Wednesday, September 15, 2010
Google TV serait lancé le 17 octobre outre-Atlantique
Google TV devrait être lancé le 17 octobre aux Etats-Unis
Selon des documents en provenance de Best Buy, Google TV serait lancé le 17 octobre outre-Atlantique. Pour le reste du monde, il faudra attendre l'année prochaine pour profiter du service TV de Google
Le service de télévision connectée Google TV du géant de la recherche sur Internet est attendu pour cet automne aux Etats-Unis et en 2011 en ailleurs. Selon des documents en provenance des magasins Best Buy et publiés par Engadget, la date de lancement initiale outre-Atlantique aurait été fixée au 3 octobre puis repoussée de deux semaines. Ce qui donnerait un lancement le vendredi 17 octobre prochain.
Cette date permettrait à Google d?être présent sur la période de fêtes de fin d?année et de ne pas trop se laisser distancer par Apple dont le nouvel Apple TV doit être commercialisé fin septembre. Le retard annoncé est peut-être dû à des partenaires pas encore au point sur leur gamme de produits.
Car si Logitech et Sony comptent déjà parmi les partenaires officiels de Google TV, pour la fabrication de téléviseurs et de boîtiers donnant accès à ce service basé sur Chrome et Android, d?autres marques comme Samsung et Amazon devraient faire partie de l?aventure. (EP)
L'OPEP se veut rassurant sur les réserves de pétrole
Abdullah El- Badri, le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), a déclaré mardi à Vienne que les combustibles fossiles, parmi lesquels le pétrole tient toujours le premier rôle, continueraient de compter dans la consommation énergétique mondiale pour le futur.
À l'occasion d'une conférence de presse au siège de ce cartel pétrolier à Vienne, pour célébrer le 50ème anniversaire de sa création, il a également souligné que les réserves pétrolières actuelles des pays membres de l'OPEP et du reste du monde suffiraient à répondre aux besoins énergétiques du monde entier pour les cinq prochaines décennies.
Toutefois, l'OPEP sera confrontée à un grand nombre de défis au cours des prochaines années, et devra pour surmonter ces obstacles déployer de grands efforts en termes d'applications de haute technologie, de forage en haute mer et de formation de professionnels compétents, a-t-il reconnu.
Il a par ailleurs souligné que l'OPEP avait toujours encouragé tous les pays à développer des énergies alternatives.
Le changement climatique en Chine et son impact futur
Pour la première fois, une équipe de chercheurs franco-chinoise, à laquelle participent des chercheurs du Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (CEA-CNRS-UVSQ), s'est intéressée à l'évolution du climat en Chine depuis 1960.
Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue Nature.
L'objectif de ces recherches est de mieux comprendre l'impact du changement climatique sur les ressources en eau douce et sur l'agriculture de ce pays. L'étude a consisté à rassembler, croiser et synthétiser plusieurs données concernant le climat, l'hydrologie, et l'évolution de la production agricole, au cours de ces dernières décennies.
La Chine est la nation la plus peuplée du monde, mais elle ne possède que 7% de la surface cultivable mondiale pour nourrir 22% de la population du globe. De plus, la quantité d'eau douce disponible par habitant n'est égale qu'au quart de la moyenne mondiale. Malgré l'explosion de sa croissance, l'économie chinoise reste donc très vulnérable au changement climatique. Dans ce contexte, la question de savoir comment le changement climatique et les événements climatiques extrêmes futurs pourraient affecter le cycle de l'eau, en particulier la quantité d'eau douce disponible, et la capacité de la Chine à nourrir sa population par le biais de l'agriculture est une question cruciale.
Les premiers résultats publiés par l'équipe de Shilong Piao, chercheur de l'université de Pékin, montrent que la température atmosphérique a augmenté de 1,2 degré en Chine depuis 1960, les sept années les plus chaudes ayant été enregistrées au cours de la dernière décennie, et que le réchauffement est quatre fois plus rapide en hiver qu'en été.
Les données analysées indiquent également que les précipitations ont augmenté dans le sud du pays, alors que le nord - à l'exception du nord-ouest - a souffert de sécheresse, et que la fonte des glaciers s'est accélérée à l'ouest. Il apparaît ainsi clairement qu'un réchauffement s'est produit en Chine au cours des dernières décennies. L'analyse des chercheurs montre par ailleurs que les conséquences de ce réchauffement récent sur les ressources en eau et l'agriculture ont été limitées. Cette conclusion peut s'expliquer par la modération de ces tendances climatiques par rapport à la variabilité naturelle du climat et par les progrès technologiques dans le domaine agricole.
Cependant, les simulations climatiques actuelles prévoient une poursuite du réchauffement global, et la question reste donc entière. On peut s'attendre à des répercussions majeures sur l'agriculture et les ressources en eau dans le futur, et plus généralement sur les capacités futures de la Chine à nourrir sa population. Pour autant, les incertitudes sont encore trop importantes pour tirer des conclusions définitives. Pour ce faire, les travaux futurs devront en particulier améliorer les simulations régionales des précipitations et développer une meilleure compréhension de l'évolution des terres, cultivées ou non, en réponse au changement climatique et à ses conséquences (parasites, maladies..).
Référence :
The impacts of climate change on water resources and agriculture in China
Shilong Piao, Philippe Ciais, Yao Huang, Zehao Shen, Shushi Peng, unsheng Li, Liping Zhou, Hongyan Liu, Yuecun Ma, Yihui Ding, Pierre Friedlingstein, Chunzhen Liu, Kun Tan, Yongqiang Yu, Tianyi Zhang, and Jingyun Fang, Nature, 1/09/2010
(src : CEA - CNRS - UVSO
Algerie La Commission d'Organisation et de Surveillance des Opérations de Bourse (COSOB)
http://www.cosob.org/commission-presentation.htm
Mission de la commission :COSOB
La commission d'organisation et de surveillance des opérations de Bourse a pour mission d'organiser et de surveiller le marché des valeurs mobilères en veillant notamment :
A la protection de l'épargne investie en valeurs mobilières ou tout autre produit financier donnant lieu à appel public à l'épargne;
Au bon fonctionnement et à la transparence du marché.
La COSOB est composée d'un Président et de six (06) membres.
Le Président est nommé par décret présidentiel pour un mandat de quatre (4) ans dans
Les membres de la Commission sont nommés en fonction de leurs compétences financières et boursières pour une durée de quatre (4) ans selon la répartition suivante
Bourse d'Alger
De la transparence de l'information financière
La commission de surveillance des opérations en Bourse vient de publier une instruction datée du 15 juin 2010, exhortant la société de gestion de la Bourse des valeurs de lui transmettre une série de documents et renseignements susceptible de renforcer et faciliter son contrôle. Ainsi, l'information exigée par la Cosob est transmise en support papier et/ou par support électronique dûment authentifié, lui permettra d'assurer une vérification permanente relative au respect par la SGBV des obligations légales et réglementaires auxquelles elle est soumise, de suivre le risque pouvant entraver le fonctionnement du marché, de compléter et rapprocher les informations reçues avec celles des autres acteurs du marché, et enfin d'alimenter la base de données de la Cosob et consolider ainsi les outils de contrôle de l'ensemble des acteurs du marché. La société de gestion de la Bourse des valeurs doit transmettre à la Cosob tout autre document ou information non prévue par la présente instruction et demandée par la Cosob pour l'accomplissement de sa mission de contrôle.
Dans ce contexte, la note de la Cosob précise que la SGBV devra lui transmettre dans un délai maximum de 30 jours, après signature du procès-verbal par l'assemblée générale, le rapport du conseil d'administration présenté à l'assemblée générale, les états financiers annuels, les résolutions de l'assemblée générale, le rapport complet du commissaire aux comptes sur les états financier, et l'état déclaratif des commissions perçues. Le texte prévoit également une série de documents à transmettre de façon trimestrielle. Il s'agit d'un rapport d'activité trimestriel relatif aux valeurs mobilières et d'un rapport d'activité trimestriel relatif aux obligations assimilables du Trésor. Ces derniers doivent être présentés au plus tard quinze jours après la fin de chaque trimestre de l'exercice. Par ailleurs, la société de gestion de la Bourse des valeurs est tenue de transmettre un état mensuel des transactions de blocs selon le format.
