阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Thursday, July 01, 2010

Dessine-moi Alger ya kho !






Une première : une dizaine de dessinateurs et de graphistes travaillent en résidence d’artistes à Alger-Centre pour créer, en automne, une revue graphique. En avant-goût, vous pouvez apprécier l’expo « Alger vu par… », résultat de l’atelier, à la galerie Espace Noun (près de Meissonnier) jusqu’à mercredi prochain.
Alger en tags, en bulles et en cartes. C’est ce qu’on peut retenir du projet de revue graphique, dont la sortie est prévue en automne prochain, initié par les éditions Barzakh et l’agence de dessin graphique Ganfood. Cette rencontre, plus ou moins inattendue entre deux univers différents, n’est pas due au hasard, mais à une réelle volonté de créer quelque chose de nouveau et surtout de donner leur chance à de jeunes artistes talentueux. Mi-juin donc est mise en place une résidence d’artistes dans un F1 à Alger-Centre : ordinateurs, écran télé encastré pour suivre le Mondial, cartes et photos d’Alger partout sur les murs, machine à café, une grande pièce remplie de personnes qui se bousculent autour d’une grande table où sont entreposés figurines, crayons et planches.
Les artistes viennent d’horizons différents, entre les diplômés des Beaux-Arts, les graphistes freelance et même les architectes, le profil du collaborateur de la future revue est difficile à définir. Tant mieux ! Pour le numéro zéro, le thème choisi est Alger, la vision personnelle que chaque artiste a de cette ville. Pour superviser la jeune équipe, on a fait appel à un dessinateur libanais célèbre pour ses dessins engagés durant les nombreuses guerres qu’a connues son pays. Artiste touche-à-tout (trompettiste à ses heures perdues), Mezan Kerbaj est avant tout un artiste engagé et sensible. Raison pour laquelle il a été choisi, puisque comprenant mieux que quiconque ce qu’a traversé l’Algérie et sa situation actuelle.
Par Yasmine Bouchène

