Tuesday, October 19, 2010
Communiqué de Presse Maison de l'Algérie
Communiqué de Presse
La relation entre la France et l'Algérie est exceptionnelle de
fait, fondée sur des liens humains profonds enracinés dans
les sociétés française et algérienne.
C'est ainsi que l'Association "Maison de l'Algérie"
(www.maisondelalgerie.org) est née d'une volonté de la
société civile française et algérienne pour fonder ce
foyer afin de mobiliser les énergies et les ressources de
part et d’autre, fédérer les acteurs et impulser une
dynamique de projets et d'ambitions communs.
A cet effet, l'Association "Maison de l'Algérie" vise à
encourager, soutenir et assurer la promotion de projets
économiques, sociaux, touristiques, culturels, artistiques,
universitaires et technologiques dans un esprit de
réciprocité entre les deux sociétés civiles française et
algérienne.
Alors quelle meilleure occasion qu'un partenariat avec le
Grand Salon du Mariage Oriental quise tiendra les 13 & 14
novembre 2010 pour officialiser l'ouverture de cette Maison
de l'Algérie.
La Présidente Naima Iratni
et son équipe
Monsieur Yves Jalabert
Monsieur Patrick Le berrigaud
Monsieur Yassine Cherif Mosteghanemi
Libellés :
Communiqué de Presse Maison de l'Algérie
Une délégation émiratie visite des fermes pilotes dans la wilaya de Souk-Ahras
Poste par faycal
Une délégation d’investisseurs des Emirats Arabes Unis (EAU) a visité lundi plusieurs exploitations agricoles-pilotes dans la wilaya de Souk-Ahras. La délégation qui effectuait une visite de prospection, s’est intéressée aux potentialités de la wilaya, notamment concernant la filière lait, dans la perspective du développement du partenariat Algérie-EAU. Accompagnée du directeur des services agricoles (DSA) et de plusieurs responsables du secteur de l’agriculture, la délégation s’est rendue dans trois fermes-pilotes, dont le domaine Yousfi Tayeb de la commune de Tifache (20 km au nord de Souk-Ahras), qui dispose de moyens « importants », de terres fertiles et de ressources en eau pour l’irrigation fournies par un barrage d’une capacité de stockage de 3,6 millions de m3.
APS
Face aux mutations mondiales, le système financier algérien a besoin d’être réformé
Poste par faycal
Plusieurs questions se posent concernant le système fiancier algérien, poumon du développement du pays, devant l’autonomiser et non être
un acteur passif de la redsitribution de la rente des hydrocarbures.Question 1-Quel est l’origine des ressources bancaires ?
Les exportations pour 97,6% en 2009 sont représentées par les hydrocarbures libellées en dollars, d’où l’importance d’être attentif
aux fluctuations des taux de change au niveau international, les importations en euros avoisinant en moyenne 55/60%. Les hydrocarbures représentent l’essentiel des exportations et la persistance des déficits publics a produit un système d’éviction sur l’investissement productif et une dette publique intérieure et extérieure épongée artificiellement par la rente des hydrocarbures.
Devant être attentif pour toute analyse objective à la balance des paiements et non uniquement à la balance commerciale, le niveau de la dette extérieure à moyen et long terme est estimé à 3,92 milliards de dollars au 31/12/2009 (principal et service de la dette) et le montant poste assistance technique étrangère de 4 milliards de dollars en 2004 à 11 milliards de dollars entre 2008/2009. Le montant des réserves de change, signe monétaire dues à des facteurs exogènes et non signe du développement, composée des réserves de change à hauteur de 46% en dollars et à 42% en euros, le reste étant constitué d’autres monnaies étrangères à l’image de la livre sterling et le yen japonais, dont 80% environ placées à l’étranger , notamment en bons de trésor américains et européens, ont été estimées à 56 milliards de dollars en 2005, 77,78 milliards en 2006, 110 milliards en 2007 et
à 138,35 milliards de dollars en 2008.
Pour 2009, il existe une bataille des chiffres entre le gouverneur de la banque d’Algérie et le Ministre des Finances. Si officiellement, le premier avance un taux de 148,9 milliards de dollars à fin décembre 2009, le second en revanche l’estime à 147,2 milliards pour la même période et le Ministère de la prospective annonce 150 milliards au 01 septembre 2010. Entre le chiffre du gouverneur de la Banque d’Algérie et celui du ministre des Finances existe une différence de 1,7 milliard de dollars. Le déficit en matière de communication autour de ces réserves de change inquiète les opérateurs économiques nationaux et internationaux.
Question 2- Quel est la structuration des banques et le montant des sur-liquidités ?
Les banques algériennes n’arrivent pas à concurrencer sérieusement leurs consœurs marocaines et égyptiennes. Selon « d’African Business», de septembre 2010, dans son dossier « Africa’s Top 100 Banks 2010», le nombre d’établissements financiers algériens figurant dans le Top 25 ayant augmenté de 3 à 5 au cours courant 2009, mais la répartition géographique des 40 banques nord-africaines retenues dans le classement comprend beaucoup plus les banques égyptiennes, marocaines et tunisiennes. Pour preuve, l’Egypte compte 12 établissements, la Tunisie 9, le Maroc 8, l’Algérie 7 et la Libye 4.
