PATRICK LE BERRIGAUD EUROPE fédérale/UNION POUR LA MEDITERANNEE consultant ingenieur conseil
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En janvier 2009, Mr le président Nicolas Sarkozy investit Mr Pierre Laffitte d'une mission pour la création d'un réseau spécifique de développement de l'innovation en Euroméditerranée D'une durée de deux ans, la mission est de favoriser cette coopération avec les membres de l'Union pour la Méditerranée, d'aider à la création de nouveaux pôles en Méditerranée autour des axes prioritaires, comme les autoroutes de la mer, la dépollution de la Méditerranée, le plan solaire méditerranéen, impliquer plus fortement tous les acteurs financiers, renforcer les liens internationaux déjà existants entre les clusters et les pôles du bassin méditerranéen et développer de nouveaux partenariats ainsi que des échanges de bonne pratiques entre pôles, clusters et PME.
Les 27 veulent avancer sur la gouvernance économique [Fenêtre sur l'Europe] Les dirigeants européens s'apprêtent à renforcer la gouvernance économique de l'UE, d'après un projet de conclusions du Conseil européen des 17 et 18 juin Le sommet des chefs d’Etat et de gouvernements européens a lieu dans un contexte particulièrement tendu. Lundi 14 juin, l’agence Moody’s a annoncé qu’elle dégradait une nouvelle fois la note de la dette grecque. Le même jour, des rumeurs insistantes faisaient état d’une future demande d’aide financière de la part de l’Espagne. Des bruits démentis par Madrid. Aussi les dirigeants européens se pencheront-ils sur la gouvernance économique de l'UE. Le renforcement de la coordination des politiques économiques constitue une priorité urgente et cruciale, selon le projet de conclusions du sommet. Première étape: les dirigeants européens comptent renforcer la discipline budgétaire de l’Union. Pour ce faire, ils veulent s’appuyer sur le pacte de stabilité et de croissance. Le projet de conclusions précise que les 27 s’accordent sur le renforcement de l’arme préventive qu’est le Pacte [de stabilité], comprenant des possibles sanctions. Une révision qui passera par l’établissement d’un système cohérent et progressif, signe d’un renforcement du volet préventif du pacte. De plus, le projet de conclusions insiste sur la nécessité de prendre davantage en compte le poids de la dette, et pas seulement le niveau du déficit. Le pacte actuel, qui limite les déficits à 3%, autorise une dette publique représentant 60% du PIB. La dette publique, c’est la bombe à retardement, estime-t-on à la Commission, en ligne avec ce point du texte. Les chefs d’Etat et de gouvernement devraient aussi adopter, tout comme le conseil des ministres des Affaires économiques et financières, le principe d’un droit de regard de la Commission européenne sur les budgets nationaux, à partir de 2011. Cette proposition de la Commission européenne avait fait couler beaucoup d’encre, notamment en France. Mais pour Bruxelles, il s’agit d’exercer une pression collective afin d’aller dans la bonne direction. Enfin, le projet de texte arrête le principe d’un renforcement des moyens statistiques de l’UE. Accordés à Eurostat, ils sont censés empêcher des Etats, à l'avenir, de fournir à l’UE des chiffres erronés pour éviter un nouveau scénario grec. Début juin, le commissaire aux Affaires économiques, Olli Rehn, a d’ailleurs évoqué de possibles contrôles en Bulgarie, une fois la réforme d’Eurostat achevée. Urgence Deuxième étape: la surveillance macro-économique. Le texte évoque la création d’un tableau de suivi pour mieux évaluer les déséquilibres et les développements de la compétitivité et permettre une détection précoce de tendances dangereuses et insoutenables». Ce nouvel outil, renforçant le volet préventif, permettra de faciliter la comparaison entre les politiques économiques des différents pays. Un nouveau cadre de surveillance verra également le jour et sera spécialement destiné aux membres de la zone euro. Troisième chantier, enfin: la régulation des services financiers, dont les projets de conclusions martèlent l’urgence. Les progrès dans les mois à venir sont essentiels, peut-on y lire. Les dirigeants européens devraient fixer essentiellement des objectifs: entrée en fonction des nouveaux superviseurs européens début 2011 et accord sur la régulation des fonds alternatifs avant l’été. Les 27 veulent également presser la Commission européenne de présenter des mesures sur les produits dérivés, comme les ventes à découvert à nu. Mais devant la très forte pression britannique, une interdiction sur l’ensemble du territoire européen ne semble pas à l’ordre du jour. Le Conseil européen devrait également se prononcer en faveur d’une taxe sur les banques, «afin de s’assurer qu’elles contribuent au coût de la crise», précise le document. Ce fonds de résolution des crises serait alimenté par les banques à la demande des Etats membres. En affichant cette position, l’UE veut montrer sa détermination pour tenter d’imposer ce nouvel outil au G20, fin juin à Toronto. D’autant plus que les réticences vis-à-vis de cette nouvelle taxe sont fortes. Lors d’une réunion en Corée du Sud les 4 et 5 juin, les ministres des Finances du G20 ont écarté cette idée à laquelle se sont opposés l’Australie, le Canada, la Chine et l’Inde. Pour les dirigeants européens, ce sommet sera également l’occasion de faire un point sur la mise en œuvre du traité de Lisbonne, six mois après son entrée en vigueur, et quelques jours avant le début de la présidence tournante du Conseil par une Belgique sans gouvernement.