Algerie le guide des festivals de juillets 2010




Musiques actuelles à Bordj Bou Arréridj : Jusqu’au mardi 6 juillet
En tête d’affiche de la 5e édition du Festival des musiques actuelles : le chanteur de raï Faudel, le groupe WTB d’Oran, Azou Hood Killer, cheb Khalas, Hakim Salhi, le groupe de rock Good Noise, Djamel Laroussi et bien d’autres. Des troupes locales participent également à l’animation des soirées, qui se déroulent en plein air, au centre-ville, au niveau de l’ancien stade de la ville.
Lire en fête à Alger : Du jeudi 15 au vendredi 30 juillet
Le premier festival culturel local Lire en fête d’Alger se déroulera également dans les wilayas de Blida, Bouira, Boumerdès, Tipasa et Tizi Ouzou. Au menu, organisation de plusieurs ateliers. A Alger, les activités seront organisées au niveau de la placette El Kettani (Bab El Oued). Les enfants découvriront des ateliers de lecture, d’écriture, de travaux manuels et de théâtre. Des livres seront mis à la disposition des lecteurs à travers les bibliobus.
Hawzi à Tlemcen : Du mardi 13 au lundi 19 juillet
A cette 4e édition participeront 18 associations inscrites au concours, dont Dar Gharnata de Koléa, Ibn Badja de Mostaganem, Errachidia de Mascara, El Adabia de Blida, El Inchirah de Constantine, Ennahda d’Oran, El Mouahidia de Nedroma… Deux conférences sont au programme : « Saïd El Mendassi poète des Maghrébins » et l’« Art du hawzi entre Tlemcen et Constantine », de même qu’un hommage aux artistes Droussi Kaddour, Ahmed Serri, Salah Boukli et Cheikh Mohamed Ghaffour.
Théâtre amateur à Mostaganem : Du samedi 17 au lundi 26 juillet
Avec la participation de 10 troupes locales et de 11 troupes de théâtre étrangères. Cette 43e édition coïncide avec deux événements : le 20e anniversaire du décès du fondateur du festival de Mostaganem, Si Djilali Mustapha Benabdelhali , et le 15e anniversaire de la disparition du célèbre acteur Abderahmane Kaki.
Diwan à Alger : Du jeudi 15 au mardi 20 juillet
Le théâtre de Verdure du Bois des Arcades (Riad El Feth) accueillera la diva malienne Oumou Sangaré et le groupe Tinariwen, Wled Haussa et d’autres artistes maliens et marocains. En marge des concerts prévus tous les soirs à 20h30, des master-classes et des projections de films, dont celui d’Ali Farka Touré, seront programmés en matinée, de même qu’une exposition de photographies de l’artiste Djemmai, dans le hall de la salle Ibn Zeydoun.
Festival de Timgad : Du mercredi 7 au vendredi 16 juillet
La 32e édition aura lieu dans le nouveau théâtre de plein air, qui accueillira 5000 spectateurs pour applaudir les grandes voix de la chanson algérienne, dont cheb Akil, Asma Djermouni, Hakim Salhi, Triana d’Alger et plein d’autres artistes algériens et internationaux.
Musique de jeunes à Oum El Bouaghi : Jusqu’au mercredi 7 juillet Deux sites ont été alors retenus pour abriter cette 4e édition : les soirées musicales se tiendront au stade municipal Zerdani Hassouna, alors que la maison de la culture Nouar Boubekeur recevra les familles. La cérémonie d’ouverture sera marquée par un hommage au chanteur Katchou, suivi d’un show assuré par Cheba Zahouania. Sont aussi programmés Hamid Belbèche, Mascula, Zinedine Bouchaâla, Amina Zoheïr, Mourad Djaâfri, cheb Ares, Hakim Salhi, Redouane, Lotfi Double Kanon et Yacine Achouri.
Danses populaires à Sidi Bel Abbès : Du samedi 10 au samedi 17 juillet
Le 6e Festival culturel international des danses populaires verra la participation de 18 troupes venues des quatre coins du monde (Maroc, Mali, Liban) et des régions d’Algérie. La Palestine est l’invitée d’honneur, cette année. L’édition se déroulera au théâtre de Verdure de la ville et à la maison de la culture Kateb Yacine, où des conférences seront données.
Théâtre pour enfants à Khenchela : Jusqu’au dimanche 11 juillet
Douze wilayas et deux pays (Syrie et Palestine) participeront, à travers 14 œuvres théâtrales, à la 3e édition du festival. De nombreux artistes y assisteront, comme par exemple Salah Ougrout, Mohamed Adjaimi sans oublier Bahia Rachedi. En marge du festival, des conférences seront animées, dont une autour du thème « Le jeu dramatique chez l’enfant ». Les enfants auront aussi rendez-vous avec Carlo Ferrante, Amor Mayouf et Mouafok Djilali autour des ateliers d’écriture.
Festival de Djemila : Du jeudi 22 au vendredi 30 juillet
La chanteuse libanaise Madjda Roumi est attendue à la 6e édition du festival international de Djemila. D’autres grandes vedettes comme Najoua Karam, Saber Eribaî, Ouail Kafouri, Ellissa, Lotfi Bouchnek, Diana Haddad, Kadhem Essaher animeront des shows sur l’esplanade de l’antique Cuicul.
Par Faten Hayed

