阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Tuesday, October 12, 2010

Vers la consolidation des missions des chambres d’agriculture



Cabinet GIDCA
Conseil Etudes en développement durable
A la veille du vingtième anniversaire de la création des chambres d’agriculture, ces établissements chargés de l’encadrement de la profession agricole et du monde rural viennent de faire l’objet d’une réorganisation de leurs structures et d’un renforcement de leurs missions.

Les intérêts professionnels des agriculteurs sont représentés, au sein des chambres, par les associations professionnelles agricoles, les coopératives agricoles ainsi que toutes autres personnes morales exerçant à titre principal une activité de production de biens ou de services liés à l’agriculture (Article 4).

Les chambres d’agriculture sont appelées à développer des missions basées sur la consultation et la concertation entre les autorités administratives et les représentants des intérêts professionnels des agriculteurs. A ce titre, les chambres d’agriculture sont appelées à :
- Mettre en place un système d’information relatif au monde agricole et rural.
- Développer un système d’observation et d’analyse sur les filières et les marchés des produits agricoles.
- Initier des programmes de formation au profit des agriculteurs.
- Contribuer à la promotion des produits agricoles et des labels.
- Mettre en place les mécanismes idoines pour l’amélioration des performances des agriculteurs et des services agricoles.
- Assurer la diffusion de l’information professionnelle, technique et économique.
Au titre des missions de services publics, sujettes à un cahier des charges, les chambres d’agriculture sont chargées d’assurer les missions inhérentes à - La reconnaissance de la qualité d’agriculteur et la tenue du registre des agriculteurs en Algérie.
- La contribution au recensement et à l’identification du cheptel animalier en coordination avec les institutions techniques spécialisées.
- La contribution à l’organisation de la formation au niveau national et régional.
- La facilitation de la diffusion de l’information scientifique, technique et économique.
- La promotion de la qualité des produits agricoles des terroirs.
- L’organisation de la profession, l’analyse des filières et des marchés des produits agricoles.

Au plan fonctionnel et organisationnel, le texte introduit des changements notables.
L’assemblée générale des chambres est ouverte aux exploitants agricoles et aux éleveurs organisés dans des associations professionnelles agricoles, aux personnes morales de droit privé et aux institutions publiques (Article 10). Le contrôle de la représentativité des associations professionnelles agricoles adhérentes à la chambre relève des prérogatives du président et du secrétaire général de la chambre d’agriculture en relation avec l’administration locale (Art.52).

Le président du conseil d’administration de la chambre nationale d’agriculture et des chambres départementales d’agriculture est désigné par le ministre de l’agriculture parmi les membres élus des conseils d’administration respectifs. Le président du conseil d’administration est président de la chambre d’agriculture (Art. 40).

Le secrétaire général est ordonnateur du budget de la chambre d’agriculture. A ce titre, il est chargé de la préparation des bilans et des comptes de fin d’exercice certifiés par un commissaire (Art. 42) Décret exécutif N°10-214 du 16 septembre 2010 fixant le statut des chambres d’agriculture.


Décret 10-214 fixant le statut des chambres d’agriculture

Services écologiques fournis par la mer en Algérie: un potentiel économique indéniable


Cabinet GIDCA
Conseil Etudes en développement durable
Avec un linéaire littoral de 1200 km l’Algérie fait partie des pays Méditerranéens dont l’écosystème marin génère une valeur de bénéfice importante et présente, de ce fait, un potentiel économique indéniable.

En effet, dans un rapport récent récemment publié par le Plan Bleu, des experts ont procédé à l’évaluation de la valeur des flux financiers issus des actifs environnementaux constitutifs des écosystèmes marins naturels. Les bénéfices des services rendus par ces écosystèmes ont été évalués selon la comptabilité économique et environnementale de l’Organisation des nations Unies (ONU).

Cinq écosystèmes ont été pris en considération dans le calcul des services rendus à la société : les herbiers de posidonies (Posidonia oceanica), les concrétions coralligènes, les fonds rocheux à algues photophiles, les fonds à substrats meubles et la mer du large (au-delà de 100 m de profondeur).

Les bénéfices liés à la production de ressources halieutiques ont été évalués à partir des données issues du secteur de la pêche et de l’aquaculture. Les bénéfices rattachés à la fourniture de supports récréatifs ont été évalués à partir des données sur les loyers immobiliers, l’hôtellerie et la restauration ainsi que le tourisme. Les bénéfices liés à la régulation du climat ont été estimés à partir de la capacité d’absorption du gaz carbonique anthropique valorisée au prix de la tonne de CO2 (marché européen d’échange de quota en 2005). Les bénéfices liés à l’atténuation de l’érosion ont été évalués sur la base de la fraction du linéaire côtier exposé à ce risque et où les herbiers à posidonies sont efficaces, les bénéfices étant valorisés par le coût de remplacement d’ouvrages de protection. Enfin, les bénéfices inhérents au traitement des rejets par les écosystèmes marins ont été valorisés en observant une valeur tutélaire correspondant à une situation pour laquelle les rejets sont conformes à une norme environnementale.

Selon cette étude, la valeur des services écologiques a été estimée, pour l’Algérie, à 686 millions d’Euros en 2005, soit prés de 3 % de la valeur globale des bénéfices engendrés par les écosystèmes marins méditerranéens et 0,6% du produit national brut enregistré la même année.

Les activités économiques contribueraient pour 25 % de la valeur des bénéfices générés, avec une forte prééminence pour les activités de pêche et l’immobilier. Mais les bénéfices liés à la régulation du climat (Absorption du gaz carbonique) restent, est de loin, les plus importants (29 %).




Tableau. Structure de la valeur des bénéfices générés par
les écosystèmes marins en Algérie
Sources de la valeur des bénéfices Millions Euros
Rente de ressource halieutique 193
Rente de ressource dans l’hôtellerie et la restauration 13
Rente de ressource dans l'immobilier 159
Rente de ressource dans le tourisme 1
Sous total 173
Bénéfice lié à la régulation du climat 197
Bénéfices liés à la protection contre l’érosion du littoral 14
Bénéfices liés au traitement des rejets 109
Total général 686
Source : Les Cahiers du Plan Bleu 8. Juillet 2010.

De grands projets seront lancés : 2010, année des énergies renouvelables


Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Parallèlement à la tenue d’un salon, l’Agence pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (APRUE) a organisé, hier, à la Safex, une journée technique sur les énergies renouvelables avec la participation d’experts algériens et tunisiens. Ces derniers ont présenté leur expérience en matière de généralisation de l’installation des chauffe-eau solaires en Tunisie. Le directeur général de l’APRUE, Mohamed Salah Bouzeriba, a souligné auparavant l’importance de l’année 2010 en tant qu’année de lancement effective de grands projets dans le secteur des énergies renouvelables, encouragés en cela, dit-il, par l’établissement du Programme national de maîtrise de l’énergie (PNME) 2010-2014. Il a également rappelé, dans ce sens, la mise en place du Fonds national pour les énergies renouvelables décidé à la faveur de la loi de finances 2010. M. Bouzeriba a mis aussi en évidence le lancement de filières d’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et technologique dédiées aux énergies alternatives, ainsi qu’un intérêt plus marqué aux formations dans les métiers de l’efficacité énergétique..

Faut-il rappeler, dans ce sens, les programmes phares algériens que sont Eco Lumière, Prop Air, Eco Bat, Al-Sol et Top Industries qui sont initiés ces dernières années par l’APRUE en partenariat avec des institutions nationales et internationales. Le PNME 2010-2014 est conçu comme le cadre de référence de la politique de maîtrise de l’énergie et l’un des instruments privilégiés de sa mise en œuvre. Le PNME prévoit ainsi l’introduction de 5 millions LBC au niveau des ménages, l’introduction de 50 000 lampes économiques et de 250 variateurs de tension dans l’éclairage public et l’introduction de 22 000 mètres carrés en capteurs de chauffe-eau solaire collectifs, ainsi que l’introduction de mesures d’efficacité énergétique dans la construction de 3 000 logements. On peut également citer la rénovation thermique dans l’habitat existant (4 000 logements). Pour sa part, Moncef Nejimi, expert tunisien, a présenté l’expérience tunisienne en matière des énergies renouvelables et de la maîtrise de l’énergie..

Horizons.
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Des idées de projets : Projet Desertec



Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Mené par la Fondation Desertec sous l’auspice du Club de Rôme et de l’association Transméditerranéenne pour la coopération sur les énergies (TREC), le projet vise, d’ici 2050, à fournir plus de cinquante pour cent (50%) des besoins en électricité de l’Afrique du Nord, de l’Europe et du Moyen Orient à partir d’énergie solaire produite dans le désert africain. Pour réaliser les études de faisabilité et d’accélérer la mise en oeuvre du projet, une société dénommée D2i(DII) GmbH a été créée en novembre 2009. Elle est constituée, aujourd’hui, de plus d’une vingtaine de membres entre associés et partenaires..

