, selon la FAO. Mercredi, l'Indonésie qui abrite l'une des plus grandes forêts au monde mais qui affiche aussi l'un des taux de déforestation les plus élevés, avait annoncé un moratoire de deux ans sur les permis de conversion de la forêt et des tourbières en terres cultivées, dans le cadre d'un accord avec Oslo.R.A.
Friday, May 28, 2010
La protection des forêts au centre d'une conférence internationale à Oslo
Un peu moins de six mois après la conférence sur le climat de Copenhague, les représentants de 52 pays ont participé jeudi à Oslo à une réunion consacrée à la mise en place d'un partenariat destiné à lutter contre la déforestation, responsable d'une part importante des émissions de gaz à effet de serre. Au total, des engagements de plus de quatre milliards de dollars ont été pris par plusieurs Etats pour financer des programmes destinés à aider les pays pauvres à protéger leurs forêts et ralentir le réchauffement climatique. Dans un communiqué diffusé à Paris, le ministre français de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a salué ce partenariat fondé sur une nouvelle solidarité Nord/Sud comme une "première concrétisation des engagements pris lors du sommet de Copenhague" de décembre dernier. Préserver la forêt, "enjeu crucial et planétaire", "c'est à la fois lutter contre le réchauffement climatique, agir contre la pauvreté et préserver la biodiversité", a souligné M. Borloo, qui s'est vu confier par l'ensemble des gouvernements la coprésidence du partenariat avec les ministres de Papouasie-Nouvelle Guinée, du Brésil et du Japon, selon le communiqué. D'après Paris, le but est notamment de s'assurer que les premiers versements correspondant au "démarrage rapide" ("fast start" décidé à Copenhague) soient "effectifs d'ici à la fin de l'année". Le partenariat REDD+ (réduction des émissions provenant de la déforestation et de la dégradation des forêts en développement) vise à mettre en place très rapidement des programmes pour la préservation des forêts élaborés conjointement par les pays bénéficiaires et les pays donateurs. L'Allemagne, la France, la Norvège, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Australie et le Japon se sont engagés à hauteur de quatre milliards de dollars (3,2 milliards d'euros) pour financer ce partenariat jusqu'en 2012. Deux nouveaux pays, le Danemark et la Suède, ont ajouté jeudi 73 millions de dollars (59 milliards d'euros) de plus à l'effort. Malgré leurs difficultés budgétaires, les pays riches se sont engagés jeudi à Oslo à accroître à environ 4 milliards de dollars d'ici 2012 leurs aides consacrées à la lutte contre la déforestation, un fléau qui contribue fortement au réchauffement de la planète. Cette enveloppe représente une augmentation de 500 millions de dollars par rapport aux 3,5 milliards promis par six pays --Etats-Unis, Norvège, Japon, Royaume-Uni, France et Australie-- lors de la conférence de Copenhague en décembre 2009. Elle a été rendue possible par l'entrée en scène de nouveaux acteurs, parmi lesquels l'Allemagne (350 millions d'euros), la Suède, le Danemark, la Finlande et l'UE, a indiqué un délégué de la Norvège, pays hôte d'une conférence sur la forêt et le climat. "En ces temps de mondialisation des marchés, les forêts valent davantage mortes que vivantes. Nous nous engageons à changer cette équation", a déclaré le Premier ministre norvégien, Jens Stoltenberg. Selon le Groupe intergouvernemental d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (Giec), la déforestation est responsable de 17% des émissions globales de gaz à effet de serre, soit plus que le secteur du transport. "Ralentir la déforestation et la dégradation des forêts permet les réductions les plus importantes, les plus rapides et les moins chères des émissions mondiales", a ajouté M. Stoltenberg. Interrogé sur la capacité des pays industrialisés à remplir leurs engagements en temps de disette budgétaire, M. Stoltenberg a souligné la nécessité de mobiliser différentes sources de financement au-delà des aides publiques. Il a notamment cité des financements alternatifs (taxe