La Belgique prend les rênes de la présidence de l'UE


[Fenêtre sur l'Europe]
La Belgique a pris aujourd'hui le relais de l'Espagne à la présidence de l'Union européenne, au moment où son propre gouvernement est toujours en sursis. En attendant qu'une nouvelle coalition puisse être formée entre partis francophones et néerlandophones, suite au triomphe électoral des indépendantistes flamands en juin, le premier ministre actuel, Yves Leterme, continue de gérer les affaires courantes.
La nouvelle équipe ne devrait prendre au plus tôt ses fonctions qu'en octobre, au beau milieu de la présidence, et avec très peu de temps pour se mettre à jour sur les dossiers. Même si les autorités belges assurent que tout a été bien préparé, le ministre des finances, Didier Reynders, a suggéré qu'il serait sans doute préférable pour la continuité dans l'UE de maintenir le gouvernement démissionnaire actuel jusqu'à la fin de l'année.Pour l'Europe il vaudrait mieux que ça continue comme cela jusqu'en décembre, a-t-il dit dans une interview aux chaînes de télévision parlementaires françaises qui doit être diffusée jeudi soir. Mais je regarde aussi la situation en Belgique et là plus tôt il y aura un gouvernement en Belgique mieux c'est, a ajouté M. Reynders.Présidence modesteDans ce contexte interne difficile, le royaume entend mener une présidence modeste, manière de prendre ses distances avec l'Espagne qui avait vu grand au départ, avant de déchanter du fait de la crise économique. Jeudi, une seule célébration est prévue : cinq cents Européens doivent former une chaîne dans un parc de Bruxelles pour porter une banderole européenne géante de 300 mètres de long.La Belgique entend rester en retrait également pour mieux ancrer les nouvelles institutions européennes, censées donner un rôle de premier plan au président permanent de l'UE, Herman Van Rompuy, et à la chef de la diplomatie, Catherine Ashton. La Belgique entend aussi accélérer les discussions sur la régulation financière et surtout faire avancer le gouvernement économique européen, via une Convention en octobre : M. Reynders souhaite y parler notamment d'impôts européens et de politique industrielle commune.