Les concepteurs du projet visent essentiellement la satisfaction des besoins en électricité du jour ; cependant une partie de la production pourrait servir au pompage-turbinage de l’eau prélevée de lacs de montagne en Europe et satisfaire ainsi partiellement la demande de nuit. L’estimation des besoins financiers pour la réalisation de 100 GW et leur évacuation nécessiteraient près de 500 milliards de dollars US dont 56 milliards de dollars US pour construire vingt (20) lignes en courant continu haute tension (CCHT) de cinq (05) GW chacune. Ce projet qui est au début de sa phase de séduction se développe parallèlement au Plan Solaire Méditerranéen qui prévoit la construction de centrales solaires d’une capacité totale de 20 GW à l’horizon 2020
Dans son allocution, le PDG de Sonelgaz a rappelé que Desertec reprend une idée de projet proposée dans une communication algérienne lors de la conférence sur le développement et le fonctionnement des grands réseaux interconnectés organisée par l’ex l’UNIPED à Tunis en mai 1993. Cette communication avait alors évoqué une production dans le Sahara algérien de 100 GW en énergie solaire, idée relancée lors de la réunion ministérielle sur les interconnexions Maghreb – Europe tenue à Alger le 18 septembre1995 et qui a regroupé les ministres chargés de l’énergie d’Espagne, du Maroc, d’Algérie, de Tunisie, de Libye et d’Egypte. L’idée de projet consistait à produire 100 GW d’électricité à partir de centrales solaires situées dans le Sahara algérien et à transférer une partie de la production à l’Afrique du Nord et à l’Europe à travers la boucle électrique méditerranéenne qui était en projection. Nous constatons avec satisfaction que depuis l’idée a fait son chemin..

SONELGAZ.

Algérie – La Bourse pourrait remplacer le 51-49% pour les investisseurs étrangers



Mr Hassan Khelifati « Un formidable levier pour le marché financier et la bourse d’Alger »

Écrit par Samy Injar

Le gouvernement envisage de « retoucher » les conditions de l’investissement étranger en Algérie. Première cible, adoucir l’exigence systématique du 51% pour la partie nationale et 49% pour la partie étrangère. L’idée fait son chemin de laisser rentrer les IDE à 100% à charge pour les investisseurs étrangers d’ouvrir, ensuite, leur capital à la bourse d’Alger.





La proposition de faire passer les investisseurs étrangers par la bourse d’Alger après trois bilans comptables de leurs activités en Algérie, est portée depuis plus d’une année par des membres du cercle d’action et de réflexion pour l’entreprise (CARE), la boite à idées officieuse du Forum des chefs d’Entreprise (FCE). Elle a fini par atteindre des oreilles officielles. Une équipe spécialisée travaille au ministère des finances sur la faisabilité d’un scénario où les 51% de part des nationaux seraient distribués en bourse par l’investisseur étranger après 3 années de présence dans le pays. Il devrait en sortir une proposition sur « l’aménagement différé » du 51%-49% adressée au premier ministère. L’information rapportée par El Khabar évoque un aménagement probable des conditions de l’investissement étranger dans le projet de loi de finances pour 2011, mais l’existence d’une réflexion sur la question, recoupée par Maghrebemergent.info, n’est pas certaine de déboucher sur un amendement du 51-49 dès ce 1er janvier 2011. « La mise en œuvre d’un tel projet demande plus de délais de maturation », affirme une source prés du ministère des finances. Le PDG de Alliance Assurances, Hassan Khelifati, est l’un des patrons qui a le plus plaidé pour cette option du passage par la bourse auprès de ces interlocuteurs du gouvernement, qu’il a du rencontrer plus fréquemment en 2010 à cause de l’introduction en bourse de son groupe à partir du 02 novembre prochain : « l’obligation de l’ouverture du capital pour les investisseurs étrangers après trois années d’activité dans le pays rassure le partenaire étranger sur son engagement. Il peut le piloter seul s’il le souhaite et ne pas être gêner par des partenaires algériens qu’il aurait été obligé de prendre. L’ouverture en bourse à 51% au bout de trois ans ne lui fait pas perdre le contrôle de son business. L’actionnariat national est éclaté, même si cela n’empêche pas la présence de partenaires nationaux forts dans le 51% ainsi réuni. Du côté du gouvernement, le souci de réduire la saignée des rapatriements de dividendes qui menace la balance des paiements est pris en charge sans produire un effet de découragement pour les investisseurs étrangers. J’ajoute que cette formule est un formidable levier pour le marché financier et la bourse d’Alger ».


Pas assez de dinars pour satisfaire au 51%-49%


Les autorités algériennes envoient depuis le début de l’année des signaux contradictoires au sujet des nouvelles restrictions imposées aux investisseurs étrangers. L’amendement de la loi sur la monnaie et le crédit a étendu en juillet dernier au secteur bancaire l’obligation de laisser à des partenaires nationaux 51% du capital social de toute nouvelle banque ou établissement financier. Mais dans le même temps, les autorités défendent peu, en public, leur attachement à l’application tout azimut du 51%-49%. Un chiffre sonne l’alarme : « sur les 694 projets d’IDE recensés de 2002 à 2009 par l’ANDI (agence de développement de l’investissement), quatre sont datés de 2009 et 690 des 8 années précédentes » affirme Slimane Kaïs, ancien directeur à l’industrie. « En 2010, il est question de douze projets déposés par les américains, il y’a un mois, mais ils ne pourront être comptabilisés qu’après la réunion du CNI et l’adoption des conventions. Autant dire que l’année 2010 est aussi une année grise pour les IDE en Algérie ».

L’Algérie a « sauvé » son bilan « capital » au tableau de ANIMA, l’agence de l’espace Euromed, en charge du suivi des investissements, grâce à des « extensions d’investissements », c’est à cette rubrique qu’est en effet placée l’obligation pour les banques privées – toutes étrangères - de faire passer leur capital social de 30 millions d’euros à 100 millions d’euros. Pour comparaison le Maroc a attiré pour 3,3 milliards d’euros d’investissements étrangers en 2009, sans secteur hydrocarbures et sans obligation d’augmentation de capital dans le secteur bancaire privé, contre 2 milliards de dollars pour l’Algérie. « L’assouplissement du 51%-49% est obligatoire. Si nous voulons avoir 5 ou 6 milliards de dollars d’investissements étrangers par an à la faveur de la reprise mondiale pour soutenir une croissance annuelle supérieure à 5%, il faudra mettre en face environ 420 milliards de dinars de capitaux nationaux tous les ans pour accompagner les étrangers dans le 51%-49%. Les partenaires privés algériens n’ont pas cette surface financière et le secteur public intéresse peu les étrangers » explique Slimane Kaïs. La levée, désormais envisagée, d’une épargne en dinars à la bourse d’Alger peut être une partie de la solution. En attendant un recul, jugé inévitable, sur le 51%-49% systématique.

Washington compte lancer une nouvelle initiative économique : Un plan Eizenstat bis pour le Maghreb





Le Sous-secrétaire d’Etat US chargé des affaires économiques, M. Robert Hormats, a présenté récemment, aux gouverneurs des Banques centrales des pays maghrébins, une proposition américaine pour un partenariat USA-Afrique du Nord pour les opportunités économiques (The North Africa Partnership for Economic Opportunity), visant à mettre en réseau les entreprises privées des pays de l’Afrique du Nord avec les entreprises américaines.

Les États-Unis continuent d’encourager l’intégration économique et politique des pays du Maghreb. Certains responsables du département d’État pensent qu’en unissant leurs efforts, particulièrement dans le domaine économique, leur potentiel sera plus grand.

Du coup, les États-Unis comptent lancer, encore une fois, une nouvelle initiative pour rapprocher économiquement les trois pays de l’Afrique du Nord. En effet, les Etats-Unis lanceront à partir de 2011 une vaste initiative en direction des pays du Maghreb.

Les principaux axes de ce projet porté par le Département d’Etat seront détaillés les 1er et 2 décembre prochains à Alger, à l’occasion de la Conférence sur l’entreprenariat Etats-Unis – Maghreb.

Cette Conférence qui intervient dans le prolongement du Sommet présidentiel sur l’entreprenariat organisé par le président américain Barack Obama à Washington en avril dernier et auquel avaient pris part des opérateurs économiques algériens, réunira des chefs d’entreprises maghrébins locaux, des patrons américains et des chefs d’entreprises maghrébins établis aux Etats-Unis. Selon les informations publiées par TSA, l’initiative américaine porte le nom de «North African Partnership».