carbone, taxe sur les billets d'avion) ou des fonds privés volontaires. Le richissime financier George Soros, présent à Oslo, s'est ainsi dit prêt à apporter son soutien. A Copenhague, la Norvège et les Etats-Unis avaient promis chacun un milliard de dollars, la France 375 millions, le Japon 500 millions, le Royaume-uni 480 millions et l'Australie 120 millions. "Il n'y a aucun problème. C'est budgété, c'est public", a déclaré le ministre français du Développement durable, Jean-Louis Borloo, à propos de la contribution française. "Il faut prendre garde à ne pas utiliser la crise comme excuse pour abaisser nos ambitions en matière de climat. La crise climatique ne va pas disparaître parce qu'on a une crise économique", a renchéri la Commissaire européenne au Climat, Connie Hedegaard. La rencontre d'Oslo a aussi donné naissance à un partenariat international regroupant une cinquantaine d'Etats, qui prévoit la création d'une banque de données recensant les mesures engagées contre la déforestation, leur financement et leurs résultats. Entre 2000 et 2010, la déforestation a entraîné la perte brute (sans compter le reboisement) de 13 millions d'hectares de forêts par an, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Le rythme ralentit mais, sur la décennie, les pertes nettes restent équivalentes à un territoire de la taille du Costa Rica, selon la FAO. Mercredi, l'Indonésie qui abrite l'une des plus grandes forêts au monde mais qui affiche aussi l'un des taux de déforestation les plus élevés, avait annoncé un moratoire de deux ans sur les permis de conversion de la forêt et des tourbières en terres cultivées, dans le cadre d'un accord avec Oslo.R.A.
Air Algérie liaisons européennes depuis Oran
Air Algérie développe des liaisons européennes depuis Oran
Air Algérie va ouvrir une ligne Oran-nice à partir du 2 juillet prochain. D'autres liaisons seront inaugurées depuis Oran vers Francfort, en Allemagne, ainsi que vers Istanbul, en Turquie. Depuis l'aéroport international Es Sénia d'Oran, Air Algérie va ouvrir trois nouvelles destinations européennes : Francfort, Istanbul et Nice. Le nombre de vols aller-retour sera programmé en fonction du trafic attendu. Cependant, on sait déjà que la fréquence sera hebdomadaire. Par ailleurs, en prévision de la saison estivale qui commence, la fréquence des vols hebdomadaires entre Oran et Alicante, en Espagne, passe de 4 à 6 rotations. Précisons que la ligne Oran - Paris Charles de Gaulle a été inauguré récemment. L'aéroport international Es Sénia, d'Oran, devient la seconde plateforme la plus importante du pays, après l'aéroport Houari-Boumediene d'Alger. Il est doté d'une piste de 3 000 mètres et accueille des vols depuis des villes comme Paris et Nice, depuis Lyon, Genève, Djeddah. D'autre part, le nombre de vols hebdomadaires entre Oran et Alicante (Espagne) augmentera de 4 à 6 vols au début de la saison estivale. Air Algérie a initié récemment l'ouverture d'une ligne aérienne Es Senia-Roissy-Charles de Gaulle à Paris (France). Ces opérations s'inscrivent dans le cadre du développement de l'activité de la compagnie Air Algérie au niveau du deuxième pôle de transport aérien du pays après l'aéroport Houar- Boumediene d'Alger et aspire ainsi à développer ses capacités techniques et ses ressources humaines pour améliorer les prestations. Il faut savoir que le pavillon national a déjà initié une vaste opération afin de rajeunir sa flotte avec l'acquisition de 11 nouveaux appareils. Il s'agit, dans le détail, de l'acquisition de sept avions moyen courrier Boeing 737-800 d'une capacité de 160 sièges et 4 avions bi-turbopropulseurs court courrier ATR de 66 places. Cette nouvelle commande, qui portera à 22 le nombre d'avions Boeing 737 "nouvelle génération", procurera à la compagnie les avantages de l'homogénéité. Ce qui permettra une plus grande rentabilité et une flexibilité dans l'exploitation. Avec cette nouvelle acquisition, Air Algérie va être dotée d'une flotte d'avions Boeing comprenant dix B 737-800, Cinq B 737-600 (avions de 100 places) et trois B767-300 (250 places). Klilya B.