Les banques algériennes sont donc largement distancées s’expliquant selon ce rapport par la qualité des services et le faible niveau de leurs
investissements qui n’ont pas permis de gagner en croissance. Le système financier algérien est dans l’incapacité d’autonomiser la sphère financière de la sphère publique, cette dernière étant totalement articulée à la sphère publique dont l’Etat est actionnaire à 100%, le privé local ou international étantmarginal, et les dernières mesures contenues dans la loi de finances 2010 devraient encore le restreindre. Après plus de 10 années d’ouverture, le marché bancaire algérien selon le rapport de la banque d’Algérie, de 2009 se compose de six banques publiques et de quatorze banques privées, mais ne devant pas confondre l’importance du nombre de banques privées actives en Algérie, puisque 90% du financement de l’économie algérienne dont 100% secteur public et plus de 77% secteur privé, se fait par les banques publiques avec une concentration au niveau des actifs de plus de 39% au niveau d’une seule banque, la BEA, communément appelé la banque de la Sonatrach.
Seulement 10% du financement de l’économie sont pris en charge par les banques privées, (moins de 6000 personnes sur un total d’emplois de
plus de 35.000) avec une concentration de plus de 52% toujours pour les actifs pour trois banques.
Paradoxe, la liquidité bancaire est passée de 2001 milliards de dinars à fin 2007 à 2845 milliards de dinars à fin 2008, et à 2549 milliards de dinars à fin 2009, contre 732 milliards de dinars à fin 2005. La baisse entre 2009/2008 de 296 milliards de dinars correspondant à la forte contraction des dépôts du secteur des hydrocarbures et la hausse des épargnes financières du Trésor public auprès de la Banque d’Algérie (142,4 milliards de dinars).
En septembre 2010 sur ce montant global, 1000 milliards de dinars selon l’ABEF soit au cours actuel 9,5 milliards d’euros ou 13,3 milliards de dollars sont mobilisables selon les règles de maitrise des risques. Cependant, du fait de la rigidité de la gestion, ce n’est pas parce qu’il y a des ressources que le financement est plus facile pour les entreprises souvent non bancables, les banques privilégiant l’importation.
Ce qui suppose d’autres modes de financement, sans bien entendu renier les instruments classiques, afin de dynamiser les projets facteurs de croissance dont le retour du capital est lent et dont la rentabilité n’est qu’à moyen terme.
Mais du fait de la rigidité de la gestion, ce n’est pas parce qu’il y a des ressources que le financement est plus facile pour les entreprises souvent non bancables, les banques privilégiant l’importation. Ce qui suppose d’autres modes de financement, sans bien entendu renier les instruments classiques, afin de dynamiser les projets facteurs de croissance dont le retour du capital est lent et dont la rentabilité n’est qu’à moyen terme.
De ce fait, le passage du Remdoc au crédit documentaire Crédoc, introduit par les lois de finances 2009/2010 comme seul mode de financement, outre
qu’il ne garantit pas la traçabilité existante déjà au niveau du Remdoc, procédure normale sous d’autres cieux, peut devenir d’ une efficacité limitée pénalisant bon nombre de PMI/PMI majoritaires en Algérie qui n’ont pas de couvertures financières suffisantes, et obligeant bon nombre de grandes entreprises publiques faute de management stratégique, à des surstocks coûteux.
La raison fondamentale est que le système financier algérien bureaucratisé (guichets administratifs) est déconnecté des réseaux internationaux
expliquant d’ailleurs le peu d’impact de la crise financière mondiale sur l’Algérie, encore ne faudrait –il s’en réjouir, démontrant une économie sous perfusion de la rente des hydrocarbures, les banques prenant peu de risques dans l’accompagnement des investisseurs potentiels.
C’est ainsi que la Deutsche Bank à partir de critères dont la stabilité macroéconomique et socio- politique, la diversité et la solidité du secteur bancaire et financier, le climat des affaires, l’ouverture économique, le cadrage juridique des investissements étrangers qui après avoir estimé dans son rapport de 2007 que l’Algérie est en passe de devenir une puissance émergente au sein de la région du Maghreb, revoit sa position dans son rapport de 2010 et déclassera l’Algérie qui occupe dorénavant le dernier du classement des pays de l’Afrique du Nord, juste devant la Libye.
Question 3- Ne peut-on pas imaginer d’autres modes de financement pour dynamiser les PMI/PME ?
En effet, se pose surtout l’urgence d’autres modes de financement qui réponde à la nouvelle logique d’un développement fiable. Le crédit bail qui est en fait une sous traitance dans l’achat de biens et la gestion de prêts, peut être considéré comme un substitut de l’endettement tant des entreprises que des particuliers écartées des formes traditionnelles d’emprunt en raison de leur risque. Les petites et moyennes entreprises (PME) jouant un rôle vital dans le développement économique, par l’accroissement de la concurrence, la promotion de l’innovation et la création d’emplois, sont souvent
confrontées à plusieurs défis en matière de croissance, qui varient des environnements macroéconomiques peu favorables aux barrières administratives et à la bureaucratie. Toutefois, le plus grand obstacle demeure peut-être leurs capacités limitées à avoir accès aux services financiers.
