PATRICK LE BERRIGAUD EUROPE fédérale/UNION POUR LA MEDITERANNEE consultant ingenieur conseil
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Anne-Marie Idrac ouvrira le For’UM Union pour la Méditerranée [Fenêtre sur l'Europe] La Secrétaire d’Etat chargée du Commerce extérieur, se rendra demain à Marseille, à l’occasion du For’UM Union pour la Méditerranée. Elle y prononcera le discours d’ouverture, en compagnie de Rachid Mohamed RACHID, Ministre du commerce et de l’industrie d’Egypte, et Stefan FÜLE, Commissaire européen à l'Elargissement et à la Politique européenne de voisinage. Cette conférence, organisée par la coprésidence franco-égyptienne de l’Union pour la Méditerranée et dédiée au financement des projets de l’UpM, sera l'occasion de présenter au secteur privé, les avancées de l’Union pour la Méditerranée et les projets concrets en préparation depuis 2 ans dans le secteur du solaire, de l’eau, des transports et du développement urbain.Articulée autour de trois séances plénières consacrées aux modalités des investissements et du financement de projets dans la région méditerranéenne, cette journée permettra également aux participants d’échanger sur les perspectives de l’Union pour la Méditerranée.Institutions financières et investisseurs privés pourront prendre part aux cinq sessions thématiques portant chacune sur les priorités de l’UpM.WebTV : http://www.dailymotion.com/commerce-exterieur
La pièce Les 20 minutes a été jouée à la faveur du Festival national du théâtre professionnel (FNTP) qui se tient au TNA et au Palais de la culture Moufdi Zakaria jusqu’au 7 juin. Les humains rêvent de boire de la fontaine de Jouvence. Cette fontaine n’existe pas, pourtant, la quête de l’éternité n’a jamais cessé parmi ceux qui possèdent le pouvoir de la peur, de l’argent ou de la séduction. Mardi soir, au Théâtre national algérien Mahieddine Bachetarzi à Alger, l’association Chourouk de Mascara a développé l’idée, quoique laborieusement, à travers une relecture de l’œuvre du Britannique Oscar Wilde, Le portrait de Dorian Gray. L’Egyptien Houssam Kandil, qui a adapté ce roman victorien, a modifié quelque peu le contexte de l’œuvre et l’itinéraire de ce dandy irlandais. Partagé entre plusieurs amours, Dorian Gray, icône gay pour certains, symbole de beauté pour les autres, navigue entre les désirs de Sibyl Vane, la comédienne, et l’adoration intense de Basil Hallward, l’artiste peintre. « Laisse-moi rendre éternels tes beaux traits », lui dit-il. Sibyl Vane veut le mariage mais est également attirée vers Lombard, un poète qui réclame une forte amitié avec Dorian (ce personnage n’existe pas dans le roman d’Oscar Wilde). Sibyl vit le déchirement interne qui va la pousser à l’irréparable. « Moi, je suis un collectionneur de papillons », dit et répète Dorian à Sibyl. Il en oublie même le prénom. Mais Dorian, l’hédoniste, est obsédé par son portrait et par les expressions évolutives qui le marquent. Et Basil Hallward n’aime pas les incursions du diabolique Lord Henry, qui influence Dorian, le rendant de plus en plus décadent. « Cherche ce qu’il y a derrière l’obscurité. Rappelle-toi de ton premier regret, toi qui ne cesse de pécher », dit Lord Henry, qui passe et repasse sur la scène comme un mauvais esprit. Dorian est face à ses tourments, à ses contorsions, à cette crainte de visages qui le poursuivent... Jouée en arabe classique, la pièce Les 20 minutes, sélectionnée lors du Festival national du théâtre professionnel de Sidi Bel Abbès en mars dernier, est interprétée sous forme de tableaux qui se figent ou qui se superposent pour souligner la succession d’événements. La lumière, qui manque de précision parfois, a réussi à marquer la trame dramatique. Les effets sonores, portés par une musique funeste, ont complété la lumière mais en écrasant, dans certains passages, la voix des comédiens. Simple, la scénographie n’a pas été d’un grand apport dans le déroulement de la pièce. La scénographie demeure le ventre mou du théâtre algérien. Le jeune Youcef Bachir Sehairi, qui a joué le rôle de Dorian Gray, a donné le