Résumé du bilan de la Présidence espagnole de l'UE



Fenêtre sur l'Europe]
Durant ce semestre, une réponse immédiate a été donnée à la crise économique et financière, les changements institutionnels prévus par le traité de Lisbonne ont été mis en place et une stratégie pour la croissance et l'emploi a été élaborée et approuvée. Cette dernière comprend un ensemble de réformes, d’indicateurs, d’engagements et d’obligations exigibles, à même de modifier le modèle de croissance économique à l’horizon 2020.
Les autres objectifs accomplis au cours du semestre sont résumés ci-dessous :Un nouveau gouvernement économique-L'UE a fait un pas décisif sur la voie de la gouvernance et de la coordination économique, alors que la crise grecque et les tensions sur les marchés financiers ont souligné le besoin de renforcer le gouvernement économique de l'Union.-Création du Mécanisme européen de stabilisation financière, capable de mobiliser jusqu'à 750 milliards d'euros afin de soutenir des pays traversant une situation extraordinaire de grandes difficultés.-Nouvelle stratégie 2020. Cinq objectifs ont été établis en matière d'emploi, d'innovation, d'éducation, de changement climatique et énergie, ainsi que d'inclusion sociale. Contrôle et surveillance des marchés financiers-Progrès dans la régulation intégrée des marchés financiers.-Constitution d'un Conseil européen du risque systémique. Il permettra d'évaluer, à partir de janvier 2011, les éventuelles menaces portant sur la stabilité financière, et d'émettre des alertes.-Mise en place des Autorités européennes de supervision (qui interviendront en cas d'urgences financières) et de l'Autorité européenne du marché des valeurs, qui aura le pouvoir de superviser les agences de notation de crédits dans l'UE.-Progrès dans le processus d'adoption de la directive sur les gestionnaires de fonds d'investissement alternatifs.-Les résultats des prises de pouls du secteur bancaire seront publiés au cours de la seconde quinzaine du mois de juillet.-Accord pour soumettre les institutions financières à des systèmes de taxes et d'impôts.Plus de marché intérieur, plus de cohésion, et d'importants progrès dans l'agenda européen-Promotion du véhicule électrique et de l'Agenda numérique européen. Garantie de l'Internet haut débit à des prix plus accessibles.-Message contre la contrefaçon et la piraterie.-Réforme du Règlement général des fonds structurels.-Engagement à adopter des mesures de soutien envers les régions ultrapériphériques.-En matière de transports :- Protocole de la deuxième phase de l'accord sur le transport aérien, ou accord « Ciel ouvert », entre l'UE et les États-Unis.- Avancement de la réglementation en matière d'enquête sur les incidents et les accidents aériens.- Règlement afin d'améliorer la compétitivité du secteur ferroviaire.- Adoption d'une directive qui réduira les obstacles administratifs entre les ports maritimes, et du règlement de protection des droits des passagers.-Début des débats sur la Politique commune de la pêche.-Directive sur le commerce illégal du bois. Avancées en matière de déchets électriques et électroniques, de commercialisation des produits biocides et de limitation des émissions des véhicules légers.-Règlement sur la sécurité de l'approvisionnement en gaz.-Directives sur l'efficacité des bâtiments et sur l'étiquetage des produits énergétiques.Mise en place des changements institutionnels prévus par le Traité de Lisbonne-Application et respect de la lettre et de l'esprit du Traité de Lisbonne, en offrant le plus grand soutien possible au président du Conseil européen et à la Haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité de l'UE.-Inauguration du Conseil « Affaires générales »-Lancement du processus intergouvernemental en vue de l'adoption de la proposition d'amendement du Traité. Celle-ci permettra à 18 nouveaux députés de siéger au Parlement européen.-Accord visant à faciliter les démarches aux citoyens en situation de séparation ou de divorce transfrontaliers.-Droit d'initiative citoyenne.-Adhésion de l'UE à la Convention européenne des droits de l'Homme Les actions de l'Union et de ses institutions seront soumises, pour la première fois, à un contrôle judiciaire externe comme celui de la Cour européenne des droits de l'Homme.Consolidation du rôle de l’UE dans le monde-Préparation de la mise en route du Service européen d'action extérieure.-Extension des liens politiques et des relations commerciales de l'Union avec ses principaux partenaires, en particulier avec l'Amérique latine.-Accord d'association UE-Amérique centrale ; Accords multipartites avec la Colombie et le Pérou ; Accord d'association UE-Mercosur.-Le Sommet UE-Maroc a signifié des progrès importants dans la consolidation du Statut avancé du Maroc avec l'Union.-Déclaration conjointe de l'UE et des États-Unis sur la lutte contre le terrorisme.-Signature de la révision des accords de transmission des données financières du consortium SWIFT et de la Déclaration de Tolède sur la sécurité aérienne.-Grands progrès effectués avec la Croatie et la Turquie pour l'élargissement de l'UE, et franchissement d'étapes significatives pour la perspective européenne des Balkans occidentaux.-Souscription à l'accord de Copenhague, avec un engagement à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 20 % pour 2020 par rapport aux niveaux de 1990.-Accord sur la position commune de l'UE en faveur de la protection d'espèces en danger comme le thon rouge et l'éléphant d'Afrique, et mise en route des négociations en vue d'un accord contraignant sur le mercure.Plus d'égalité, de liberté et de sécurité-Progrès concernant le Plan d'action du programme de Stockholm qui comprend les actions à mettre en place pour l'espace de liberté, de sécurité et de justice, de 2010 à 2014.-Stratégie de sécurité intérieure définissant le modèle européen de sécurité, fondé sur les droits et libertés des citoyens et sur une perspective essentiellement préventive.-Avancées dans les discussions sur le mandat de protection européen.-Premiers pas vers la création d'un Observatoire européen sur la violence contre les femmes.-Accord sur le texte de la proposition de directive en matière de lutte contre la traite d'êtres humains et de protection de ses victimes, et avancées des discussions sur la proposition de directive en matière de lutte contre l'exploitation sexuelle des mineurs et la pornographie infantile.-Directive sur le droit à l'interprétation et à la traduction dans les procédures pénales.-Promotion d'un système de formation pour les policiers européens fondé sur le programme Erasmus, et création d'un Comité permanent de sécurité intérieure (COSI).-Plan d'action pour les mineurs étrangers non accompagnés.Progrès des droits sociaux-Plan d'action sur le don et la transplantation d'organes.-Directive sur les droits des patients pour l'assistance sanitaire transfrontalière.-Directive sur la prévention des blessures causées par des objets piquants ou coupants dans le secteur hospitalier et sanitaire.-Accord en vue de fixer les contenus de la nouvelle directive en matière de pharmacologie.-Amélioration de la situation sociale des citoyens exerçant une activité indépendante.