Les financements bancaires à long terme habituels sont généralement inaccessibles pour les PME, faute de garanties, ce qui rend les actifs mobiliers peu sûrs pour l’accès au crédit. Cette situation, ajoutée au niveau élevé des coûts de transaction liés à l’obligation de vigilance, amène les banques commerciales à continuer de privilégier les prêts aux marges, les entreprises bien établies.
Dès lors, le crédit bail pourrait être un complément comme moyen de financement pour certains biens d’équipements en particulier pour les entreprises plus petites qui n’ont pas une tradition de crédit ou qui ne disposent pas des garanties requises pour avoir accès aux formes habituelles de financement.
Comme d’ailleurs, il faudrait songer à impulser le marché de la finance islamique qui a bien résisté à la crise mondiale ayant atteint au niveau mondial les 1000 milliards de dollars dès 2010 et étant appelé à croître.
D’ailleurs certains savants musulmans ont pu émettre l’idée du cycle de d’investissement concernant la durée de détention d’un titre de société intervenant par exemple dans le domaine agricole qui correspond au temps nécessaire pour semer, récolter et commercialiser, la décision de vente du titre étant alors justifiée par une véritable stratégie d’investissement mesurée par le retour sur investissement post cycle de récolte.
L’objectif de la réforme du système financier, condition d’accompagnement de la politique industrielle, est de promouvoir l’investissement dans des actifs tangibles, les investissements devant être adossés à des actifs réels, le banquier ne devant pas être seulement prêteur mais co-investisseur et partenaire du projet financé, ses revenus correspondant à une quote-part des résultats issus du projet financé, permettent d’atténuer le risque selon le principe des 3P (Partage des Pertes et Profits) ?
Question 4- La faiblesse des capacités d’absorbation ne risque -t-elle pas de conduire à un gaspillage des ressources financières ?
La dépense publique est passée successivement de 55 milliards de dollars en 2004, à 100 milliards de dollars en 2005 puis à 140 milliards de dollars fin 2006 et qui a été clôturée entre 2004/2009 à 200 milliards de dollars mais faute de bilan on ne sait pas si l’intégralité de ce montant a été dépensé. Quant au programme d’investissements publics 2010/2014, le gouvernement a retenu des engagements financiers de l’ordre de 21.214 milliards de DA (ou l’équivalent de 286 milliards de dollars) et concerne deux volets, à savoir le parachèvement des grands projets déjà entamés entre 2004/2009, l’équivalent à 130 milliards de dollars (46%) et l’engagement de projets nouveaux pour un montant de 11.534 milliards de DA soit l’équivalent de près de 156 milliards de dollars.
Les restes à réaliser sont le reflet de la faiblesse des capacités d’absorption avec des surcouts inévitables. Qu’en sera-t-il des restes à réaliser pour les nouveaux projets inscrits au 31/12/2004 à la fois faute de capacités d’absorption et d’une gestion défectueuse même si le nouveau code des marchés publics a donné une préférence de 25% aux investisseurs locaux ? Les entreprises locales publiques et privées ont- elles le savoir faire managérial et technologique face à cet important programme d »’investissement ou récureront –elles à la sous traitance étrangère ?
Certes, dans un contexte de ralentissement économique, mondial, l’Algérie maintient toutefois son programme d’investissement public massif mais en privilégiant les infrastructures moyen et non facteur de développement, plus de 70% des dépenses entre 2004/2009 avec le même scénario entre 2010/14. Face à ces dépenses, le montant du fonds de régulation des recettes géré par le trésor, différence entre le prix réel des hydrocarbures et le
prix fixé par la loi de fiances (37 dollars) à ne pas confondre avec les fonds souverains qui sont des fonds d’investissement (le gouvernement algérien ayant écarté le recours à cette procédure), est passé de 4 280 milliards de DA, à fin décembre 2008, à 4 316 milliards de DA, à fin décembre 2009. Le FRR a été crédité, en 2009, de 400 milliards de DA, différentiel entre les produits de la fiscalité pétrolière budgétée (1 927 milliards de DA) et les produits de la fiscalité pétrolière recouvrés (2 327 milliards de DA). Le déficit du Trésor s’est établi à 1 070 milliards de DA en 2009, contre 1380
milliards de DA en 2008. Le FRR est intervenu dans le financement du déficit de 2009, à hauteur de 34%, représentant un prélèvement de 364 milliards de DA.
En cas d’un cours des hydrocarbures inférieur à 70 dollars à prix constants, et d’un cours de cession du gaz inférieur à 9/10 dollars le MBTU, si on n’arrive pas à mobiliser d’autres fonds à travers d’autres circuits, le déficit du Trésor pourrait atteindre 3615 milliards de dinars dans un proche
avenir, ce déficit ne pouvant qu’être couvert qu’à travers le recours au Fond de régulation des recettes qui seront puisés du même fonds, ce
qui réduirait ses réserves à 665 milliards de dinars.