meilleur de lui-même sur scène. Sa parfaite maîtrise de la langue arabe l’a aidé à refléter les sautes d’humeur de son personnage. « Au début, c’était un peu difficile, mais j’ai beaucoup travaillé avec le groupe. Je suis allé à fond avec le personnage de Dorian Gray », nous a-t-il confié après la pièce. Originaire de Laghouat, Youcef Bachir Sehaïri, 25 ans, a été sollicité par les animateurs de l’association Chourouk, spécialement pour camper ce rôle. « J’ai commencé à faire du théâtre à l’âge de 15 ans ; j’ai travaillé avec le metteur en scène Haroun Kilani. Notre troupe Masrah Laghouat n’a pas encore eu la chance de jouer ses pièces sur les grandes scènes », a-t-il dit. Youcef Bachir Sehaïri, qui poursuit ses études en électronique, a joué dans plusieurs pièces dont Essawt el Asfar (la voix jaune) et un duo El Intikal. Les organisateurs du FNTP ont programmé Masrah Laghouat en hors compétition à la salle Hadj Omar, le 3 juin à 15 h. Pour Mohamed Frimehdi, metteur en scène de la pièce Les 20 minutes, le texte adapté par Houssam Kandil a mis en avant les conflits internes et les déchirures cachées. « Chaque jour, et pendant 20 minutes, Dorian Gray passe par une phase de troubles et de crise, période durant laquelle, il exprime toutes ses souffrances. Il nous parle de ses victimes. Dorian Gray est hautain et orgueilleux. Il n’a pas cessé de jouer des sentiments des autres sans se soucier des valeurs morales », a-t-il expliqué. A la fin de la pièce, Dorian Gray invite tout le monde à retourner à la case départ. « Oui, Dorian Gray cherche d’autres victimes pour entretenir sa beauté extérieure », a relevé Mohamed Frimehdi. Outre Youcef Bachir Sehaïri, quatre autres comédiens ont interprété cette pièce. Il s’agit de Hadj Houari Chikhaoui (Lord Henry), Fatima Belarbi (Sibyl Vane), Hakim Bali (Lombard) et Mokhtar Hocine (Basil Hallward). La composition musicale a été assurée par Aminos, un jeune de Zéralda, et la scénographie a été conçue par Halim Rahmouni. Par Fayçal Métaoui
Alger, du moins ses grandes artères, sera soulagée de la pollution des véhicules le temps d’une journée de 9h à 20h. Vendredi prochain sera une journée sans voiture dans les rues d’Alger. Une initiative pour laquelle un programme riche en activités relatives à la protection de l’environnement et au respect de la nature a été tracé. C’est Radio El-Bahdja qui est à l’origine de cette initiative qui se veut être un évènement écologique. Elle l’organise en partenariat avec la wilaya d’Alger, le ministère de l’Environnement, la DGSN, la Protection civile, SOS village d’enfants de Draria. Le slogan choisi pour cette nouvelle édition est «Roulez moins pour polluer moins». La manifestation comportera plusieurs points d’activités, sur un parcours de 3,5 km, dans différents jardins, places, boulevards et trottoirs sur un parcours, dont la rue Didouche-Mourad sera le point de départ, et qui s’achèvera à la place des Martyrs en passant par la place Maurice-Audin, les boulevards Amirouche, Zighoud-Youcef, Che Guevara et le carrefour Tafourah. Les activités prévues dans le cadre de cette journée, dont le coup d’envoi sera donné à 9h, à la Grande-Poste, sont variées et à caractères culturel, pédagogique et sportif à la fois. Les piétons auront, ce jour-là, droit à des concerts de musique, fanfare, majorettes, spectacles de clowns, exhibitions de gymnastique, courses de vélos et de rollers ainsi que des initiations au jardinage, des ateliers de dessin et des cours d’éducation environnementale accompagnés de jeux scientifiques et éducatifs. C’est la troisième année consécutive que Radio El Bahdja organise cette manifestation, toujours avec succès. L’année dernière il a été enregistré une baisse de près de 40% de la pollution grâce à cette journée. Un changement décrit d’«agréable». De nombreux Algériens ont pu converser en plein air sans avoir besoin d’élever la voix, ont pu marcher dans les rues sans la crainte de se faire heurter par une voiture trop pressée, et profiter d’un milieu de journée tranquille. L’expérience, si elle n’a duré qu’un jour, s’est estimée reposante. Selon le directeur de Radio El Bahdja, l’objectif de cette journée est de sensibiliser le public sur l’environnement et les effets négatifs de la combustion des carburants. En 2008 et 2009, il n’y avait aucune voiture vrombissant dans les rues, aucun car bruyant laissant échapper des traînées d’échappement noires, et aucun bruit – sinon des gens à pied ou circulant à vélo. Ceci dit, la Sûreté nationale tient à rassurer qu’un plan d’action pour la gestion du trafic routier en dehors du périmètre verrouillé sera appliqué. Par : Tassadit Lefkir
