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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Saturday, March 19, 2011

A l'invitation du Président de la République française, Mr. Nicolas SARKOZY,




Sommet de Paris pour le soutien au peuple libyen : le communiqué
A l'invitation du Président de la République française, M. Nicolas SARKOZY, M. Ban Ki Moon, Secrétaire général des Nations Unies ; M. José Luis Zapatero, Président du Gouvernement du Royaume d'Espagne ; Mme Angela Merkel, Chancelière de la République fédérale d'Allemagne ; M. Steven Harper, Premier ministre du Canada ; Cheikh Hamad Bin Al Jassem, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar ; M. Donald Tusk, Président du Conseil des Ministres de la République de Pologne ; M. Lars Loekke Rasmussen, Premier Ministre du Royaume de Danemark ; M. Silvio Berlusconi, Président du Conseil des Ministres de la République Italienne ; M. Georges Papandréou, Premier Ministre de la République Hellénique ; M. Jens Stoltenberg, Premier Ministre du Royaume de Norvège ; M. Yves Leterme, Premier Ministre du Royaume de Belgique ; M. David Cameron, Premier Ministre du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord ; M. Mark Rutte, Premier Ministre du Royaume des Pays-Bas ; M. Amr Moussa, Secrétaire général de la Ligue arabe ; M. Herman Van Rompuy, Président du Conseil Européen ; Mme Catherine Ashton, Haute-Représentante pour la politique étrangère et de sécurité ; M. Hoshyar Mahmoud ZEBARI, Ministre des Affaires étrangères de la République d'Irak ; Cheikh Abdallah Bin Zayed, ministre des Affaires étrangères des Emirats arabes unis ;Mme Hillary Clinton, Secrétaire d'Etat des Etats-Unis ; M. Nasser Joudeh, ministre des Affaires étrangères du Royaume de Jordanie ; M. Taïeb Fassi-Fihri, ministre des Affaires étrangères du Royaume du Maroc ;

se sont réunis à Paris le 19 mars 2011 afin d'examiner la situation en Libye au lendemain de l'adoption par le Conseil de sécurité des Nations-Unies de la résolution 1973.

A l'issue de ce sommet, la déclaration suivante a été adoptée :

Depuis le 15 février dernier, le peuple libyen exprime pacifiquement le rejet de ses dirigeants et son aspiration au changement. Face à ces demandes légitimes parvenues de l'ensemble du pays, le régime libyen exerce une répression croissante et brutale en utilisant des armes de guerre contre sa propre population et en pratiquant contre elle des violations graves et massives du droit humanitaire.

Malgré les exigences exprimées par le Conseil de sécurité dans sa résolution 1970 dès le 26 février, malgré les condamnations de la Ligue arabe, de l'Union africaine, du Secrétaire général de l'organisation de la conférence islamique et de l'Union européenne ainsi que de très nombreux gouvernements dans le monde, le régime de libyen a intensifié ses violences afin d'imposer par la force sa volonté à celle de son peuple.

Cette situation est inacceptable.

Nous nous félicitons de l'adoption de la résolution 1973 du Conseil de sécurité le 17 mars qui, notamment, exige un cessez-le-feu immédiat et complet, autorise à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger la population civile contre les attaques et établit une zone d'exclusion aérienne. Elle a enfin renforcé et précisé le régime d'embargo sur les armes à l'encontre du régime libyen, les interdictions de voyager, ainsi que les règles applicables au gel des avoirs libyens, en particulier concernant la compagnie pétrolière nationale.

Même si nos contributions seront différenciées, nous sommes déterminés à agir collectivement et résolument pour donner plein effet à ces décisions.

Mouammar Kadhafi et ceux qui exécutent ses ordres doivent mettre fin immédiatement aux actions violentes menées contre la population civile, se retirer des zones où ils sont entrés par la force, retourner dans leurs casernes et permettre l'accès de l'assistance humanitaire. Nous rappelons que le Conseil de sécurité a estimé que les actions des troupes du régime libyen pourraient constituer des crimes contre l'humanité et qu'il a saisi à cette fin la Cour pénale internationale.

Nous sommes déterminés à prendre toutes les actions nécessaires, y compris militaires, conformément à la résolution 1973, pour assurer le plein respect des exigences du Conseil de sécurité.

Nous assurons le peuple libyen de notre détermination à être à ses côtés pour l'aider à réaliser ses aspirations et à bâtir son avenir et ses institutions dans un cadre démocratique.