Adhésion : L'UE ouvre un nouveau chapitre de négociations avec la Turquie



[Fenêtre sur l'Europe]
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Ángel Moratinos, a annoncé ce mercredi l'ouverture d'un nouveau chapitre dans les négociations d'adhésion entre l'UE et la Turquie, celui de la sécurité alimentaire. Il a déclaré qu'il s'agissait d'un chapitre important, non seulement pour son contenu mais également parce qu'il démontre que le processus est toujours "actif et en progression."
"L'importance politique [de l'ouverture d'un nouveau chapitre] est manifeste, elle est la preuve que le processus d'adhésion est toujours actif et en progression" et que l'Europe confirme son engagement, a déclaré M. Moratinos. Il a ajouté qu'il s'agissait d'« une bonne nouvelle pour tous ceux qui désirent avancer dans la relation stratégique entre la Turquie et l'UE ».M. Moratinos a indiqué que la sécurité alimentaire et vétérinaire est importante, car elle représente également la première étape de la Turquie dans l'alignement sur les normes de l'Union européenne.Le commissaire européen à l'élargissement, Štefan Füle, a abondé dans ce sens en indiquant que ledit chapitre 12 est "un des chapitres les plus importants." Quant au ministre turc de l'Agriculture, Mehdi Eker, il a rappelé que "la politique alimentaire est au cœur de la vie" et que l'ouverture des négociations est "le signe tangible de la volonté de la Turquie" d'avancer vers l'intégration.

Mr le Président Sarkozy garant de la PAC


Sarkozy garant de la PAC
En déplacement dans l'Aveyron pour une table ronde avec les agriculteurs de montagne, Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il se montrerait ferme dans les futures négociations internationales sur les marchés agricoles.

L'agriculture est "un élément stratégique de l'économie française". Le discours de Nicolas Sarkozy, à l'issue d'une table ronde sur les difficultés du monde rural en zone de montagne, a pris jeudi des accents chiraquiens. Entre deux bottes de paille aveyronnaises, le chef de l'Etat a assuré avec force qu'il ne cèderait rien dans les négociations européennes et internationales sur les marchés agricoles. Les futures discussions avec le Royaume-Uni, qui souhaite démanteler les mécanismes de l'Europe agricle, s'annoncent animées.
Vitale pour les agriculteurs français, la Politique agricole commune (PAC) de l'Union européenne -et les aides substantielles qui vont de pair- sera rediscutée après 2013, mais Nicolas Sarkozy a été très clair: "S'agissant de la politique agricole commune, ma marge de négociation est nulle." Toutefois, aussi affirmatif soit-il, Nicolas Sarkozy annonce aussi avoir "besoin du soutien du monde paysan. Je ne peux pas me battre sur deux fronts, le front de la concurrence internationale, le front de ceux qui ne comprennent pas que la régulation du marché agricole est indispensable." Selon lui, la dérégulation souhaitée par certains aboutirait au même désastre que la dérégulation financière.
Sarkozy pas encore au point sur le fromage…
Présidente des G20 et G8 de 2011, la France s'est trouvé un cheval de bataille, martelé par Nicolas Sarkozy: la régulation des prix des matières premières, dont les prix agricoles. "J'essaierai de trouver des alliés chez les Turcs, chez les Chinois, chez les Indiens, en leur expliquant que l'intérêt du paysan turc, du paysan indien et du paysan chinois c'est d'avoir de la lisibilité, a-t-il expliqué. Il n'y a pas de lisibilité s'il y a la spéculation qui tient en otage un certain nombre de marchés."
Sur le plan national, Nicolas Sarkozy a également tenu à faire un geste envers le monde agricole, inquiet en ces temps de crise. Si la tendance est -comme l'a rappelé François Baroin mercredi- à une forte réduction des dépenses de l'Etat, pas question de revenir sur les aides à l'installation des jeunes agriculteurs. Le président veut au contraire les "sanctuariser", et rappelle que cela représente "grosso modo" 350 millions d'euros, soit 55.000 euros par actif. Une annonce qui devrait rassurer les agriculteurs, quelque peu orphelins depuis le départ de Jacques Chirac, très apprécié dans le monde rural. Mais Nicolas Sarkozy a encore du boulot avant de rattraper le Corrézien dans le cœur des paysans. "Il y a une grosse différence de goût ?" a-t-il ainsi demandé alors qu'on lui présentait des fromages au lait de vache et d'autres au lait de chèvre