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Air Algérie liaisons européennes depuis Oran
ENTV diffusera 22 matchs du Mondial en Algérie
L’ENTV diffusera 22 matchs du Mondial en Algérie
L’ENTV a acquis les droits de diffusion de 22 des 64 matchs du Mondial 2010 en Algérie au plus grand bonheur des fans de football algériens.vendredi 28 mai 2010.
Les Algériens suivront une partie de la Coupe du monde 2010. En effet, la Télévision algérienne a acquis les droits de diffusion en Algérie de 22 des 64 rencontres du Mondial sud-africain. A chaque fois, ce sera le direct. Bien sûr, les trois rendez-vous des Verts face à la Slovénie (13 juin à Polokwane), Angleterre (18 juin à Cape Town) et USA (23 juin à Prétoria) seront retransmis en direct et à partir des stades. Il est souvent arrivé par le passé que la couverture en live soit assurée à partir d’un studio sur place. En contrepartie des 22 matches qui seront retransmis sur la chaîne terrestre (une exigence du détenteur des droits, à savoir Al Jazeera), la Télévision algérienne a payé 14 millions de dollars.
« La somme initiale demandée (19 millions de dollars) a été réduite de plus de 20% en raison de la participation de l’Algérie à la Coupe du monde 2010 », a indiqué une source proche de la direction du boulevard des Martyrs. La chaîne satellitaire arabe basée à Doha (Qatar), qui a racheté en cours d’année et pour plus de 3 milliards de dollars les droits de la Coupe du monde 2010 et de celle de 2014 qui étaient détenus par Art de cheikh Salah, n’a fait aucun cadeau à la partie algérienne. Cette dernière a arraché la possibilité de rediffuser quelques rencontres. « Le contrat signé ne veut pas dire acquisition de tous les droits. La rediffusion fait partie des largesses que la télévision algérienne a obtenues après d’âpres négociations », souligne un responsable de l’ENTV.
Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com D’après El Watan
Une convention de partenariat (DGCL (IADV).
Une convention de partenariat portant sur le renforcement des capacités, des recherches et de la documentation dans le domaine du développement durable, a été signée, mercredi à Marrakech, entre la direction générale des collectivités locales (DGCL) relevant du ministère de l'Intérieur et l'Institut arabe de développement des villes (IADV).
Cette convention a été signée par le wali, directeur général de la DGCL, Allal Sakrouhi et le président de l'IADV, Abdellah Al Ali Ennaïm, en marge de la clôture d'une conférence initiée, par le ministère de l'Intérieur, sur le thème «le développement urbain: entre la théorie et les expériences pratiques».Elle vise à définir le cadre général de la coopération et du partenariat dans le domaine du développement urbain, à renforcer les capacités, à promouvoir les recherches entre les deux parties et à favoriser l'échange d'expériences et d'expertises dans les domaines de la planification et de la gestion des différents domaines en rapport avec le développement urbain.Cet accord se propose également d'accompagner les villes arabes dans leurs efforts en matière de développement des services publics, selon une vision prônant le développement durable et intégré, tout en tirant profit de l'expérience de l'IADV en matière de soutien logistique et de consultations pour le développement des villes.En vertu de cette convention, les parties signataires s'engagent à favoriser la coopération en matière de réalisation des études et de recherches en faveur des villes marocaines, et de présentation de consultations et de conseils aux villes dans les domaines notamment de la planification urbaine et de la gestion des services locaux.Les parties signataires se sont mises d'accord également pour l'organisation de sessions de formation, de colloques et de visites dans le but de renforcer les capacités et l'expertise des élus et des ressources humaines des collectivités locales, qui agissent dans le domaine du développement urbain et de la gestion des villes.Placé sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, ce conclave (24 au 26 mai), a été initié en coopération avec l'Organisation des villes arabes et l'Institut arabe du développement des villes. Cette conférence s'est fixée pour objectif de présenter des aspects théoriques et des évolutions scientifiques en matière de planification urbaine et les grands défis auxquels sont confrontées les villes arabes, tout en proposant des solutions adéquates, pour promouvoir les services publics et les investissements au profit du citoyen et du développement local durable. Ayant réuni une palette de hauts responsables, de représentants des collectivités locales, des secteurs publics concernés et des experts spécialisés dans le développement urbain, issus du Maroc, Arabie Saoudite, Algérie, Jordanie, Soudan, Egypte, Koweït, Emirats Arabes Unis, Bahreïn, Yémen et du Qatar, cette manifestation a servi également d'occasion pour s'ouvrir sur des expériences pilotes en matière de gestion urbaine.