Nous rappelons que la résolution 1973 du Conseil de sécurité ne permet ni occupation ni tentative d'occupation de la Libye.

Nous rendons hommage à l'action courageuse du Conseil national de transition libyen (CNT) et à tous les responsables libyens qui se sont courageusement désolidarisés du régime libyen et ont apporté leur appui au CNT.

Notre engagement s'inscrit dans la durée : nous ne laisserons pas le colonel Kadhafi continuer de défier la volonté de la communauté internationale et mépriser celle de son peuple. Nous poursuivrons notre aide en faveur des Libyens afin qu'ils puissent reconstruire leur pays, dans le plein respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Libye.

Mr Le Président Nicolas Sarkozy notre détermination est totale Youtube Figaro

Le Président Mr Nicolas sarkozy a annoncé le début d'une action militaire en Libye

Mr le président Nicolas sarkozy nous avons le devoir de répondre à l'appel du peuple libyen


Libye. Sarkozy : "Notre détermination est totale"

Hier soir, la coalition menée par la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis a lancé un ultimatum à Kadhafi, exigeant la fin "immédiate de toutes les attaques" contre le peuple libyen, sous peine d'une action militaire. Laquelle pourrait avoir lieu "quelques heures" après le sommet décisif qui s'est ouvert en début d'après-midi, à Paris. En tout cas, des Rafale français survolent actuellement le pays pour des missions de reconnaissance. [Vidéos+Votre avis]


Lire également

> Libye. Dernières sommations

15 h 50. Sarkozy : "Mettre en oeuvre tous les moyens nécessaires, y compris militaires"

"Nous avons le devoir de répondre à l'appel du peuple libyen", vient de déclarer Nicolas Sarkozy, avec un ton très ferme. "L'avenir de la Libye appartient aux Libyens". Le chef de l'Etat a aussi parlé de la "folie meurtrière" de Kadhafi. Il a confirmé que "des avions français empêchent des attaques aériennes contre Benghazi. Ils sont prêts à intervenir contre des blindés".

"Kadhafi peut encore éviter le pire en respectant sans délai et réserve la résolution de l'Onu. La porte de la diplomatie se rouvrira lorsque les agressions cesseront". Une porte de sortie, donc, pour le dirigeant libyen.

15 h 30. Les forces loyales à Kadhafi pilonnent les abords de Zenten

Les forces pro-Kadhafi avancent sur Zenten et pilonnent les abords de cette ville au sud-ouest de Tripoli sous contrôle de l'opposition, "poussant à la fuite ses habitants", rapporte un témoin.

15 h 20. Les forces de Kadhafi tirent à l'arme lourde sur Benghazi

Les forces loyales à Kadhafi tirent à l'arme lourde contre des quartiers résidentiels proches de Benghazi, le bastion des rebelles. "Elles ont l'ordre de tirer indistinctement. Ce qui se passe est un massacre", explique un témoin.

15 h 10. Des avions Rafale français survolent le territoire libyen

Plusieurs avions de chasse Rafale de l'armée française survolent "l'ensemble du territoire libyen" pour des missions de reconnaissance, a-t-on appris de source militaire française.

Les appareils ont décollé de la base de Saint-Dizier (Haute-Marne), où ils sont habituellement stationnés. Ces "missions de reconnaissance" devraient durer tout l'après-midi et les Rafale n'ont rencontré aucune difficulté après plusieurs heures de survol du territoire libyen. Ils sont conçus pour des missions de bombardement, reconnaissance et défense aérienne.

14 h 15. Préparatifs sur le Charles-de Gaulle

Il n'y a encore aucune certitude sur le fait que le porte-avions français Charles-de Gaulle, qui est actuellement à Toulon, prenne part aux opérations. Mais, selon nos informations, des vivres et du matériel sont actuellement chargés à bord.

14 h 10. L'Otan continue d'étudier divers scénarios

Ce week-end, l'Otan continue à se préparer aux différentes missions qu'elle pourrait avoir à assumer dans le cadre de l'intervention internationale en Libye, a-t-on appris de sources diplomatiques. "Les réunions des responsables militaires et des ambassadeurs des 28 alliés sur la planification des opérations s'enchaînent aujourd'hui et se poursuivront demain" comme cela avait été décidé hier, a indiqué un diplomate allié.