Elle ciblera les jeunes du Maghreb via cinq axes principaux : l’entreprenariat, l’aide à l’emploi, le leadership, l’art et la culture et l’émancipation de la femme. «Ces axes constituent cinq macro-initiatives autour desquelles vont se construire des initiatives concrètes», explique notre source. Des entreprises américaines ont déjà donné leur accord pour financer ces projets.

Parmi elles : Coca Cola, Microsoft, Cisco… Pour la première fois, le Maghreb sera géré comme un ensemble indépendant du Moyen-Orient. Cette initiative américaine intervient plus d’un an après le discours de Barack Obama au Caire. Pour cette région, les perspectives sont inquiétantes selon les Américains.

Dans 20 ans, le Maghreb sera durement touché par les changements climatiques avec une baisse de 50% du taux de pluviométrie et un recul des revenus issus des Hydrocarbures.

«Les Américains pensent que cette région peut potentiellement se transformer en un futur Afghanistan-Pakistan si rien n’est fait», ajoute notre source. L’autre objectif caché de cette initiative est de devancer l’Europe, plus timide dans ses initiatives et trop dépendante des relations politiques avec les autorités locales. Les Américains vont certes associer les gouvernements mais leur initiative devrait être plus souple que celle de l’Europe.

Lors d’une rencontre, en octobre 2009, avec la délégation de journalistes, invités dans le cadre du programme Edward R.Murrow, à Washington, une source du département d’Etat, avait révélé l’existence de cette initiative. “C’est une initiative strictement économique”, avait indiqué cette source, à l’image de l’initiative Eizenstat (du nom de l’ancien sous-secrétaire d’État au Commerce, Stuart Eizenstat).

Lancée en 1999, l’objectif était de “resserrer les liens entre les États-Unis et les trois pays de l’Afrique du Nord en matière de commerce et d’investissements, de favoriser davantage le commerce entre les trois pays maghrébins, d’inciter un plus grand nombre d’entreprises américaines à investir dans la région”.

Cependant, l’initiative Eizenstat a échoué et la nouvelle proposition économique américaine envers les trois pays maghrébins risque de connaître le même sort, “si les pays d’Afrique du Nord ne s’accordent pas entre eux”, avait-elle souligné, sans donner davantage de précisions sur cette nouvelle initiative, qui reste encore au stade de “préparation”.

Pour rappel le sous-secrétaire d’Etat américain chargé des affaires économiques, de l’énergie et de l’agriculture, M. Robert D.Hormats, s’est réuni samedi passé à Washington avec le gouverneur de la Banque d’Algérie, M. Mohamed Laksaci, et les ministres des Finances ou gouverneurs des Banques centrales de Tunisie, de Libye, du Maroc et de Mauritanie, a appris l’APS auprès du département d’Etat.

Au cours de cette rencontre, organisée à l’initiative des Etats-Unis, le Sous-secrétaire d’Etat US chargé des affaires économiques, M. Robert Hormats, a présenté une proposition américaine pour un partenariat USA-Afrique du Nord pour les opportunités économiques (The North Africa Partnership for Economic Opportunity), visant à mettre en réseau les entreprises privées des pays de l’Afrique du Nord avec les entreprises américaines.

La conférence d’Alger, qui réunira des chefs d’entreprise des pays maghrébins et leurs homologues américains ainsi que des chefs d’entreprises maghrébins, établis aux Etats-Unis, portera sur les opportunités de partenariat, l’accès au financement, les petites et moyennes entreprises, l’entrepreneuriat chez les jeunes, les perspectives des chefs d’entreprises maghrébins et américains, le réseautage des affaires transatlantiques, les innovations et la technologie.

Inauguration de Ezzou’art galerie




Vernissage plurielVingt et un artistes peintres aux tendances différentes exposent jusqu’à la fin du mois en cours, leurs œuvres dans la toute nouvelle galerie d’art du centre commercial et de loisirs de Bab Ezzouar à Alger.

Vingt et un panneaux amovibles ont été squattés, le temps de cette remarquable exposition, par vingt et un plasticiens aux talents avérés et reconnus. Le vernissage de cette exposition intitulée«Expressions plurielles», a eu lieu jeudi dernier en présence d’un nombre assez important d’invités de marque. Selon Ludmila Gadar, manager marketing communication, le centre commercial de Bab Ezzouar met sa galerie à la disposition de tous les artistes désirant exposer leurs oeuvres à titre gracieux. Les intéressés peuvent venir exposer sans aucune contrainte ou condition.

«On ne touche rien sur la vente des oeuvres.  Nous avons essayé de rassembler plusieurs artistes aux courants artistiques différents, pour, justement, donner le ton et montrer que tout au long de l’année, des expositions seront organisées avec des thématiques différentes. Nous allons faire en sorte de représenter les différentes régions du pays. Notre but est de mettre à la disposition du grand public l’art algérien», explique-t-elle.Cette galerie au périmètre réduit a le mérite de mettre en avant-plan les travaux d’illustres sommités de la peinture algérienne.

Palette diverse et riche

L’artiste peintre Farid Benyâa qui, jusque-là nous avait habitués à découvrir ses collections dans sa propre galerie d’art à Birmandreis, expose une oeuvre intitulée K’hol stylisée. Cette dernière montre une jeune fille de Bousaâda se faisant maquiller par une adulte. Il s’agit d’une oeuvre qui s’inscrit dans le style dans lequel l’artiste appartient. Ce mélange de figuratif et d’abstraction est un clin d’oeil à notre patrimoine. «C’est, explique l’artiste, une volonté de s’inscrire dans l’universel, c’est-à-dire donner la possibilité à l’observateur d’interpréter l’oeuvre selon son imaginaire, ses fantasmes et ses rêves.» Il est à noter qu’à l’occasion de la célébration des dix années de galerie le 25 novembre prochain, Farid Benyaâ étrennera une nouvelle facette de son travail en dévoilant une exposition de sculpture intitulée «Mise en scène».

Diplômée de l’Ecole des beaux-arts d’Alger depuis 1979 avec une spécialité en miniature, l’artiste peintre Ferahi Fatma Zohra expose un tableau en acrylique, représentant une danseuse. Usitant un tracé semi-figuratif, l’artiste s’est servie d’une palette de couleurs gaies. Comme elle l’explique si bien, «j’aime bien les couleurs gaies et la lumière. Tous mes sujets sont joyeux. On les voit et on les ressent». Cette dame qui compte pas moins d’une soixantaine d’expositions, détient une école d’art privée où elle met à la disposition aussi bien des profanes que des initiés son savoir-faire.

Architecte de formation,Yacine Belfred nous transpose dans l’univers mystique de la mythologie grecque. Il présente un tableau de grand format intitulé Pénélope. L’artiste a opté pour une Pénélope africaine avec des couleurs se déclinant en une tapisserie, faite à base de laine blanche. Fidèle à son style, Nourreddine Chegrane envoûte plus d’un avec cette acrylique aux tons bleus intitulée Danseuse. La femme traditionnelle -gardienne des us et des traditions- est omniprésente de par sa prestance et sa beauté. Pour sa part, Dokman Amor Driss pose la problématique de la paire de mains, ployant dans un arc-en-ciel de couleurs. Avec Turbulence et Révolte, Souhila Belbahar propose des oeuvres reflétant les divers tumultes de la Terre.

Dans portrait 1 et 2, Mohamed Hioun peint un duo de visages homme et femme, rongé probablement par la douleur. En somme, cette exposition de peinture dégage une explosion de beauté, de couleurs et de sentiments. Si vous êtes de passage du côté du centre commercial et de loisirs de Bab Ezzouar n’hésitez surtout pas à visiter cette nouvelle galerie d’art. Un véritable enchantement vous attend !


Nacima Chabani

L’Algérie encourage l’installation de chauffe-eau solaires



Energie renouvlables
Dans le cadre de sa stratégie de communication et dans le souci d’informer les professionnels et le grand public sur le contenu du programme national de maîtrise de l’énergie (PNME) 2007-2011, l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (Aprue) a organisé en partenariat avec Batimatec, le 1er Salon international sur les énergies renouvelables et la maîtrise de l’énergie (Siereme 2010) qui se déroule du 11 au 15 octobre au Palais des expositions, Pins Maritimes (Alger). Trois journées techniques ont été retenues pour mieux expliquer les enjeux.