Ledit état doit être transmis, à la Cosob, au plus tard dix jours après la fin de chaque mois. Aussi, en cas d'incident technique survenu au niveau du système de cotation, ayant une incidence sur la gestion opérationnelle de la Bourse, la société de gestion de la bourse des valeurs est tenue de communiquer sans délai à la Cosob la nature de l'incident et les solutions immédiates envisagées par la société de gestion de la Bourse des valeurs ; et de transmettre à la Cosob, un compte rendu détaillé de l'incident ainsi que les actions correctives et préventives mises en place par la société de gestion de la Bourse des valeurs. Par ailleurs, la SGBV est tenue de transmettre à la Cosob à l'occasion de chaque élaboration ou modification, l'organigramme détaillé de la société de gestion de la Bourse des valeurs, la composition du conseil d'administration, les rapports de contrôle et d'audit interne ou externe, les procès-verbaux des assemblées générales ordinaires ou extraordinaires, les procès-verbaux des réunions du conseil d'administration, les copies des contrats conclus entre la société de gestion de la bourse des valeurs et les prestataires de services liés au système de négociation, les copies des contrats conclus entre les rediffuseurs d'informations et la société de gestion de la bourse des valeurs, tout procès-verbal du comité de négociation, et les copies des conventions conclues avec les établissements intervenants sur le marché financier (DGT, dépositaire central, émetteurs…). Par ailleurs, et à titre transitoire, la Cosob a imposé à la SGBV de transmettre l'organigramme détaillé de la société de gestion de la Bourse des valeurs (avec les noms et les descriptions des fonctions), ; le rapport de gestion annuel incluant les états financiers et les résolutions de l'assemblée générale ordinaire relatif à l'année 2009, le rapport du commissaire aux comptes pour l'exercice 2009, les copies des conventions conclues avec les établissements intervenants sur le marché financier (IOB, DGT, Banque d'Algérie…), la liste des adhésions aux organismes internationaux, associations professionnelles ou conventions conclues avec d'autres Bourses de valeurs ; une copie des procédures internes liées à l'activité de la société de gestion de la bourse des valeurs ; et enfin les copies des contrats passés avec les prestataires de services liés aux systèmes de négociation, OPV,…
Toutes ces mesures tendent ainsi à assurer un minimum de transparence pour ce qui est de l'information financière et dans la gestion de la Bourse d'Alger.
Isma B.
Nouvelle tendance dans la littérature algérienne Arabophones et francophones, vers une convergence possible
Pour nos écrivains ceux-ci ont du mal à admettre qu’ils continuent de vivre un malaise par rapport à la langue d’écriture.
Les nouveaux écrivains soutiennent au détour de leur discours qu’ils écrivent en langue « algérienne » arguant du fait que leur texte comporte un langage qui emprunte à l’arabe algérien et à tamazight (berbère).
Faut-il prendre au mot les écrivains qui plus est lorsqu’ils parlent de leurs propres œuvres ? En effet lorsqu’on les questionne sur leurs écrits, ils ont tendance à les présenter selon leur convenance, se refusant souvent de les voir figurer dans telle catégorie de la littérature, en se montrant prêt à « dégainer » pour faire valoir leur opinion. Bien sûr il est légitime qu’un écrivain défende comme il l’entend sa conception de l’écriture, et c’est la raison pour laquelle l’opinion qu’il se fait sur sa propre œuvre se heurte fatalement à celle de la critique littéraire universitaire.
Il reste bien entendu que la critique journalistique est sujette à caution dès lors qu’elle se fait sur une base intuitive qui mobilise la subjectivité du journaliste. Il est rare qu’un écrivain se fasse critique – au vrai sens du terme – de sa propre œuvre, à notre connaissance, jusqu’à l’heure actuelle, seule Assia Djebar s’est exercée à cette périlleuse entreprise en ayant soutenu une thèse sur ses propres écrits.
La critique universitaire est dotée d’outils d’analyse qui sont qualifiés de « scientifiques » de sorte, qu’en les maniant, on aboutirait grosso modo aux mêmes conclusions quelle que soit l’identité de celle ou celui qui en fera usage. S’agissant du roman par exemple des axes de réflexion classiques ont été dégagés à l’effet de l’analyser, notamment ceux relatifs à l’étude de l’espace, du temps et des personnages.
On fera une interprétation des événements fictionnels en fonction de l’organisation de l’espace, on essayera de décrire ces espaces de la fiction, voir si les événements qui s’y déroulent ont pour théâtre des lieux fermés (intérieurs de maisons, châteaux, grottes, etc.) ou ouverts (rues, forêts, terrains de plein air, etc.). L’analyse du temps de la fiction permet aussi de fournir des clés précieuses pour l’interprétation. Selon que le récit est linéaire ou cyclique, prospectif ou rétrospectif, on peut le classer dans la catégorie du roman classique ou moderne. L’étude des personnages complète l’explicitation.
On étudiera les caractéristiques morales et physiques des uns et des autres et leur positionnement respectif par rapport au personnage principal (le héros ou l’héroïne) en déterminant qui aide et qui s’oppose à la quête de ce dernier. Ce que permet de révéler le schéma actantiel. Toute cette construction théorique universitaire (étude de l’espace, du temps et des personnages) demande à noircir plus d’une centaine de pages.
Alors il faut comprendre pourquoi la critique journalistique qui prend souvent le quart d’une page d’un journal ou une page au maximum ne peut être qu’une critique complètement rachitique. Pour revenir à nos écrivains, il faut dire que ceux-ci ont du mal à admettre, et le constat vaut surtout pour les écrivains francophones, (peut-être dans une moindre mesure pour les écrivains arabophones) qui continuent de vivre un malaise par rapport à la langue d’écriture.
Les nouveaux écrivains soutiennent au détour de leur discours qu’ils écrivent en langue « algérienne » arguant du fait que leur texte comporte un langage qui emprunte à l’arabe algérien et à tamazight (berbère). Or la critique universitaire a déjà répertorié ce type d’écrits – (l’introduction de la langue maternelle dans le texte français) comme des écrits qui trahissent précisément des soucis inhérents à la langue d’écriture.
N’ayant pas résolue la question de la langue, l’écrivain recourt à un langage spécifique qui le « démarquerait » de la langue française et en même temps lui permet de s’en approprier, de la rendre sienne en la soumettant à l’étrangeté d’une expressivité qui lui est propre.
Cette étrangeté de la langue que la critique a cru au début être une spécificité de la littérature francophone est parfaitement perceptible dans la littérature algérienne d’expression arabophone. Les romans écrits en arabe investissent de plus en plus l’arabe dialectal et leurs auteurs se montrent très intéressés par la culture et le folklore populaires, rejoignant en cela, leurs homologues francophones, notamment ceux qui revendiquent l’identité berbère.
On a en mémoire cette réflexion de Tassadit Yacine qui, à propos du fossé séparant les intellectuels francisants des arabisants de la première génération, avait relevé que les premiers ont accordé beaucoup d’intérêt à la culture populaire à l’opposé des seconds qui l’ont totalement occultée. Il est donc intéressant de noter ce rapprochement entre les écrivains des deux langues qui cette fois-ci semblent s’accorder sur un fond commun en dépit du fait qu’ils continuent en apparence de cultiver des différences.
Algerie 1er Salon national des banques, assurances et produits financiers
1er Salon national des banques, assurances et produits financiers
Un événement qui répond aux attentes du secteur
Dans un souci de professionnalisation de ses foires et salons et pour répondre à un besoin de ses exposants en leur assurant un confort de présentation
adéquat et ciblé, la Safex a décidé de réorganiser la Foire de la production nationale, organisée régulièrement en fin d'année, en salons spécialisés par
groupes, d'activités et qui se déroulent aux mêmes dates au niveau de la Safex. Ainsi, la Foire de la production nationale pour cette année a été scindée en quatre salons spécialisés, à savoir le salon Expo finances regroupant les banques, assurances et les produits dérivés, le salon du Nassij regroupant les textiles, les cuirs et le prêt-à-porter, le salon SIELEC regroupant les produits électriques et électroniques, et enfin le salon Siac regroupantl'emballage et l'agroalimentaire. Pour ce qui est de la première édition du Salon national des banques, assurances et produits financiers considéré comme l'émanation de la Foire de la production nationale, ce dernier se tiendra du 20 au 27 octobre 2010, au Palais des expositions, Pins maritimes, Alger.