La loi de finances 2011 confirme cette tendance lourde , puisque le budget de l’Etat pour 2011, nous avons des recettes pour 2 992 milliards de
dinars soit 29,7 milliards d’euros de recettes ( 38 milliards de dollars) contre des dépenses de 6 605 milliards de dinars soit 65, 520 milliards d’euros (88 milliards de dollars), la différence 3613 milliards de dinars , soit 36, milliards d’euros ou 48 milliards de dollars US devant être couverte partiellement par le fonds de régulation des recettes. Aussi si le cours des hydrocarbures ne se redresse pas au-delà de 90 dollars, avec une stabilisation du dollar, le gaz au-delà de 10 dollars le million de BTU, et en cas de la faiblesse des sections hors rente, en maintenant le niveau de ces
dépenses, des tensions financières devraient se manifester à moyen terme et par là des sociales inévitables. Ce d’autant plus, qu’il faille tenir compte selon le programme du Ministère de l‘Energie de 63 milliards de dollars d’investissement pour Sonatrach et 15/20 milliards de dollars pour Sonelgaz entre 2010/2014 non comptabilisés dans les 286 milliards de dollars du programme excepté les 350 milliards DA pour le raccordement de foyers au réseau de gaz naturel.
A un cours de 72/75 dollars à prix constants, la part accaparé par Sonatrach/Sonelgaz pour leur autofinancement représenterait environ 35% des rentrées de devises annuelles. La mauvaise gestion ne ferait qu’amplifier le processus, où l’Algérie serait contrainte de puiser à terme dans ses réserves de change.
Abderrahmane MEBTOUL , économiste
Une délégation d’hommes d’affaires britanniques attendue à Alger
Attirés par les avantages qu’accorde le marché algérien
Une délégation d’hommes d’affaires britanniques attendue à Alger entre le 22 et 26 janvier prochain
Une délégation d’hommes d’affaires britanniques est attendue en Algérie entre le 22 et 26 janvier prochain, une source bien informée a confié à El Khabar, ajoutant que cette délégation proposera une série de projets d’investissements et étudiera avec des partenaires algériens les opportunités d’investissements existantes dans les différents secteurs d’activité.
Selon la même source, les hommes d’affaires britanniques souhaitent saisir les opportunités d’investissements existent en Algérie, et ils sont conscients des avantages qu’offre le marché algérien, notamment en ce qui concerne l’énergie et les avantages fiscaux accordés pour les investisseurs étrangers souhaitant se lancer dans des projets en Algérie.
Dans ce sens, des statistiques britanniques démontrent que les exportations vers l’Angleterre ont augmenté de 22% en 2009, par rapport à 2008, soit l’équivalent d’une hausse de 327 millions de livres sterlings, alors que la valeur des investissements britanniques directes en Algérie a atteint 115 millions de dollars en 2008. Il y a lieu de relever que la compagnie pétrolière, British Petroleum, reste le plus grand investisseur en Algérie, avec 3 milliards de dollars. Dans le même sillage, les entreprises britanniques comptent investir plus d’un milliard de dollars supplémentaire dans le secteur énergétique. Les autres secteurs intéressent aussi les hommes d’affaires britanniques, notamment le développement du programme spatial algérien, la pétrochimie et l’industrie agroalimentaire.
Les sociétés néerlandaises domaine hydraulique Algerie
Lors de la visite de représentants de 10 sociétés spécialisées
Les sociétés néerlandaises proposent des projets des partenariats dans le domaine hydraulique
La visite de la délégation de la mission économique sur l’eau en Algérie, constitué de 10 opérateurs économiques néerlandais a pris fin aujourd’hui. Cette mission qui entrait dans le cadre du renforcement des relations économiques entre les deux pays a été spécifiquement sur l’approvisionnement en eau potable, l’épuration de l’eau et la construction de barrages.
Les Pays Bas sont pour rappel le cinquième client de l’Algérie avec 3.265 milliards de dollars d’importations algériennes en 2009. Les investissements néerlandais en Algérie restent quant à eux modestes avec 180 millions de dollars
Mise en place d'un nouveau code algérien
GOUVERNANCE D’ENTREPRISE
Le Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise (CARE) a lancé mardi 19 octobre le premier code algérien de gouvernance d’entreprise. Un document préparé en trois ans. « Nous travaillons actuellement pour sa vulgarisation en entreprenant des conférences régionales et on assiste aujourd’hui à la création de cet institut, qui va permettre la pérennisation de ce code de bonne gouvernance d’entreprise, qui est Hawkama El Djazaïr » à déclaré Abdelkrim Boudra, président du CARE, lors d’une cérémonie de lancement de cette initiative à Alger.
Hawkama El Djazaïr est le premier institut algérien de gouvernance d’entreprise qui aura pour mission de vulgariser le code de gouvernance d’entreprise et de proposer des activités de formation aux cadres désirant le mettre en application. Plusieurs institutions publiques ont participé à la mise en place du code dont les ministères de l’Industrie et de la PME ainsi que des partenaires techniques étrangers.