K. Aït-Saïd, chef de département transport (Aprue), a présenté le programme Alsol de promotion du chauffe-eau solaire. Selon elle, le contexte est favorable pour se lancer dans une pareille expérience : gisement solaire des plus importants au monde, une volonté des pouvoirs publics à travers le cadre législatif (loi n°99-09 sur la maîtrise de l’énergie/1999 et la loi n°04-09 sur la promotion des énergies renouvelables dans le cadre du développement durable/2004, création de fonds (FNME et le FNER) dédiés au développement des énergies renouvelables. Cependant, tient-elle à faire remarquer, «il existe des barrières à l’émergence d’un marché des chauffe-eau solaires qui est un dispositif de captation de l’énergie solaire destiné à fournir partiellement ou totalement de l’eau chaude sanitaire». Elle cite : «Le bas prix des énergies conventionnelles, un investissement initial élevé, l’absence de réglementations obligeant des administrations ou établissements du tertiaire à recourir au chauffage solaire pour une partie de leur besoin en eau chaude sanitaire et une méconnaissance de cet équipement par une grande majorité d’utilisateurs potentiels.»


En effet, il faut savoir qu’un chauffe-eau solaire coûte dix à douze fois plus cher qu’un chauffe-eau classique. Ce programme constitue, en fait, une phase préparatoire et un soubassement aux futurs programmes et un soutien à la mise en place des conditions de développement du marché. L’intérêt de l’Algérie pour les énergies renouvelables est motivé par plusieurs considérations, dont une baisse continue des coûts de leur mise à disposition, la préservation des énergies fossiles, le développement industriel et la protection de l’environnement. La maîtrise de l’énergie dans notre pays répond à une triple volonté de préservation des ressources d’hydrocarbures, épuisables, rationalisation de l’allocation des ressources financières du pays et protection de l’environnement lié au système énergétique.
Les économies des énergies exploitables à l’horizon 2025 seraient de l’ordre de 16% de la consommation, en l’absence d’une politique volontariste de maîtrise de l’énergie. Le premier programme quinquennal 2007-2011 intègre des opérations dans chacun des secteurs concernés. Pour le secteur résidentiel, nous pouvons citer l’éclairage performant par la diffusion massive au niveau des ménages algériens de lampes économiques, la réhabilitation thermique des bâtiments existants, l’introduction progressive de la haute performance énergétique des bâtiments neufs, la promotion du chauffe-eau solaire individuel et collectif et d’autres projets visant à favoriser la pénétration sur le marché d’équipements électroménagers performants. L’intégration de l’efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment a pour objectif d’améliorer le confort intérieur des logements, tout en utilisant moins d’énergie. Elle impose, dès lors, d’adopter, en amont, des conceptions architecturales et des techniques de construction appropriées et adaptées aux conditions climatiques locales.

Kamel Benelkadi

Lancement du 1er centre financier offshore d'Afrique du Nord


Gulf Finance House
La banque d'investissement islamique, en l'occurrence Gulf Finance House "GFH", ayant son siège social à Bahreïn, et le gouvernement tunisien ont lancé hier le premier centre financier offshore d'Afrique du Nord faisant partie du Port Financier de Tunis, un projet de développement multi-usages en front de mer de 3 milliards de dollars US. Le Port Financier de Tunis servira de pont entre le bloc commercial européen pesant 15 milliards de dollars US, l'économie dynamique de la Tunisie et les économies nord-africaines et sub-sahariennes. Esam Janahi, PDG de Gulf Finance House, a déclaré : "Le Port Financier de Tunis sera le premier centre de services financiers offshore d'Afrique du Nord. Le Port Financier de Tunis sera un centre international où des institutions de services financiers baseront leurs opérations tout en offrant aux employés et aux résidents un environnement balnéaire agréable et une qualité de vie moderne...". Avant d'ajouter que "le Port Financier de Tunis se base sur notre stratégie de création d'une infrastructure économique pour soutenir le développement des économies et des sociétés à travers le Moyen-Orient, et nous sommes fiers de pouvoir être les partenaires du gouvernement tunisien pour soutenir leurs objectifs nationaux". Destiné à abriter de grandes enseignes mondialement réputées dans la finance, le consulting, les services et les assurances, le port financier de Tunis accueillera également la première bourse financière internationale de la région. Le port financier de Tunis prévoit par ailleurs la mise en place d'un institut international des affaires pour la finalité de former les compétences requises par les groupes financiers internationaux intéressés par le site. Un site qui verra naître également une série d'installations de loisirs avec une marina, un parcourt de golf, un complexe résidentiel et des villas de luxes pouvant accueillir plus de 100.000 personnes. La durée prévue pour l'exécution du projet du port financier de Tunis est de 7 ans. L'investissement global sera de 3 milliards d'euros avec à la clé la création de 16.000 postes d'emplois permanents. L'achèvement du port financier de Tunis est prévu pour 2017, un délai que s'est engagé à respecter le promoteur du projet, la Gulf Finance House de Bahreïn, l'une des plus importantes banques d'investissement islamique du monde arabe. Entrée au Maghreb par le Maroc ou elle développe deux projets immobiliers à Tanger et à Marrakech avec un investissement de près de 3 milliards de dollars, la Gulf Finance House au Bahreïn ets également présente en Jordanie, à Qatar et en Inde.Depuis sa création en 1999, Gulf Finance House avec siège social à Bahreïn a été une force motrice dans le développement d'institutions financières islamiques dans la région et de projets d'infrastructure au Moyen-Orient. La société est cotée à la bourse du Koweït, la bourse de Bahreïn, le Marché Financier de Dubaï et la Bourse de Londres sous forme de GDR. GFH a été à l'origine de la création d'importantes institutions financières au Moyen-Orient comme "First Energy Bank", QInvest, "Syria Finance House", Inovest, "Khaleeji Commercial Bank" et "Arab Finance House". De plus, GFH a créé un grand nombre d'importants projets d'infrastructure économique dans la région MENA et au-delà. GFH est actuellement en transition vers un nouveau modèle économique dont l'objectif est d'être leader dans la création et le développement d'institutions financières islamiques.
I.B.

Le projet d’une ligne aérienne directe Alger-Koweït relancé


L’EMIR DU KOWEIT EN ALGERIE
Le projet de l’ouverture d’une ligne aérienne directe entre Alger et Koweit City est relancé à la faveur de la visite officielle de deux jours en Algérie de l’Emir du Koweït, Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah. Ce projet est évoqué depuis au moins deux ans après la reprise des réunions des commissions mixtes des deux pays. Réunions rompues pendant plus de quinze ans.

A Alger, Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, qui se déplace pour la première fois en Algérie depuis son arrivée au pouvoir, a eu de longues discussions avec le président Abdelaziz Bouteflika. Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères koweïtien, Mohamed Al-Sabah Salem Al-Sabah a été reçu par le premier ministre Ahmed Ouyahia.

Sept accords de coopération algéro-koweïtiens ont par ailleurs été signés ce mardi, a-t-on appris de source officielle. Les accords concernent la justice, avec une entraide pénale, civile et commerciale et d'extradition, ainsi que le transport maritime et le tourisme. Un mémorandum d'entente sur la santé a également été signé, en présence de l'émir et de son hôte le président algérien Abdelaziz Bouteflika, a rapporté l'agence d'information APS. L'émir du Koweit s'est aussi recueilli à Alger au sanctuaire du Martyr, érigé à la mémoire des combattants de l'indépendance, en récitant la fatiha du Coran et en déposant une gerbe de fleurs.

Les deux pays ont supprimé dernièrement la double imposition fiscale et ont signé plusieurs accords dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture, des ressources en eau et de la formation professionnelle.

L’Algérie souhaite une présence plus importante des investisseurs koweïtiens pour participer au programme d’équipement public 2010-2014. Les investissements koweïtiens actuels en Algérie dépassent à peine le milliard de dollars. Les échanges économiques demeurent encore faibles puisqu’ils avoisinent, en valeur, les 11 millions de dollars. La balance commerciale entre les deux pays est favorable au Koweït. Après Alger, L’Emir du Koweït, qui a commencé sa visite au Maghreb en Tunisie, se rendra au Maroc.

Les Etats-Unis lancent une grande offensive au Maghreb


samir allam

COOPERATION ET DEVELOPPEMENT
Les Etats-Unis lanceront à partir de 2011 une vaste initiative en direction des pays du Maghreb. Les principaux axes de ce projet porté par le Département d’Etat seront détaillés les 1er et 2 décembre prochain à Alger, à l’occasion de la conférence sur l’entreprenariat Etats-Unis – Maghreb. Cette conférence, qui intervient dans le prolongement du sommet présidentiel sur l’entreprenariat organisé par le président américain Barack Obama à Washington en avril dernier et auquel avaient pris part des opérateurs économiques algériens, réunira des chefs d’entreprises maghrébins locaux, des patrons américains et des chefs d’entreprises maghrébins établis aux Etats-Unis.