13 h 45. Début du sommet sur la Libye

Le sommet entre dirigeants occidentaux et arabes vient de s'ouvrir à Paris. Objectif : examiner la situation en Libye après la résolution de l'Onu autorisant le recours à la force contre le régime de Kadhafi.

13 h 05. Cessez-le-feu : Tripoli demande à Ban Ki-Moon l'envoi d'observateurs

La Libye a demandé l'envoi d'observateurs à Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations unies, après le cessez-le-feu déclaré hier par Tripoli, vient d'indiquer Moussa Koussa, ministre libyen des Affaires étrangères.

12 h 55. L'avion abattu à Benghazi était un appareil des insurgés

Ce matin, l'avion abattu à Benghazi, bastion rebelle dans l'est de la Libye, était un appareil des insurgés, affirme une source rebelle jointe par téléphone.

12 h 45. Le Qatar, les Emirats arabes unis, le Maroc et la Jordanie attendus

Les ministres des Affaires étrangères du Qatar, des Emirats arabes unis, du Maroc et de la Jordanie sont les représentants des pays arabes attendus au sommet de Paris sur la Libye cet après-midi, selon la liste lue par un diplomate.

12 h 40. Réunion préparatoire entre Sarkozy, Cameron, Clinton et Juppé

En fin de matinée, Nicolas Sarkozy a réuni le chef du gouvernement britannique David Cameron, la secrétaire d'Etat
américaine Hillary Clinton et son chef de la diplomatie Alain Juppé, afin de préparer le sommet sur la Libye.

11 h 10. Kadhafi a adressé des messages à Obama, Sarkozy, Cameron et Ban Ki-Moon

"Vous regretterez toute ingérence en Libye", a-t-il dit au chef de l'Etat français et au Premier ministre britannique. Quant à Obama, il lui a indiqué ceci : "Les Libyens sont prêts à mourir pour moi"

10 h 50. Des centaines de personnes fuient Benghazi

10 h 25. "Une intervention étrangère déclencherait une réaction régionale"

"Une intervention étrangère en Libye pousserait les voisins du pays à se joindre aux forces pro-Kadhafi", a affirmé Khaled Kaaim, vice-ministre libyen des Affaires étrangères, dans une interview à la radio BBC 4. "Ce ne sont pas seulement les Libyens qui se battraient, mais vous verriez des Algériens, des Tunisiens, des Egyptiens... Tous, ils prendraient part aux combats sur le sol libyen".

9 h 25. L'Italie veut accueillir la base de coordination

L'Italie a demandé que la coordination des actions militaires de la communauté internationale en Libye soit transférée de Stuttgart (Allemagne) à Capodichino, près de Naples, a déclaré Franco Frattini, ministre italien des Affaires étrangères.

8 h 35. La Libye affirme que ses forces sont attaquées à l'ouest de Benghazi

La Libye affirme que ses forces ont été attaquées à l'ouest de Benghazi, fief des insurgés dans l'est du pays, secoué par des bombardements intensifs, rapporte l'agence officielle Jana.

8 h 15. Un avion militaire a été abattu au-dessus de Benghazi

Un avion militaire a été abattu au-dessus de Benghazi et s'est écrasé au sol.

7 h 45. Bombardements intensifs de Benghazi

Ce matin, des bombardements intensifs ont secoué le sud-ouest de Benghazi, fief de la rébellion dans l'est de la Libye, et un avion militaire a survolé la ville avant une série de nouvelles explosions.

Une série de quatre explosions rapprochées ont été entendues depuis le centre de la ville. Plusieurs nouvelles colonnes de fumée noire s'élevaient au-dessus de la zone, qui pourrait être une zone d'habitations. Des incendies étaient également en train de se déclarer dans les parties bombardées d'après l'épaisseur des fumées.

Un avion militaire a ensuite survolé à basse altitude, à 8 h 40 (6 h 40 GMT), la ville avant une nouvelle série d'explosions puissantes.

6 h 30. Bombardements au sud-ouest de Benghazi

Ce matin, la zone située au sud-ouest de Benghazi (est de la Libye) a été bombardée par un avion et deux colonnes de fumée s'élevaient au-dessus de la zone visée. Le bruit de l'avion a pu être entendu dans le centre de Benghazi, le bastion de l'insurrection libyenne. Des explosions ont rythmé toute la nuit, sans que l'on puisse déterminer s'il s'agissait de bombardements ou de tirs de batteries anti-aériennes.