Selon ses concepteurs, le code apporte des solutions en matière de gestion adaptées au contexte algérien. « C’est un code algérien fait pour des Algériens mais qui est basé sur ce qui se fait de mieux en matière de bonnes pratiques dans le monde » a précisé Abdelkrim Boudra.
Pierre Harvé, conseiller en commerce et relations internationales, a pour sa part assuré que même si le cadre économique algérien n’est pas facile, le code offre une belle opportunité puisqu'il peut apporter la transparence dans la gestion financière des entreprises. « Cette transparence pourra faciliter le partenariat entre les entreprises algériennes et étrangères ainsi qu’un meilleure accessibilité aux financements » a-t-il précisé. L’adhésion au concept préconisé par le code est volontaire.
Libellés :
Mise en place d'un nouveau code algérien
Europe PMI PME
Les petites et les moyennes entreprises sont des entreprises dont la taille, définie à partir du nombre d'employés, du bilan ou du chiffre d'affaires, ne dépasse pas certaines limites ; les définitions de ces limites diffèrent selon les pays.
L'Union européenne définit la catégorie des micro, petites et moyennes entreprises (PME) et au sein de celle-ci les petites entreprises et les microentreprises.
La règlementation française distingue les très petites entreprises (TPE) de moins de 20 salariés , les petites et les moyennes entreprises (PME) de 20 à 250 salariés, les entreprises de taille intermédiaire (ETI) et les grandes entreprises (GE) dont l'effectif dépasse les 250 salariés.
Dans les pays anglo-saxons, on retrouve généralement le terme Small and medium enterprises (SME).
Le 6 mai 2003, l'Union européenne a adopté la recommandation 2003/361/CE fixant les définitions des entreprises en fonction de leur taille et de la nature des relations qu'elles entretiennent avec d'autres entreprises. Les définitions sont entrées en vigueur le 1er janvier 2005, en remplacement de celles de la recommandation 96/280/CE. Ces définitions utilisent les concepts d'entreprises autonomes, d'entreprises partenaires et d'entreprises liées afin de séparer les PME faisant partie d'un groupe des PME autonomes.
« La catégorie des micro, petites et moyennes entreprises (PME) est constituée des entreprises qui occupent moins de 250 personnes et dont le chiffre d'affaires annuel n'excède pas 50 millions d'euros ou dont le total du bilan annuel n'excède pas 43 millions d'euros
« Dans la catégorie des PME, une petite entreprise est définie comme une entreprise qui occupe moins de 50 personnes et dont le chiffre d'affaires annuel ou le total du bilan annuel n'excède pas 10 millions d'euros. »
« Dans la catégorie des PME, une microentreprise est définie comme une entreprise qui occupe moins de 10 personnes et dont le chiffre d'affaires annuel ou le total du bilan annuel n'excède pas 2 millions d'euros. »
La recommandation précise que « l'effectif correspond au nombre d'unités de travail par année (UTA), c'est-à-dire au nombre de personnes ayant travaillé dans l'entreprise considérée ou pour le compte de cette entreprise à temps plein pendant toute l'année considérée. Le travail des personnes n'ayant pas travaillé toute l'année, ou ayant travaillé à temps partiel, quelle que soit sa durée, ou le travail saisonnier, est compté comme fractions d'UTA
En France [modifier]
L'article 51[5] de la loi de modernisation de l'économie "pour les besoins de l'analyse statistique et économique" donne une définition des PME. La catégorie des PME est constituée des entreprises qui d'une part, occupent moins de 250 personnes et, d'autre part, ont un chiffre d'affaires annuel n'excédant pas 50 millions d'euros ou un total du bilan n'excédant pas 43 millions d'euros. Les entreprises de moins de 5000 salariés qui ne sont pas des PME sont des ETI.
La catégorie des microentreprises est inclue dans la catégorie des PME. Elle est constituée des entreprises de moins de 10 personnes avec un chiffre d'affaires annuel ou un total du bilan n'excédant pas 2 millions d'euros.
Au Canada
Au Canada, une "petite ou moyenne entreprise" (PME) ne doit généralement pas employer plus de 500 personnes, ne pas avoir un actif supérieur à 25 millions de dollars et ne doit pas être détenue à plus de 25 % de son capital par une entreprise de plus grande importance[réf. souhaitée].