Un objectif ne s’improvise pas, il se prépare», a déclaré la ministre de la Culture, jeudi dernier, dans la capitale des Zianides. En prévision de l’événement «Tlemcen capitale de la culture islamique 2011», le suivi des préparatifs sur le terrain, à Tlemcen, par la ministre de la Culture, se poursuit. Khalida Toumi a entrepris, dans la journée de jeudi dernier, l’inspection de plusieurs chantiers de restauration et de réhabilitation de monuments historiques ainsi que de nouvelles infrastructures culturelles programmées pour abriter diverses activités dans le cadre de la prochaine manifestation internationale, à l’instar du Palais de la culture, le Centre d’études andalouses, les pavillons d’exposition ainsi que la bibliothèque de la wilaya.Khalida Toumi indiquera par ailleurs, que la culture ce sont aussi des espaces où elle se fait et se montre, à savoir les salles d’exposition, les cinémas, les médiathèques, les bibliothèques... Les diverses opérations de restauration effectuées dans la capitale des Zianides, «par des mains algériennes», a précisé Khalida Toumi dans le cadre des préparatifs, «commencent à donner leurs fruits», a-t-elle souligné. A la Maison de la culture, première étape de sa tournée, la ministre a octroyé des subventions importantes pour lancer des opérations d’aménagement de certains espaces souffrant de problèmes d’étanchéité, entre autres. Cependant, au vu de la non-conformité des travaux de réalisation du théâtre de Verdure implanté au niveau de la terrasse de la Maison de la culture, elle a critiqué cette réalisation, donnant des instructions en vue de trouver un espace pouvant abriter un théâtre digne de ce nom. Cette nouvelle a fait sourire plusieurs artistes qui accompagnaient la ministre, nous apprend-on.Par ailleurs, la ministre n’a pas manqué de s’enquérir du projet visant la restauration du Palais royal situé sur le site de El Mechouar, qui est vu octroyer une enveloppe de 400 millions de dinars. Les travaux liés à ce projet débuteront dès l’entame de l’année prochaine. Mme Toumi a insisté sur le respect des délais car, a-t-elle affirmé, «Tlemcen doit être prête le jour J pour abriter cette manifestation durant toute l’année 2011».A Imama, la ministre a reçu de larges explications sur le grand projet du complexe culturel en cours de réalisation, et auquel une importante enveloppe financière a été affectée, de l’ordre de 1 milliard de dinars, (budget d’équipement compris). Elle a également fait part des travaux de réalisation d’un centre d’études et de recherches andalouses, d’une capacité de 1000 places, pour un volume d’investissement de 400 millions de dinars... Outre la préservation de ce patrimoine inestimable composé de châteaux et de vestiges millénaires, Tlemcen fera l’objet de plusieurs réalisations audiovisuelles qui comptent bien l’immortaliser, Un patrimoine immatériel cette fois qui va ressortir des tiroirs et que les Algériens vont (re) découvrir durant un an, inlassablement. Le documentaire a bénéficié d’une place de choix au niveau du ministère de la Culture qui lui a accordé des aides financières pour la fabrication de plusieurs produits portant sur la ville des Zianides. En effet, 87 projets viennent d’être déposés, nous apprend-on. Tous des documentaires. La commission de lecture n’a pas encore statué.Pour l’instant, le montant du financement n’a pas encore été dévoilé. «On ne connaît pas encore le nombre de projets arrêtés. Tout dépend de la qualité des films. Le financement sera octroyé en fonction de l’évaluation de chaque film», nous a fait remarquer hier par téléphone M.Abdelkrim Aït Oumeziane, directeur du Centre national de la cinématographique algérienne (Cnca). A côté de cela, nous apprenons qu’un premier tour de manivelle d’un documentaire sur les rois, émirs et suzerains ayant régné à Tlemcen sera donné à la fin du mois de juin. Cette production de 70 minutes, écrite par le Dr Mohamed Guentari, et réalisée grâce à la société de production Traveling Films, comporte des tableaux retraçant les principaux monuments et sites historiques de cette ville de l’extrême Ouest algérien. Cette production est-elle concernée par «Tlemcen, capitale de la culture islamique»? Pour faire face aux besoins des nombreux visiteurs en matière d’accueil et d’hébergement, il est à noter enfin que les autorités de la wilaya de Tlemcen ont consacré une enveloppe budgétaire de 9 milliards de dinars pour la réalisation de 18 nouveaux hôtels, ayant une capacité globale de 2082 lits, a-t-on appris. O. HIND