1 h 30. Une action militaire possible "quelques heures" après le sommet de Paris

Gérard Araud, l'ambassadeur de France à l'Onu, a déclaré qu'une intervention militaire internationale en Libye pourrait avoir lieu "quelques heures après le sommet prévu à Paris", dans une interview à la BBC.

23 h 30. Kadhafi "viole le cessez-le-feu"

Les forces pro-Kadhafi "violent le cessez-le-feu prévu dans la résolution du Conseil de sécurité", a déclaré l'ambassadrice américaine à l'Onu, Susan Rice, sur CNN. "La résolution 1973 exige un cessez-le-feu immédiat et l'arrêt de toutes les opérations offensives. Elle interdit également les vols au-dessus de la Libye". En cas de violation de cette résolution votée par dix des quinze membres du Conseil de sécurité, la communauté internationale est autorisée à user de "toutes les mesures nécessaires" pour protéger les civils, ouvrant la porte à de possibles frappes aériennes

Consultant référencement visibilité



Le référencement est l'action de référencer, c'est-à-dire mentionner quelque chose ou y faire référence.

Traditionnellement, ce terme est utilisé dans la grande distribution/consommation lors de la gestion de catalogues produits : les produits sont référencés dans les étalages.

Par ailleurs, c'est également l'activité des entreprises lorsqu'elles souhaitent réduire leurs coûts en sélectionnant un nombre limité de prestataires potentiels pour un appel d'offre. Les sociétés retenues sont dites référencées. Cette pratique est très courante notamment en informatique ou les "grands comptes" référencent un nombre limité (entre quatre et dix sur plus d'une centaine) de sociétés de services informatiques (SSII).

Sur internet, faire un lien d'une page A vers une ressource B, c'est y faire référence et donc référencer la ressource B depuis la page A. Par vulgarisation, l'action générique d'inscription dans les moteurs de recherche s'est vue appelée référencement. Aujourd'hui sa pratique s'articule autour des outils de recherche, plus particulièrement des moteurs et des annuaires de recherche, en tentant d'améliorer le positionnement d'un site (et donc sa visibilité) dans leurs pages de résultats.

Pourtant, le référencement web s'articule par la mise en place des deux stratégies distinctes et complémentaires : le référencement naturel (ou organique) et le référencement payant (ou liens sponsorisés).

La première stratégie passe par une phase d'indexation (prise en compte) du site par les outils de recherche (parfois après inscription), puis par une phase de positionnement de ces sites dans les résultats naturels des outils de recherche lors d'une recherche faite par les internautes. D'aucuns font ainsi la distinction entre référencement (être présent dans une base de données) et positionnement (y être visible). La seconde stratégie s'apparente à de l'achat d'espace où des budgets de publicité sont investis sous forme d'enchères.
La position sur les moteurs de recherche est une des principales sources de création de trafic sur un site web aujourd'hui. En effet, il permet aux internautes d'accéder à un site sans connaître son adresse. Un bon référencement sur Internet est essentiel puisque « 34% des internautes cliquent sur le premier lien naturel d'une page de résultats ». L'afflux principal provient des moteurs de recherche, mais nombre de visiteurs passent également par des annuaires. On trouve également de plus en plus de sites de bookmarks (marque-pages), qui permettent aux internautes de conserver les adresses de leurs sites préférés, commerciaux ou non

Mr le Président Barack Obama Brésil



Barack Obama commence sa tournée en Amérique latine par le Brésil
Mis à jour le 19.03.11 à 14h37
Barack Obama est arrivé ce samedi au Brésil où il devait être accueilli en grande pompe par son homologue Dilma Rousseff, au premier jour d'une tournée en Amérique latine lors de laquelle le président des Etats-Unis va chercher à renforcer les liens économiques avec cette région dynamique.

L'avion présidentiel Air Force One transportant Barack Obama, son épouse Michelle et leurs deux filles, Sasha et Malia, s'est posé à 7h33 (11h33 à Paris) sur la piste de la base militaire de Brasilia. Le dirigeant américain devait ensuite être accueilli avec tous les honneurs au palais du Planalto par Dilma Rousseff, qu'il rencontre pour la première fois depuis qu'elle a succédé le 1er janvier à son mentor Luiz Inacio Lula da Silva.

Ce dernier lui laissé un pays en pleine expansion économique et aspirant à une plus grande reconnaissance diplomatique, ce qui a provoqué des frictions avec Washington, en particulier sur la question iranienne.