Selon la Confédération générale des petites et moyennes entreprises, les PME se répartissent de la façon suivante : les petites entreprises sont celles qui regroupent de 5 à 50 salariés; les moyennes entreprises se définissent de façon variable suivant le pays et le secteur d'activité, avec un maximum généralement fixé à 500 salariés
Les relations entre la France et l'Algérie sont très étroites, un peu comme dans un couple,
France-Algérie : le long et incertain travail de réconciliation
« Les relations entre la France et l'Algérie sont très étroites, un peu comme dans un couple, un couple qui se connaît depuis longtemps », a déclaré Michèle Alliot-Marie, ministre française de la Justice, hier au terme d'une visite « chaleureuse » de 24 heures en Algérie. Le président algérien Abdelaziz Bouteflika avec lequel elle s'est entretenue a, lui, affirmé que les relations entre les deux pays « se portaient bien ». A la question de savoir s'il se rendrait en France en visite officielle, pour répondre à celle effectuée en 2007 en Algérie par son homologue Nicolas Sarkozy, le chef de l'Etat a répondu : « Inchallah ». Au-delà des questions judiciaires entre les deux pays, la garde des Sceaux française, qui a rencontré plusieurs ministres, a fait un tour d'horizon de diverses questions sur les relations entre les deux pays. On ne sait pas si des sujets sensibles comme le film « Hors-la-Loi » sur les massacres de Sétif du 8 mai 1945 ont été évoqués. Une nouvelle ère s'ouvrirait-elle entre paris et Alger? Côté diplomatique français, on se félicitait de cette « visite très réussie ». Il s'agissait de la première visite de Michèle Alliot-Marie en tant que ministre de la Justice à Alger mais de sa quatrième en tant que membre du gouvernement Fillon, preuve d'une volonté de tisser des liens dans un contexte toujours fragilisé par le souvenir de la guerre d'indépendance et les révélations permanentes sur cette période mal vécue des deux côtés de la Méditerranée. La fondation voulue par Jacques Chirac participe de cette volonté que Nicolas Sarkozy a également faite sienne. Il souhaite d'ailleurs inscrire la réconciliation à son bilan. Mais comme l'explique le romancier algérien Yamina Khadra, ce sera un processus long et incertain.
Centre d'affaire Alger le front de mer
UN CENTRE D’AFFAIRES AU QUARTIER DE LA MARINE : le cadre de ses domaines de spécialisation, Eurl Lithos Invest, Société de droit algérien a porté un intérêt particulier à la rénovation et la revalorisation du vieux bâti. L’immeuble Schiaffino en est la première illustration. Concédé sous forme d’un bail de 33 ans à Eurl Lithos Invest, celle-ci a entamé les travaux de rénovation en 2007.Le choix de cet immeuble est motivé par sa situation exceptionnelle dans le centre d’Alger et le front de mer ainsi que son appartenance à la Casbah d’Alger classée patrimoine de l’humanité par l’UNESCO en 1992. Eurl Lithos Invest se devait ainsi de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires afin d’aboutir à une qualité d’intervention à la hauteur de la valeur urbaine, architecturale, historique et patrimoniale du lieu.L’objectif commercial assigné est d’en faire un centre d’affaires destiné aux Sociétés internationales de renom intéressées par l’investissement en Algérie. Refusant d’intégrer la frénésie des tours, du verre et de l’alucobond, à l’instar de ce qui se fait aux alentours d’Alger comme immeubles de bureaux, sans caractère et sans âme, Eurl Lithos Invest, forte dans son expérience de rénovation et d’investissement dans le vieux bâti, a fait le pari de réussir à investir dans la vieille ville et de proposer une structure très personnalisée, ou le poids de l’histoire et de l’authenticité ne peuvent qu’ajouter à la qualité des espaces offerts.Une dialectique très intéressante prend place très rapidement dans le projet : mettre en avant les valeurs intrinsèques du site, les intégrer au projet final et avoir cette certitude et cette conviction que par le choix d’un tel projet, c’est aussi contribuer à la sauvegarde de la Casbah d’Alger, à travers la prise en charge physique de la rénovation d’un immeuble dans un quartier de qualité et par l’impact que l’investissement à ce niveau là de la ville va produire sur l’environnement immédiat comme dynamique nouvelle de mise en valeur et d’intégration économique et sociale sur la qualité urbaine du site.Un centre d’affaires dans cette partie de la Casbah est indéniablement une plus value pour le quartier en termes de revitalisation sociale et économique qui vise l’amélioration de la qualité de vie, d’échanges sociaux, de fiscalité locale, d’absorption du chômage et d’exemple à suivre dans la sauvegarde de la Casbah d’Alger par la mise en valeur de ses potentialités immobilières qui draineront les fonds et l’intérêt nécessaires à une prise en charge plus globale.Au sein de la ville d’Alger, l‘immeuble, 1 boulevard Amilcar Cabral possède trois niveaux d’appartenance.la Casbah d’Algerle front de mer d’Algerla baie d’AlgerIl se trouve opportunément que ces trois entités urbaines sont prises en charge aujourd’hui par les pouvoirs publics.La Casbah d’Alger classée patrimoine mondial voit, à travers la mise en place du plan de sauvegarde et du programme des travaux en cours et envisagés, recouvrir un intérêt particulier depuis ces dernières années.Le