阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Friday, July 18, 2008

Energie propre plbd







Changement climatique, énergie propre et développement durable: Plan d'action.

Plan d'action de Gleneagles: Changement climatique, énergie propre et développement durable
1. Nous prendrons des mesures novatrices selon les axes essentiels suivants :
- Changer notre manière de consommer l'énergie - Agir pour un avenir plus propre - Promouvoir la recherche et le développement - Financer la transition vers une énergie plus propre - Gérer les effets du changement climatique - Lutter contre l'exploitation forestière illégale
Changer notre manière de consommer l'énergie
2. L'amélioration de l'efficacité énergétique a des effets positifs sur la croissance économique et l'environnement, ainsi que des effets connexes tels que la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la prévention de la pollution, l'allégement de la pauvreté, l'amélioration de la sécurité des approvisionnements énergétiques, ainsi que celle de la santé et de l'emploi.
3. À Évian, nous étions convenus que l'efficacité énergétique était un domaine d'action essentiel pour le G8. Puis, à la suite de l'accord trouvé au Sommet de Sea Island en 2004, l'initiative Réduire, Réutiliser, Recycler (" les Trois R ") a été lancée à Tokyo en avril dernier ; elle a constitué une étape importante pour encourager une utilisation plus efficace des ressources et des matières premières, accroissant ainsi la compétitivité économique tout en diminuant les impacts sur l'environnement.
4. Nous reconnaissons également qu'il est important de mieux sensibiliser les consommateurs aux effets de leur comportement et de leurs choix sur l'environnement, notamment par des actions internationales telles que la Décennie de l'éducation pour le développement durable des Nations Unies.
Bâtiment
5. Pour promouvoir des bâtiments économes en énergie, nous entendons :
(a) inviter l'Agence internationale de l'énergie à passer en revue les normes et codes du bâtiment dans les pays développés et en développement, à élaborer des indicateurs énergétiques pour évaluer l'efficacité énergétique et à recenser les bonnes pratiques dans ce domaine ;
(b) encourager les travaux des partenariats existants, tels que le Partenariat pour les énergies durables et la maîtrise de l'énergie (REEEP), en en étendant la portée aux pays en développement ; et
(c) élaborer des lignes directrices et normes nationales pour les marchés et la gestion des bâtiments publics dans chacun de nos pays.
Appareils électriques
6. Pour encourager la coordination des politiques internationales en matière d'étiquetage, de normalisation et de procédures d'essai pour l'efficacité énergétique des appareils électriques, nous entendons :
(a) promouvoir l'application de l'Initiative 1 Watt de l'AIE ;
(b) demander à l'AIE d'entreprendre une étude sur les normes et codes mondiaux en vigueur pour les appareils électriques en s'appuyant sur les capacités existantes d'efficacité énergétique dans ce domaine ;
(c) développer un étiquetage clair et cohérent afin de mieux sensibiliser les consommateurs à la consommation des appareils électriques ;
(d) travailler à l'échelle nationale et en coopération avec d'autres pays pour améliorer l'efficacité et la performance environnementale des produits dans les secteurs prioritaires ; et
(e) étudier la possibilité de coordonner les normes avec d'autres pays en nous appuyant sur l'exemple des partenariats internationaux existants.
Transport terrestre
7. Nous encouragerons la mise au point de véhicules plus propres, plus efficaces et moins polluants et nous favoriserons leur développement :
(a) en adoptant des politiques ambitieuses pour encourager la vente de ces véhicules dans nos pays, notamment en recourant en tant que de besoin aux marchés publics pour accélérer le développement des marchés correspondants ;
(b) en demandant à l'AIE de réaliser une étude sur les normes et codes applicables à l'efficacité des véhicules et de recenser les bonnes pratiques ;
(c) en encourageant la coopération en matière de recherche, de développement et, lorsque cela est pertinent, de déploiement de technologies dans des domaines tels que le diesel et les technologies plus propres, les biocarburants, les carburants synthétiques, les technologies hybrides, la performance des batteries et les véhicules à pile à hydrogène ;
(d) en poursuivant nos discussions sur ces questions lors de la conférence internationale sur les véhicules plus propres et plus efficaces, qui se tiendra au Royaume-Uni en novembre ; et
(e) en sensibilisant davantage le consommateur à l'incidence de ses choix automobiles sur l'environnement, notamment par un étiquetage clair et cohérent concernant la consommation d'énergie, l'efficacité énergétique et les émissions de gaz d'échappement, et en encourageant des informations plus claires sur les effets du type de conduite et sur le choix du moyen de transport.
Aviation
8. Nous entendons :
(a) engager un programme de coopération pour étudier et accélérer les possibilités de progrès opérationnels (notamment en matière de maîtrise du trafic aérien et d'opérations au sol) qui continueront d'améliorer la sécurité et l'efficacité énergétique des carburants et réduiront les émissions du transport aérien ;
(b) travailler avec le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, dans le cadre de son quatrième rapport d'évaluation, afin de fournir une évaluation mise à jour de l'incidence prouvée de l'aviation sur le climat ;
(c) appuyer la recherche en science du climat afin d'améliorer notre compréhension de questions spécifiques telles que l'incidence des traînées de condensation et des cirrus, pour étayer les réponses technologiques et opérationnelles ;
(d) encourager la coordination entre nos programmes de recherches nationaux sur les découvertes technologiques à long terme qui sont susceptibles de réduire les émissions de manière significative.