Par MAP
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Une convention de partenariat (DGCL (IADV).
Mr l'ambassadeur d'Algérie, Missoum Sbih, reçu Deauville France
Le maire de Deauville a reçu l'ambassadeur d'Algérie, Missoum Sbih, son consul Tyeb Medkour et son ministre Ahmed Hachemi.
Mercredi, Philippe Augier a emmené ses invités dans sa voiture personnelle pour visiter Deauville, de la plage au Coteau, en passant par le pole équestre. Le directeur, Antoine Sinninger les y attendait, ainsi que Yves Deshayes, conseiller général de Pont-l'Évêque et directeur de l'hippodrome de La Touques.
Avant le repas en petit comité offert à la Villa Strssburger, le maire s'est adressé à ses hôtes sur les charmes de sa commune : « Nous sommes une petite ville avec une grande renommée. Deauville est fondée sur l'événementiel du Festival Américain et le Women's forum entre autres. Je souhaite que votre visite soit l'occasion de tisser des liens avec votre pays. »
L'ambassadeur s'est dit ravi de cette visite : « On sent que vous aimez votre ville avec passion. Nous avons visité nos 18 consulats de France et toutes les régions françaises. Il nous restait la Corse et la Normandie. J'ai été reçu avec beaucoup de gentillesse ici et ailleurs. Cet accueil nous a particulièrement touchés et nous envisageons de tisser des liens de coopération avec vous. Deauville n'est pas loin de Paris. »
Ouest-France
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Missoum Sbih,
Mr l'ambassadeur d'Algérie,
reçu Deauville France
Alger centre réhabilitation du vieux bâti
L'opération élargie à d'autres quartiersLe projet de réhabilitation de dix-sept immeubles de la rue Larbi Ben M'hidi, dans la commune d'Alger-Centre, est réalisé à hauteur de 40%, selon l'APC. La wilaya, qui a initié cette opération, compte ouvrir d'autres chantiers similaires dans la même rue mais aussi dans le boulevard Abdelkrim El Khattabi (Alger-Centre), Mohamed Belouizdad et les Anasser (Kouba).
Cela fait exactement deux mois, jour pour jour, depuis que les travaux de réhabilitation de dix-sept immeubles de la rue Larbi Ben M'hidi (ex-rue d'Isly), dans la commune d'Alger-Centre, ont commencé à l'initiative de la direction de l'aménagement et de la restructuration des quartiers (DARQ) de la wilaya. Dès le départ, il était question pour les autorités de supprimer les antennes paraboliques, de déplacer les climatiseurs, de rénover les façades,
de supprimer les constructions illicites (extensions dans les terrasses), de déloger les habitants des caves et de faire réaménager les devantures des magasins pour les rendre plus attrayantes. La mise en chantier a eu lieu dans la matinée du 22 mars dans l'immeuble faisant face au siège de la Grande-Poste avec comme objectif de terminer les travaux dans un délai de trois mois (fin juin 2010). Où en est-on avec cette réhabilitation, deux mois après l'ouverture du chantier ?
«Le projet a atteint un taux d'avancement de 40%», a affirmé Hakim Bettache, vice-président à l'Assemblée d'Alger-Centre chargé des affaires sociales et qui suit le déroulement des travaux sur le terrain au profit de l'APC. D'ores et déjà, il est question d'un glissement des délais de réalisation. Au lieu des trois mois annoncés en mars dernier, on s'attend à ce que la remise en état du bâti de cette importante avenue du centre-ville se poursuive durant tout l'été prochain. Sur place, les entreprises en charge des travaux multiplient le montage des échafaudages métalliques qui seront utilisés pour le ravalement des façades qui ont été gagnées par l'usure par manque d'entretien.