front de mer est concerné quant à lui par un large programme de mise en valeur à travers un programme ambitieux de restitution des arcades en pierre et de réhabilitation des façades et des galeries piétonnes.La baie d’Alger est concernée aujourd’hui par un programme de revalorisation du littoral algérois afin de rendre à la mer sa place dans la ville d’Alger.Dans cette structure urbaine si riche et si intéressante, l’immeuble occupe une position privilégiée. Faisant face à la mer, à l’entrée de l’amirauté, il offre une vue splendide sur le front de mer, le port de plaisance, le port d’Alger et la baie d’Alger vers l’est et le sud-est ainsi qu’une vue sur le tissu ancien de la Casbah ou culmine la Citadelle d’Alger, visible à partir de la façade arrière et en terrasse.A ce titre, le traitement réservé à l’immeuble en question ne pouvait rester indifférent à ces projets ambitieux et cette place de choix dans cet environnement contextuel. Il se devait de concilier conservation du bien culturel, qualité architecturale et dimension urbaine. Cet immeuble impose le respect, et invite à mettre en valeur son authenticité.Le projet s’est fait en collaboration étroite et en concertation avec les institutions publiques chargées de la sauvegarde de la Casbah d’Alger à savoir : la Direction de la Culture d’Alger, l’Assemblée Populaire Communale de la Casbah et le CNERU. Aucun effort n’a été épargné dans le choix des intervenants directs. Architectes chargés de la coordination, architecte qualifié pour le patrimoine, Entreprises chargés des différents corps d’état, bureaux d’expertises, etc.Cette expérience, inédite à la Casbah souhaite apporter sa modeste contribution à la récupération de la vieille ville. Elle constitue la première expérience en termes d’intérêt accordé par des opérateurs étrangers et sous la forme d’investissement privé. L’impact immédiat sur son environnement proche sera très fort.La qualité de l’acte de rénovation, amènera une plus value au quartier à travers le type d’activités qui y seront injectées, le statut des utilisateurs, la fréquentation des lieux et l’échange social induit.LES TRAVAUXLE PREMIER ETAGEA travers le premier étage, à usage de bureaux, le projet se veut être ambitieux, de qualité et riche en concepts. Un plateau rénové en « open space » et modulé en bureaux de travail selon un cloisonnement transparent et démontable au besoin, des baies vitrées permettant une continuité visuelle vers la mer et un apport de lumière dont la baie d’Alger a le secret, un traitement alliant des matériaux modernes, un plafond brut, un traitement mural rustique et une conservation d’éléments en pierre authentiques sans oublier un niveau d’équipements performants et de qualité en matière de climatisation, d’équipement sanitaire et d’éclairage, accompagné par le nécessaire niveau technologique offert dans le domaine de l’informatique, de la téléphonie et la voix par Internet à travers ce qu’il y a de plus performant aujourd’hui sur le marché.Les parties communesLes travaux portant sur les parties communes restent sous la responsabilité du Propriétaire. Ce dernier est particulièrement sensibilisé aux objectifs globaux de restauration de l’ensemble de l’immeuble et y contribue pour sa part :- Les travaux touchant la porte d’immeuble, le hall d’entrée, l’escalier et l’ascenseur allient aussi l’exigence liée à la fonction et au standing voulus par les impératifs de conservation imposés par le caractère historique du lieu.- Le ravalement touchera progressivement l’ensemble des façades. L’objectif étant de réparer les différentes composantes des façades (balcons, nez de dalles, tableaux de fenêtres, enduits, etc.).Le ravalement se fera comme pour tout le reste en concertation avec les services techniques et l’architecte des monumentsle projet de reamenagement de la terrasseLa terrasse est le point culminant de l’immeuble. Tout d’un coup on prend conscience de toute la dimension urbaine. Alger s’offre à nous dans toute sa splendeur, la mer, le port, la baie, la ville du 19éme siècle mais aussi la Casbah.La terrasse aujourd’hui, présente une configuration démembrée, édicule ascenseur, buanderie, etc. Le projet de réaménagement de la terrasse, outre le fait qu’il permettra de liaisonner tous ces démembrements, permettra également et surtout de mettre en valeur tout ce panorama offert par la baie d’Alger. Il consistera à proposer une volumétrie légère. Façades vitrées et structure en acier formeront un volume structurellement léger et spatialement à même d’englober ces protubérances verticales et d’offrir une possibilité d’intégrer la baie d’Alger d’une manière intelligente.Le projet présentera un « sky-line » qui s’intégrera de la meilleure manière dans la ligne des attiques des immeubles environnants.Le projet de réaménagement de la terrasse apportera une touche certaine de qualité et permettra à l’immeuble de vivre en parfaite harmonie avec son environnement composé des trois structures urbaines auxquelles il appartient, la baie, le front de mer et la Casbah d’Alger.Publié par radio web europe
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Centre d'affaire Alger le front de mer
Mr Mohamed Dib à Tizi Ouzou
UN COLLOQUE DE HAUT NIVEAU LUI A ÉTÉ CONSACRÉ
Nadjet Khadda a revisité pratiquement l’ensemble des romans de l’auteur de L’Incendie.