Un atout majeur pour le développement durable La mise à contribution des compétences nationales et celles établies à l'étranger au profit du développement durable de l’économie nationale est l’une des priorités de l’Etat. C’est du moins ce qu’a laissé entendre le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité,Tayeb Louh, lors de l’ouverture du 3e Forum international sur «le rôle de la ressource humaine qualifiée dans la promotion de l’emploi», à l’hôtel Mercure. D’emblée, le ministre a affirmé que les compétences nationales à l’étranger constituent «un atout et un moyen d’accélérer l’accession de l’Algérie à l’économie fondée sur la connaissance, car leur participation à l’amélioration rapide de l’environnement, tant celui de la recherche et de la technologie que celui de l’investissement incitera au renversement des flux des compétences. Pour le ministre, cela ne traduit pas un retour physique des compétences établies à l’étranger, qui ajoute que «le fait d’organiser les compétences nationales, de tirer profit des expériences des chercheurs algériens résident à l’étranger et d’assurer leur contribution à l’effort national de promotion de la recherche demeure un but à atteindre pour former un noyau d’expériences nationales solide et concrétiser les objectifs de la politique nationale en matière de recherche scientifique et de développement technologique». Le ministre considère que «la dichotomie compétences internes et de l’étranger pourra être dépassé grâce à leur insertion dans une même dynamique de complémentarité de synergie et de soutien mutuel». Dans le même contexte, Tayeb Louh a tenu à préciser que le renforcement des capacités nationales dans la recherche scientifique devra «indubitablement mener à l’établissement d’un système national de prospection stratégique, technologique et économique capable, s’il venait a être associé à des systèmes d’information scientifique et technique, de constituer une ossature solide au développement économique, social et culturel du pays». Le ministre a, par ailleurs, souligné que l’Algérie souffre d’un important déficit en main-d’œuvre qualifiée, notamment dans les secteurs de la santé et du BTPH. Pour faire face à cette problématique, le ministre a rappelé que les objectifs tracés dans le programme quinquennal 2010/2014 ont consacré une enveloppe de 250 milliards de dinars au développement de l’économie de la connaissance à travers le soutien à la recherche scientifiques, et la généralisation de l’enseignement et de l’usage de l’outil informatique dans tout le système national d’enseignement et dans le service public. Le ministre a rappelé également que le programme quinquennal fixe comme objectif la création à l’horizon 2014 de 3 millions d’emplois dont 1,5 million au titre des programmes publics de soutien à l’emploi. Il est utile de noter que le séminaire qui se poursuivra jusqu’à demain, a pour objet de «mesurer l’impact d’une bonne gestion des ressources humaines sur le développement de nos entreprises et partant de notre économie», ont souligné les organisateurs. Nassima B. 27-05-2010