La montée en puissance des nations émergentes, le dynamisme de leurs entrepreneurs, leurs énormes capacités d’adaptation mettent à l’écart les entreprises occidentales. La révision de l’Accord d’association, signé en 2002 puis entré en vigueur en 2005, entre l’Algérie et l’Union européenne à partir de demain, même si elle n’induira pas de profonds changements dans le texte ne portera pas moins sur le calendrier du démantèlement tarifaire et sur la liste des produits y relatifs. Nous assistons à une sorte de banalisation des relations entre l’Algérie et l’UE. La cause principale de cette banalisation transcende les jeux politiques d’appareils ou des groupes de pression à l’oeuvre en Algérie et en Europe et relève pour l’essentiel des effets induits par la mondialisation libérale et de la montée en puissance d’économies émergentes qui viennent de plus en plus fortement évincer l’Europe de sa zone de proximité sud et est de la Méditerranée, notamment dans le domaine économique.L’Algérie a recouru à l’expertise française dans les années 1960 et 1970, de façon massive pour promouvoir la stratégie de développement des industries industrialisantes.Dans les années 1980 et 1990, la France est demeurée le principal partenaire commercial de l’Algérie, alors même que notre pays était en pleine désindustrialisation et traversait une sévère crise économique d’illiquidités due à la baisse des prix du pétrole.C’est à partir des années 2000 que les autorités algériennes s’engagent dans une politique de diversification de leurs échanges, qui coïncide avec le moment où certains pays du Sud accèdent à un stade supérieur de leur développement, produisent et exportent des produits à haute valeur ajoutée et des services de qualité comparables à ceux offerts par les pays occidentaux (il s’agit du Brésil, de l’Argentine, de la Chine, de la Corée du Sud, de la Turquie, de la Malaisie, de l’Afrique du Sud). La montée en puissance des nations émergentes, le dynamisme de leurs entrepreneurs, leurs énormes capacités d’adaptation mettent progressivement à l’écart les entreprises occidentales, principalement françaises, cependant que les grands travaux d’infrastructure et de réalisation des équipements collectifs (villes nouvelles, autoroute Est/Ouest, barrages, rail, etc.) sont attribués principalement à des entreprises asiatiques dont les offres commerciales et techniques sont jugées plus avantageuses pour le maître de l’ouvrage algérien.Montée en puissance des nations émergentesCette tendance n’est pas près de s’arrêter ni même de s’interrompre. Il s’agit d’une dynamique structurelle qui conduit désormais à s’interroger sur les contours futurs que pourrait revêtir l’Union pour la Méditerranée (UPM) dont la France entend impulser l’âme et l’esprit. Progressivement, l’Algérie se donne les moyens de s’affranchir de la tutelle européenne, que ce soit sur le plan économique ou commercial.L’année 2010 est celle de la remise en cause de dispositions essentielles du Traité de libre-échange conclu avec l’UE en 2005, l’application de celui-ci n’ayant eu, du point de vue officiel algérien et de celui du patronat, aucune retombée positive sur le tissu industriel local et ayant même désarticulé les PME/PMI soumises à une concurrence implacable qui a conduit nombre d’entre elles à licencier, sinon à fermer. La LFC pour 2009 ainsi que la LF pour 2010 visent un double objectif qui est très ambitieux: la mise en place d’une stratégie d’industrialisation par substitution aux importations et une stratégie d’industrialisation par valorisation des exportations.A tort ou à raison, les responsables algériens considèrent que les entreprises françaises ne sont pas disposées à contribuer à la réalisation de cette politique dont le pivot est le partenariat de type sociétaire, alors qu’au contraire, les entreprises brésiliennes, sud-africaines, sud-coréennes et malaisiennes entendent contribuer au développement de la production intérieure en aidant les entreprises algériennes à reprendre progressivement certains marchés de biens de consommation (pétrochimie, engrais, ciment, électrométallurgie) et dans une deuxième phase à étendre le mouvement en amont vers des industries intermédiaires où l’intensité capitalistique et l’échelle de production sont plus élevées (ce qui passe par la valorisation des outils d’engineering nationaux existants).Quant à la stratégie d’industrialisation par valorisation des exportations, il y a lieu de rappeler que les accords conclus récemment avec le