La Belgique prend les rênes de l'Union européenne première grande réunion de l'Union pour la Méditerranée



La situation politique du pays pourrait avoir un effet bénéfique inattendu sur les nouvelles institutions issues du Traité de Lisbonne.
Repères
Fiasco du semestre espagnol. Avec la présidence de l'Europe, Zapatero espérait redorer son blason. Il n'a cessé d'accumuler les revers. La crise grecque, puis la crise de l'euro dont l'Espagne est vite devenue l'une des cibles potentielles, ont éclipsé le semestre espagnol. Pire. Le Premier ministre s'était fixé deux grands rendez-vous. Le sommet Europe - États-Unis, reporté à la demande d'Obama ; et la première grande réunion de l'Union pour la Méditerranée, boycottée par plusieurs pays arabes hostiles à la présence du ministre israélien. Si on ajoute le nuage de cendres du volcan islandais, qui a bloqué de nombreuses réunions, et le plan de rigueur servi aux Espagnols, le bilan est amer.
Utile, une présidence tournante? Tout le monde se pose la question. Avec l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, le 1er janvier dernier, la cohabitation entre un président stable (le belge Herman Van Rompuy) et un président tournant brouille l'image et semble un doublon inutile. Cette présidence tournante revêt pourtant un caractère symbolique non négligeable. Elle permet à tous les pays, y compris les petits ou nouveaux venus, d'assumer une responsabilité directe dans le fonctionnement de l'Union durant au moins dix-huit mois.
« Surréalisme belge ». Pour la douzième fois la Belgique préside. Mais depuis les élections du 13 juin, elle n'a plus de gouvernement. Le sortant, Yves Leterme, expédie les affaires courantes, au moins jusqu'en octobre. « C'est le surréalisme belge », commente Olivier Chastel, secrétaire d'État belge aux affaires européennes, l'homme de ce semestre. L'orchestre va devoir donc jouer sans chef. Un handicap relatif, compte tenu de la bonne connaissance des dossiers européens dont font toujours preuve les responsables belges. Il leur sera de surcroît aisé de communiquer avec leur compatriote, Herman Van Rompuy.
Coordonner la rigueur. La mission la plus délicate. La crise a rendu nécessaire un nouveau pacte de strabilité. Le président du Conseil, Van Rompuy doit rendre un rapport en octobre sur la gouvernance économique. La Commission a avancé hier plusieurs propositions visant à renforcer les sanctions et à obliger les États membres à soumettre désormais leurs grandes orientations avant même le vote de leur Parlement.
Nouveau traité, nouvelles pratiques. Plusieurs nouveautés importantes, introduites par le traité de Lisbonne, sont à mettre en place. 1) Le service diplomatique européen annoncé pour l'automne, avec des luttes d'influence qui ont déjà commencé entre capitales, et entre la Commission et le Conseil. Un Français, Pierre Vimont, actuel ambassadeur de France à Washington, tient la corde pour épauler Catherine Ashton. 2) La démocratie participative à l'européenne avec « l'initiative citoyenne » prévue par les textes. 3) Enfin, Lisbonne attribue au Parlement de plus amples prérogatives. Les eurodéputés, lassés de la médiatisation parfois creuse des Conseils Européens, entendent les faire valoir.
Laurent MARCHAND.