Un instrument de performance de l’entreprise «Le recours à nos compétences à l’étranger doit obéir à des objectifs ciblés » a déclaré M. Tayeb Louh. l Plus de 40% des ressources allouées au quinquennat 2010-2014 sont consacrées au développement humain. La troisième édition du Forum international de la ressource humaine (Firh) s'est ouverte hier à Alger sous le thème "L'homme est au cœur du succès de toute entreprise". Des experts algériens et étrangers, dans les ressources humaines notamment, interviendront au cours des travaux de ce forum qui s'étalera sur deux jours. "La mobilisation du personnel au cœur de la performance organisationnelle", "Le talent de management et ses tendances sur le marché mondial" et "La gestion des compétences au service de la stratégie", sont parmi les thèmes qui seront abordés par les experts. Une dizaine d'ateliers sont par ailleurs programmés sur différentes thématiques, telles que "Le schéma directeur des ressources humaines d'une entreprise" et "Les outils d'évaluation des compétences". Il s'agit, à travers cette rencontre, de coordonner tous les circuits, aider les parties concernées à mieux communiquer et les accompagner dans la réalisation de leur challenge. Pour répondre aux attentes des chefs d'entreprises et être en adéquation avec leurs préoccupations, l'édition 2010 sera dédiée à la gestion de la compétence/management et de la performance, qui sera abordée sous tous ses aspects sous-jacents, dont les objectifs de la gestion des compétences et la construction de la grille des compétences. Le rôle des ressources humaines dans les stratégies économiques est essentiel. Vecteur de développement et de maîtrise des technologies, l’élément humain constitue aussi, l’instrument de mise en œuvre des politiques économiques d’où l’intérêt accru accordé à la question de la formation, une exigence imposée par le nouveau contexte mondial basé sur la compétitivité et par conséquent la connaissance. La troisième édition du Forum international des ressources humaines dont les travaux ont débuté, hier, à l’hôtel Mercure sous le haut patronage du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale devra justement plancher, à travers les différents ateliers, sur le thème qui sera abordé dans toute sa dimension par des experts nationaux et étrangers venus apporter leur contribution aux débats. M. Tayeb Louh qui mettra en évidence l’importance du rôle des ressources dans la promotion de l’emploi mais également dans la performance des entreprises a souligné l’intérêt à disposer de compétences « hautement qualifiées » et aptes « à assurer une bonne gestion, de développer l’investissement et la production, de garantir la qualité et la conquête des marchés ». M. Tayeb Louh ajoutera en ce qui concerne l’Algérie que, la stratégie nationale en matière de développement des ressources humaines a été basée sur le renforcement des capacités scientifiques et techniques avec l’apport de nouvelles compétences en vue de garantir « un encadrement adéquat des activités de formation de formateurs et des activités de recherches ». A ce titre, il dira la nécessité d’intégrer les compétences nationales à l’étranger dans la stratégie économique dans un cadre organisé sur la base d’objectifs ciblés et dans des domaines bien définis. Le ministre a déclaré, à ce propos que des efforts sont entrepris pour trouver les mécanismes pragmatiques susceptibles de garantir la contribution de ces compétences au processus de développement du pays. Dans le même contexte, M. Tayeb Louh fera état d’une proposition faite par l’Algérie dans le cadre de la conférence arabe du travail et portant sur la création d’un observatoire pour les compétences à l’étranger. Une entreprise dont la finalité consiste « au renversement des flux des compétences » ce qui ne se traduit pas nécessairement par leur retour physique a précisé le ministre. Il s’agira, en fait, de tirer profit des expériences de nos chercheurs à l’étranger dans cet objectif qui vise à construire un noyau de compétences nationales appelé à encadrer les politiques nationales en matière de recherche scientifique et de développement scientifique. Une entreprise qui devra s’accompagner, suggère le ministre, d’un système national de prospection stratégique, technologique et économique qui composerait la structure du développement du pays. L’Etat algérien qui a placé les ressources humaines au centre de sa stratégie pour le quinquennat 2010-2014 a consacré 40% des ressources