Industrie
9. Nous entendons :
(a) travailler avec les banques multilatérales de développement afin d'intensifier le recours aux évaluations volontaires des économies d'énergie pour les grands investissements dans des projets nouveaux ou en cours dans les secteurs à forte intensité énergétique ;
(b) inviter l'AIE à intensifier son travail d'évaluation de la performance énergétique et à recenser les domaines dans lesquels il pourrait être intéressant, dans les pays développés comme dans les pays en développement intéressés, de poursuivre l'analyse des mesures d'efficacité énergétique par secteur industriel ;
(c) instaurer des partenariats, y compris sectoriels et transfrontaliers, pour réduire l'intensité des émissions de gaz à effet de serre dans nos principales industries ;
(d) continuer à appuyer les travaux du centre d'échanges d'information sur les transferts de technologie de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques concernant les transferts de technologies, TT : Clear, en diffusant des informations sur les technologies disponibles et en poursuivant la coopération sur les bonnes pratiques et les politiques nationales afin d'encourager le déploiement des technologies liées à l'efficacité énergétique.
Vers un avenir plus propre
10. Un approvisionnement énergétique fiable et à un coût abordable est essentiel à une solide croissance économique, aussi bien dans les pays du G8 que dans le reste du monde. L'accès à l'énergie est également déterminant dans la lutte contre la pauvreté : dans les pays en développement, deux milliards de personnes n'ont pas accès à des services énergétiques modernes.
11. Pour faire face à l'ampleur du problème qui nous attend, nous devons diversifier notre bouquet énergétique et notamment recourir davantage aux énergies renouvelables. L'énergie fossile continuera de jouer un rôle important dans la consommation mondiale et nous devrons trouver des moyens de gérer la pollution de l'air et les émissions de gaz à effet de serre qui en résultent. Nous devons tirer parti de toutes les possibilités qui se présentent pour améliorer l'efficacité de l'ensemble du processus, depuis l'extraction jusqu'à la fabrication et la transmission d'énergie, et utiliser au maximum le potentiel considérable et inexploité des sources d'énergie alternatives moins polluantes.
12. Nous prenons acte des efforts déployés par les pays du G8 qui continueront d'utiliser l'énergie nucléaire pour développer des technologies plus avancées qui soient plus sûres, plus fiables et plus résistantes au détournement et à la prolifération.
Une énergie fossile plus propre
13. Nous soutiendrons les efforts visant à rendre plus efficace et plus propre la génération d'électricité à partir du charbon et d'autres sources d'énergie fossile :
(a) en appuyant le travail de l'AIE dans les grandes économies qui utilisent le charbon afin d'examiner, d'évaluer et de diffuser largement l'information sur l'efficacité énergétique des centrales au charbon et de recommander des solutions pour rendre les bonnes pratiques plus accessibles ;
(b) en invitant l'AIE à réaliser une étude générale des centrales construites récemment en s'appuyant sur les travaux du centre du charbon propre, afin d'évaluer celles qui sont les plus rentables et ont la meilleure efficacité et le taux d'émissions le plus faible, et à diffuser cette information largement ; et
(c) en continuant de travailler avec l'industrie et les programmes et partenariats de recherche nationale et internationale sur des projets permettant de mettre en évidence les possibilités qu'offrent les technologies de pointe dans le domaine des combustibles fossiles, y compris le charbon propre.
14. Nous entendons accélérer le développement et la commercialisation de la technologie de capture et de stockage du carbone :
(a) en entérinant les objectifs et activités du Forum pour la gestion de la séquestration du carbone (CSLF) et en encourageant le Forum à travailler avec la société civile dans son ensemble afin de lever les obstacles à l'acceptation par l'opinion publique de la technologie de la capture et du stockage du carbone ;
(b) en invitant l'AIE à travailler avec le CSLF pour organiser un atelier sur les possibilités à court terme de capture et de stockage du carbone dans le secteur des combustibles fossiles, y compris par une meilleure récupération du pétrole et de l'extraction de CO2 issu de la production de gaz naturel ;
(c) en invitant l'AIE à travailler avec le CSLF pour étudier la définition, les coûts et la portée d'une usine « prête pour cette capture » et à envisager des incitations économiques correspondantes ;
(d) en coopérant avec les principaux pays en développement pour chercher des possibilités de stockage géologique du CO2 ; et
(e) en travaillant avec l'industrie et avec les programmes et partenariats de recherche nationale et internationale pour étudier les possibilités qu'offrent les technologies de la capture et du stockage du carbone, notamment dans les pays en développement.