Il sera organisé, entre autres, en partenariat entre la Safex et Mira Cards Edition, spécialiste dans la prestation et la distribution de solutions, dans l'ensemble du secteur, des nouvelles technologies et de la communication. Ce Salon constitue un événement rassemblant toute la communauté des finances, banques, assurances et investisseurs (toutes les sociétés émettrices de titres) autour d'une exposition dynamique dans des stands. Tout au long de cet événement, des conférences, ateliers et rendez-vous d'affaires seront organisés. Les exposants auront la possibilité d'intervenir pour apporter un éclairage sur une offre, une présentation de nouveaux produits, une explication technique sur un outil, etc. Mais aussi d'intervenir dans une conférence plénière sur des thèmes de leur choix. Par ailleurs, il est à noter que cet avènement s'adresse à tous les acteurs des secteurs des finances, banques, assurances et toutes entreprises utilisant des produits financiers telles que les ministères des Finances, du Commerce et de l'Industrie, banques et compagnies d'assurances activant en Algérie, Commission d'organisation et de surveillance des opérations de Bourse (Cosob), organismes de crédit et d'épargne activant en Algérie, caisses et fonds de garantie, bureaux d'études et de conseils en finance et Cabinet d'audit et d'expertise comptable, universités instituts, écoles privés dans le secteur des finances, médias généralistes et spécialisés dans le secteur des finances, chambres de commerce, sociétés émettrices et investisseurs, etc. S'agissant du même contexte, ce salon sera au rendez-vous afin de répondre à tous les sujets d'actualité du secteur comme le rôle des banques et assurances dans la réalisation du nouveau programme quinquennal 2010-2014, la gestion moderne des banques, le management des risques bancaires, les nouveaux produits bancaires, les crédits et leur accessibilité, la crise financière internationale et son impact sur l'économie algérienne, l'industrie de l'assurance en Algérie, les produits des assurances, l'avenir du marché des assurances en Algérie, les nouvelles réglementations bancaires, les nouveaux produits de paiements, etc.
Nassim I.
Une délégation polonaise en visite à Alger
à l’invitation de la CACI
Une délégation d'hommes d'affaires polonais effectuera à Alger, Oran et Annaba, une visite de travail et d'échanges, et ce du 21 au 27 du mois en cours.
Cette mission d'hommes d'affaires polonais sera organisée par la Chambre polonaise de commerce (KIG), et ce à l'invitation de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI).
La délégation polonaise sera constituée de nombreux représentants de la Chambre polonaise de commerce ainsi que de chefs d'entreprise. Ces derniers sont les représentants d'une quinzaine de sociétés polonaises, relevant de plusieurs domaines d'activités, dont les secteurs de la santé, de l'énergie, des télécommunications ainsi que de l'informatique. «Les chefs d’entreprise polonais faisant partie de la mission espèrent trouver des partenaires algériens pour faire leur chemin ensemble dans des partenariats durables, selon le principe ‘’gagnant-gagnant’’», peut-on lire dans un communiqué du service de la Promotion du commerce et des investissements de l'ambassade de Pologne à Alger.
PGNIG SA, par exemple, la plus grande entreprise polonaise dans le secteur des hydrocarbures, affirme être intéressée par l'acquisition de participations dans des gisements découverts et de concessions de recherche sur le territoire national. De même, Impuls, entreprise de produits chimiques écologiques et biodégradables, affiche ses ambitions de créer une société mixte de production de type joint-venture, qui se chargerait de la production de produits chimiques, utilisés dans l'extraction d'hydrocarbures, l'industrie pétrochimique, le domaine médical ainsi que l'industrie alimentaire. Ainsi, ce sont plusieurs industries qui seront représentées, de la fibre optique aux installations pour voitures GPL ou GNC, en passant par les équipements hospitaliers ou encore les prestations de services maritimes.
«L'intensification des échanges commerciaux entre l'Algérie et la Pologne est manifeste, surtout dans les domaines suivants : alimentation, demi-produits, biens d'équipements industriels, bien de consommation non-alimentaire», est-il déclaré dans le document. A l'occasion de cette visite, plusieurs rencontres seront organisées. «Le 21 septembre se tiendra une conférence de presse au siège de la Promotion du commerce et des investissements de l'ambassade de Pologne à El Biar ; plusieurs bourses d'affaires sous forme de rencontres entre chefs d'entreprise polonais et algériens, «Be to Be», organisée par la CACI le 22 septembre à Algex, puis le 23 septembre par la Confédération du patronat algérien (CAP), à l'hôtel El Aurassi. «Ensuite, les entrepreneurs polonais seront le 25 septembre à Annaba et le 26 septembre à Oran», est-il énuméré. Pendant leur visite en Algérie, il sera possible de rencontrer les entrepreneurs polonais lors de rencontres individuelles organisées à différentes dates et lieux.
Au stand polonais de la Foire internationale d’Alger, industrie 2010 à Alger, les 21 et 22 septembre, puis le 22 au siège de l'Agence nationale du commerce extérieur (Algex) à Alger. Par ailleurs, des rencontres auront lieu aux Chambres de commerce et d'industrie d'Oran et d’Annaba.
Ghania Lassal
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Une délégation polonaise en visite à Alger
Viadeo, le réseau professionnel devient mobile
Même face au succès de Facebook, les réseaux sociaux professionnels conservent toute leur légitimité. LinkedIn a développé son application depuis près d'un an, Viadeo a sorti la sienne à la fin de l'été. Le réseau professionnel fondé en France compte plus de 30 millions de membres et continue de s'élargir. L'application sur mobile propose une vision efficace de la gestion de réseau professionnel sur mobile.
Pour qui ?
Ceux qui cherchent du travail en douce pendant leurs heures de bureau. Ceux qui veulent surveiller le marché de l'emploi.
Pour quoi faire ?
Trois usages sont facilement identifiables sur cette application : se tenir informé des dernières nouveautés de son secteur, gérer son réseau professionnel et communiquer. Il faut impérativement disposer d'un compte Viadeo pour pouvoir utiliser cette application.
Comment ça marche ?
La page d'accueil recense trois types de contenus : les news, les derniers messages publiés par microblogging et l'historique des visiteurs sur votre profil utilisateur. Une rubrique actualité permet de rentrer plus en profondeur dans les informations publiées par vous-même, vos contacts ou les autres membres du réseau. L'onglet Q/R (Questions / Réponses) offre un accès au service dédié d'entraide entre professionnels. Vous pouvez rédiger une question en sélectionnant le bouton en haut à droite, un formulaire apparaît. Enfin, les deux derniers onglets concernent la gestion de son réseau à proprement parler. Vous pouvez gérer vos contacts et accéder à leurs dernières infos. Fonction appréciable, vous pouvez exporter une fiche vers le répertoire de l'iPhone. Enfin, un onglet messages permet de gérer l'envoi et la réception de messages, ainsi que d'accéder à ses archives.
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Viadeo
Débats: La Turquie va devenir une superpuissance régionale
Jeudi 16 Septembre 2010
RIA Novosti -
Que la grande Europe le veuille ou non, elle devra prochainement trancher la question de l'adhésion de la Turquie à l'Union Européenne. Cette question sera soulevé dès le 16 septembre, lors du sommet stratégique de politique étrangère de l'UE à Bruxelles, où les ministres des Affaires étrangères devront décider de la suite à donner aux partenariats stratégiques avec les voisins proches et lointains (y compris avec la Russie). Il sera nécessaire de prendre enfin une décision.
Cela ne concerne pas seulement Bruxelles. En Turquie, doucement mais sûrement, on se prépare à des changements internes importants qui renforceront son poids régional et géopolitique, ainsi qu'économique, qui, même à l'heure actuelle, n'est pas des moindres.
À en juger par le dernier référendum constitutionnel du 12 septembre, les Turcs ont donné le feu vert au premier ministre Tayyip Erdogan pour la réforme des principes fondamentaux de l’État turc. Pourtant les Turcs l’ont fait, dans leur majorité, sans vraiment comprendre en quoi cette réforme allait consister. Selon tous les sondages d'opinion publique, plus de 50% des interrogés n'ont pu citer aucun des 26 amendements à la constitution de 1982 proposés par Erdogan et par son Parti pro-islamique socio-conservateur de justice et de développement (AKP). 58% de la population se sont prononcés en faveur des changements (le taux de participation constitue 77%, ce qui est relativement élevé).
En d'autres termes, la population a tout simplement exprimé sa confiance à Erdogan. Cela lui assure presque automatiquement la victoire aux élections présidentielles au printemps 2011 et un troisième mandat. Les rangs de l'opposition battue se sont divisés et ses avertissements, sur le fait qu'il n'est pas question d'un simple référendum mais de la première étape du démantèlement de la gestion laïque du pays, autrement dit le renoncement aux bases patrimoniales de la Turquie laïque, c'est-à-dire les bases posées par “ le père de tous les Turcs “ Mustafa Kemal Atatürk, n'ont pas eu l'effet escompté sur les électeurs.