affectées à ce programme au développement de l’élément humain a tenu a souligner M. Tayeb Louh. Une enveloppe de 250 milliards de dinars sera ainsi consacrée au développement de la connaissance par le soutien à la recherche scientifique, la généralisation de l’enseignement et de l’usage de l’outil informatique au sein du système éducatif et dans le service public. Divers projets inscrits sous ce chapitre ont été retenus dans le cadre de ce programme soit près de 5 000 établissements de l’éducation nationale, 600 000 places pédagogiques universitaires et plus de 300 établissements de formation et d’enseignement professionnels, plus de 1 500 infrastructures de santé auxquels s’ajoutent plus de 70 structures spécialisées au bénéfice des handicapés et près de 2 millions de logements.3 millions d’emplois dont 1,5 million au titre des programmes publics de soutien à l’emploiLe ministre a, par ailleurs déclaré que le programme quinquennal a pour objectif de créer 3 millions d’emplois à l’horizon 2014 dont 1,5 million au titre des programmes publics de soutien à l’emploi. Une enveloppe de 350 milliards de dinars a été mobilisée dans l’objectif d’accompagnement des actions d’insertion professionnelles des diplômés universitaires et de la formation professionnelle ainsi qu’à soutenir la création de micros entreprises et de financement des dispositifs d’emplois d’attente. Les recrutements massifs qui accompagneront ces encouragements devront contribuer à ramener le taux de chômage à un niveau inférieur à 10% d’ici 2014 sur la base d’une prévision de croissance annuelle moyenne hors hydrocarbures de l’ordre de 6% entre 2010-2014 selon les prévisions du commissariat à la prospective et la planification affirmera M. Tayeb Louh. Les secteurs ciblés dans le cadre de la stratégie nationale de l’emploi pour cette période sont le BTPH, l’hydraulique et les services ainsi que l’agriculture (plus de 1 000 milliards de Dinars) et l’industrie (plus de 2 000 milliards de Dinars de crédits bonifiés) qui continueront de contribuer fortement à la croissance économique hors hydrocarbures. M. Tayeb Louh précisera dans ce contexte que les dispositifs publics de promotion de l’emploi relevant de l’Ansej et la Cnac devraient, selon les prévisions, enregistrer la création de 100 000 emplois/an en moyenne. Par ailleurs, il est prévu le placement de 300 000 demandeurs d’emplois/an dans le cadre du DAIP. A ce propos, le ministre a affirmé que la valorisation des ressources humaines constitue un volet central du plan d’action pour la promotion de l’emploi et la lutte contre le chômage lancé en juin 2008. Ce plan a pris en charge, en effet, la question de l’accompagnement des jeunes en milieu professionnel parla formation et le perfectionnement sur site à même de consolider leurs chances au recrutement ainsi que par des contrats de formation emploi et des stages au niveau des établissements de formation professionnelle. D. Akila A retenir…• 441 914 placements de jeunes primo demandeurs d’emplois ont été opérés dans le cadre du DAIP jusqu’au 31 décembre 2009• Les prévisions pour 2010-2014 tablent sur la création, en moyenne annuelle de 10 000 emplois par les dispositifs Anse et Cnac• 75 572 emplois directs ont été crées en 2009 dans le cadre des dispositifs de promotion de la micro entreprise• Le programme quinquennal 2010-2014 vise la création de 3 millions d’emplois dont 1,5 million au titre des programmes publics de soutien à l’emploi -->