15. Nous encouragerons la capture du méthane, qui est un puissant gaz à effet de serre :
(a) en appuyant le Partenariat pour la valorisation du méthane et le Partenariat de la Banque mondiale pour la réduction du torchage du gaz (GGFR), et en encourageant une participation plus large à ces derniers ; et
(b) en travaillant au plan bilatéral pour financer la prorogation du Partenariat GGFR de la Banque mondiale au-delà de 2006.
Énergies renouvelables
16. Nous favoriserons la poursuite du développement et de la commercialisation des énergies renouvelables :
(a) en encourageant la mise en œuvre du Plan d'Action défini lors de la conférence internationale sur les énergies renouvelables de 2004 de Bonn, qui commencera par une conférence organisée par la Chine à la fin 2005, et en appuyant les objectifs du réseau d'action pour les énergies renouvelables (REN 21) ;
(b) en accueillant avec satisfaction le travail des parties intéressées, y compris dans le cadre de partenariats, pour faire avancer le plan de mise en œuvre du Sommet mondial sur le développement durable de Johannesbourg, notamment dans le cadre du Partenariat pour les énergies renouvelables et la maîtrise de l'énergie (REEEP) et du Programme méditerranéen pour l'énergie renouvelable (MEDREP)
(c) en travaillant avec les pays en développement pour fournir une aide au renforcement des capacités, élaborer des cadres d'action, entreprendre de la recherche et développement et évaluer les possibilités qu'offrent les énergies renouvelables, y compris les bioénergies.
(d) en lançant un Partenariat mondial pour les bioénergies afin d'appuyer le déploiement plus large et à moindre coût de la biomasse et des biocarburants, en particulier dans les pays en développement où l'utilisation de la biomasse est prévalente, à la suite de l'atelier international de Rome sur les bioénergies ;
(e) en saluant l'adoption et la poursuite de l'ensemble des accords d'application de l'AIE sur les énergies renouvelables.
Réseaux électriques 17. Nous coopérerons avec l'AIE afin
(a) de lancer ensemble des recherches sur les problèmes liés à l'intégration des sources d'énergies renouvelables dans les réseaux électriques, d'optimiser l'efficacité de ces réseaux et de présenter un rapport à ce sujet ; et
(b) de recenser les « centres d'excellence » et d'établir des relations entre eux de manière à promouvoir la recherche et développement dans les pays développés et en développement ; et
(c) d'encourager l'organisation d'ateliers en 2006-2007 afin d'évaluer et de promouvoir des moyens de surmonter les obstacles techniques, réglementaires et commerciaux.
Promouvoir les réseaux de recherche et développement
18. Nous reconnaissons qu'il est nécessaire de renforcer l'engagement en faveur de la recherche et développement de technologies énergétiques, ainsi que la coopération internationale et la concertation dans ce domaine. Nous continuerons de faire progresser la recherche, le développement et la diffusion des technologies énergétiques dans tous les domaines recensés dans le Plan d'action d'Évian sur la science et la technologie.
19. Nous apportons notre soutien à la recherche et développement concernant des technologies et pratiques qui font appel à l'hydrogène comme vecteur énergétique. Nous continuons d'apporter notre soutien aux travaux de l'AIE et du partenariat international pour une économie de l'hydrogène afin de coordonner les efforts de recherche dans ce domaine.
20. Nous prenons note de l'atelier sur la recherche et l'innovation dans le domaine de l'énergie, organisé à Oxford en mai 2005, et nous entendons :
(a) coopérer au sein de l'AIE afin
- de nous appuyer sur les travaux déjà en cours dans le cadre de ses accords d'application pour faciliter la coopération et échanger les informations collectées sur la recherche dans le domaine de l'énergie ; - de renforcer les liens avec la communauté d'affaires internationale et les pays en développement ; - de dresser la liste des actions de coopération en cours pour faciliter les échanges sur leur efficacité ; et
(b) mieux faire connaître les réseaux de recherche existants et encourager le cas échéant une participation plus large ; et
(c) chercher les moyens d'améliorer les modalités actuelles de la coopération entre pays développés et en développement, et de renforcer la participation des pays en développement aux réseaux existants.
Financer la transition vers une énergie plus propre
21. Un climat d'investissement favorable et des modèles de marché efficaces sont essentiels pour favoriser l'intérêt pour les nouvelles technologies et renforcer l'accès à l'énergie dans la perspective de la croissance économique. Nous reconnaissons qu'il existe une série d'outils pour soutenir une approche fondée sur les mécanismes de marché concernant les technologies plus propres et les ressources énergétiques, et que chaque pays doit choisir ceux qu'il juge les plus appropriés à sa situation nationale.
22. Nous entendons :
(a) soutenir une approche de marché pour encourager l'efficacité énergétique et accélérer l'investissement et le déploiement de technologies plus propres qui contribueront à assurer la transition vers un avenir à intensité d'émissions plus faible ; (b) adopter, en tant que de besoin, des cadres d'action fondés sur les mécanismes de marché qui :
- favorisent le réinvestissement dans le renouvellement du capital fixe,
- éliminent les obstacles à l'investissement direct,
- mobilisent des capitaux privés pour un développement propre,
- utilisent des normes ou des messages en termes de prix ou de réglementation
pour assurer la confiance dans la valeur des investissements à court et long terme, de manière à réduire les émissions de gaz à effet de serre et/ou de polluants.