Brésil, l’Afrique du Sud, la Turquie, la Malaisie visent à promouvoir les exportations algériennes dans des secteurs à forte valeur ajoutée, ce qui devrait permettre à notre pays, à l’échéance 2020-2025, d’améliorer la situation de sa balance des paiements (hors hydrocarbures), de dynamiser l’effort de recherche et de développement par une meilleure insertion de nos entreprises dans la division internationale du travail et enfin d’étendre le marché potentiel au-delà des frontières nationales, ce qui ne manquera pas de stimuler l’emploi qualifié et de rompre avec le cercle infernal de la pauvreté salariale. De la même manière, c’est avec les entreprises américaines et chinoises que l’Algérie s’engagera sous peu dans la croissance verte et le green business (éoliennes, panneaux solaires, ampoules basse consommation, batteries pour véhicules électriques que l’Algérie devrait commencer à produire), alors surtout que la Chine est en train de bâtir son hégémonie sur le nucléaire, le solaire et même l’habitat écologique (V. Exposition universelle de Shanghai du 31 mai au 1er octobre 2010).La banalisation inscrite dans le sens de l’histoireLa banalisation des relations économiques et commerciales entre l’Algérie et l’Europe s’explique donc par un contexte international objectif qui se traduit par un déclin relatif de l’Europe aussi bien sur le plan technologique, scientifique, culturel que commercial. Seuls les centres universitaires, les pôles de recherche et les ONG sont en mesure de maintenir les liens entre les deux ensembles.Encore faudrait-il que les acteurs d’une relation algéro-européenne vivace et dynamique puissent se faire entendre des pouvoirs publics et qu’une liberté suffisante leur soit reconnue pour qu’ils puissent tisser des liens puissants entre eux, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui et ne le sera pas avant longtemps.alimebroukine@yahoo.com Ali MEBROUKINE, Professeur en droit des affaires
Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES Programme présidentiel 2010-2014 : Pragmatisme et cadence à la mesure des objectifs Jeudi 17 juin 2010 On ne le répétera jamais assez. Les 286 milliards de dollars mobilisés pour le plan quinquennal 2010-2014 constituent un fait sans précédent dans l’histoire économique de notre pays, depuis son accession à l’indépendance. Cet investissement public considérable traduit une volonté ferme et une ambition sincère qu’exprime le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à une étape particulièrement cruciale du processus de redressement entamé il y a une décennie. L’œuvre de reconstruction se poursuit, s’affermit et se consolide avec ténacité, conviction et lucidité. L’opinion publique, tant nationale qu’internationale, témoigne de l’ampleur de ce programme présidentiel, prend acte des objectifs qui lui sont assignés à une période où de nombreux pays à travers le monde éprouvent les pires difficultés à maintenir leur cadence de développement, à relancer leur machine économique ou tout simplement assurer le strict nécessaire à leurs populations soumises aux rigueurs et aux effets pervers d’une crise économique internationale, tant redoutée. Traverser, sans dégâts majeurs, une conjoncture aussi trouble et chaotique à l’échelle planétaire est déjà un acquis indéniable. L’Algérie s’engage à poursuivre son chemin vers le développement, confiante en ses moyens, soucieuse de capitaliser les progrès qu’elle a enregistrés au cours d’une dizaine d’années de labeur et de travail. Autour d’elle, une unanimité se forge et un nouveau regard se pose, balayant tous les préjugés, les idées reçues et les clichés néfastes. Un bref regard sur le plan quinquennal 2010-2014 permet de dégager des faits saillants et des observations édifiantes. A tout seigneur tout honneur, la part allouée à la promotion de la ressource humaine en termes de moyens financiers et humains renseigne sur la volonté de l’Etat à asseoir un développement global fondé sur le savoir, la connaissance, l’aptitude professionnelle, l’épanouissement de la recherche scientifique. L’histoire contemporaine est riche d’exemples de nations qui ont réussi leur développement en misant sur la promotion de l’homme, la mise en valeur de ses atouts et de ses potentialités. Notre pays, faut-il le souligner, voit le tiers de sa population scolarisée, fréquenter les écoles, les collèges, les lycées et les bancs des université ainsi que les établissements de formation professionnelle. Le programme présidentiel pour le quinquennat 