Les Etats-Unis interessés par les ressources énergétiques du Brésil
Des entretiens avec Dilma Rousseff suivis de déclarations à la presse communes en fin de matinée pourraient donner l'occasion au président de repartir sur de bonnes bases avec une dirigeante dont il avait chaleureusement salué l'élection. De son côté, Dilma Rousseff semble voir cette visite comme l'occasion d'appeler son homologue à traiter sur un pied d'égalité un Brésil «qui a assumé un rôle international et peut, de par ses liens historiques avec les Etats-Unis (...) être un partenaire très important», selon ses propos publiés jeudi dans le quotidien Valor.

Ce samedi, il devrait être aussi question du renforcement des relations économiques entre les deux pays. «Je veux ouvrir davantage de marchés dans le monde pour que les entreprises américaines puissent faire davantage d'affaires et embaucher plus», a déclaré Barack Obama dans son allocution hebdomadaire, justifiant ce voyage face aux critiques qui lui reprochent de quitter la Maison Blanche en pleines crises au Japon et en Libye.

Barack Obama cherche à diversifier les sources d'approvisionnement en énergie de son pays face à l'incertitude politique au Moyen-Orient et alors que la catastrophe nucléaire de Fukushima risque de raviver la méfiance des Américains envers cette technologie. Riche en ressources naturelles, notamment en pétrole dont il pourrait devenir exportateur à court terme, le Brésil a acquis de longue date une expertise dans les énergies dites vertes, dont les biocarburants.

Deuxième étape au Chili
Ce pays de 190 millions d'habitants affiche une croissance insolente (7,5% en 2010) et prévoit de grands travaux avant le Mondial de football de 2014 et les jeux Olympiques de Rio de Janeiro en 2016. L'avionneur américain Boeing, avec son F/A-18, convoite pour sa part un marché brésilien de 36 avions de chasse, également disputé par le Rafale du Français Dassault.

Pour profiter de cette manne espérée, Barack Obama participera à Brasilia à un sommet de chefs d'entreprise des deux pays, et sera accompagné de plusieurs ministres chargés de ce secteur. Après cette journée institutionnelle, Barack Obama s'envolera dès samedi soir pour la deuxième étape de sa tournée en Amérique latine, Rio, où il doit prononcer dimanche un discours destiné au peuple brésilien, mais aussi faire un peu de tourisme en famille. La Maison Blanche n'a pas encore confirmé de visite dans la favela de la «Cité de Dieu» malgré les préparatifs en cours sur place.

Lundi, Barack Obama continuera sa tournée, la première en Amérique latine depuis son arrivée au pouvoir début 2009, par une visite d'une journée au Chili lors de laquelle il prononcera un discours définissant les rapports que son administration veut établir avec la région tout entière. Il quittera Santiago mardi matin pour le Salvador, seule étape en Amérique centrale de son voyage, avant de rentrer à Washington mercredi soir.

—© 2011 AFP

Mr le président Nicolas sarkozy une prouesse diplomatique.



Libye : le tour de force diplomatique de Sarkozy
A l’issue d’une course contre la montre avec l’armée de Kadhafi, Nicolas Sarkozy est parvenu à arracher à l’ONU l'autorisation d’un recours à la force en Libye. Retour sur une prouesse diplomatique.
Nicolas Sarkozy aurait-il retrouvé la « baraka » qui lui a tant fait défaut ces derniers mois ? Après avoir laissé passer les trains des révolutions tunisiennes puis égyptiennes, le président français s’est emparé de la crise libyenne pour finalement arracher in extremis au Conseil de sécurité des Nations unies une décision à laquelle personne ne croyait plus : l’autorisation du recours à la force contre Kadhafi pour protéger les insurgés libyens. Un succès diplomatique qui s’est aussitôt traduit par l’annonce d’un « cessez-le-feu » par Tripoli. Pour la première fois depuis des semaines de répression sanglante, la population de Benghazi pourrait donc connaître un répit, même si la communauté internationale restait prudente hier, craignant un nouveau coup de bluffA droite comme à gauche, la classe politique française a salué – à l’exception de Marine Le Pen – le rôle joué par la France. Car Sarkozy est parvenu en quelques jours à surmonter le scepticisme général pour rendre possible une intervention armée en Libye. « Cette résolution est un vrai succès », s’est félicité vendredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero.