(c) Nous entendons promouvoir un dialogue sur le rôle, l'adéquation, les synergies potentielles et le calendrier des différentes approches en fonction de la situation de chaque pays, notamment :
- l'élaboration de cadres d'action sectoriels nationaux ou internationaux à long terme comportant des objectifs ;
- des instruments de marché, y compris des incitations fiscales ou autres pour le développement et le déploiement de technologies, des permis négociables et l'échange de quotas d'émission visant à réduire les gaz à effet de serre et les polluants ; et
- des mécanismes de compensation volontaire basés sur des projets.
23. Ceux d'entre nous qui ont ratifié le Protocole de Kyoto entendent
(a) œuvrer pour renforcer et développer la mise en œuvre des mécanismes de marché (notamment la Mise en œuvre conjointe, les marchés de permis et le Mécanisme de développement propre), et
(b) déployer tous les efforts possibles pour que le Conseil exécutif du Mécanisme de développement propre et les institutions connexes qui soutiennent les marchés de permis bénéficient d'un financement adéquat d'ici à fin 2005 ;
24. Nous prenons acte du rôle important que joue le Fonds pour l'Environnement mondial pour faciliter la coopération avec les pays en développement sur des systèmes énergétiques plus propres et plus efficaces, y compris les énergies renouvelables, et nous appelons de nos vœux le succès de sa reconstitution cette année, ainsi que l'aboutissement de tous les engagements en faveur des réformes pris pour la troisième reconstitution.
25. Nous inviterons la Banque mondiale et d'autres banques multilatérales de développement à intensifier leur dialogue avec les emprunteurs sur les questions énergétiques et à faire des propositions spécifiques lors de leurs réunions annuelles afin :
(a) d'utiliser au mieux les ressources et les instruments financiers existants et d'élaborer un cadre pour l'investissement de l'énergie destiné à accélérer l'adoption des technologies qui permettent une production et une consommation plus propres et plus efficaces de l'énergie ;
(b) d'étudier la possibilité d'accroître, au sein de leur portefeuille de prêts actuel et futur, le volume des investissements réalisés pour les énergies renouvelables et les technologies favorisant l'efficacité énergétique, dans le respect de la mission essentielle des banques multilatérales de développement, qui est de lutter contre la pauvreté ;
(c) de travailler avec les pays emprunteurs intéressés ayant d'importants besoins énergétiques à recenser les options de croissance à moins forte intensité d'émissions de gaz à effet de serre tout en respectant leurs priorités, et de faire en sorte que ces options soient intégrées dans les stratégies d'aide-pays.
(d) de développer les capacités commerciales locales afin de mettre au point et de financer des projets d'un bon rapport coût-efficacité qui favorisent les énergies renouvelables et les sources énergétiques à faible intensité de carbone.
26. Nous continuerons de travailler, par le biais de nos programmes de développement bilatéraux et dans le respect de nos priorités nationales, à promouvoir des politiques énergétiques plus durables dans le monde entier.
27. Nous travaillerons avec les organismes de crédit à l'exportation afin de renforcer la viabilité économique et financière de projets énergétiques plus propres et plus efficaces.
28. Nous nous appuierons sur les travaux d'autres forums, y compris le groupe d'experts sur les transferts de technologies de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, pour soutenir le nécessaire renforcement des capacités, l'instauration de cadres d'action favorables et la diffusion de l'information.
29. Nous travaillerons également dans le cadre de partenariats multilatéraux pour élaborer les cadres d'action réglementaires et financiers nécessaires dans les grands pays en développement pour rendre le risque attractif au plan commercial et rémunérer les investisseurs privés.
Gérer les effets du changement climatique
30. Nous réaffirmons l'importance du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat et nous nous félicitons de l'analyse approfondie des recherches qui est en cours dans la perspective de son quatrième rapport d'évaluation, qui doit être présenté d'ici à 2007.
31. Tous les pays doivent mieux accéder à l'information et développer la capacité scientifique qui permettra à leurs gouvernements d'intégrer les facteurs climatiques, environnementaux, sanitaires, économiques et sociaux dans la planification du développement et les stratégies de résistance. Nous constatons que c'est l'Afrique qui a les plus grandes lacunes dans la collecte des données, ce qui exige une attention immédiate.
32. Nous prenons acte des travaux de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques qui aide les pays en développement à améliorer leur capacité d'adaptation et d'atténuation des effets du changement climatique, y compris par le biais de la priorité que le Fonds pour l'Environnement mondial accorde à l'adaptation aux effets du changement climatique.
33. Nous appelons de nos vœux la poursuite des discussions sur la manière de renforcer les stratégies de développement et énergétiques afin de créer une résistance aux effets du changement climatique, notamment lors du Sommet qui se tiendra en septembre 2005 pour dresser le bilan de la déclaration du millénaire.