La croissance économique de l’Algérie devrait atteindre 4,6% en 2010 selon un rapport du Fonds monétaire international.mercredi 26 mai 2010. L’Algérie atteindra une croissance de 4,6 % cette année et de 4,1 % durant l’exercice 2011, selon les prévisions du Fonds monétaire international (FMI) qui classe l’Algérie en 7e position sur les 12 pays pétroliers de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord). Dans son dernier rapport sur les perspectives économiques régionales au MENA, le FMI a affirmé que les pays exportateurs de pétrole de la région (MENAP) ont entrepris de vastes mesures de relance pour atténuer l’impact de la crise financière internationale. « Les grandes réserves de changes accumulées, et les dettes peu importantes ont aidé plusieurs de ces pays à faire face aux chocs induits par la crise financière internationale en poursuivant leurs vastes programmes concentrés sur les investissements d’infrastructures », expliquent les auteurs du rapport. Le FMI a cité le cas de l’Algérie qui a pu poursuivre son programme d’investissements publics grâce à ses ressources financières dont celles provenant du Fonds de régulation des recettes. L’institution financière internationale a indiqué à ce propos que les dépenses publiques de l’Algérie ont augmenté à un rythme moyen de 10 % entre 2007 et 2009 et la croissance de ses crédits de 20 % annuellement. Concernant les perspectives économiques en chiffres, le FMI indique que l’Algérie devra enregistrer un PIB nominal de 167 milliards de dollars en 2011 et 156,8 milliards en 2010, contre 140 milliards de dollars durant l’exercice 2009. Quant aux exportations du pays, le FMI prévoit qu’elles devront augmenter à 58,1 milliards de dollars en 2010 et à 61,1 milliards en 2011, contre 48 milliards de dollars en 2009. Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com D’après le Jeune Indépendant
[Fenêtre sur l'Europe] Une communication présentée le 26 mai par le commissaire européen au marché intérieur Michel Barnier suggère aux États membres d'introduire des taxes sur les banques pour alimenter un réseau de fonds de crise. Il ne s’agit pas d’un fonds européen, mais de la création d'un fonds national dans chaque Etat membre, a précisé M.Barnier. Ce document est la première initiative du commissaire français en vue d'un nouveau système de résolution des crises, basé sur ce qu'il appelle le principe du "pollueur-payeur".
M. Obama a nommé Jane Lubchenco, une scientifique experte de l'environnement et de l'écologie marine pour diriger l'Administration des océans et de l'atmosphère (NOAA) chargée notamment de suivre l'évolution climatique planétaire et de faire des prévisions sur les tempêtes et ouragans. Le président élu Barack Obama a dévoilé samedi les membres-clés de son équipe de conseillers pour la science et la technologie, confirmant que la lutte contre le changement climatique et la recherche génétique seront au coeur des priorités de sa présidence. "Il est temps que nous donnions de nouveau à la science une place prioritaire et d'oeuvrer pour restaurer le rôle dominant de l'Amérique dans les sciences et les technologies", a-t-il déclaré dans son allocution hebdomadaire en annonçant le choix de ses principaux conseillers scientifiques. A la tête de cette équipe, figure comme attendu, John Holdren, professeur de sciences de l'environnement à l'Université d'Harvard, nommé directeur du bureau de la Maison Blanche chargé de la science et la technologie et co-président du comité des conseillers scientifiques de M. Obama qui entre en fonction le 20 janvier. M. Obama l'a qualifié samedi "d'une des voix les plus passionnées (...) de notre temps sur la menace grandissante du changement climatique". Affirmant l'importance de la recherche génétique, le président élu a également choisi les Dr Eric Lander et Harold Varmus comme co-présidents du comité des conseillers scientifiques de la Maison Blanche aux côtés de M. Holdren. Le Dr Lander est le fondateur et directeur du Broad Institute qui a joué un rôle clé dans le projet de séquençage du génome humain achevé en 2003. Cette avancée est cruciale pour la compréhension des mécanismes moléculaires des maladies humaines comme le cancer. Le Dr Varmus, co-lauréat du prix Nobel de médecine en 1989 pour ses travaux sur la génétique du cancer, est le président du Centre Memorial Sloan-Kettering sur le cancer à New York. Enfin, M. Obama a nommé Jane Lubchenco, une scientifique experte de l'environnement et de l'écologie marine pour diriger l'Administration des océans et de l'atmosphère (NOAA) chargée notamment de suivre l'évolution climatique planétaire et de faire des prévisions sur les tempêtes et ouragans.