Il faut dire que les kémalistes, représentant le Parti républicain d'opposition (CHP), exagèrent la menace sur “ la laïcité gouvernementale “. Ce qui n'est pas surprenant au moment des campagnes électorales. On observe un certain recul mais on est loin d'un extrémisme constitutionnel islamique prononcé sur le modèle, disons, iranien. Les Turcs, y compris Erdogan, souhaitent adhérer à l'UE, et il est peu probable qu'ils changent la constitution civile pour adopter un code islamique et instaurer des tribunaux de charia.
26 amendements à la constitution de 1982, adoptée deux ans après le coup d'État militaire de 1980, ont été proposés au référendum. Ils concernent les droits supplémentaires des femmes, des enfants, des personnes handicapées, le droit de grève pour les fonctionnaires, l'expansion des droits des syndicats, la protection des citoyens par l'ombudsman, l'intégrité des informations. Bref, une sélection tout à fait européenne.
C’est la réforme du système judiciaire proposée par d'Erdogan qui a fait l'objet de la critique la plus véhémente de la part de l'opposition. À partir de maintenant, la plus haute instance juridique de la Turquie, la Cour constitutionnelle, sera composée de 17 juges, au lieu de 11, qui pourront être nommés par le gouvernement et le parlement (ils sont intégralement contrôlés par l’AKP). Les mêmes changements concerneront le Conseil suprême des juges et des procureurs (dont le nombre passera de 7 à 21), chargé jusqu'à présent de la nomination des juges et des procureurs du pays : les membres avaient le droit de veto pour chaque candidature. Les tribunaux militaires ne pourront plus juger les civils, et les tribunaux civils auront, au contraire, le droit de juger les militaires, impliqués dans les organisations des coups d'État militaires.
Dans un autre pays, une telle “ démilitarisation juridique “ aurait été accueillie à bras ouverts. Mais pas en Turquie.
Depuis l'époque d'Atatürk, les militaires sont considérés comme les garants de la laïcité turque, et constituent, de ce fait, le fameux système de “ poids et contrepoids “ empêchant la manifestation de l'héritage ottoman islamique agressif. La levée de l'immunité juridique des participants au dernier coup d'État de 1980, selon la nouvelle constitution, est pourtant juste une astuce d'Erdogan : le référendum a eu lieu à la date précise du trentième anniversaire de ce fameux coup d'État ce qui signifie l’expiration du délai de prescription pour ce genre de crimes. Or, depuis ces 50 dernières années, “ les protecteurs de la laïcité turque “ ont organisé quatre coups d'État et aucun d’eux n’a eu l’air particulièrement démocratique.
Les mauvaises langues affirment que, grâce aux changements, l'AKP a définitivement séparé l'armée du pouvoir et a pris le contrôle sur la dernière et seule institution indépendante laïque, la cour turque.
Il faut reconnaître qu'Erdogan avait de bonnes raisons de “ ne pas aimer “ la jurisprudence laïque. En 1998, lorsqu'il était encore un fervent partisan de l'islam, et non pas modéré comme aujourd’hui, il avait purgé une peine d'emprisonnement pour l'infraction des principes laïcs de la Turquie. En 2008, la Cour constitutionnelle a bien failli interdire l'AKP, pour les mêmes raisons. L'opposition affirme qu'à partir de maintenant l'AKP est libre de faire tout ce qu'il souhaite avec la constitution et le gouvernement turc.
La transformation de la modération en extrémisme n'est pas un procédé rare. Or, la radicalisation d'un pays au carrefour de l'Europe et de l'Asie, avec une population de 72 millions de personnes, frontalier avec l'Arménie, la Géorgie, l'Azerbaïdjan, l'Iran, l'Irak, la Syrie, la Grèce et la Bulgarie, baigné par les mers Noire, Méditerranée et Égée, “ assis “ sur les détroits de la mer Noire, ne serait pas un problème, ce serait une catastrophe.
Ainsi, l'Europe devrait se dépêcher de décider de l'adhésion de la Turquie (les négociations perdurent depuis 2005). La grande “ école “ de l'Union Européenne est encline à accepter Ankara pour que “ les vents européens “ aient une action “ rafraîchissante “ sur le pays, et afin de restreindre les aspirations internes à l'extrémisme dans le cadre européen. Aujourd'hui, la Turquie est membre du G-20, son économie s'accroît de 5% (selon les informations de l'année en cours). Selon les prévisions de l’OCDE, en 2050, la Turquie deviendra la deuxième puissance économique de l'Europe (après l'Allemagne). À l'heure actuelle, les entreprises turques contrôlent déjà en Europe des sociétés et des entreprises avec un chiffre d'affaire à hauteur de 51 milliards de dollars et qui emploient 500 000 personnes.
La position du “ parti turc “ européen est en principe très simple : l’Europe doit accepter la Turquie pour son propre bien. Car on ignore la position qu'elle pourrait adopter en cas de refus. Il est significatif que la lire et la bourse turques ont connu une hausse après le référendum. Le milieu des affaires de l’Union Européenne a tiré ses conclusions.
RIA Novosti -
Le plan solaire méditerranéen est "une grande démarche de paix"
AFP) –
PARIS — Le plan solaire lancé il y a deux ans par l'Union pour la Méditerranée (UPM) représente "une grande démarche de paix" pour la région, a estimé mercredi le ministre français de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, en ouverture du salon "SolarMed" qui se tient jusqu'à vendredi à Paris.
"C'est par le charbon qu'on a créé l'Union européenne, c'est probablement par les énergies renouvelables, notamment le solaire, que se fera l'union des pays méditerranéens", a-t-il déclaré, soulignant la difficulté de l'accès à l'énergie du continent africain.
Le plan solaire méditerranéen (PSM) prévoit la construction, d'ici 2020, au sud et à l?est du bassin méditerranéen, de capacités de production d?électricité renouvelable, notamment solaire, de 20 gigawatts (GW). Sur ce total, environ un quart (5 GW) serait exporté vers l'Europe.
Quelque 150 projets sont à l'étude, dont deux majeurs portés par deux consortiums: la création d'un vaste réseau d'installations éoliennes et solaires en Afrique du nord et au Moyen-Orient, censées fournir à terme jusqu'à 15% de la consommation d'électricité de l'Europe (projet Desertec) et la construction d'un réseau sous-marin de transport d'électricité entre l'Afrique et l'Europe (projet Transgreen).
"D'un côté la solidarité internationale, de l'autre la nécessité de faire évoluer notre mix énergétique" justifient ces projets, a rappelé M. Borloo.
"Parmi tous les projets (de l'UPM), le plan solaire est sans doute le plus avancé", a confirmé Henri Guaino, chef de la mission interministérielle de l'UPM, qui compte 43 Etats membres.
Le salon SolarMed, qui se tient au Palais des congrès de Paris, vise à faire se rencontrer représentants de gouvernements, d'organismes publics et d'entreprises impliqués dans des projets d'énergie solaire autour de la Méditerranée. Environ 150 participants sont attendus jusqu'à vendredi aux tables rondes et sur les stands d'exposition, selon les organisateurs.
Copyright © 2010 AFP.
Réchauffement en vue entre Alger et Paris
Par : Meziane Rabhi
L’ambassadeur de France admet que l’affaire Hasseni était un facteur de blocage
Le diplomate français estime que “les trois derniers mois, il y a eu un certain nombre d’étapes importantes” qui font qu’aujourd’hui, l’on peut “espérer qu’il y ait un nouveau rythme dans les relations algéro-françaises”.
