Sunday, January 02, 2011
Révision de l’accord d’association avec l’UE
L’Algérie devra peser lourd pour inverser la tendance
Par Smaïl Boughazi
L’un des dossiers sur lequel devraient travailler les responsables économiques algériens cette année 2011 est la révision de l’accord d’association paraphé avec l’Union européenne (UE) en 2001 et entré en vigueur en 2005. En fait, malgré l’optimisme affiché après sa signature, cet accord n’a pas été avantageux pour l’économie algérienne. Quelques années après, les chiffres commencent à démontrer une réalité loin des attentes de notre pays. Les chiffres disponibles indiquent que l’Algérie a subi un coup dur, notamment dans le volet économique de l’accord. Ainsi, il apparaît que notre pays importe 20 dollars pour un dollar exporté vers l’UE. Et c’est là l’affirmation du ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Cet accord qui s’est substitué à celui signé en 1976, doit donc être revu. Et de
nombreuses parties ne cessent de monter au créneau pour demander sa révision, à commencer par le patronat, touchés de plein fouet.
L’Algérie devra concentrer ses efforts sur la question du démantèlement tarifaire. En d’autres termes, les autorités algériennes comptent demander la suppression des taxes imposées à l’importation de certains produits depuis l’Algérie et un assouplissement des normes exigées à l’exportation des produits algériens vers l’Europe. La demande des Algériens concerne aussi la révision du calendrier de mise en œuvre de l’accord d’association avec l’Union européenne, qui prévoit de mettre en place une zone de libre-échange à l’horizon 2017. Selon le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, l’Algérie a introduit une demande auprès de l’UE portant sur une révision du rythme de démantèlement des dispositions tarifaires et douanières relatives à l’accord d’association entre les deux parties. Elle concerne essentiellement le report à 2020 du délai de démantèlement total des barrières au lieu de 2017, initialement prévu dans le cadre de l’accord. «L’Algérie a proposé de décaler les dates butoirs du démantèlement progressif et final, initialement prévues
en 2012, 2015 et 2017 à, respectivement, 2015, 2017 et 2020», a expliqué le ministre.Cette révision est motivée par le niveau d’intégration des entreprises algériennes ainsi que de leur développement et de leurs capacités à faire face à la concurrence étrangère. «Cette démarche devrait permettre d’accorder une phase de transition supplémentaire à nos entreprises pour se préparer à l’ouverture», a soutenu M. Benbada, ajoutant qu’il s’agit «d’une révision du calendrier et du rythme de démantèlement des dispositions tarifaires et douanières». Sur ce point, le ministre du Commerce a estimé qu’il n’y a pas de problème quant à la légalité de cette démarche qui ne remet pas en cause l’accord. Notre pays compte aussi, comme il l’a fait dans le cadre de la zone arabe de libre- échange, négocier avec l’UE une liste «négative» de 1 740 produits industriels sur lesquels les droits de douanes seront imposés.
Quoi qu’il en soit, l’enjeu de cette révision est de taille et son aboutissement est décisif pour les entreprises algériennes qui nécessitent, aujourd’hui, un appui de la part des pouvoirs publics, mais également une protection face à des géants qui feront tout pour s’imposer sur le marché algérien.
S. B
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La feuille de route du Président Abdelaziz bouteflika Programme de développement 2010-2014
Programme de développement 2010-2014 : La feuille de route du Président
En dépit des défis, nombreux, qui restent à relever, c’est sans heurt que l’Algérie « attaque » l’année 2011. Une année déterminante pour le développement national du fait que c’est le deuxième exercice du plan quinquennal destiné à parachever l’équipement et la modernisation du pays pour le placer sur la voie du développement durable.