Suivi et interprétation des données
34. Le G8 avait pris l'engagement à Évian de renforcer la coopération internationale sur l'observation du globe. Nous continuerons de montrer l'exemple dans ce domaine et nous nous félicitons de l'adoption, lors du troisième Sommet sur l'observation de la Terre qui s'est tenu à Bruxelles en février, du plan décennal de mise en œuvre concernant le développement du Système des systèmes d'observation globale de la Terre (GEOSS). Nous entendons :
(a) progresser dans la mise en œuvre nationale du GEOSS dans nos États membres ;
(b) soutenir les efforts destinés à aider les pays et les régions en développement à tirer pleinement parti du GEOSS, ainsi que du Système mondial d'observation du climat (GCOS), notamment en ce qui concerne le positionnement de systèmes d'observation pour combler les lacunes dans les données, l'instauration de capacités nationales et régionales d'analyse et d'interprétation des données de l'observation, ainsi que le développement de systèmes d'aide à la décision et d'outils correspondant aux besoins locaux ;
(c) plus particulièrement, œuvrer au renforcement des institutions existantes en Afrique qui s'occupent du climat, par l'intermédiaire du GCOS, afin d'y mettre en place des centres climatiques régionaux pleinement opérationnels.
Gestion du risque
35. Nous entendons :
(a) inviter la Banque mondiale à élaborer et mettre en œuvre des lignes directrices permettant de passer en revue les investissements dans les secteurs sensibles du climat afin de déterminer comment les risques climatiques risquent de compromettre leur performance, et comment gérer ces risques au mieux en concertation avec les gouvernements d'accueil et les populations locales ; et
(b) inviter les autres grandes organisations multilatérales et bilatérales de développement à adopter les lignes directrices de la Banque mondiale ou à élaborer et appliquer des orientations analogues.
Lutter contre l'exploitation forestière illégale
36. Nous reconnaissons l'incidence de l'exploitation forestière illégale sur les moyens de subsistance de nombreux habitants des pays africains les plus pauvres et de manière générale, sur la dégradation de l'environnement et de la biodiversité, sur la déforestation et, par conséquent, sur le développement durable dans le monde. En particulier, nous reconnaissons l'importance des puits de carbone mondiaux, notamment ceux du bassin du Congo et de l'Amazonie.
37. Nous reconnaissons qu'il est important de lutter contre l'exploitation forestière illégale dans la perspective d'une gestion durable des forêts. Pour s'attaquer efficacement à ce problème, les pays producteurs et les pays consommateurs de bois devront prendre des mesures.
38. Nous entérinons les conclusions de la conférence des ministres de l'environnement et du développement du G8 sur l'exploitation forestière illégale. Pour avancer sur la voie de nos objectifs dans ce domaine, nous nous appuierons sur les conclusions de cette réunion, chaque pays agissant dans le domaine où sa contribution sera la plus efficace. .
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Lancement du site Objectif-chine.com
Objectif Chine est un réseau pluridisciplinaire d'informations, d'idées et de conseils pour les entreprises désireuses de se développer en Chine.
Afin de mesurer l'enjeu que représente la Chine dans la stratégie de développement pour les entreprises françaises, ce site internet d'information et de veille a pour but d'organiser une série d'événements.L'objectif : aider les industriels français à mieux appréhender la réalité économique en Chine et l'enjeu stratégique éventuel qui en résulte. Pour cela, des actualités et des news relatives au développement des entreprises françaises avec la Chine sont mises régulièrement en ligne et relayées par une newsletter mensuelle gratuite. Des études sont également mises à disposition ainsi qu'un forum, des listes de discussion et un annuaire.Objectif-chine.com fournit aux industriels français des informations synthétiques sur les perspectives de développement des entreprises françaises en Chine. Ce site internet souhaite donc devenir un lieu d'échanges et de valorisation des talents français.http://www.objectif-chine.com/
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La Méditerranée, une mer particulièrement menacée par la pollution Par Emmanuel ANGLEYS
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Pollution exponentielle, réchauffement climatique fragilisant la faune et la flore, salinité accrue: la Méditerranée nécessite un traitement en profondeur, qui pourrait bénéficier d'une impulsion nouvelle à l'occasion du sommet de l'Union pour la Méditerranée (UPM) dimanche à Paris.
"Les mers sont en passe de connaître une rupture d'équilibre", estime Christian Buchet, directeur du centre d'études de la mer de l'Institut catholique de Paris et membre de l'Académie de marine.
"La Méditerranée est d'autant plus fragile que la pollution y a un effet décuplé sur la faune et la flore marine à cause du réchauffement climatique", ajoute-t-il.
Mer semi-fermée où transite 28% du transport mondial d'hydrocarbures, la Méditerranée est vulnérable. La convention Marpol, en vigueur depuis 1983, y interdit les rejets des citernes de cargaison des navires pétroliers mais tolère, en les limitant strictement, les rejets résultant du fonctionnement du navire.
Les experts évaluent à 80.000 tonnes d'hydrocarbures par an les rejets des navires en Méditerranée.
Près de 200 pollutions dues à des rejets de substances nocives ou d'hydrocarbures sont enregistrées chaque année en Méditerranée au large des côtes françaises, selon le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage en Méditerranée.
Marées noires et déballastages ne sont cependant qu'une petite partie du problème: 80% de la pollution vient de la terre, souligne la Banque européenne d'investissement.