Les relations entre l’Algérie et la France pourraient connaître une nouvelle impulsion après plus de deux années de crispation. C’est du moins ce qu’a laissé entendre, hier, l’ambassadeur de France à Alger, M. Xavier Driencourt, lors d’un petit-déjeuner avec quelques journalistes. La visite du secrétaire général de l’Élysée, Claude Guéant, reçu par le premier ministre, puis par le président de la république, la visite du chef de l’État à Nice, le non-lieu dans l’affaire du diplomate Mohamed-Ziane Hasseni et récemment la désignation de l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin pour coordonner les questions économiques semblent avoir apaisé les tensions entre les deux pays. “Aujourd’hui, ont peut dire, on peut souhaiter, on peut espérer qu’il y ait une nouvelle étape dans les relations algéro-françaises”, a indiqué l’ambassadeur. Le diplomate français estime que “les trois derniers mois, il y a eu un certain nombre d’étapes importantes” qui font qu’aujourd’hui, l’on “peut espérer qu’il y ait un nouveau développement, un nouveau rythme dans les relations algéro-françaises”. Dans cette dynamique de détente,
M. Xavier Driencourt annonce la visite de la secrétaire d'État français chargée du Commerce extérieur, mme Anne-Marie Idrac, dès la fin de la semaine. Mme Anne-Marie Idrac, qui sera accompagnée d’une délégation d’hommes d’affaires, viendra aussi préparer la venue, avant la fin de l’année, en Algérie, de Jean-Pierre Raffarin. L’ambassadeur de France a évoqué, aussi, la visite, la semaine prochaine, de Jean-Pierre Chevènement, “un ami de l’Algérie”. M. Chevènement animera deux conférences autour du thème “République, laïcité et religions”, à Oran et à Alger. “Il faut retrouver un nouveau rythme dans nos relations bilatérales”, a souhaité l’ambassadeur de France. Le non-lieu de Hasseni est un élément important de ce nouveau rythme.
Précisons sur la mission de M. Jean-Pierre Raffarin.
M. Jean-Pierre Raffarin n’est pas “monsieur Algérie” ; sa mission est de “coordonner les relations économiques franco-algériennes ainsi que le développement des investissements français en Algérie et algériens en France”, a précisé l’ambassadeur de France à Alger. M. Xavier Driencourt a indiqué que, lors de la rencontre entre le premier ministre, Ahmed Ouyahia, et le secrétaire général de l’Élysée, “a eu l’idée de dire que peut-être ce serait bien si du côté français, et peut-être du côté algérien, on pouvait nommer une personnalité chargée de coordonner les différents projets économiques de part et d’autre”. L’ambassadeur a indiqué que la rencontre entre Ouyahia et Claude Guéant a “beaucoup porté sur les questions économiques”. “Je pense que c’est une priorité du premier ministre. Ils ont parlé de projets de développement français en Algérie, de la loi de finances…”, a relevé M. Xavier Driencourt. Ils se sont accordés sur l’opportunité de confier de part et d’autre le suivi de ces relations à une personnalité de haut niveau, dont le rôle serait notamment de coordonner la coopération économique franco-algérienne ainsi que le développement des investissements français en Algérie et algériens en France. “C’est une mission à caractère économique. La presse a dit que
M. Raffarin va être chargée de relancer les relations franco-algériennes, d’être Monsieur Algérie. Ce n’est pas cela qui est dans l’esprit français et dans l’esprit des algériens”, a souligné l’ambassadeur. “Pour relancer les relations algéro-françaises, vous avez un ambassadeur à Paris et on a un ambassadeur ici. On fait notre travail au quotidien”, a-t-il ajouté. Plus explicite, M. Xavier Driencourt explique que les entreprises françaises n’ont pas toujours accès “au ministre algérien”, M. Raffarin va être un facilitateur, en quelque sorte. Dans cet esprit, l’Algérie aura donc à désigner une personnalité qui serait le vis-à-vis de
M. Raffarin. L’ambassadeur de France indique qu’un certain nombre de projets français en Algérie dans l’industrie pharmaceutique, l’automobile, le ciment, les banques, les assurances, qui datent de plusieurs années, ne se sont pas réalisés en raison de difficultés et d’obstacles. M. Xavier Driencourt souligne que les entreprises françaises sont en Algérie sur la durée. Elles savent que le marché algérien est un marché important. “35 000 emplois directs et
100 000 emplois indirects ont été créés par les entreprises françaises”, a-t-il affirmé. Évoquant le mesure de la loi de finances complémentaire 2010 qui oblige les investisseurs étrangers qui décrochent des marchés de prendre un partenaire algérien, l’ambassadeur de France relève la difficulté de sa mise œuvre. “Le tissu industriel n’est pas très dense. Le nombre d’entreprises dynamiques qui ont des capitaux à même d’investir avec des partenaires étrangers n’est pas considérable”, a-t-noté. Interrogé sur le report de la visite d’État que devait effectuer le président de la république, M. Xavier Driencourt indique que les deux pays ont traversé deux années difficiles, marquées notamment par le dossier Mohamed-Ziane Hasseni. “Je crois que dans l’esprit des algériens ce dossier constituait un obstacle pour une visite d’État”, a estimé l’ambassadeur. Mais au-delà du dossier Mohamed-Ziane Hasseni, une question très sensible pour les algériens, l’ambassadeur évoque des divergences sur la mémoire, le dossier du Sahara occidental, une sensibilité différente sur l’Union pour la Méditerranée. Il y a aussi d’autres affaires judiciaires en cours qui ont heurté les Algériens. Concernant la proposition de loi relative à la “criminalisation de la colonisation”, l’ambassadeur, indique que “si ce texte était voté, cela ne faciliterait pas les relations bilatérales”. “Nous respectons la souveraineté du parlement algérien de voter tel ou tel texte, mais nous restons attentifs à cela”, a-t-il ajouté, estimant que “ce n’est pas le meilleur moyen de mettre de l’huile dans les rouages”. sur les visas, le diplomate indique que le consulat d’Alger a délivré 47 700 visas durant les sept premiers mois de l’année, sur 66 224 visas demandés. L’ambassadeur a relevé une baisse de 10% de demandes de visa.
“Nous n’avons pas payé de rançon”
Évoquant la situation sécuritaire au Sahel, le diplomate indique que le développement d’une zone de non-droit, qui irait de la Mauritanie jusqu’à la Somalie, en englobant le Sahel, est une source de préoccupation importante pour les autorités françaises. M. Xavier Driencourt affirme que son pays reconnaît le rôle de leadership que doit jouer l’Algérie dans cette région. “Nous avons pris note des différents efforts faits par l’Algérie”, a ajouté l’ambassadeur, citant la réunion de Tamanrasset l’année dernière et une autre réunion prévue à Alger qui regroupera les États de la région. Interrogé sur le paiement de rançon – un moyen pour renflouer les caisses des terroristes–, M. Xavier Driencourt affirme que son pays n’a pas payé de rançon. “Nous n’avons pas payé de rançon”, a-t-il insisté, indiquant que l’Algérie, préoccupée par ce phénomène, a déposé un projet de loi criminalisant le versement des rançons aux terroristes, à l’ONU.
Questionné si la France soutient l’initiative algérienne, le diplomate français a répondu que son pays “est intéressé par le principe, mais on n’est pas d’accord sur toutes les modalités”.
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Réchauffement en vue entre Alger et Paris
Une cinquantaine d’hommes d’affaires américains prochainement à Alger
Objectif : diversifier le partenariat économique
Les échanges entre les deux pays restent nettement dominés par les hydrocarbures. D’où le souhait d’œuvrer à leur diversification en encourageant, entre autres, l’organisation de ce type de missions économiques impliquant d’autres secteurs d’activité.
Une délégation d’une cinquantaine d’hommes d’affaires américains se rendra, du 25 au 30 septembre en cours, à Alger pour chercher les opportunités d’investissements en Algérie, a annoncé hier l’ambassade d’Algérie à Washington, cité par l’APS. Cette mission économique de 6 jours, organisée par l’ambassade algérienne et le Conseil d’affaires algéro-américain USABC, est composée de sociétés américaines activant dans l’industrie pharmaceutique, l’agroalimentaire, la construction et l’habitat, les ressources en eau, les technologies de l’information et de la communication (TIC), les services technologiques, les transports, les hydrocarbures, les énergies renouvelables ainsi que la formation professionnelle en matière de gestion des entreprises. Cette visite de prospection, la troisième du genre, consiste en l’organisation d’une conférence sur les opportunités d’investissements en Algérie et de rencontres bilatérales entre les représentants de ces compagnies américaines et leurs homologues algériens.
En outre, des réunions de travail sont programmées au profit des membres de la délégation américaine avec les représentants des départements ministériels concernés (industrie et promotion des investissements, ressources en eau, travaux publics, transports, habitat, santé, énergie et TIC) et autres entités relevant du secteur économique national aussi bien public que privé (Chambre algérienne de commerce et d’industrie et Forum des chefs d’entreprise).
Les échanges entre les deux pays restent nettement dominés par les hydrocarbures. D’où la volonté des pouvoirs publics des deux parties d’œuvrer à leur diversification en encourageant, entre autres, l’organisation de ce type de missions économiques.