2010-2014 accorde également une place de choix pour le développement du secteur des travaux publics et du bâtiment. Ce choix ne relève pas du hasard. L’on dit communément que lorsque le bâtiment va tout va. Cet adage est plein de signification. En effet, ce secteur est un gisement important de valeurs ajoutées, créateur de postes d’emploi et de richesses. Les économistes le savent et ils insistent souvent sur la nécessité de le relancer. En accordant des investissements substantiels à ce segment de la vie économique, l’Etat s’assure un atout de taille qui pèse lourd dans son œuvre de redressement. Une autre observation qui mérite d’être soulignée, le plan quinquennal associe le potentiel national, les PME-PMI et les privilégie notoirement à la stratégie fixée dans le cadre du développement du pays. Autrement dit, les compétences locales, la main-d’œuvre et le tissu industriel sont mis à contribution et fortement sollicités. Le renouveau du pays se fera avec les travailleurs, les cadres et les ressources nationales, dont dispose la nation. En définitive, ces quelques remarques traduisent une certaine idée du développement, une vision et une stratégie qui sont basées sur un pragmatisme évident. Notre pays est déterminé à faire table rase des vieux réflexes pour ne s’en tenir qu’à l’essentiel : le développement durable. Une cadence à la mesure des objectifs En mobilisant l’argent nécessaire à la concrétisation d’un programme quinquennal aussi consistant et ambitieux que celui mis en œuvre à partir de 2010, l’Algérie confirme ses capacités d’intégration dans la dynamique de progrès. La politique de développement national en cours depuis une décennie, se traduit sur le terrain, avec la pleine conscience des enjeux internes et externes. L’Algérie a décidé d’en finir avec la régression économique et sociale et a mis les moyens qu’il faut au moment où dans le monde entier l’investissement connaît un recul sous le poids de la crise. Les pouvoirs publics sont animés plus que jamais d’une volonté déterminée de faire basculer le pays dans la modernité. Bien que l’action de développement soit inscrite dans la continuité, le plan quinquennal 2010-2014 s’apparente aux derniers réglages avant le décollage. L’investissement public injecté ces dernières années ainsi que la batterie de réformes engagées tous azimuts ont permis d’ouvrir des perspectives prometteuses. « L’accélération de la modernisation des services publics, la rationalisation de leur organisation, l’optimisation de leur gestion sont des objectifs à la réalisation desquels je veillerai tout particulièrement. Notre peuple est en droit d’attendre que les immenses efforts qu’il a consentis pour la mise en place d’infrastructures de toute nature et des moyens de leur fonctionnement soient pleinement fructifiés. Elever le niveau de rigueur dans la gestion et son suivi, développer l’initiative et la vision prospective sont les conditions des progrès attendus. » C’est là un axe important du programme quinquennal à la concrétisation duquel tient le Président de la République, qui a toujours affiché une volonté formidable de rattraper les retards accumulés. L’application du programme d’investissements publics pour ces cinq années engage assurément l’Algérie dans une course contre la montre. L’Algérie qui a su, au lendemain de l’Indépendance nationale, intégrer le processus de modernisation dans la dynamique du développement national, s’est ingéniée à ne pas se départir de ses options stratégiques. Le Chef de l’Etat n’a pas manqué dans ce contexte de rappeler les grandes actions entreprises pour pouvoir aller de l’avant dans l’édification d’un pays fort. « Pour faire face à cette perspective, nous nous sommes attachés à adapter le cadre de fonctionnement de l’économie aux nouvelles réalités, à étendre et à moderniser nos infrastructures économiques, à assainir nos institutions financières et à engager le processus de leur modernisation, à redéfinir le périmètre du secteur public économique et à rationaliser son organisation. Les conditions sont désormais propices pour enclencher un vaste mouvement de diversification et de densification de notre tissu économique. L’Etat s’emploiera pleinement à le stimuler et le soutenir. » Le programme quinquennal imprimera à coup sûr à la dynamique de développement une cadence à la hauteur des objectifs escomptés. ELMOUDJAHID - 10/06/2010 (Parut dans le Bulletin des Energies Renouvelables numéro 17)
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