Algerie l’énergie solaire pour l’électrification de 100 habitations, prochainement à M’sila


Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES

Un projet portant sur la fourniture d’électricité à partir de l’énergie solaire, pour une centaine d’habitations de la wilaya de M’sila, débutera ’’dans les prochains jours’’, a-t-on affirmé mercredi à la direction de l’énergie et des mines.
Ce projet touchera 100 habitations réparties sur 8 communes, à savoir Sidi M’hamed, Ain Fares, Ain Rich, Sidi Hadjeres, Sidi Aissa, Benzouh, Bouti Sayah et Sidi Ameur, a fait savoir la même source.
Le recours à cette énergie propre et renouvelable est également dicté, a-t-on soutenu, par les ’’conditions prévalant en milieu rural’’ et les difficultés de raccordement, selon les procédés conventionnels, par rapport aux zones urbaines.
De plus, le succès de l’expérience de raccordement grâce à l’énergie solaire, d’une trentaine de logements en milieu rural par le Haut commissariat au développement des steppes (HCDS) au cours des trois dernières années, a constitué un ’’encouragement’’ à la généralisation de ce type d’initiatives, a indiqué la même source. L
es besoins de la wilaya de M’sila en matière d’électricité d’origine solaire sont de l’ordre de 1.200 raccordements, ce qui nécessite un investissement de 1,8 milliard de dinars, a-t-on également affirmé.
APS

Algérie - Union Européenne




Agriculture : l’Algérie veut s’implanter sur le marché européen
Une rencontre organisée par le ministre de l’Agriculture algérien et la Commission européenne s’est tenue lundi et mardi, rapporte Le Quotidien d’Oran. La réunion avait pour but d’examiner les difficultés rencontrées par les produits algériens pour s’implanter sur le marché européen. L’Algérie souhaiterait exporter 160 000 tonnes de produits agricoles d’ici à 2014. En 2009, 60 000 tonnes de produits algériens ont été vendus en Europe.