L'Afrique doit développer des groupements énergétiques Le développement de groupements énergétiques régionaux en Afrique subsaharienne pourrait bien assurer l'approvisionnement en électricité dans tout le continent. Toutefois, les procédures réglementaires et le cadre juridique pour la coordination du développement de l'infrastructure font présentement défaut. " L'Afrique doit encore développer les mécanismes internationaux du commerce d'électricité hors du Groupement énergétique d'Afrique australe pour être en mesure de faire le commerce d'électricité ", a indiqué Ross Bruton, analyste en recherche énergétique chez Frost & Sullivan. " Néanmoins, la demande considérable d'électrification et le besoin pressant de sécurité de l'approvisionnement en électricité sur le continent constituent des moteurs primordiaux du développement de groupements énergétiques dans la région. "Une nouvelle analyse de Frost & Sullivan, "The Sub-Sahara African Power Pools", offre des aperçus sur le développement de groupements énergétiques régionaux en ce qui a trait à l'infrastructure de production et d'interconnexion de l'énergie électrique, au commerce d'électricité actuel par groupement énergétique et par documentation réglementaire et sur les organisations nécessaires pour un développement et une exploitation optimaux des groupements énergétiques. L'étude porte sur la production d'énergie électrique; l'interconnexion et la transmission d'énergie électrique; le commerce d'électricité." On s'attend à ce que le développement de groupements énergétiques en Afrique subsaharienne crée un marché plus attirant pour l'investissement étranger direct en raison du développement d'un marché international compétitif pour le commerce d'énergie ", explique Bruton. " On s'attend à ce que le développement de ce marché fasse s'accroître la disponibilité de fonds pour les projets de génération d'énergie à grande échelle dans des secteurs qui constituent des quantités considérables de ressources énergétiques passives. "Bien que le développement de groupements énergétiques régionaux ait un grand potentiel pour influer sur la sécurité de l'approvisionnement en électricité en Afrique subsaharienne, le déficit actuel de capacité de génération de réserve des pays membres ainsi que l'infrastructure nationale de transmission et de distribution limitent sérieusement l'aptitude au commerce international d'électricité. Pour que les véritables avantages d'un système de groupements énergétiques puissent être réalisés, un développement de l'infrastructure doit d'abord se produire non seulement dans l'interconnexion énergétique des pays, mais également au niveau national." Pour que le développement et la mise en application de groupements énergétiques soit vraiment efficace, l'infrastructure de génération, de transmission et de distribution des pays membres doit progresser jusqu'au point où un marché viable pour le commerce d'électricité existe, " ajoute Bruton.
Une première depuis l’indépendance : un grand peintre français dans un musée d’Alger AFP
Le Musée national d'art moderne et contemporain d'Alger (MAMA) accueille depuis mercredi et jusqu'au 25 août une rétrospective des œuvres du peintre Olivier Debré (1920-1999), un des plus grands coloristes français, la première du genre depuis l'indépendance de l'Algérie. Une cinquantaine de toiles, d'encres ainsi que des sculptures, dont une grande partie est prêtée par la famille Debré et l'autre par la galerie Louis Carré, sont exposées dans ce musée dirigé par Mohamed Djehiche.
« Mon père, peintre abstrait qui a beaucoup voyagé, a toujours peint à l'extérieur, d'où les couleurs de ses tableaux dans lesquels il traduisait les émotions qu'il ressentait devant les paysages qu'il voyait », a précisé à l'AFP la fille du peintre, Sylvie Debré-Huerre, lors de vernissage mardi soir.
« C'est la première fois qu'on accueille un aussi grand peintre dans une institution algérienne depuis l'indépendance » de l'Algérie en 1962, avait déclaré auparavant M. Djehiche au cours d'une conférence de presse en présence de l'ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, à l'origine de l'exposition. M. Driencourt avait indiqué qu'"au delà des difficultés qu'on rencontre dans nos relations, la peinture et l'art constituent une passerelle entre la France et l'Algérie".