« Couac » avec Alain Juppé
Pourtant, il y a seulement une semaine, Paris paraissait bien seul. Lorsqu’il décide à la surprise générale, le 10 mars, de reconnaître le Conseil national libyen – les opposants à Kadhafi –, Sarkozy provoque la colère de ses partenaires européens, et un « couac » avec le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, pris de court par l’initiative – osée – du chef de l’Etat. « L’objectif était de montrer au monde qu’il y avait une alternative à Kadhafi en Libye », explique-t-on à l’Elysée.

Venu à Bruxelles convaincre les Européens de la nécessité d’intervenir en Libye, Sarkozy se heurte vite à un mur allemand. Pour Angela Merkel, pas question de se laisser entraîner dans une opération militaire qu’elle juge hasardeuse. Sarkozy peut compter en revanche sur le soutien du Premier ministre britannique, David Cameron. Mais à l’issue du sommet, il n’y a toujours pas de consensus européen sur une intervention militaire. Loin de là.

« Ce n’est pas l’Occident contre le monde arabe »
Qu’importe : Sarkozy passe outre. En marge du sommet des ministres des Affaires étrangères du G8 à Paris, il s’entretient en tête-à-tête, avec Hillary Clinton. Pour la première fois, « il a senti que les Etats-Unis étaient prêts à bouger », témoigne un proche. Alors il fonce. Et il joue la carte arabe. Car la Ligue arabe lui a apporté un argument de poids en se prononçant pour une zone d’exclusion aérienne en Libye. « Cela montre que ce n’est pas “l’Occident contre le monde arabe”. Il fallait absolument éviter de tomber dans ce piège », explique-t-on à l’Elysée.

Dix mains se lèvent
Avec le soutien américain, et grâce à l’absence de veto russes et chinois – « ils ont compris qu’il n’était pas possible de soutenir un Kadhafi qui massacre son peuple », résume Paris –, Sarkozy tient sa résolution. Alain Juppé s’envole alors pour New York pour faire pencher définitivement la balance lors de la réunion du Conseil de sécurité… une initiative qui rappelle furieusement un Dominique de Villepin plaidant au même endroit contre la guerre en Irak en 2003. Dix mains sur 15 se lèvent au moment du vote. C’est gagné.

Succès diplomatique, l’opération libyenne reste lourde de pièges sur le plan militaire. L’unité européenne comme la relation franco-allemande en ont aussi pris un coup, même si Merkel, étrillée par la presse allemande après l’abstention de Berlin lors du vote au Conseil de sécurité, a décidé de participer samedi au sommet Union européenne-Union africaine-Ligue arabe organisé à Paris sur la Libye. « Si la révolution libyenne l’emporte car on aura anéanti les troupes de Kadhafi, que pourront dire les autres ? Si cela ne marche pas, ils diront : “On vous l’avait bien dit !” », résumait vendredi l’eurodéputé Europe Ecologie Daniel Cohn-Bendit. Les habitants de Benghazi, eux, n’ont pas d’états d’âme. Vendredi, le drapeau français y côtoyait le drapeau libyen et les jeunes scandaient : « 1,2,3, vive Sarkozy
par Christine Ollivier

Japon AFP Youtube

Les mérites du president Nicolas Sarkozy




Jacques Lévesque
L'auteur est professeur au département de science politique de l'UQAM.



De tous les États qui, à des degrés divers, ont exprimé leur sympathie ou leur soutien à la rébellion contre le régime de Kadhafi, la France de Nicolas Sarkozy s'est fait le champion hors catégorie en préconisant dès le début de la rébellion une action militaire internationale pour interdire l'espace aérien de la Libye aux forces gouvernementales.
Malgré toutes les réticences qui se manifestaient de part et d'autre, et bien que les forces aériennes s'avéraient au jour le jour moins décisives dans la contre-offensive du régime, M. Sarkozy n'a cessé de déployer auprès des membres du G8, de l'Union européenne, aux Nations unies et dans toutes les directions une intense et fébrile activité diplomatique à cet effet.

La France a été le seul pays à reconnaître officiellement un nouveau gouvernement libyen formé par la principale formation rebelle dont l'autorité sur les autres était loin d'être évidente. L'échec prévisible de tout l'activisme de M. Sarkozy faisait encore cette semaine l'objet de plusieurs commentaires sarcastiques d'observateurs parisiens. Ils y ont vu une ultime manifestation de l'agitation exhibitionniste qui le caractérise et qui l'a conduit au plus bas dans tous les sondages.