Parallèlement à l'ouverture des chantiers, les services de l'APC n'arrivent pas à trouver la «bonne conjoncture» afin de procéder au relogement des familles occupant les caves et les terrasses des immeubles concernés par la réhabilitation. L'évacuation de ces habitants a été rendue publique en même temps que le début des travaux, le 22 mars. Elle concerne officiellement vingt familles, représentant «des cas légitimes» de demandeurs de logements. Les autres familles seront par contre délogées. L'objectif étant de vider les caves de toute présence humaine. L'opération continueLe retard mis dans la réalisation de cette première opération dans la commune d'Alger-Centre n'a pas empêché la DARQ de lancer d'autres opérations dans le cadre du même programme. En fait, dans un communiqué rendu public la semaine dernière, cette direction fait savoir qu'elle compte ouvrir de nouveau chantier, d'abord dans la rue Larbi Ben M'hidi. Au dix-sept immeubles retenus dans la première phase actuellement en cours, la wilaya a ajouté treize autres immeubles répartis en trois îlot et totalisant 210 appartements. Les bâtiments inscrits à la réhabilitation dans cette deuxième phase, selon le communiqué, sont ceux qui portent les numéros 5, 10, 14, 24, 53, 55, 56, 57, 59, 60, 62 et 64.
D'après la DARQ, les entreprises de réalisation seront en principe choisies demain en début d'après-midi au cours d'une cérémonie prévue à cet effet. Au-delà de la rue d'Isly, la wilaya a l'intention de mettre en chantier une partie du boulevard Abdelkrim El Khattabi. Ce tronçon se présente comme le trait d'union entre la rue Larbi Ben M'hidi et l'avenue Didouche Mourad. A ce niveau, la direction a programmé des travaux de remise en état des bâtiments n° 1, 3, 4, 5, 6, 7, 9 et 11. Le boulevard El Khattabi représente également une autre vitrine du cœur de la capitale de par sa proximité avec l'imposent immeuble de la Grande-Poste et le centre commercial (sous-sol) du même nom.
C'est aussi dans cette artère que se trouve la gare centrale du métro d'Alger, le lycée des frères Barberousse, en cours de réhabilitation, et l'université Benyoucef Ben Khedda (ex-Fac centrale). Les opérateurs qui prendront en charge la réhabilitation de ces immeubles seront connus le 15 juin, note-t-on.
En dehors de la commune d'Alger centre, la wilaya a arrêté un programme d'intervention sur le vieux bâti de la commune de Mohamed Belouizdad. Ce plan sera mis en œuvre en quatre tranches, indique la DARQ. La priorité est accordée aux immeubles n°200-202 (1 et 1 bis) et 204-206 totalisant 101 logements. Dans un deuxième temps, la wilaya compte réhabiliter les bâtiments n°214-214 bis, 218, 220, 222, 224 et 226.
Ce parc immobilier englobe quelque 226 logements, précise-t-on. Les deux dernières tranches sont les plus importantes. D'après la direction, elles concerneront la cité HBM, 1er, 2e et 3e groupes (un total de 318 logements) et le quartier Boualem Diouani, Thiers et Revoil, soit en tout 266 appartements. Les titulaires de ces projets seront dévoilés le 15 juin également, prévoit-on. En dehors du centre-ville de la capitale, les autorités ont ciblé dans le même cadre la commune de Kouba. La DARQ annonce en fait une opération de ravalement de façades des immeubles du quartier les Anasser.
Selon un communiqué de cette direction, les bâtiments visés sont répartis en cinq îlot et portent les numéros suivants : du 301 jusqu'au 314 ; du 401 jusqu'au 405 ; 602, 603 ; du 801 jusqu'au 812 ; du 901 jusqu'au 915 ; 1000, 1100 et 1200. Soit un total de 1032 logements. Les entreprises en charge de ce ravalement seront choisies par la DARQ le 30 mai prochain.
D. Ch.
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Alger centre réhabilitation du vieux bâti
Aide au développement continent Africain
Aide au développement : il ne faut pas oublier le continent africain
[Fenêtre sur l'Europe]
L’ancien directeur général du FMI et membre de l’Africa Progress Panel, Michel Camdessus, invite les pays du Nord à ne pas se détourner du continent africain, dont le potentiel de croissance avoisinerait les 7 % annuel.