Olivier Debré (14 avril 1920 - 2 juin 1999) est l'un des plus grands coloristes français du 20ème siècle. Fortement impressionné par Pablo Picasso dont il fut un ami, il rencontre ensuite les maîtres de l'expressionnisme abstrait Franz Kline, Mark Rothko et Jules Olitski à l'occasion d'un voyage aux Etats-Unis. Le peintre, qui a représenté la France à l'exposition universelle de Montréal en 1967, a également réalisé le rideau de scène de la Comédie Française en 1987, celui de l'Opéra de Hong Kong en 1989, puis celui de l'Opéra de Shanghai, en 1998.
Transgreen illumine la réunion des ministres de l'énergie de l'UpM Le projet Transgreen ambitionne de créer les réseaux de transports de la future électricité verte de sa zone de production en Afrique jusqu'à l'Europe. EUROPE / MEDITERRANEE. Présenté officiellement le 25 mai 2010 lors de la réunion des ministres de l'énergie de l'UpM au Caire, le projet Transgreen n'en est encore qu'à ses balbutiements.Transgreen s'intègre au Plan solaire méditerranéen (PSM) lancé par l'Union pour la Méditerranée (UpM) et qui prévoit , de développer une puissance de 20 GW d'énergies renouvelables sur l'ensemble du pourtour du bassin méditerranée.Déjà évoqué lors de la réunion de Valence (Espagne) sur le PSM les 11 et 12 mai 2010, Transgreen vise, sous l'impulsion des Français, à créer les réseaux de transports de la future électricité verte (solaire et éolienne) de sa zone de production en Afrique jusqu'à l'Europe. "L'objectif est de donner à court terme une feuille de route sur le premier maillage d'un réseau de 5 000 MW" expliquait Antoine Tristan Mocilnikar, responsable environnement et développement durable à la Mission UpM à Valence le 10 mai 2010 lors de la réunion de la FEMIP (Facilité euro-méditerranéenne d’investissement et de partenariat) sur l'énergie organisée par la Banque européenne d'investissement (BEI).Transgreen entend regrouper un consortium de fournisseurs d'électricité, gestionnaires de réseau électrique et fabricants de matériel. Principaux moteurs, le Français EDF et l'allemand Siemens qui vient juste d'annoncer sa volonté de rejoindre le consortium. Transgreen se veut complémentaire à Desertec Transgreen arrive en écho à Desertec. Beaucoup plus avancé, ce projet allemand porté désormais par dix-sept partenaires dont l'américain First-solar, l'italien Enel et le français Saint-Gobain, ambitionne de créer un vaste réseau d'installations éoliennes et solaires dans les déserts d'Afrique du nord et du Moyen-Orient. Ses promoteurs envisagent de fournir, d'ici quatre décennies, jusqu'à 15% de la consommation d'électricité de l'Europe.Loin d'être concurrent, Transgreen pourrait jouer la complémentarité avec Desertec en assurant le transport sur la rive nord d'une partie de cette énergie produite au Sud.Actuellement, l'Afrique du nord et l'Europe ne sont reliées énergetiquement que par une double ligne sous-marine en courant alternatif ( 1 400 MW) entre le Maroc et l'Espagne via le détroit de Gibraltar.La BEI est actuellement en discussion avec l'Office national d'Electricité du Maroc (ONE) pour créer une troisième interconnexion électrique entre les deux pays.Un projet, Elmed, mené par les opérateurs italien et tunisien Terna et STEG depuis juin 2007, prévoit lui de réaliser, à l'horizon 2016, une liaison sous-marine d'une capacité de 1 000 MW entre le Cap Bon (Tunisie) et la Sicile (Italie).Lire aussi : Le projet éolien et solaire Desertec accueille du renfort La France veut développer un réseau de lignes électriques sous la MéditerranéeLa FEMIP mise sur les énergies renouvelables Mardi 25 Mai 2010 Frédéric Dubessy
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