De leur côté, les opérateurs économiques des deux pays aspirent à un objectif commun mutuellement bénéfique. Ainsi, les opérateurs algériens cherchent à bénéficier du savoir-faire et du transfert de technologie des États-Unis et à conclure des actions de partenariat avec leurs homologues américains lesquels manifestent plus d’intérêt à l’extension de leur champ d’intervention sur le marché national aux secteurs hors hydrocarbures, aidés par leurs multiples déplacements en Algérie qui ont laissé entrevoir de réelles opportunités d’investissements, souligne-t-on.
Les compagnies américaines, qui feront partie de cette mission, sont le groupe Eli Lilly et Merck pour l’industrie pharmaceutique, Vennen Company, Black and Veatch, Ems Inc, Kent Holdings et Perini du secteur de la construction, Raython, Flir et Mc Wane pour les TIC, les ressources en eau et services technologiques, Milky Whey et Costco pour l’agroalimentaire, Panalpine, International transportation management, Sabre Airline Solutions et Ultraflote corporation pour les transports, Exxon Mobile, Halliburton, Conoco Philips, Kellog Brown and Root, Nabors Drilling international, Air products and chemical et Global opportunities services pour les hydrocarbures, New millenium solar equipment pour les énergies renouvelables, et American world services, Ameritane et Curtis Mallet Prevost pour les cabinets d’affaires. Lors de sa visite à Alger en juillet dernier, qui visait notamment à étudier les voies et les moyens de renforcer davantage le partenariat algéro-américain, le directeur principal de l'Engagement mondial à la Maison-Blanche, M. Pradeep Ramamurthy, avait indiqué que les États-Unis souhaitaient renforcer leurs liens avec l'Algérie et les autres pays du Maghreb, dans le domaine économique, dont l’entrepreneuriat, à travers une coopération bilatérale et des échanges d’intérêt commun.
Précisant que “l’entrepreneuriat et les échanges économiques sont l’un des piliers de la coopération entre l’Algérie et les États-Unis”, l'émissaire de la Maison-Blanche avait fait comprendre que la réussite d’un partenariat économique “nécessitait la collaboration de tout un chacun et une stratégie de développement à long terme”.
Durant l’année 2009, les États-Unis sont restés le premier client de l’Algérie avec un montant de 9,26 milliards de dollars d’exportations algériennes (21,2% de la structure globale des exportations) et le sixième fournisseur avec 1,99 milliard de dollars d’exportations américaines (5,11%).
En attendant la mise en place d’une ligne aérienne entre l’Algérie et les Etats-Unis
Ouverture d’une section consulaire à New York prochainement
Une section consulaire sera ouverte à New York prochainement, a révélé, hier, le député Mohammed Al Gahch, chargé de la communauté installée en Amérique, en Asie et en Océanie, lors d’une rencontre avec les représentants de la communauté algérienne à New York, à l’occasion de la fête de Aid El Fitr, ajoutant que le nouveau consul a été déjà désigné, alors que le siège qui abritera cette section syndicale sera aménagé dans les plus brefs délais.
La décision d’ouvrir une section consulaire à New York vient en conséquence des revendications exprimées par la communauté algérienne installée dans cette méga ville et la région nord est des Etats-Unis, où est établie une grande communauté d’algériens. Ainsi, cette section consulaire est censée soulager une grande partie des résidents de la région citée, car ils ne seront plus obligés de se déplacer à Washington, pour régulariser leurs affaires. A noter que l’ambassade d’Algérie à Washington était obligée d’envoyer depuis Washington des missions consulaires à plusieurs régions aux Etats-Unis, sans pouvoir satisfaire les exigences des membres de la communauté algérienne, à cause des gros moyens humains et matériels qui devaient être mis en place.
Sur un autre plan, M. Al Gahch a déclaré que les autorités algériennes coopèrent en vue de la création d’une ligne aérienne directe entre Alger et New York, soulignant que les autorités concernées des deux pays sont en charge de ce dossier.
Algerie Visite à Oran du représentant d’« UBIFRANCE »
Notre établissement a accompagné 250 entreprises françaises dans leur entrée sur le marché algérien »
Le chargé de mission à l’Agence française pour le développement international des entreprises (UBIFRANCE), Antoine Beaulieu a révélé que 250 entreprises françaises avaient bénéficié de l’assistance de l’organisme pour leur entrée sur le marché algérien, chiffre qui selon lui est appelé à augmenter pour atteindre les 400 entreprises avant la fin de l’année, indiquant également l’existence d’une possibilité de réaliser un projet gestion des déchets dans la wilaya d’Oran.
Le chargé de mission n’a pas caché lors d’une conférence de presse hier à Oran l’intérêt des autorités française pour le marché algérien en général et pour la wilaya d’Oran en particulier au vu des grands projets d’infrastructures dont a bénéficier la wilaya dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014.
Il souligne dans ce contexte la volonté d’UBIFRANCE d’envoyer trois experts de l’export pour qu’ils participent au salon « Oran Build » qui se tiendra prochainement, et qui auront pour mission d’étudier les possibilités de décrocher des contrats de vente de matériel de travaux publics, de machines agricoles et d’équipements pour le secteur de l’irrigation, sachant que de nombreux projets de réalisations de barrages sont programmés dans ce plan quinquennal.
L’intervention du représentant d’UBIFRANCE reflète par ailleurs clairement la volonté du gouvernement français de retrouver sa place de premier exportateur vers l’Algérie après avoir été détrôné par des pays comme l’Italie et l’Allemagne.
16-09-2010
La politique française envers les Roms fait aussi tousser Washington
L'expulsion des Roms par la France fait aussi tousser aux Etats-Unis, où l'administration Obama a emboîté le pas mercredi au Congrès, aux médias et à une ONG inquiète pour les droits des Roms.
"A l'évidence, les droits des Roms sont importants pour nous, et nous invitons la France et d'autres pays à (les) respecter", a déclaré à la presse un responsable du département d'Etat, sous couvert de l'anonymat.
La critique est sobre et peu détaillée, mais n'en est pas moins exceptionnelle de la part des Etats-Unis envers un allié aussi proche que la France. C'est la première fois que l'administration prend officiellement position dans ce dossier qui empoisonne les relations entre Européens.
La source, très haut placée au sein de la diplomatie américaine, a ajouté ignorer si Washington avait contacté Paris à ce sujet.
Plus explicite, une commission de parlementaires américains a qualifié les expulsions de "manoeuvres politiques inopportunes", et visé directement l'attitude du gouvernement français.
"Les minorités font partie intégrante de la société, et il y a un risque, quand ceux qui cherchent à diviser pour obtenir un avantage politique ont la possibilité de prendre les commandes", a déclaré le représentant Alcee L. Hastings, (démocrate, Floride), coprésident de la Commission pour la sécurité et la coopération en Europe.
"La situation des Roms en Europe ne sera pas résolue en cherchant à les cacher ou à les déplacer", a encore asséné M. Hastings, appelant "la France, et d'autres pays", à "se concentrer sur l'intégration des Roms là où ils se trouvent".
L'ONG américaine Human Rights Watch (HRW), avait exhorté dès mardi le gouvernement français à se plier à la demande de la Commission européenne de cesser d'expulser des Roms de son territoire.
"La France doit immédiatement mettre fin aux expulsions et soumettre sa politique à une analyse indépendante", avait expliqué HRW dans un communiqué.
"Le gouvernement doit également s'assurer que le démantèlement de campements illégaux de Roms ne prive personne de toit", ajoutait l'organisation.
Le New York Times, souvent prompt à donner des leçons de démocratie, avait accusé dès le 6 août le président français Nicolas Sarkozy d'"attiser dangereusement les sentiments anti-immigrés".
Dans un éditorial consacré surtout au projet de retrait de la nationalité française à certains délinquants d'origine étrangère, le prestigieux quotidien new-yorkais s'en prenait aussi au démantèlement des camps illégaux de Roms et au renvoi de leurs occupants en Roumanie et en Bulgarie, "deux pays membres de l'Union européenne".
La défense des droits des Roms contre les discriminations dont ils sont la cible en Europe est une priorité de l'administration Obama, avait affirmé le 8 avril Hillary Clinton, la chef de la diplomatie américaine. C'était bien avant le début de la polémique à ce sujet en France.