En dépit des défis, nombreux, qui restent à relever, c’est sans heurt que l’Algérie « attaque » l’année 2011. Une année déterminante pour le développement national du fait que c’est le deuxième exercice du plan quinquennal destiné à parachever l’équipement et la modernisation du pays pour le placer sur la voie du développement durable. L’Algérie est d’autant plus conforté dans son élan que l’Etat a investi ses efforts et ses moyens, à l’ombre de la politique empruntée par le Président de la République, dans la pacification, puis dans le redressement national et l’endiguement de la régression économique et sociale. Aujourd’hui les pouvoirs publics sont animés de la même volonté pour atteindre les objectifs fondamentaux que sous-tendent les stratégies sectorielles telles que définies dans le programme du Chef de l’Etat. La loi de finances pour 2011, que le Président vient de signer, vient consacrer la montée en cadence du développement global. Les grandes réalisations concrétisées durant la dernière décennie en application des plans qui se sont succédé sont autant de socles solides sur lesquels se construit l’avenir. Cela est d’autant plus vrai que les avancées à l’actif du pays sur le plan interne sont revalorisées par la consolidation d’une coopération multiforme et diversifiée avec le reste du monde. Une multitude d’accords de coopération dans tous les domaines et de nombreux programmes de partenariats ont jalonné l’année qui vient de s’écouler. A la faveur de cette offensive l’Algérie s’approprie le statut de partenaire à part entière, qui conçoit le bénéfice mutuel de l’investissement. Le programme quinquennal d’investissements publics décidé par le Président de la République consistant de quelque 286 milliards de dollars et les mesures de facilitations prises arrêtées par le gouvernement offre l’environnement adéquat et les conditions nécessaires au partenariat dit gagnant-gagnant et partant ouvre grande ouverte la porte aux investissements étrangers directs. C’est que l’Algérie a l’ambition légitime de mettre à contribution tous ses atouts et potentialités pour réussir son intégration dans l’économie mondiale. Cela par la construction d’une véritable économie qui produit de la richesses et de l’emploi et non pas une économie de bazar que d’aucuns souhaitent pour trouver des débouchés à leurs produits. C’est autant dire que le pays s’attelle à la réalisation des objectifs stratégiques qu’induisent ses options irréversibles. Dans ce sens, 2011 drainera sans nul doute dans son sillage beaucoup d’autres acquis, lesquels viendront consolider davantage les résultats engrangés dans le combat mené contre le sous-développement. Le Président de la République s’est engagé à poursuivre l’action de développement global pour concrétiser l’aspiration de tous les Algériens à un pays fort qui éloigne à jamais le spectre de la vulnérabilité.
S. Lamari
Tamanrasset : Un festival dédié au dromadaire du 7 au 9 janvie 2011
Horizons
Un festival dédié au dromadaire sera organisé dans sa première édition, du 7 au 9 janvier à Tamanrasset, à l’initiative de la Chambre de l’agriculture de la wilaya.
Initiée sous le signe «Ameni» (rendez-vous en langue targuie), cette manifestation qui se tiendra au lieudit Oued Amded, dans la localité d’Abalessa (170 km de Tamanrasset), vise la protection du patrimoine camelin et l’encouragement des chameliers dans le développement de cette richesse animale, ont indiqué des éleveurs.
Le dromadaire, qui a accompagné l’homme dans sa conquête du Grand Sud algérien, fait partie intégrante de la vie socio-économique des touareg de l’Ahaggar, au regard de son apport dans pratiquement toutes les activités des sociétés sahariennes, y compris touristiques, a souligné M. Benmalek Bey, opérateur de tourisme dans la wilaya de Tamanrasset.
Selon M. Bey, le prochain festival, outre son caractère spécifique, devra connaître une large participation d’agences de tourisme et de voyages, dans le but de promouvoir le tourisme saharien et vulgariser des atours et atouts touristiques de la région de Tamanrasset.
Algerie Tourisme janvier 2011
Tourisme: Une rencontre nationale des investisseurs en janvier 2011
Une rencontre nationale devant réunir les services du ministère du Tourisme et de l’Artisanat et les investisseurs dans le tourisme sera organisée à Alger au courant de la première quinzaine du mois de janvier 2011, a annoncé jeudi à Alger, le ministre M. Smaïl Mimoun.
« Cette rencontre permettra de cerner les difficultés auxquelles sont confrontés les investisseurs et autres opérateurs intervenant dans le secteur du tourisme », a indiqué le ministre dans son intervention à l’ouverture d’une rencontre internationale sur le développement du tourisme domestique.
« Lors de l’inauguration du 11e Salon international du tourisme et des voyages (SITEV-2010), j’ai eu l’occasion de discuter avec plusieurs investisseurs qui m’ont fait part des aléas qu’ils subissent, d’où la nécessité d’organiser la rencontre en janvier prochain à laquelle l’ensemble des acteurs contribuant au développement du secteur (transport, banques…) seront associés », a ajouté le ministre.
En ce sens, il a affirmé que le tourisme bénéficiera du programme de développement 2010-2014, soulignant que la modernisation des moyens de transport et la consolidation des infrastructures de base auront un impact « bénéfique » sur l’essor du tourisme en Algérie.
A ce titre, le ministre a lancé un appel aux investisseurs pour « relever le défi » de relance le tourisme, ce qui permettra à l’Algérie de « recouvrer sa place au niveau du tourisme international ». M. Mimoun a ainsi insisté sur le partenariat, appelant à mettre en valeur les potentialités naturelles dont dispose l’Algérie
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