"La menace majeure, c'est l'insuffisance des stations d'épuration", estime Christian Buchet. "Il y a tout un tas d'endroits où les eaux sales, usées vont à la mer sans traitement", ajoute-t-il.
Le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) a identifié dans son plan d'action pour la Méditerranée 131 "points chauds" pour la pollution dans la "mare nostrum".
Déjà fragilisées par la pollution, la faune et la flore doivent faire face à l'arrivée d'espèces invasives dopées par le réchauffement.
"Aux derniers pointages, il y a 56 espèces nouvelles de poissons tropicaux qui colonisent la Méditerranée, ce qui traduit bien ce réchauffement. Ils remontent par le canal de Suez et se trouvent bien en Méditerranée", indique Christian Buchet.
La Méditerranée ne représente que 0,7% de la surface des océans, mais constitue un réservoir majeur de biodiversité, avec 28% d'espèces qu'on ne trouve pas ailleurs.
Le réchauffement en accentue l'évaporation et la salinité.
D'autant que les apports d'eau douce des fleuves, en constante régression du fait de la croissance démographique des pays du pourtour méditerranéen, sont passées depuis une quinzaine d'années de 600 km3 à 350 km3 par an.
A cela, s'ajoute la pression du tourisme: le nombre de touristes sur l'ensemble du bassin devrait passer de 228 millions en 2002 à 300 millions en 2025, dont une majorité à moins de 100 m du rivage, selon le WWF France.
Les guerres également contribuent à cette pollution.
Ainsi, le bombardement par l'aviation israélienne des réservoirs de la centrale électrique de Jiyé, au Liban sud, le 14 juillet 2006, avait entraîné une catastrophe écologique, près de 15.000 tonnes de fioul s'étant déversées dans la mer.
Les munitions tombées au fond de la mer pendant la deuxième guerre mondiale commencent aussi à poser des problèmes au large des côtes italiennes, souligne Christian Buchet.
"L'enveloppe de fer des bombes s'est dissoute et le phosphore qu'elles contenaient est en train de se répandre", indique-t-il.

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Conséquence immédiate du développement asiatique, la flambée des cours devrait inciter les pays riches à repenser leurs habitudes de consommation. Malheureusement, ils n'évoquent qu'une stratégie : l'indépendance énergétique.
Dans ses mémoires, Alan Greenspan, l'ancien directeur de la Réserve fédérale des États-Unis, le regrette : il est « politiquement incorrect » de dire que « la guerre en Irak s'est faite en grande partie pour le pétrole ».John McCain, le candidat républicain à la Maison Blanche, promet une politique énergétique « qui mettra fin à [leur] dépendance à l'égard du pétrole du Moyen-Orient », ce qui leur « épargnera d'avoir à envoyer à nouveau [leurs] jeunes gens et [leurs] jeunes filles se battre là-bas ».Si l'invasion de l'Irak avait notamment pour but de s'assurer le contrôle des richesses pétrolières du pays, elle a échoué - à cet égard, et à bien d'autres. En 2003, juste avant cette invasion, le pétrole valait 26 dollars le baril. Il en vaut aujourd'hui 126 [plus de 140 à l'heure où nous mettons sous presse, NDLR], et certains spécialistes envisagent un cours de 200 dollars à la fin de 2008.La promesse de McCain de mettre un terme à notre dépendance énergétique n'a rien d'original. Barack Obama et Hillary Clinton ont fait la même. Le président Bush avait juré, il y a deux ans, de mettre fin à cette « addiction ». Comme Richard Nixon après le premier choc pétrolier des années 1970. Or c'est l'inverse qui s'est produit. En 1973, les États-Unis importaient 33 % de leur pétrole ; aujourd'hui, ils en importent 60 %, et l'on pourrait atteindre les 70 % vers 2020.Nos dirigeants ont jusqu'ici réagi à ce problème avec un mélange d'agacement et d'aveuglement. Tout le monde rêve d'« indépendance énergétique ». On a investi des sommes énormes dans la production de biocarburant, ce qui a fait s'envoler le prix des produits alimentaires. Mais aucun responsable politique n'ose dire aux Américains qu'il leur faudra adapter leur style de vie à un monde où le prix de l'énergie est en augmentation constante.Les démocrates parlent de poursuivre l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) en justice. C'est surestimer l'influence de l'Amérique sur les pays producteurs. Les membres de l'Opep pourraient riposter en vendant une partie de leurs énormes réserves de dollars, ce qui ferait très mal à cette devise et aux consommateurs américains. En outre, les principaux pays producteurs ne manquent pas de clients potentiels. Plus de la moitié du pétrole saoudien, par exemple, est exporté vers l'Asie.La Chine, premier consommateur en 2010 ?La consommation chinoise de pétrole a doublé entre 1994 et 2003, et doublera encore d'ici à 2010. La recherche d'une certaine « sécurité énergétique » explique largement l'intérêt de Pékin pour l'Afrique. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit qu'en 2010 la Chine sera le plus gros consommateur mondial d'énergie. Elle estime également qu'en 2030 les besoins mondiaux en énergie seront de 50 % supérieurs à ceux d'aujourd'hui. Cela ne paraît que trop probable. Actuellement, on compte environ 10 voitures pour 1 000 habitants en Chine, et 480 pour 1 000 habitants aux États-Unis.Les responsables politiques occidentaux n'ont pas l'air de réfléchir à la menace que constitue la mondialisation des modèles occidentaux de consommation : si les Chinois et les Indiens se mettent à se nourrir et à conduire comme les Américains et les Européens, l'inflation des prix des carburants et des produits alimentaires n'est pas près de s'arrêter.Sources: Financial Times et Jeune Afrique - Gideon Rachman