AFP
L'énergie nucléaire va connaître une croissance sans précédent dans le monde
L'énergie nucléaire est sur le point de connaître une croissance sans précédent dans le monde entier depuis celle des années 1980, selon une étude rendue publique mardi à Montréal par Ernest &Young. Soixante cinq réacteurs sont en construction dans 15 pays sans compter les 120 autres prévues et les nombreux réacteurs en voie d'être rénovés, a indiqué le leader mondial des services de certification et de fiscalité dans son étude présentée en marge du Congrès mondial de l'énergie à Montréal. Selon l'étude, entre 2015 et 2019, la capacité nucléaire surpassera vraisemblablement celle du milieu des années 1980, en raison de la réalisation de nouvelles installations qui produiront près de 100 gigawatts (GW) pendant cette période de cinq ans (installations prévues et en cours de construction). La région Asie-pacifique, qui a poursuivi la construction d'installations nucléaires au cours des années 1990, accélérera le rythme entre 2010 et 2014, pour atteindre un nombre d'installations que seule la région Europe-Moyen Orient-Afrique (EMOA) parviendra à dépasser entre 2015 et 2019. Quant aux Amériques, elles devraient hâter considérablement la cadence de la construction d'installations pour augmenter la production d'électricité de 1.869 MW à 16.545 MW, soit plus de huit fois entre les périodes de 2010 à 2014 et de 2015 à 2019, ajoute la même étude. Toutefois, note l'étude, plusieurs nouveaux projets se heurtent à des obstacles importants, en raison du dépassement des coûts, des retards dans le calendrier et de la suppression de soutien politique et de l'aide financière. Ben Van Gils, leader sectoriel mondial dans l'électricité et services publics partage le même constat fait par Ernest & Young en soulignant que la construction de centrales nucléaires connaît un nouvel essor engendré par le besoin d'un approvisionnement énergétique plus stable et par les préoccupations liées aux changements climatiques.
Notons par ailleurs que des conférenciers ont relevé lors de la deuxième journée du Congrès mondial de l'énergie à Montréal que la disponibilité de l'énergie exige un recours accru et approprié au mix énergétique. Bien que les énergies fossiles constituent encore pour un certain temps l'offre principale d'énergie, la demande pour d'autres sources d'énergies devient plus pressante, de façon à assurer un approvisionnement suffisant et une protection adéquate de l'environnement. Plusieurs conférenciers ont signalé la nécessité d'une coopération plus étendue entre les gouvernements aux plans mondial et régional, de même que des relations plus efficaces entre les gouvernements et les milieux industriels. Cette approche est nécessaire pour générer un développement plus efficace et plus rapide de sources alternatives d'énergie pour que les régions sous-développées puissent avoir un accès étendu à l'énergie. Lors d'une table-ronde, présidée par Fatih Birol, responsable à l'Agence internationale de l'énergie, les discussions ont porté sur les inquiétudes croissantes à l'égard des changements climatiques et les défis que pose l'augmentation de la production pétrolière à l'industrie de l'énergie.
Ce panel de cinq cadres de compagnies énergétiques a discuté des grandes sources d'énergie conventionnelles, y compris la possibilité pour que le charbon demeure une source d'énergie prédominante pour produire de l'électricité dans une perspective plus écologique. Au cours de cette séance, Vinay Kumar Singh de la société indienne Northern Coalfields Ltd, a expliqué dans quel contexte le charbon demeure un outil de développement essentiel utilisé à grande échelle en Inde qui cherche aussi à en réduire l'impact environnemental. Thierry Vandal d'Hydro-Québec a pour sa part insisté sur la nécessité, avant d'élaborer un mix énergétique -bouquet d'énergie composé d'énergies fossiles comme le pétrole, le gaz et le charbon et d'énergies renouvelables tels que le solaire ou l'éolien- d'apporter des améliorations à l'efficacité énergétique afin de réduire la demande. Un autre enjeu avait trait à l'amélioration des réseaux de transmission d'électricité. Leonard Birnbaum de la RWE AG, en Allemagne, a discuté des choix énergétiques qui doivent être effectués pour satisfaire la demande croissante. Les énergies fossiles vont continuer à être une source primordiale, mais le captage du carbone doit aussi devenir une priorité en vue d'une utilisation efficace de ces énergies. De leur côté, Richard George de la société d'exploitation de sables bitumineux Suncor énergie,et Gregory Boyce du géant du charbon américain Peabody Energy, ont expliqué comment leurs produits vont jouer un rôle de plus en plus important en vue de répondre aux besoins d'énergie mondiaux en croissance, avec un impact environnemental beaucoup moins nocif que celui perçu généralement. M. George a indiqué qu'une technologie, en voie d'être développée, donnera lieu à des centrales électriques au charbon de "Génération verte" produisant des émissions de carbone presque nulles.
Pour sa part, M. Boyce a déclaré que le charbon a un rôle capital à jouer pour répondre à la demande mondiale en énergie et pour aider à réduire la pauvreté dans des régions où souvent, plus de la moitié de la population n'a pas d'accès adéquat à l'énergie. Il a aussi soutenu que le charbon était le seul carburant durable pour répondre aux besoins des économies émergentes, à l'exemple de la Chine qui produit 80% de son électricité à partir du charbon. Le dirigeant de la plus grande compagnie privée de charbon au monde a indiqué que des nouvelles centrales électriques fonctionnant au charbon, dites Génération verte, sont développées pour émettre du carbone en très faibles quantités. Lors d'une plénière, Shosuke Mori de Kansai Electric Power Company, au Japon, a avancé que la concurrence pour les carburants fossiles allait s'intensifier au fur et à mesure que les pays en développement vont accroître leur consommation d'énergie accentuant ainsi leurs émissions de CO2. Selon son évaluation, une utilisation plus répandue de voitures électriques pourrait également réduire de près de 1,4 milliard de tonnes les 4,8 milliards de tonnes d'émissions générées par les automobiles.
R.E.
L'Algérie poursuivra ses efforts pour le développement de l'Opep
Alors que le pétrole restera dominant au cours des cinq prochaines décennies
L'Algérie, en sa qualité de pays membre de l'Opep depuis 1969, "réaffirme son engagement à poursuivre ses efforts pour assurer le développement de l'Opep en tant qu'organisation forte et crédible à même de s'ériger en une entité active et efficace au sein de l'industrie énergétique et de l'économie mondiale", a indiqué le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, mardi. Les 50 années écoulées "constituent un important acquis pour une organisation composée de pays en voie de développement et dont la pérennité a été assurée par la volonté et la détermination des pays membres qui voulaient préserver les intérêts de leurs peuples", a indiqué M. Yousfi dans un message à l'occasion du 50e anniversaire de l'Opep. Depuis son adhésion à l'Opep, l'Algérie a toujours bénéficié du soutien de cette organisation, a-t-il ajouté. Evoquant le slogan choisi par l'Opep pour célébrer ses 50 ans d'existence, en l'occurrence "Soutien au développement et à la prospérité", M. Yousfi a souligné que ce dernier "reflète on ne peut mieux le rôle de l'organisation visant à consacrer harmonie et stabilité au sein du marché pétrolier au mieux des intérêts des producteurs, des consommateurs, des investisseurs et de l'économie mondiale en général". A ce propos, le ministre a indiqué que les années à venir "connaîtront des défis et des opportunités à titre égal, notamment au regard de l'expansion effrénée de l'économie mondiale et de la prise de conscience environnementale". L'Opep "demeure engagée à aider les pays membres ainsi que d'autres pays à aplanir toutes les entraves au développement ayant trait à l'énergie", a souligné le ministre. Pour M. Yousfi la création de l'OPEP était "une action audacieuse", en ce sens qu'elle a démontré que les pays en développement "jouissent de droits souverains". Le ministre a souligné en outre que l'organisation a connu au cours des 50 dernières années des hauts et des bas mais elle est restée fidèle à ses objectifs fondamentaux. Parmi ces objectifs, a-t-il précisé, la préservation des intérêts des pays membres, la garantie de recettes stables pour les pays producteurs, une offre suffisante et continue de pétrole pour les pays consommateurs et un revenu satisfaisant pour les investisseurs à des prix raisonnables et équitables. Le rôle de l’Opep s'est élargi au plan international avec la création du fonds de développement international de l'Opep qui attribue des aides aux pays en développement parallèlement à de nombreuses autres institutions d'aides relevant de l'organisation. L'organisation, ajoute le ministre, a tenu à "instaurer et à renforcer une coopération et un dialogue transparent entre pays producteurs et pays consommateurs et à apporter son appui aux pays membres dans le cadre des négociations multilatérales à l'instar des négociations sur les changements climatiques parrainées par les Nations unies". L'organisation a de tout temps œuvré à honorer ses engagements en garantissant la prospérité sociale des pays membres, en particulier, et de la communauté internationale en général. Le ministre a souligné, par ailleurs, que l'organisation "ne devrait pas se contenter des réalisations accomplies à ce jour" ajoutant que même si les 50 ans d'existence de l'organisation ont été très importants, "à l'heure actuelle il est encore plus important de focaliser nos efforts sur l'avenir".