Michel Camdessus est l’un des coauteurs du rapport intitulé "Passer à l’action" en Afrique. L’irruption de nouveaux acteurs publics dont la Chine et l’Inde, bouleverse le "marché " de l’aide et les pratiques de coopération. L’aide publique au développement sera un des thèmes de discussion lors du sommet franco-africain de Nice, les 31 mai et 1er juin prochains.
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Aide au développement continent Africain
Algérie: Le théâtre de Skikda séduit le public
Placé sous le thème «Algérie éternelle», le coup d’envoi de la 5e édition du festival national du théâtre professionnel (FNTP) a été donné lundi soir au TNA Mahieddine-Bachtarzi, à Alger, en présence de plusieurs figures de proue de la culture algérienne et étrangère. La cérémonie d’ouverture a été marquée par des hommages sous les airs de la musique Imzad et la représentation de la pièce «Amama assouar el madina» (Devant les murs de la ville), du théâtre régional de Skikda. Cette manifestation culturelle qui se poursuivra jusqu’au 7 juin prochain, verra la participation en compétition officielle de quatorze troupes de théâtre.
Dans son discours inaugural, M’hamed Benguettaf, directeur du TNA, a mis l’accent sur l’importance de l’événement qui, à ses yeux ,«montre la pertinence des hommes et des femmes de la culture à aller de l’avant». « C’est la preuve que l’artiste est toujours plein d’espoir et de volonté», a-t-il ajouté. Ce festival, a-t-il encore dit, «aspire justement à être aujourd’hui un des espaces pour toutes les espérances et la parole libre».
Mme Yahi a lu un message de la ministre de la Culture dans lequel elle a souligné l’importance accordée au patrimoine matériel et immatériel. Cela, a-t-elle indiqué, «s’inscrit dans la nouvelle politique de la culture, et s’inspire de l’idée que l’Etat se fait de son patrimoine riche par son contenu et sa diversité».
Plusieurs hommages ont été rendus à des artistes algériens à l’instar de Cheqrouni Dris, Knadsi Brahim, Mimouni Fatma Zahra, Sellal Mohamed, Dekar Djamel, Bouziane Ben Achour, Afifa et Issa Moulafraâ ainsi que El Hachemi Nouredine.
Il y a eu beaucoup d’émotion surtout au moment de la remise d’un prix de reconnaissance pour services rendus à Hachem Noureddine. A son tour, celui-ci rendra hommage, à sa manière, aux plus grandes figures du théâtre algérien: Kateb Yacine, Abdelkader Alloula, Azzedine Medjoubi…
Des hommages ont été rendus également aux hommes et femmes de théâtre venus de l’étranger, à l’image des Syriens Doureid Laham et Abderrahman Abou El Kassem, de la jordanienne Abir Issa, de la Koweitienne Souad Abdellah, du Marocain Ahmed Aloui, du Tunisien Moundji ben Brahim, du Libanais Chakib Khouri et des Irakiens Sami Abdelhamid et Aziz Khioun. La deuxième partie de cette soirée a vu la représentation de la pièce de théâtre «Amama assouar el madina» (Devant les murs de la ville), produite par le théâtre régional de Skikda.
Cette pièce, qui a eu un franc succès, a été mise en scène par la dramaturge Sonia. Il faut dire que la compétition s’annonce, d’ores et déjà, très rude. A suivre.
source: Midi libre
Algerie labellisation
Les promesses de labellisation faites par l’Institut technique des cultures maraîchères et industrielles de Staouéli, il y a plusieurs années, tardent encore à se concrétiser.
Ce retard est expliqué par des ingénieurs agronomes de l’institut par des choix stratégiques. Ils expliquent que deux produits ont été retenus dans la wilaya de Skikda pour d’éventuelles labellisations ; l’ail rouge d’El Harrouche et la fraise. La fraise ne devrait donc pas tarder à bénéficier d’une appellation d’origine contrôlée d’autant plus qu’elle dispose globalement de l’ensemble des paramètres de labellisation. La fraise locale dispose a priori de l’ensemble de ces paramètres : d’abord, elle représente notamment un produit génétique à part. C’est la seule fraise, du moins en Algérie, à n’être constituée que de deux chromosomes. La plupart des variétés, seraient, à en croire certains agronomes, modifiées génétiquement. Elles sont généralement cultivées sous serres et disposent d’au moins 7 chromosomes.