Selon nos informations, l’initiative américaine porte le nom de « North African Partnership ». Elle ciblera les jeunes du Maghreb via cinq axes principaux : l’entreprenariat, l’aide à l’emploi, le leadership, l’art et la culture et l’émancipation de la femme. « Ces axes constituent cinq macro-initiatives autour desquelles vont se construire des initiatives concrètes », explique notre source. Des entreprises américaines ont déjà donné leur accord pour financer ces projets. Parmi elles : Coca Cola, Microsoft, Cisco…

Pour la première fois, le Maghreb sera géré comme un ensemble indépendant du Moyen-Orient. Cette initiative américaine intervient plus d’un an après le discours de Barack Obama au Caire. Pour cette région, les perspectives sont inquiétantes selon les Américains. Dans 20 ans, le Maghreb sera durement touché par les changements climatiques avec une baisse de 50% du taux de pluviométrie et un recul des revenus issus des hydrocarbures. « Les Américains pensent que cette région peut potentiellement se transformer en un futur Afghanistan-Pakistan si rien n’est fait », ajoute notre source.

L’autre objectif caché de cette initiative est de devancer l’Europe, plus timide dans ses initiatives et trop dépendante des relations politiques avec les autorités locales. Les Américains vont certes associer les gouvernements mais leur initiative devrait être plus souple que celle de l’Europe

Mr Ali Dilem chevalier des arts et des lettres


Il a été fait hier chevalier des arts et des lettres
Dilem : “Je suis fier d’être Algérien”
Notre caricaturiste Ali Dilem a reçu, hier, au cours d’une cérémonie organisée à la résidence de l’ambassadeur de France en Algérie, les insignes de Chevalier des Arts et Lettres, des mains de Noëlle Lenoir, ancienne ministre des Affaires européennes. Après une allocution de l’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, Noëlle Lenoir a retracé le parcours du caricaturiste, apporté les salutations de Plantu, tout en faisant ressortir la causticité et les différentes lectures que l’on peut faire au quotidien des dessins de Dilem. Entouré d’amis, notre dessinateur de presse a été très ému surtout quand il a rendu un hommage sincère à son aîné Slim, qui a tenu à être présent.
Ali a tenu à dédier son prix à tous les journalistes assassinés, notamment Saïd Mekbal avec lequel il a fait ses premières armes dans la presse.
Dans son intervention, la ministre a tenu à souligner la “création intelligente” de Dilem et “le tempérament bien trempé du peuple algérien”. Ces insignes de Chevalier des Arts et Lettres, du quota du ministère des Affaires étrangères français, récompensent les personnes qui contribuent, par leur création, au rayonnement culturel, au niveau mondial. Dilem fait désormais partie de ces intellectuels et il est à ce jour le premier Algérien à en être honoré. D’ailleurs, en recevant les insignes, Dilem a lancé à l’assistance, ému : “Je suis fier d’être Algérien.”

Algerie Koweit des relations tissées dans la fraternité et la solidarité



Des relations tissées dans la fraternité et la solidarité
L’Emir du Koweit positions est attendu aujourd’hui en Algérie dans le cadre d’une visite officielle. Cette visite intervient au lendemain du 2eme sommet arabo -africain de Syrte en Libye, où d’importantes résolutions ont été adoptées pour renforcer le partenariat entre les deux ensembles géographiques, politiques et économiques.

L’Emir du Koweit positions est attendu aujourd’hui en Algérie dans le cadre d’une visite officielle. Cette visite intervient au lendemain du 2eme sommet arabo -africain de Syrte en Libye, où d’importantes résolutions ont été adoptées pour renforcer le partenariat entre les deux ensembles géographiques, politiques et économiques. L’illustre visiteur koweitien perpétue à travers sa présence dans notre pays une tradition de fraternité de consultations et d’échanges entre les deux nations qui a été en se renforçant. Aujourd’hui, Koweitiens comme Algériens, partagent des préoccupations communes en matière de paix de sécurité, et de développement. Il y a une volonté de part et d’autre d’élargir le partenariat entre les deux pays et imprimer à celui-ci une dynamique de croissance. Les questions politiques tiennent une large place, bien sûr, dans les relations algéro - koweitiennes, conjoncture internationale oblige. Mais ces préoccupations visent aussi à unifier les rangs arabes et donner à la Ligue arabe, les instruments nécessaires pour une meilleure représentativité et efficacité afin de traduire sur le terrain, la volonté arabe et les positives de celle ci dans le domaine politique, sécuritaire notamment. La situation qui prévaut au Proche-Orient et l’évolution de la question palestinienne tiendront très certainement une large place dans les entretiens qui auront lieu entre les deux Chefs d’Etat. La paix et la sécurité sont de hautes préoccupations en effet pour les deux pays. Coordonner les efforts arabes en ce sens, constitue une priorité pour la diplomatie des deux pays La consultation et la coordination ont été pour cela toujours privilégiées. L’Emir du Koweït arrive en Algérie convaincu aussi du bien-fondé du partenariat économique qui s’est étoffé ces dernières années entre l’Algérie et le Koweït. L’Algérie offre des perspectives intéressantes en termes d’opportunités d’affaires pour les capitaux koweïtiens, tourisme, hôtellerie, habitat, sont des créneaux particulièrement attractifs pour les hommes d’affaires koweïtiens qui visitent régulièrement notre pays.
Les deux nations sont membres de la Zone de libre échange arabe et tissent dans ce cadre des liens très forts à l’intérieur de cet ensemble politique, économique et financier. Cette intégration a même dopé les relations entre Alger et Koweït. On parle de ce point de vue et depuis longtemps, d’une bonne santé politique et économique chaque fois que sont évoquées les relations entre les deux pays.
La visite de l’Emir du Koweit ne pourra de ce fait que les renforcer. Entre les entretiens politiques et les relations d’affaires pour développer le partenariat l’agenda de la visite apparaît particulièrement chargé.
Chaque partie ayant la volonté de placer les relations entre les deux pays à un niveau particulièrement élevé. Il y a aussi pour marquer ces relations de fraternité, l’amitié qui lie les deux Chefs d’Etat qui s’apprécient grandement et jouent un rôle capital dans la consolidation de l’entente algéro-koweïtienne, mais également au niveau arabe.
La visite de l’Emir du Koweit à Alger ouvre, c’est sûr, de solides perspectives qui auront chacun à prolonger de leur côté, hommes politiques, diplomates et hommes d’affaires.
Tahar Mohamed Al Anouar

ARTISANAT ALGERIEN Youtube


Le ministère du Tourisme et de l'Artisanat s'occupe de gérer le budget lié à la promotion du secteur artisanal.

L’artisanat algérien, à l’instar des artisanats des autres pays, est d’une incontestable richesse et d’une étonnante variété tant dans les formes, que dans les techniques et les décors. Cette richesse est rehaussée par la modestie des matériaux dont sont constituées les œuvres artisanales. Nécessaires à la vie quotidienne, elles sont conçues dans un but utilitaire et souvent comportent des motifs dont la signification, suivant les croyances locales, leur confère des vertus protectrices. La diversité des conditions climatiques, des ressources naturelles et les différentes civilisations de l’Algérie expliquent la présence d’une vaste gamme de spécialités artisanales.
Bijoux Les bijoux: Kabylie, Aurès, Sud algérois, Ghardaïa, Tamanrasset, des techniques et des matériaux multiples sont à la disposition des artisans.
C'est surtout l'argent qui est employé par les populations rurales, l'or est employé dans les parures des villes comme Alger ou Constantine. Le bijou algériens est avant tout dans la forme et dans l'utilité un bijou berbère, c'est ensuite au grès des régions et des influences (islamiques, andalouses, africaine, ottomanes ...) qu'il va s'enrichir de décor et de forme géométrique multiples, ce qui fait que l'Algérie est un des pays qui présente un panorama de bijoux le plus diversifié au monde tout en gardant une certaine authenticité.

En grande Kabylie, notamment, par dizaines et jusque dans les moindres villages, les bijoutiers produisent les bijoux faits de plans d'argent, cloisonnés de fils ou filigranes, sertis de corail ou émaillés dans les nuances bleu foncé, vert et jaune, dont les principaux sont les bracelets de bras ou de chevilles, les boîtes d'allumettes, bagues, colliers, broches, fibules, croix du Sud, etc
Les bijoux de Kabylie sont très connus au Maghreb pour leur couleurs vives et leur raffinement. Constitués d'argent (comme tous les bijoux ruraux du Maghreb), ils sont ornés de coraux récoltés en Méditerranée ou parfois d'émaux. Le bijou kabyle est authentiquement berbère dans la forme et l'utilité mais il doit en partie son apparence colorée à l'influence des andalous qui ont introduit l'émaillage dans cette région. Il y a plusieurs sortes de bijoux qui correspondent à des usages particuliers : broches de front ou de poitrine (tavrucht) et fibules (tabzimt), qui retenaient les robes en divers points, ceintures (tahzamt), colliers (azrar), bracelets (azevg), bagues (tikhutam) et boucles d'oreilles (talukin).