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Chine : près de 250 millions de seniors en 2020
Selon de récentes statistiques administratives, la population chinoise senior atteindra en 2020 quelques 248 millions de personnes (soit plus de 17% des habitants), indique une récente dépêche de l'agence de presse officielle Xinhuanet.com

La Chine est le pays de la démesure. Tout y est gigantesque, même le nombre de seniors ! Fin 2007, les plus de 60 ans totalisaient ainsi 153 millions de personnes, soit 11.6% de la population… Et ils pourraient être plus de 248 millions d'ici 2020 et 435 millions d'ici 2050 ! Soit un tiers des Chinois qui seraient seniors d'ici le milieu du 21ème siècle. Plus concrètement, la Chine commence à payer les conséquences de la politique de l'enfant unique* (un bébé par couple en ville et deux à la campagne), développée dans les années 70 et qui entraîne aujourd'hui un vieillissement accéléré de la population. En effet, cette mesure n'a pas permis au pays d'assurer correctement le renouvellement des générations. Le pays est donc entré depuis le début du siècle dans une période de vieillissement de sa population… Toujours selon la dépêche de l'agence Xinhuanet.com, « il est apparu en Chine des « régions de longévité » où le phénomène de longue durée de vie des habitants est exceptionnel. On remarque parmi ces régions le Yongfu, le Pengshan, le Mayang, le Zhongxiang, le Sanshui et autres ». Par ailleurs, selon le ministère de la Santé publique, alors que l'espérance de vie des Chinois était de 71.4 ans en 2000, elle a atteint les 73 ans en 2005, soit un gain d'une année et demi en cinq années. De son côté, le taux de mortalité infantile a particulièrement chuté ces dernières années, passant de 25,5 pour 1.000 en 2003 à 15,3 pour 1.000 l'an dernier. Dans ce contexte démographique sans précédent (directement lié à l'amélioration de la santé des Chinois, et donc à l'augmentation de l'espérance de vie), la hausse du nombre de personnes âgées, voire très âgées, prévue dans les années à venir risque de peser très lourdement sur la Chine, tant au niveau social qu'économique. * La politique de l'enfant unique aurait empêché 400 millions de naissances au cours des trente dernières années, selon le gouvernement chinois. « Le but d'assurer au peuple chinois une vie relativement confortable n'aurait pas été atteint s'il y avait eu 400 millions de personnes en plus », déclarait en 2006 Zhang Weiqing, ministre chargé de la Commission national de la population et du planning familial, cité par l'agence officielle Chine nouvelle. La ville de Beijing se prépare au vieillissement de sa population

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Beijing, le 17 juillet – La délégation sportive chinoise pour les Jeux Paralympiques de Beijing 2008 a été établie aujourd'hui dans la capitale chinoise. Elle comprend au total 547 éléments dont 332 athlètes qui concourront dans l'ensemble des 20 sports des Jeux.
Parmi les 332 sportifs paralympiques chinois, il y a 197 hommes et 135 femmes. Leur âge moyen est de 25,8 ans. Tous ces sportifs sont amateurs, leurs professions sont diverses : fonctionnaire, étudiant, paysan, profession libérale. Ils sont originaires de 31 provinces, régions autonomes et municipalités relevant directement de l'autorité centrale de la Chine. 226 d'entre eux participeront pour la première fois aux Jeux paralympiques, soit 80,5% du total.

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communiqué de presse poissons disparition plbd



Disparition des poissons alarmantes selon le magazine
La FAO, plusieurs gouvernements dont celui de la Corée du Sud, et des professionnels de la pêche, ont remis en cause une étude alarmante de la revue américaine Science prédisant l'épuisement avant 2050 des resssources marines si la pollution et la pêche continuent au rythme actuel.
La FAO (Organisation mondiale pour l'Alimentation et l'Agriculture), tout en admettant que la situation actuelle en matière de conservation des espèces de poisson et crustacés dans le monde "n'était pas acceptable", a estimé que le scénario catastrophe de la revue américaine était improbable."Cette étude demande encore à être examinée et validée par les scientifiques", a déclaré à l'AFP le directeur de la division halieutique de la FAO.