Le rôle joué par Bernard Henri Lévy comme conseiller et porteur de son message dans ce dossier ne pouvait qu'alimenter ce jugement. Certes, plusieurs pans de son entreprise portaient bien la marque de Sarkozy dans ce qu'elle peut souvent avoir de dérisoire, mais elle avait néanmoins des mérites importants.


Depuis des années, l'Europe et même ses membres pris individuellement, faisaient preuve d'une incapacité à exercer quelque leadership international à la hauteur de leur poids économique. Or la France n'agissait pas seule dans son entreprise et travaillait en étroite concertation avec l'Angleterre et c'était là un fait nouveau et très significatif.

Jusque-là, l'Angleterre avait toujours tenu à inscrire toute son action internationale dans le cadre de l'OTAN, sous la direction des États-Unis dont elle était l'alliée le plus docile. Elle a passé outre ici aux réticences de Washington. C'est ensemble que les deux pays ont préparé le projet de résolution qui, après un ultime et incertain round de tractations, vient tout juste d'être adopté au Conseil de sécurité de l'ONU. La Russie et la Chine se sont contentées de s'abstenir avec l'Allemane, l'Inde et le Brésil. Seuls des bombardements sont autorisés. Elle interdit toute action au sol. Il est peu probable qu'elle puisse renverser la contre-offensive de Kadhafi.

Avant-hier encore, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy faisaient valoir que si une action était intervenue une semaine plus tôt, les combats en Libye auraient pu prendre une tournure différente. Ils réclamaient déjà le crédit moral et politique d'avoir fait le plus pour tenter de s'opposer au massacre appréhendé d'une répression de masse en Libye.

Les succès de Kadhafi et les tergiversations occidentales ont favorisé un renversement plus large du cours des événements dans le monde arabe qui se dessine actuellement. On le voit avec l'envoi des troupes saoudiennes au Bahreïn pour y soutenir la monarchie aux prises avec les revendications démocratiques d'un mouvement pacifique qui ne s'essoufflait pas et prenait même de l'ampleur. Elles devenaient menaçantes pour la monarchie saoudienne. Le résultat immédiat de l'arrivée de ses troupes a été la dispersion violente et meurtrière des manifestants qui occupaient la Place principale de Barheïn depuis plus de deux semaines. Ceux-ci parlent maintenant d'une occupation saoudienne de leur pays.

À Washington, où on continue à souhaiter des négociations et une issue démocratique à Barheïn, on se garde de toute critique de l'envoi des troupes d'Arabie Saoudite et des émirats du Golfe. On comprend trop facilement pourquoi. La présence de la cinquième flotte américaine basée à Barheïn, l'alliance avec l'Arabie Saoudite, le plus important État pétrolier du monde, déjà très mécontent du laisser-faire américain, ainsi que la proximité de l'Iran, pèsent très lourd. Les considérations géopolitiques reprennent tristement leurs droits sur la promotion de la démocratie.

Sommet international sur la Libye à Paris


Libye: sommet international à Paris en vue d'une action militaire
La France a convoqué pour samedi un sommet international sur la Libye à Paris, qui devrait être décisif dans le déclenchement éventuel d'une action militaire après l'ultimatum lancé vendredi soir par Paris, Londres, Washington et des pays arabes à Kadhafi.L'ambassadeur de France à l'ONU, Gérard Araud, a déclaré vendredi qu'une intervention militaire internationale en Libye pourrait avoir lieu "dans les heures" qui suivront le sommet, lors d'une interview à la BBC.

"Nous aurons un sommet à Paris avec tous les participants importants aux opérations et aux efforts diplomatiques. Je pense donc que ce sera le bon moment pour envoyer un dernier signal", a déclaré l'ambassadeur. "Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, nous avons aussi adressé un ultimatum à propos du cessez-le-feu (...) Nous en avons fixé les conditions". "Donc, je pense qu'après le sommet, dans les heures qui suivront, nous lancerons l'intervention militaire", a-t-il ajouté.

Le sommet débutera au palais présidentiel de l'Elysée à 13h30. Il vise à associer les pays arabes et africains aux Occidentaux, qui menacent d'une intervention militaire, et se tiendra en présence du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.