Les orfèvres kabyles les plus illustres sont les Aït-Yenni de Grande Kabylie. Il existe de plus en Petite Kabylie un type de bijou forgé semblable à ceux des Aurès
Le Bijou des Aurès est plus sobre que celui de Kabylie. Il se distingue aisément de celui des autres régions grâce à la présence inévitable des longues chaînettes agrémentant les colliers, les boucles d'oreille, les fibules, etc...Si le corail s'inscrit en sertissure dans la plupart des bijoux anciens, ce sont les verroteries multicolores qui ornent principalement les bijoux actuels
Le Bijou touareg a su garder son authenticité à travers l'histoire. L'outillage reste très simple, il consiste en un soufflet en peau de mouton, un chalumeau à bouche, une cisaille, quelques poinçons, des creusets et des limes. Pour fabriquer ses bijoux, l'artisan utilise les deux procédés les plus courants : le moulage et le martelage. Les matériaux les plus employés sont l'argent et le cuivre.

Il y a différent type de bijoux spécifique de la région : Tasralt (pendentif en argent ayant la forme d'un losange), Tineralt qui est plus connues sous l'appellation de croix d'Agadès, Khomessa (formé de 5 losanges et ayant des attribus magiques), Téreout n'azref (un étui d'amulettes), tisegin (les bagues) et ihebgan (les bagues)

Les tapis: points noués de Tébessa, Guelma, Annaba, Skikda, des Nemencha et du Hodna, du Guergour, de Laghouat, de Biskra, de El-Oued, du Mzab, de Cherchell, de Sour El-Ghozlane, de Mascara, de Tlemcen, du Djebel Amour des Aurès, tissés en poil de chèvre et laine, décorés de simples bandes transversales ou somptueusement parés de motifs losangiques en points multicolores, Dragga ou tapis tissés faits autour des Babors, servant de séparation à l'intérieur des Khaimas, étonnantes compositions issues de la conjonction des décors traditionnels berbères et des apports d'Orient
Dans la région de Tlemcen, on tisse des tapis ras destinés à un usage principalement utilitaire. Ils sont représentés par des couvertures, souples souvent de grande taille, et des tentures. Tissés soit au métier à haute lisse, soit, pour certains types, au métier à basse lisse.

Les tissages de Tlemcen sont reconnaissables à leurs ornements composés de bandes horizontales et de motifs aux formes géométriques. Il s'agit, en effet, d'une forme de tapis berbère mais avec des motifs moins complexes que ceux retrouvés dans d'autres régions comme en Kabylie ou chez les Mozabites. N'empêche que la simplicité du tapis de Tlemcen lui confère un charme unique.

Les bandes horizontales du tapis de Tlemcen sont caractérisés par certains motifs typiques à la région, tels les losanges, les damiers carrés et rectangulaires. Certains tapis présentent une forme asymétrique, mais on peut également retrouver des tapis exécutés au métier à basse lisse, appelés "hchaïchi", qui présentent une forme symétrique, avec bordure et dont le champ est composé de grands carrés décorés
Les tapis amazigh sont faits de laine (mouton, chameau ...) . Ils sont destinés à un usage domestique, sur le sol ou les murs, voir religieux, pour la prière. Bien que menacé, l'art du tapis se conserve dans quelques villages de Kabylie et dans le Hodna mais surtout dans le Mzab. Il existe même des fêtes du tapis, comme celle des Ait hichem, ou de la vallée du Mzab, où sont exposées des productions de toute l'Algérie. Pour la seule Kabylie il y a plusieurs variétés de tapis, ceux d'Ait hichem aux motifs transversaux, ceux de Aït Zmenzer et des Ouadhias. En Kabylie il existe aussi une forme de tapis originale dans le massif du Guergour au nord de Setif dont les dimension peuvent aller jusqu'à 8 mètre de long. Ce tapis mélange les motifs locaux et les influences orientales notamment ottomanes, souvent l'ornement est composé de motif floraux et des motifs hexagonaux au centre appelés mihrab. Les motifs présents sur les tapis remontent eux aussi à des temps très anciens, au paléolithique. On note par ailleurs une très forte ressemblance entre les productions de Kabylie et de la vallée du Mzab. D'une manière générale, le tapis amazigh est très coloré et constitue un objet de décoration très demandé.
La dinanderie existe en Algérie depuis le Moyen Age. Les artisans emploient la feuille de cuivre pour fabriquer de ouvrages a des fins utilitaires et décoratives. Pendant la période ottomane, le savoir faire algérien s'est enrichi de motif et de techniques venues d'orient. Les grands centres en Algérie sont Alger, Tlemcen et Constantine. Dans le Sahara à Ghardaia et Tindouf surtout, il y aussi un type de dinanderie dont les œuvres sont plus massives et arrondis pour avoir une meilleure stabilité sur le sable
Actuellement les objets artisanaux en cuivre tendent à miser sur la valeur décorative au moyen de riche ornement étant donné que sur le plan utilitaire ils sont concurrencés sévèrement par les produits manufacturés.

Les objets fabriqués à Alger sont les mahbess, les berreds (théières), les el brik ou tassa (aiguillère et récipient) pour les ablutions, el mordjen (seau qui sert à recueillir l'eau du puits) et surtout el Sniouaqui est un plateau à thé et pâtisserie.

Les objets emblématique de Constantine sont, El-Kattara (égouttoir) un objet qui sert à produire des parfums de rose et de jasmin et el Kirouana sorte de bassine aux parois légèrement évasées, utilisée pour la toilette. Constantine est la ville qui intègre le plus de motif orientaux. D'ailleurs la ville a garder son souk enhassine(marché du cuivre) dans le médina . Les villes d'Alger et de Constantine sont aussi connu pour les lampadaires et les lustres en cuivre.

La ville de Tlemcen se distingue par ses très grands lustres orné d'arabesques, ses poignée de porte très richement décorée, des supports de livres et ses grands Sniouas aux motifs locaux.
Ghardaia est spécialisée dans la production de petit plateaux peu décoré et de bouilloires alors que à Tindouf l'artisanat du cuivre se retrouve dans les théière, marmites, bassines et parfois les motifs très fin des bijoux en cuivre rouge et jaune. Dans le Sahara la dinanderie reste a production utilitaire et non décorative ce qui explique le contraste avec les villes du nord.
La poterie: modelées, dont la décoration remonte au fond des âges, la technique, la forme, le décor sont identiques à ceux extraits des dolmens, reliques vivantes des premières civilisations, poteries dont les plus modestes sont susceptibles d'être exposées dans les vitrines de collectionneurs
Alors que la fabrication des tuiles est effectuée par les hommes, la poterie à usage domestique est un travail réservé aux femmes. Elle est faite d'argile de différentes couleurs selon les gisements. Les signes utilisés pour la décoration remontent pour certains à la préhistoire et aux origines de l'alphabet tifinagh. La coloration se fait à base de kaolin ou d'oxyde ferro-manganique, ce qui permet d'obtenir des teintes vives

. La poterie a une utilité pratique mais aussi religieuse : les familles s'en servent pour orner les mosquées et les mausolées des saints soufi et des marabouts (imravten). Elle tient aussi un rôle important dans les fêtes, notamment pour la cérémonie du henné. Il s'agit actuellement d'un patrimoine menacé.

article détaillé : Signes et symboles de Kabylie
Le cuir pour sa souplesse et sa résistance est utilisé en Algérie pour la confection d'une multitude d'objet (selles de cavaliers, babouches, poufs, sac etc...). Les centres les plus actifs sont les hauts plateaux, le Hoggar et le Mzab. Les grandes villes comme Tlemcen, Constantine ont conservé le savoir faire de tannerie artisanal (debbaghines), mais actuellement ce savoir faire se perd face à la concurrence des cuirs traités en Europe.

L'artisanat des touaregs en ce domaine présente des originalités comme le taghallabt une objet en forme de porte feuille ou aghreg le sac de voyage, le cuir de la région provient des chèvres ou des dromadaires. Il est coloré d'oxyde de cuivre lui donnant des teintes vertes et orné de symboles inspirés de l'alphabet tifinagh.

En Kabylie les peaux de mouton et de chèvre sont aussi transformé parfois pour faire des outres et des sacs de voyage sans décoration.

Actuellement le secteur du cuir algérien est en pleine crise et nécessite une réhabilitation face à la mondialisation et une concurrence sévère.
Vanneries: du Touat Ouest Saharien, du Hoggar, de Kabylie, délicates dans leurs gammes de verts et jaunes. blanche de Dellys, colorée d'Oued Rhiou. La Vannerie fine de raphia dont la décoration est souvent empruntée aux motifs relevés sur les poteries
En Algérie, la broderie est un artisanat pratiqué aussi bien dans ville qu'en milieu rural. Alors que la broderie citadine s'est enrichie des influences de la décoration andalouse et orientale, la broderie rurale, elle, conserve dans certaines régions la décoration berbère faite de ces mêmes motifs géométriques qu'on retrouve sur les tapis et autres poteries comme dans les hauts plateaux en kabylie, dans le mzab, le hoggar et les aurès. Le Tarz (broderie) est aussi symbole de raffinement, de sérénité et de sérieux, chez les femmes qui le pratique.