L'organisation écologiste Greenpeace, convaincue de la réalité de la menace, a immédiatement réagi en demandant que 40% des mers soient déclarées sanctuaires marins."Il y a urgence pour la mise en place d'une action au niveau international afin de changer les habitudes de pêche et ressusciter la vie marine dans nos océans et les rendre aux peuples côtiers", a déclaré Nilesh Goundar, porte-parole de Greenpeace pour l'Australie.La Corée du Sud a été parmi les premiers Etats à réagir, estimant que la menace d'une disparition totale des poissons d'ici 2050 semblait "un peu trop radicale" et qu'il faudrait attendre "d'avoir plus de données scientifiques" avant de prendre des mesures comme celles proposées par Greenpeace.
Un peu partout en Asie, des organisations écologistes et même certains organismes gouvernementaux ont confirmé pourtant la gravité de la situation dans leur pays.Au Japon, gros consommateur de poisson, la moitié des espèces marines "sont à un niveau très bas de préservation", selon l'agence de l'industrie de la pêche. Le mois dernier, le Japon, après avoir largement dépassé son quota de pêche au thon rouge, a dû accepter comme pénalité de voir ce quota réduit.A Hong Kong, selon l'ONG WWF, l'industrie de la pêche est dans un "état critique" et près de disparaître faute de poissons, après des décennies de pêche trop intensive et de pollution. "Nous sommes en train de perdre la diversité. Nous sommes en train de perdre les gros poissons, il ne reste plus que des petits poissons", a déclaré Andy Cornish, du WWF.
En Thaïlande aussi, la pêche intensive a causé une forte diminution des poissons de mer, tandis que la pollution et la déforestation menacent les espèces d'eau douce, a déclaré Chavalit Vidthayanon, un expert du WWF en Thaïlande, qui estime qu'un total de "70 espèces de poissons sont menacées d'extinction en Thaïlande".En Europe, la Grande-Bretagne a tout de suite indiqué qu'il n'était pas question d'un moratoire total sur le cabillaud. Celui-ci signifierait "la fin de toute pêche au Royaume-Uni", les pêcheurs britanniques pêchant quasi systématiquement du cabillaud, y compris involontairement en allant à la pêche d'autres espèces.De son côté, la ministre norvégienne de la Pêche Helga Pedersen a déclaré: "Je ne pense pas que les océans seront vidés dans 50 ans. Ceci dit, nous devons travailler plus dur pour gérer de façon durable les réserves de poisson".
La Commission européenne a indiqué quant à elle par la voix de Mireille Thom, porte-parole du commissaire européen à la Pêche, Joe Borg, que "des mesures sont déjà en place" pour lutter contre la surpêche, mais que "la coopération internationale doit être renforcée pour mettre fin aux pêches illégales, qui sont un fléau international".Les pêcheurs professionnels des pays nordiques ont minimisé de leur côté vendredi l'impact de leur activité sur le niveau des populations de poissons, désignant au contraire la pollution, les changements climatiques et les prédateurs naturels comme les principales menaces.Les syndicats de pêcheurs professionnels de Norvège, de Suède, de Finlande et du Danemark reconnaissent la responsabilité de la surpêche, mais estiment qu'elle n'en est pas la première responsable. La consommation de poisson par les phoques et les cormorans, dont les populations "ne cessent d'augmenter en mer du Nord, sur les côtes d'Angleterre, d'Ecosse, du Danemark et de Suède", sont tout autant responsables, selon eux, de la diminution des stocks.
Peche

Communiqué de presse Energie plbd



Energie : Merkel en Algérie, une rencontre sous le signe du Gaz

La chancelière allemande s’est rendue mercredi 16 juillet en Algérie pour une visite de 48 heures, au cours de laquelle l’Allemagne souhaite trouver les moyens de réduire sa dépendance énergétique envers Moscou.
Mercredi 16 juillet, la chancelière allemande s’est rendue en Algérie. Le principal objectif de sa visite est de réduire la dépendance énergétique allemande envers la Russie.En effet, à ce jour, 40 % des besoins allemands en gaz sont achetés à la Russie. L’Allemagne souhaite donc diversifier ses approvisionnements, pour éviter de nouveaux accrocs, comme lors de la crise du gaz entre la Russie et l’Ukraine en 2006.

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L'Union pour la Méditerranée
L'Union pour la Méditerranée (UPM) compte quarante-trois pays membres. Ce projet cher à Nicolas Sarkozy est un pacte liant les pays membres de l'Union européenne aux pays riverains de la Méditerranée. Il a vu le jour le 13 juillet 2008, à Paris, en présence de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement, mais en l'absence remarquée du roi Mohammed VI du Maroc et du chef de l'Etat libyen, le colonel Kadhafi. L'UPM prend la suite du processus de Barcelone, mis en place en 1995 à l'initiative de Jacques Chirac, qui s'était enlisé. Les ambitions du président de la République française ont été revues à la baisse. Le projet initial, censé lier uniquement les pays riverains de la Méditerranée, a été rejeté par la chancelière allemande, Angela Merkel, qui a exigé que toute l'Union européenne soit partie prenante. En Europe, comme de l'autre côté de la Méditerranée, l'UPM – coprésidée pour deux ans par Nicolas Sarkozy et le président égyptien Hosni Moubarak – laisse plutôt sceptique, d'autant plus que son financement a été à peine évoqué.