Algerie la Lemberka reine de Skikda
Rien ne vaut le soleil et l’air marin de Skikda. Ils lui donnent un rouge unique et une saveur si sucrée. Plus haute en couleurs et en saveur que ses fades voisines de serre, la Lemberka, la fraise de Skikda, est fêtée tout ce week-end. C’est le moment d’y goûter !
1920. des colons italiens l’implantent le long des versants marins ouest de Stora, de la Grande Plage, de Aïn Zouit et de Ben Zouit. Elle s’est acclimatée au biotope et les fellahs ont fait le reste. « De père en fils, ils ont appris la cueillette et la manipulation des plants, précise Aziz Dridah, subdivisionnaire agricole de Skikda. L’hybridation de la plante s’est faite naturellement à partir des akènes (fruit sec à une seule graine), ce qui a permis aux plants de garder les mêmes caractéristiques. »
3 cmde diamètre. « La Lemberka se caractérise par sa taille de moindre envergure par rapport à d’autres variétés, par son aspect rond, son fort arôme, l’abondance de son jus et l’absence de toute acidité qu’elle neutralise par un taux de sucre très élevé. » Seul petit défaut : sa fragilité et la courte durée de sa conservation. Compte tenu de l’abondance de son jus, elle ne supporte pas le transport sur de longs trajets, ce qui la prive d’une éventuelle exportation.
120 DA le kilo. Paradoxalement, la Lemberka est plus chère à Skikda. A Constantine et à Alger, on peut la trouver à 100 DA.
2 kilos de fruits par plant. Les versants marins de Tamalous enregistrent une nette progression de la culture de la Lemberka (8 ha seulement en 2001 à plus de 100 ha aujourd’hui). « Le rendement sur ces terres est nettement plus important, car il atteint facilement plus de 200 fruits par plant, souligne Aziz Dridah. Cette réalité fait que les terres de Tamalous sont appelées à représenter le futur magasin de la fraise de Skikda. » Alors que pendant ce temps, on assiste à une régression des terres cultivées à Aïn Zouit, la grande plage et Stora, fiefs traditionnels de la Lemberka (à Aïn Zouit, elle ne représente plus que 58 ha contre 140 en 2000). « Les terres de ces régions ont fini par se saturer et le sol par s’appauvrir. Et comme les terres entourant ces parcelles appartiennent au domaine forestier, il reste difficile aux agriculteurs de trouver de nouvelles parcelles à exploiter. »
80%des 270 hectares occupés pour la culture de la fraise sont consacrés à la Lemberka. L’Institut des cultures maraîchères avait essayé, à partir de 1970, de densifier la filière en y introduisant deux nouvelles variétés –la Douglas et la Tioga– suivies en 2001 de la Selva et la Cama Rosa. Ceci a permis de multiplier les terres cultivées, passées de 225 ha en 1996 à plus de 270 ha en 2004. Mais les agriculteurs de Stora, de la Grande Plage et de Ben Zouit ont préféré continuer à s’intéresser à Lemkerkba… Elle fait vivre aujourd’hui 411 producteurs et commerçants. Cette année, la production attendue est estimée à plus de 22 000 quintaux avec des rendements pouvant atteindre les 80 q/ ha.
100% bio. Les fellahs n’utilisent ni engrais ni pesticides pour la cultiver. « La fragilité de la variété ne saurait d’ailleurs supporter de tels intrants, ajoute Aziz Dridah. Les sols sont très riches en humus (terres noires) et disposent d’un stock important d’éléments minéraux en plus de l’air marin qui donne aux plants une fraîcheur à longueur d’année d’où le rouge des fruits. Ces atouts naturels font que les cultivateurs n’utilisent ni engrais ni pesticides… »
Par K. O.
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