Les matières utilisées sont aussi bien la laine, la soie, le coton ou le lin selon les régions et l'usage réservé. Même si le fond berbère est prédominant et donne une unicité à cette art, l'apport andalou n'est pas négligeable, de ce fait le Maghreb hérite dès le XVe siècle de ses incidences artistiques dont les villes d'accueil sont Tlemcen et Alger principalement. Les villes de Alger et Constantine elle se sont enrichi des apports orientaux par le biais des arabes et des ottomans. Dans les hauts plateaux et dans l'ouest la broderie en fil d'or sur du cuir sert a orner les selles des cavaliers.

Le vieux port d'Alger


UN CENTRE D’AFFAIRES Alger

UNE EXPERIENCE INEDITE A LA CASBAH D’ALGER

UN CENTRE D’AFFAIRES AU QUARTIER DE LA MARINE : OU COMMENT CONTRIBUER A LA SAUVEGARDE DE LA CASBAHDans le cadre de ses domaines de spécialisation, Eurl Lithos Invest, Société de droit algérien a porté un intérêt particulier à la rénovation et la revalorisation du vieux bâti. L’immeuble Schiaffino en est la première illustration. Concédé sous forme d’un bail de 33 ans à Eurl Lithos Invest, celle-ci a entamé les travaux de rénovation en 2007.Le choix de cet immeuble est motivé par sa situation exceptionnelle dans le centre d’Alger et le front de mer ainsi que son appartenance à la Casbah d’Alger classée patrimoine de l’humanité par l’UNESCO en 1992. Eurl Lithos Invest se devait ainsi de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires afin d’aboutir à une qualité d’intervention à la hauteur de la valeur urbaine, architecturale, historique et patrimoniale du lieu.L’objectif commercial assigné est d’en faire un centre d’affaires destiné aux Sociétés internationales de renom intéressées par l’investissement en Algérie. Refusant d’intégrer la frénésie des tours, du verre et de l’alucobond, à l’instar de ce qui se fait aux alentours d’Alger comme immeubles de bureaux, sans caractère et sans âme, Eurl Lithos Invest, forte dans son expérience de rénovation et d’investissement dans le vieux bâti, a fait le pari de réussir à investir dans la vieille ville et de proposer une structure très personnalisée, ou le poids de l’histoire et de l’authenticité ne peuvent qu’ajouter à la qualité des espaces offerts.Une dialectique très intéressante prend place très rapidement dans le projet : mettre en avant les valeurs intrinsèques du site, les intégrer au projet final et avoir cette certitude et cette conviction que par le choix d’un tel projet, c’est aussi contribuer à la sauvegarde de la Casbah d’Alger, à travers la prise en charge physique de la rénovation d’un immeuble dans un quartier de qualité et par l’impact que l’investissement à ce niveau là de la ville va produire sur l’environnement immédiat comme dynamique nouvelle de mise en valeur et d’intégration économique et sociale sur la qualité urbaine du site.Un centre d’affaires dans cette partie de la Casbah est indéniablement une plus value pour le quartier en termes de revitalisation sociale et économique qui vise l’amélioration de la qualité de vie, d’échanges sociaux, de fiscalité locale, d’absorption du chômage et d’exemple à suivre dans la sauvegarde de la Casbah d’Alger par la mise en valeur de ses potentialités immobilières qui draineront les fonds et l’intérêt nécessaires à une prise en charge plus globale.Au sein de la ville d’Alger, l‘immeuble, 1 boulevard Amilcar Cabral possède trois niveaux d’appartenance.la Casbah d’Algerle front de mer d’Algerla baie d’AlgerIl se trouve opportunément que ces trois entités urbaines sont prises en charge aujourd’hui par les pouvoirs publics.La Casbah d’Alger classée patrimoine mondial voit, à travers la mise en place du plan de sauvegarde et du programme des travaux en cours et envisagés, recouvrir un intérêt particulier depuis ces dernières années.Le front de mer est concerné quant à lui par un large programme de mise en valeur à travers un programme ambitieux de restitution des arcades en pierre et de réhabilitation des façades et des galeries piétonnes.La baie d’Alger est concernée aujourd’hui par un programme de revalorisation du littoral algérois afin de rendre à la mer sa place dans la ville d’Alger.Dans cette structure urbaine si riche et si intéressante, l’immeuble occupe une position privilégiée. Faisant face à la mer, à l’entrée de l’amirauté, il offre une vue splendide sur le front de mer, le port de plaisance, le port d’Alger et la baie d’Alger vers l’est et le sud-est ainsi qu’une vue sur le tissu ancien de la Casbah ou culmine la Citadelle d’Alger, visible à partir de la façade arrière et en terrasse.A ce titre, le traitement réservé à l’immeuble en question ne pouvait rester indifférent à ces projets ambitieux et cette place de choix dans cet environnement contextuel. Il se devait de concilier conservation du bien culturel, qualité architecturale et dimension urbaine. Cet immeuble impose le respect, et invite à mettre en valeur son authenticité.Le projet s’est fait en collaboration étroite et en concertation avec les institutions publiques chargées de la sauvegarde de la Casbah d’Alger à savoir : la Direction de la Culture d’Alger, l’Assemblée Populaire Communale de la Casbah et le CNERU. Aucun effort n’a été épargné dans le choix des intervenants directs. Architectes chargés de la coordination, architecte qualifié pour le patrimoine, Entreprises chargés des différents corps d’état, bureaux d’expertises, etc.Cette expérience, inédite à la Casbah souhaite apporter sa modeste contribution à la récupération de la vieille ville. Elle constitue la première expérience en termes d’intérêt accordé par des opérateurs étrangers et sous la forme d’investissement privé. L’impact immédiat sur son environnement proche sera très fort.La qualité de l’acte de rénovation, amènera une plus value au quartier à travers le type d’activités qui y seront injectées, le statut des utilisateurs, la fréquentation des lieux et l’échange social induit.LES TRAVAUXLE PREMIER ETAGEA travers le premier étage, à usage de bureaux, le projet se veut être ambitieux, de qualité et riche en concepts. Un plateau rénové en « open space » et modulé en bureaux de travail selon un cloisonnement transparent et démontable au besoin, des baies vitrées permettant une continuité visuelle vers la mer et un apport de lumière dont la baie d’Alger a le secret, un traitement alliant des matériaux modernes, un plafond brut, un traitement mural rustique et une conservation d’éléments en pierre authentiques sans oublier un niveau d’équipements performants et de qualité en matière de climatisation, d’équipement sanitaire et d’éclairage, accompagné par le nécessaire niveau technologique offert dans le domaine de l’informatique, de la téléphonie et la voix par Internet à travers ce qu’il y a de plus performant aujourd’hui sur le marché.Les parties communesLes travaux portant sur les parties communes restent sous la responsabilité du Propriétaire. Ce dernier est particulièrement sensibilisé aux objectifs globaux de restauration de l’ensemble de l’immeuble et y contribue pour sa part :- Les travaux touchant la porte d’immeuble, le hall d’entrée, l’escalier et l’ascenseur allient aussi l’exigence liée à la fonction et au standing voulus par les impératifs de conservation imposés par le caractère historique du lieu.- Le ravalement touchera progressivement l’ensemble des façades. L’objectif étant de réparer les différentes composantes des façades (balcons, nez de dalles, tableaux de fenêtres, enduits, etc.).Le ravalement se fera comme pour tout le reste en concertation avec les services techniques et l’architecte des monumentsle projet de reamenagement de la terrasseLa terrasse est le point culminant de l’immeuble. Tout d’un coup on prend conscience de toute la dimension urbaine. Alger s’offre à nous dans toute sa splendeur, la mer, le port, la baie, la ville du 19éme siècle mais aussi la Casbah.La terrasse aujourd’hui, présente une configuration démembrée, édicule ascenseur, buanderie, etc. Le projet de réaménagement de la terrasse, outre le fait qu’il permettra de liaisonner tous ces démembrements, permettra également et surtout de mettre en valeur tout ce panorama offert par la baie d’Alger. Il consistera à proposer une volumétrie légère. Façades vitrées et structure en acier formeront un volume structurellement léger et spatialement à même d’englober ces protubérances verticales et d’offrir une possibilité d’intégrer la baie d’Alger d’une manière intelligente.Le projet présentera un « sky-line » qui s’intégrera de la meilleure manière dans la ligne des attiques des immeubles environnants.Le projet de réaménagement de la terrasse apportera une touche certaine de qualité et permettra à l’immeuble de vivre en parfaite harmonie avec son environnement composé des trois structures urbaines auxquelles il appartient, la baie, le front de mer et la Casbah d’Alger.Publié par radio web europe

Spectacle du ballet de l'ONCI et de la compagnie Americaine Battery dance à la salle El Mougar



Cette perpétuelle quête de l’absolu…

Les danseurs algériens et américains ont prouvé dimanche soir, sur la scène de la salle El Mouggar, à Alger, que le langage
de la chorégraphie neutralise la muraille des mots.