Pour sa part, le secrétaire général de l'Opep, Abdallah Salem El-Badri, a estimé à Vienne que celle-ci devait "s'adapter" à un environnement sans cesse en évolution. "Nous faisons face à un monde qui change - des technologies qui évoluent, un environnement qui évolue, des changements au sein du marché lui-même... L'Opep doit s'adapter" à ces changements, a indiqué M. El-Badri lors d'une conférence de presse au siège de l'organisation qui fête ses cinquante ans. Le secrétaire général de l'Opep a déclaré, cependant, ne pas "apprécier" que des pays taxent le pétrole et les hydrocarbures et utilisent ces taxes pour subventionner d'autres énergies (les énérgies renouvelables : ndlr). "C'est inacceptable pour nous", a-t-il souligné. Et tout en reconnaissant que les nouvelles énergies faisaient partie de l'évolution du marché, il a minimisé leur impact sur l'avenir de l'Opep. Car selon lui, les réserves de pétrole (Opep et hors-Opep) sont suffisantes. "L'énergie fossile sera encore présente pour les 50 prochaines années", a estimé M. El-Badri, soulignant la hausse continue de la demande. Par ailleurs, le secrétaire général de l'Opep s'est refusé à évoquer un éventuel changement des quotas de production des pays de l'Opep ainsi qu'une possible évolution des prix d'ici la fin de l'année. "Un prix compris entre 72 et 82 dollars (le baril) convient au contexte actuel", a simplement indiqué le secrétaire général de l'Opep, ajoutant que la production augmenterait en cas de hausse de la demande. Interrogé sur les ambitions de l'Irak, seul pays de l'Opep à ne pas être soumis au système de quota, de porter sa production à 11 millions de barils par jour (mbj), contre 2,3 mbj actuellement, M. El-Badri a estimé qu'il fallait attendre l'évolution réelle de la production de l'Irak avant de tirer des conclusions sur l'équilibre de l'organisation. "Quand j'entends 11 mbj... c'est beaucoup de pétrole, beaucoup de travail, beaucoup d'unités de production... Avec 2 mbj, vous rencontrez déjà des problèmes", a nuancé M. El-Badri. L'Opep, créée le 14 septembre 1960 à Bagdad, représente aujourd'hui avec ses douze pays membres un peu plus du tiers de la production mondiale de pétrole.
Abdullah El- Badri, a également déclaré mardi que les combustibles fossiles, parmi lesquels le pétrole tient toujours le premier rôle, continueraient de tenir la part du lion dans la consommation énergétique mondiale sur l'avenir prévisible. Toutefois, l'Opep sera confrontée à un grand nombre de défis au cours des prochaines années, et devra pour surmonter ces obstacles déployer de grands efforts en termes d'applications de haute technologie, de forage en haute mer et de formation de professionnels compétents, a-t-il reconnu. Il a, par ailleurs, souligné que l'Opep avait toujours encouragé tous les pays à développer des énergies alternatives.
Samira G.
Le secrétaire d’Etat espagnol en visite de travail jeudi à Alger
Le secrétaire d’Etat espagnol chargé de l’Amérique Latine, Juan Pablo De Laiglesia, effectuera jeudi une visite de travail en Algérie, a-t-on appris mardi auprès du ministère des Affaires étrangères
Cette visite s’inscrit dans le cadre des consultations politiques régulières instituées entre les deux pays par le Traité d’amitié, de bon-voisinage et de coopération signé en octobre 2002, indique-t-on de même source.
Au cours de son séjour, M. De Laiglesia aura des entretiens avec Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, qui porteront sur les relations bilatérales ainsi que sur les questions politiques internationales et régionales d’intérêt commun, notamment la coopération euro-méditerranéenne, la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel ainsi que les derniers développements de la question du Sahara occidental, a ajouté la même source.
.Roms: Ankara salue les critiques de l'UE
L'ambassadeur turc auprès de l'UE s'est réjoui aujourd'hui des déclarations de la commissaire européenne à la Justice sur les Roms en France, qui vont aider selon lui les pays non européens à mieux accepter à l'avenir les critiques de Bruxelles sur les droits de l'homme.
"Je suis très heureux de voir la Commission montrer la même sensibilité aux violations des droits de l'homme qu'elle le fait dans les pays candidats ou dans les pays tiers", a déclaré Selim Kuneralp dans un entretien au site internet EUobserver.com. En tant que candidat à l'adhésion à l'UE, "nous sommes soumis à un suivi attentif et en Turquie, parfois, cela cause des frustrations au niveau populaire", a expliqué l'ambassadeur turc. "C'est pourquoi cette déclaration sera la bienvenue parce qu'elle montre que la Commission prend tout autant au sérieux ce qui est perçu comme des violations dans des membres influents de l'UE que dans des pays tiers", a-t-il ajouté.
M. Kuneralp s'est également dit "très inquiet" face à un virage à droite en Europe ces deux dernières années. Se refusant à commenter l'attitude du président français Nicolas Sarkozy, "leader d'un pays amical", il a néanmoins estimé observer, à la lecture de la presse, "une sorte de virage à droite" du gouvernement français. M. Kuneralp réagissait aux déclarations de la veille de Viviane Reding, chargée de la Justice et des Droits fondamentaux au sein de l'exécutif européen, qui visiblement ulcérée par la dissimulation de l'existence d'une circulaire française ciblant expressément les Roms pour les expulsions a employé des mots très durs à l'encontre de Paris. Mme Reding a également annoncé envisager de lancer une procédure d'infraction pour non-respect de la législation européenne à l'encontre de la France
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Algerie patrimoine Banque Mondiale
La Banque Mondiale vient à la rescousse des sites historiques Algériens
Le délabrement et la dégradation continue du patrimoine historique Algérien ont interpellé la Banque Mondiale. Celle-ci vient de décider d'octroyer un financement pour assurer les travaux de restauration de sept sites historiques majeurs.
Sept sites historiques Algériens classés sur la liste du patrimoine de l’humanité seront restaurés grâce un financement de la Banque Mondiale, a annoncé mardi l’institution financière internationale sur son site web.
Les sept sites Algériens concernés sont la Casbah d’Alger, la Vallée du M’Zab, les Parcs Archéologiques de Tipasa, de Timgad et de Djemila, le site de la Kalaa des Béni Hamad et le Parc Naturel du Tassili. Ces sites, souligne un rapport de la Banque Mondiale, sont délaissés par les autorités Algériennes et subissent gravement les affres du temps.
La Banque Mondiale regrette également dans son rapport "l'urbanisation effrénée et la croissance des quartiers modernes" en Algérie au dépens des vieilles Médinas qui tombent en ruine dans l'indifférence générale.
Il a fallu donc que la Banque Mondiale tire la sonnette d'alarme pour espérer une action enclenchée en faveur du sauvetage de notre patrimoine millénaire. Reste à savoir seulement sous quelle forme cette aide de la Banque Mondiale sera accordée à l'Algérie. Y-a-t-il des conditions que les autorités Algériennes doivent respecter pour bénéficier de ce financement ? La Banque Mondiale va-t-elle assurer un suivi sur le terrain pour voir si vraiment le financement octroyé servira à entretenir et à restaurer ces Sites Historiques ?
De nombreux observateurs et spécialistes du Patrimoine se posent ces questions car ils craignent que ce financement soit dévié de sa vocation. Pour l'heure, la Banque Mondiale a fait savoir que pas moins de 2 milliards de dollars seront mis sur la table pour les besoins de l'opération de réhabilitation de 117 sites historiques dans le Monde.
Un responsable du service développement urbain et social de la banque mondiale citée dans le rapport de cette institution a précisé aussi qu'une partie de cette enveloppe sera consentie à des pays Maghrébins dans le cadre de la modernisation des Médinas Maghrébines.
Peut-on alors espérer, cette fois-ci, l'engagement d'un véritable processus de conservations de nos sites et monuments historiques ?
Abderrahmane Semmar
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