Le Premier ministre britannique David Cameron, en pointe avec Nicolas Sarkozy sur le dossier libyen, et la chancelière allemande Angela Merkel, dont le pays s'est abstenu jeudi soir lors du vote du Conseil de sécurité de l'ONU ouvrant la voie à un recours à la force, seront aussi là. Tout comme le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa, le président de l'Union européenne Herman Van Rompuy, la diplomate en chef de l'UE Catherine Ashton ainsi que le président de la Commission de l'Union africaine Jean Ping.

Paris, Londres, Washington et des pays arabes ont lancé vendredi soir un ultimatum à Tripoli, qui a annoncé un peu plus tôt un cessez-le-feu, appelant à la fin "immédiate" de "toutes les attaques" contre la population libyenne, sous peine d'une intervention.

"La résolution 1973 adoptée par le Conseil de sécurité impose des obligations très claires", affirme le communiqué commun diffusé par la présidence française.

"Kadhafi doit mettre fin à l'avancée de ses troupes sur Benghazi et les retirer d'Adjdabiyah, Misratah et Zawiyah. L'approvisionnement en eau, électricité et gaz doit être rétabli dans toutes les zones. La population libyenne doit pouvoir recevoir l'aide humanitaire", ajoute le communiqué.

"Ceci n'est pas négociable. Si Kadhafi ne se conforme pas à la résolution 1973, la communauté internationale lui en fera subir les conséquences et la mise en oeuvre de la résolution sera imposée par des moyens militaires", affirme-t-on également.

La résolution 1973 se veut d'abord une réponse à un appel de la Ligue arabe à l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne. Elle y ajoute cependant le recours possible à "toutes les mesures nécessaires" pour protéger les populations civiles libyennes, c'est-à-dire à des bombardements.

"Nous avons toutes les raisons de penser que, sans contrôle, Kadhafi pourrait commettre des exactions contre son peuple. Des milliers de personnes pourraient mourir. Une crise humanitaire s'ensuivrait", a déclaré le président américain Barack Obama dans une allocution à la Maison Blanche.

Le sommet de Paris samedi "sera l'occasion d'abord d'analyser les déclarations qui viennent d'être faites par le régime de Kadhafi sur le cessez-le-feu et d'en tirer les conclusions", a indiqué le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, en répétant que "tout est prêt" pour une action militaire.

Les dirigeants devraient discuter du rôle que jouerait l'Otan en appoint d'une coalition menée par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne.

Un responsable de l'Alliance a annoncé vendredi que l'Otan avait décidé d'accélérer la planification militaire en vue d'une éventuelle participation à l'intervention internationale alors que la France a réaffirmé qu'elle ne souhaite pas une implication de l'Otan. "Nous ne pensons pas que ce soit un bon signal que l'Otan en tant que telle intervienne dans un pays arabe", a déclaré Bernard Valero, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

La France et la Grande-Bretagne ont arraché l'accord à l'ONU en grande partie grâce à un soutien de pays arabes, dont certains, comme le Qatar et les Emirats, seraient prêts à participer à une opération militaire.

Mr le président Nicolas sarkozy capacité à s'imposer sur la scène internationale



Mr Le président de la République Nicolas Sarkozy avait déjà montré son aptitude à la gestion des crises pendant sa présidence de l'Union européenne au moment de la guerre en Géorgie et de l'éclatement de la crise financière mondiale.

Mr le Président Barack Obama lance un ultimatum à Kadhafi



Obama lance un ultimatum à Kadhafi Par RFI
Un acte de colonialisme flagrant, une décision injustifiée. C'est en ces termes que le Mouammar Kadhafi a qualifié la résolution des Nations unies autorisant le recours à la force contre le régime du Guide libyen pour protéger les civils. Dans l'après-midi du 18 mars Tripoli annonçait qu'il acceptait le cessez-le-feu, mais sur le terrain les combats ont continué, particulièrement dans la région de Benghazi. Dans la matinée de ce 19 mars, la zone située au sud-ouest de Benghazi a subi des bombardements aériens. Et à Washington, après des jours d'hésitation, le ton est désormais menaçant.
Avec notre correspondant à, Washington, Jean-Louis Pourtet

Dans sa déclaration, le président Obama s’est livré à un sévère réquisitoire contre Mouammar Kadhafi le menaçant de représailles militaires s’il ne se pliait pas aux conditions fixées par l’ONU dans la résolution 1973. La première condition requise : un cessez-le-feu immédiat qui, en dépit de l’annonce du ministre des Affaires étrangères libyen, ne semble pas être entré en vigueur.