C’est une compagnie qui vient tout droit de Broadway. Elle porte toutes les couleurs de l’art actuel de ce célèbre quartier de New York. Menés par Jonathan Hollander, auteur de 75 chorégraphies depuis le lancement de la compagnie en 1976, les danseurs Oliver Tobin, Bafana Solomon Matea, Sean Scantlebury, Carmen Nicole, Robin Cantrell et Mira Cook ont animé un spectacle de plus d’une heure devant une salle comble. Des tableaux qui alternaient avec ceux du ballet des arts populaires de l’Office national de la culture et de l’information (ONCI). La différence de niveau était évidente. Souples et techniquement parfaits, les danseurs américains dépassaient leurs homologues algériens qui, eux, manquaient de maîtrise, voire d’exercice. Cela apparaissait lors du premier tableau exécuté par les danseurs algériens.

Les mouvements et les ondulations n’étaient pas au top niveau. Visiblement, Il y a encore un travail à mener sur la morphologie physique des artistes et sur la révision globale de la base classique. Les master classes effectués avec la Battery Dance ne pouvaient pas suffire à surmonter les imperfections. Au-delà de cela, les chorégraphies se rejoignaient toutes dans une quête presque obsessionnelle de l’absolu. Le regard vers le haut, vers cette source de lumière unique descendant comme un ruisseau, soulignait aussi une volonté de rompre avec la loi de l’obscurité et à célébrer l’éclat de la vie.

Les lumières imaginées par Barry Steele sont perçues comme un élément essentiel et interactif des mouvements scéniques. En blanc, en noir, en jaune ou en bleu, les habits des danseurs évoluaient au rythme méticuleusement recherché de la musique. Cela va de la tribal dance à la musique savante en passant par l’art lyrique africain et le hip-hop. Dans Notebook, les danseurs new-yorkais se sont inspirés de la calligraphie arabe pour mettre en valeur la sensualité du geste et la poésie du mouvement. Sur une musique de Eero Hameenniemi, ils ont exécuté, dans Layapriya, une danse longue, évolutive et douce à la fois. Le tout puisé dans la tradition sanskrite. Layapriya signifie en cette langue des philosophes indiens, «celui qui aime le rythme».

Cette chorégraphie a emporté un grand succès aux Etats-Unis, en Inde et en Pologne. Jonathan Hollander a su injecter dans cette performance toute la magie de l’art contemporain, osant même chasser sur les terres de l’abstrait.
Dans Africa, The Battery Dance a voulu marquer un «back to roots» (retour aux racines) montré avec une danse légère et agréable, sorte de soupe à la crème offerte en début de repas. La comédie est un sucré-salé qui décore parfois les plats offerts par The Battery Dance, une compagnie qui, depuis sa création, n’a jamais cessé de faire dans la recherche et dans la découverte.

Les danseurs de l’ONCI ont, de leur côté, tenté de mettre en valeur des facettes encore inexplorées de la chorégraphie algérienne. Il y avait de l’audace. Cela a pu sauver des performances tout juste moyennes.
«Nous n’avions pas assez de temps. Nous avons répété pendant cinq jours. Cela dit, nous avons appris beaucoup de choses.» Les Américains ont appris aussi des pas de danse traditionnelle algérienne. «Nous avons cherché à améliorer notre niveau. Les Américains ont conçu les chorégraphies et nous avons exécuté les mouvements», nous a expliqué, à la fin du spectacle, le jeune danseur Réda Dahmani. «Les Américains ont trouvé que nous étions bons. Il y a eu beaucoup d’émotions. Nous avions donné beaucoup de nous-mêmes», a-t-il ajouté.

Jonathan Hollander a apprécié le travail fait avec les Algériens. «C’était fantastique», nous a-t-il dit. «Les danseurs algériens ont beaucoup d’énergie, débordent de passion et de créativité», a-t-il souligné.
Selon le directeur artistique du ballet de l’ONCI, c’est la troisième fois que les danseurs algériens travaillent avec la compagnie américaine.The Battery Dance a donné, depuis le 8 octobre, des spectacles à Annaba et El Eulma. «J’espère que la coopération entre les compagnies américaine et algérienne s’intensifieront.

La coopération culturelle est la meilleure forme de coopération qu’on puisse avoir», a estimé, pour sa part, David Pierce, ambassadeur des Etats-Unis à Alger.Après l’Algérie, The Battery Dance ira en Tanzanie, en République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre), au Kenya et en Namibie dans le cadre du Cultural Diplomacy Tour of Africa. The Battery Dance a animé déjà des spectacles dans les cinq continents.Selon Lawrence Randolph, attaché culturel de la représentation diplomatique américaine, des contacts sont menés actuellement pour s’assurer d’une présence américaine au prochain Salon international du livre d’Alger (Sila).




Fayçal Métaoui

Algerie Chambres d'agriculture



Le statut et les missions fixés par décret exécutif


Le statut ainsi que les missions des chambres d'agriculture sont désormais définis par un décret exécutif publié au JO N° 54. Selon ce texte, les chambres agricoles sont des établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC) dotés de la personnalité morale et de l'autonomie financière, placés sous la tutelle du ministre chargé de l'agriculture.
Les chambres d'agriculture de wilaya sont fédérées en une Chambre nationale d'agriculture (CNA) dont le siège est à Alger et dont la mission est de coordonner et dévaluer l'activité des chambres de wilaya, précise le texte. Ces structures regroupent des agriculteurs, les associations professionnelles du secteur, les coopératives et leurs unions ainsi que toutes autres personnes morales intervenant dans le secteur, précise le texte.
La chambre nationale d'agriculture (CNA) est un établissement public à caractère industriel et commercial, placé sous la tutelle du ministre de l'agriculture.
A l'instar des chambres d'agriculture de wilaya (CAW), dont elle est l'émanation, la CNA est dotée de la personnalité morale et de l'autonomie financière. La CNA est le forum de représentation légale des intérêts de la profession agricole. Elle constitue le partenaire privilégié des institutions administratives et techniques locales ou nationales dans tous les domaines intéressant le développement agricole.
S'agissant des missions qui leur sont dévolues, les chambres d'agriculture de wilaya constituent le lieu de consultation et de concertation entre les autorités administratives et les représentants des intérêts professionnels des agriculteurs. Elles permettent la coordination, l'information et l'échange entre leurs membres et entre ceux-ci et les institutions publiques ou privées dont les activités sont en rapport direct ou indirect avec l'agriculture. Elles sont chargées de développer, au profit de leurs membres, les services et prestations utiles dans tous les domaines liés à cette activité.
Il s'agit notamment de l'organisation des foires, expositions, concours agricoles et de faciliter la diffusion de l'information scientifique, technique et économique... Elles sont chargées également de la mise en place d'un système d'observation et d'analyse de l'état des filières agricoles et de leur marché, de la mise en œuvre de programmes de formation en coordination avec l'administration et centres de formation agricole à l'adresse des agriculteurs et des éleveurs. Ces établissements doivent en outre contribuer à la promotion des produits agricoles et des labels ainsi qu'à l'encouragement des opérations d'exportation, à la promotion de toute action susceptible d'améliorer les performances des producteurs agricoles au plan de la production et de favoriser la fourniture des services dont ils ont besoin. Leurs missions consistent également à éditer ou diffuser les informations liées à leur objet et à assurer les sujétions de service public.
Par ailleurs, les chambres d'agriculture peuvent entretenir des relations avec les institutions nationales ayant un rapport avec leur objet et conclure des accords de coopération avec les institutions étrangères à but similaire après avis de la CNA et accord du ministre de l'Agriculture, en coordination avec le ministère des Affaires étrangères. Notons que l'une des missions les plus importantes de la CNA et de ses représentations locales (CAW) est la reconnaissance de la qualité d'agriculteur ainsi que la gestion du registre national des agriculteurs (RNA). L'adhésion des agriculteurs aux chambres est volontaire. La reconnaissance de la qualité d'agriculteur, établie par les CAW, donne lieu à l'enregistrement des agriculteurs et à l'établissement d'une carte d'agriculteur. La CNA compte aujourd'hui prés de 800.000 adhérents dans son registre national des agriculteurs (structure détaillée en tableau).

D.T.