Algerie céramique algérienne ou la dextérité des artisans



Née il y a des dizaines de milliers d’années, la céramique algérienne n’a cessé d’évoluer pour atteindre sa forme actuelle. Quant aux motifs figurant sur les anciennes céramiques, nous les retrouvons encore sur les objets en terre cuite façonnés par les paysannes. # de l'époque berbéro-romaine, de très nombreuses pièces ornent aujourd’hui le musée de Sétif.Forme plus affinée de la poterie rurale, la céramique algérienne ne s’est pas toujours faite connaître sous son aspect actuel. Marquée, en effet, par plusieurs influences, notamment phénicienne et romaine, elle atteindra, néanmoins, l’apogée à l’époque musulmane. Les musulmans apporteront à cet art une nouvelle touche, beaucoup plus significative. Depuis, la céramique d’art ne cessera d’évoluer, pour devenir, aujourd’hui, une référence à travers le monde. La céramique en terre d’Islam La céramique musulmane montre comment les artisans de l’islam se sont inspirés des techniques et de l’iconographie des pays conquis, tout en les transformant à la lumière d’un contexte religieux nouveau. De même, ils assimilèrent très tôt le vocabulaire décoratif propre à la Chine , pays avec lequel les contacts étaient fréquents le long de la route de la soie. Dès le IX e siècle, ils cherchèrent à imiter les grès chinois puis, à partir du XVIe siècle, la porcelaine et ses décors. Cet art hétérogène, comme l’espace dont il est issu, fut aussi novateur. En effet, les céramistes musulmans mirent au point deux techniques qui connurent une grande fortune d’abord dans les pays musulmans puis en Europe par l’intermédiaire de l’Espagne : la faïence et le lustre métallique. Céramique algérienne sous le règne des Hammadites C’est sous le règne de la dynastie hammadite que la céramique algérienne s’est surtout développée. Installée dans la Qalaâ des Beni Hammad, au cœur des Hauts-Plateaux dont elle fit sa capitale, et cette dynastie berbère développera un véritable pôle culturel et civilisationnel. A la Qalaâ des Beni-Hammad, au XIe siècle, a été surpris l'éveil lointain de la céramique algérienne. L'art bougiote, au XIIe siècle, s'en inspira largement. La capitale des Hammadites excella rapidement dans la fabrication de la belle faïence à lustre d'or qu'elle exportait dans la Méditerranée Occidentale. N'a-t-on pas trouvé sur l'inventaire d'une pharmacie de Gênes, en 1312, des «faïences dorées» de Bougie? Même si la Qalaâ est détruite par les tribus hilaliennes, on peut toujours retrouver dans les ruines de la cité, des traces de la splendide céramique qui s'y fabriquait, à l’image des briques vertes, des balustrades mauresques ou des tuiles tronçonniques. Néanmoins, d'autres centres urbains conservèrent l'art de la céramique à la fin du Moyen-Age et cet artisanat s'est beaucoup plus enrichi avec le retour des musulmans d'Andalousie, chassés d'Espagne au XVIIe siècle. Tlemcen fut fastueuse et prodigue en céramique. Au XVIe siècle, Haëdo parvient à entrer dans certains intérieurs algérois. Il décrit : «Ils sont pour la plupart ornés sur leurs parois de carreaux de faïence de diverses couleurs.» Dès lors, la céramique sera très utilisée dans les fastes résidences des grandes villes algériennes. Des objets en céramique, inspirés des objets en poterie, seront alors largement usités par les riches familles. La céramique était alors ornée soit par estampage, soit par sculpture, selon des techniques connues depuis des siècles chez les artisans perses. Aujourd'hui, la céramique algérienne est basée surtout à Alger, mais nous la retrouvons également dans d'autres villes comme Tlemcen. Sa décoration varie selon les artisans. Elle est cependant dominée par les motifs arabesques, d'une très riche décoration végétale aux formes multiples et multicolores. Certaines céramiques sont ornées de calligraphie arabe alors que d'autres puisent dans le patrimoine ancestral le plus ancien, s'inspirant de peintures rupestres du Tassili ou des motifs berbères géométriques. Boumehdi, doyen des céramistes algériens On ne peut parler de la céramique algérienne sans parler du doyen Mohamed Boumehdi. Né à Blida en 1924 et découvrant la céramique à Berrouaghia en 1947, Mohamed Boumehdi n’obtient véritablement sa «chance» qu’en 1966, à la suite d’une rencontre fabuleuse avec l’architecte français Fernand Pouillon. Ce dernier avait quitté son pays natal l'année précédente pour s'installer en Algérie à la suite de déboires financiers et d'un séjour en prison qui l'avait incontestablement blessé. Le ministère algérien du Tourisme lui avait alors confié la tâche d'équiper en complexes hôteliers l'Algérie, nouvellement indépendante. Au cours d'une visite du Palais du peuple, à Alger, Fernand Pouillon tombe sur un panneau de céramiques. Pouillon demande à rencontrer cet artiste hors pair. Cet homme, c'était Mohamed Boumehdi, postier le jour et céramiste la nuit. Ses moments de liberté, il les consacrait à cette passion. On lui confiait souvent des travaux de restauration, qu'il accomplissait avec plaisir depuis qu'il avait été initié au métier par de vieux maîtres, juste après avoir quitté l'école avec un certificat de comptabilité en poche. La première rencontre entre Pouillon et Boumehdi a lieu à la villa des Arcades, une résidence du XVIe siècle, où l'architecte français a installé ses bureaux. Les jours suivants, la vie de Boumehdi bascule. Pouillon le persuade de démissionner de son emploi de postier et lui ouvre un local à Kouba. Pouillon et Boumehdi sont différents à tous points de vue mais l’art les rapproche. Très vite, une grande complicité va naître entre les deux hommes. Boumehdi devient l'«habilleur» des œuvres architecturales de Pouillon. Ensemble, ils réalisent plusieurs sites hôteliers et touristiques : Moretti, Zéralda, Sidi Fredj (ex-Sidi Ferruch) ou encore Tipaza. C’est avec eux que l’ornementation renaît de ses cendres. L'hôtel El-Djazair (ex-Saint-Georges) d'Alger constitue l'une de leurs plus belles réussites. Pouillon est chargé de la rénovation et de l'agrandissement de cet établissement construit à la fin du XIXe siècle sur l'emplacement d'un vieux palais hispano-mauresque. Il confie à Boumehdi la tâche d'en habiller les murs et les piliers. Le céramiste conçoit alors une profusion d'arabesques, de fleurs, d'oiseaux, de volières... Au fil des années, le travail de Boumehdi se diversifie. Aujourd’hui, il reste la plus grande référence de céramique algérienne. Hassina A.
01-07-2010