«Un homme complet, une oeuvre immense et un représentant de l’Algérie dont on veut qu’il soit le porte-drapeau», c’est ainsi que l’universitaire Nadjet Khadda a résumé Mohamed Dib, dont la vie et l’oeuvre ont été l’objet d’un colloque scientifique, tenu hier et avant-hier à la Maison de la culture de Tizi Ouzou. Avant Nadjet Khadda, Sabéha Benmansour, maître de conférence à l’université de Tlemcen et présidente de l’Association La Grande maison, a rappelé que le Prix littéraire Mohamed Dib sera décerné à trois écrivains, en langues française, arabe et amazighe. L’intervenante, qui a animé une communication intitulée «Tlemcen ou les lieux de l’écriture», a insisté sur le fait que la langue n’a jamais constitué un problème pour Mohamed Dib. Ce dernier trouvait que la langue française lui seyait comme un gant, mais disait aussi: «Ma langue maternelle est retravaillée par la langue française.» Nadjet Khadda a revisité pratiquement l’ensemble des romans de Mohamed Dib à travers un condensé de fragments, de bribes de récits et d’un ensemble de réflexions. C’est plus que des romans que Mohamed Dib avait écrits tout au long de son parcours de plus de cinquante ans. Nadjet Khadda a insisté sur l’enracinement de ces romans et aussi sur leur universalité, en citant, entre autres, le roman L’aube Ismail. Ce livre est la manifestation même de l’universalité. Lors des débats, Nadjet Khadda a précisé que dans la littérature il n’y a pas d’objectivité. On peut interpréter différemment les romans de Dib et des autres grands écrivains. «Il n’y a pas d’objectivité dans le roman. Les mots n’ont pas le sens qu’ils ont dans le dictionnaire, mais ils ont un sens allégorique et mystique. Ce sont des regards neufs sur le monde que porte Dib à travers ses écrits», souligne Nadjet Khadda, citant un auteur universel qui disait que «la réalité est ce dont on part mais c’est pour s’en éloigner». La même intervenante, qui a fait preuve d’une étonnante maîtrise de l’oeuvre de Dib, a évoqué ce qu’est l’héritage dans les romans de ce dernier: «L’héritage c’est qu’on n’est plus le même d’un jour à l’autre. Il nous vient du patrimoine, mais aussi de l’extérieur, y compris du colonisateur car à l’intérieur de l’enfer qu’est ce dernier, il y a des richesses.» Nadjet Khadda a rappelé que Mohamed Dib a dénoncé la barbarie dans Si Diable veut. Dans d’autres romans, il a analysé la religiosité qui n’a rien à voir avec la religion, cette dernière étant de haute spiritualité et non pas constituée de dogmes et d’interdits. La ville de Tlemcen est omniprésente dans l’oeuvre de Dib, a ajouté Khadda. Par exemple, dit-elle, dans Qui se souvient de la mer?, qui est un grand livre de témoignage, Dib évoque sa ville mais, tient-elle à préciser, il ne s’agit pas de topologie tangible: «Dans ce roman, il est question d’une ville en branle-bas de combat où les murs deviennent des méandres pouvant se refermer sur les gens». La dimension philosophique et existentialiste de l’oeuvre de Mohamed Dib n’a pas été omise par la conférencière. Khadda a indiqué que le problème de Mohamed Dib était plus de s’interroger sur «comment l’esprit humain fonctionne-t-il?» Il s’agit de cette quête d’un sens à sa vie, une quête qui dit à l’individu ce qu’il est, d’où il vient et où il va. Qu’est-ce qui est mystérieux dans le monde et qui échappe à la rationalité, qu’on ne peut pas comprendre? Nadjet Khadda avertit que dans l’ensemble de son oeuvre, Mohamed Dib n’apporte pas de réponses, mais son objectif consiste à poser des questions. Il appartient à chaque lecteur de fouiller en lui pour trouver le sens à donner à sa vie, explique Khadda. Car, pour cette dernière, derrière une apparence, il y a plusieurs sens qui se cachent les uns derrière les autres. D’autres conférences ont été animées hier et avant-hier. Des universitaires de Tlemcen et des départements des langues arabe, amazighe et française de l’université de Tizi Ouzou ont assuré la réussite de ce colloque de haut niveau.
Aomar MOHELLEBI
Alger commune d'El Biar Alfortville jumelage
La commune d'El Biar souligne un accord de jumelage avec la commune d'Alfortville des environs de Paris :
Dans le cadre de coopération entre l'Algérie et la France, la commune d'El Biar a souligné un accord de coopération avec la commune d'Alfortville, dans les environs de Paris, dans le but d'échange d'expériences, non seulement dans le cadre sportif ou culturel, mais aussi dans l'encadrement des sélectionneurs locaux, l'échange des expériences entre les deux pays, et la formation dans le domaine de la gestion urbaine et administrative. La commune a aussi programmé plusieurs activités sportives et culturelles dans le but d'élaborer un programme commun entre les deux pays dans différentes activités, à l'instar du championnat d'Europe prévu en France en avril prochain, avec la participation de l'Algérie dans la catégorie des minimes de football, le basket-ball et des autres sports, en plus des différentes activités culturelles, dont l'organisation des portes ouvertes pour faire connaître la commune et la culture algérienne qui va prendre la grande part de cette opération, car il est prévu de réaliser plusieurs expositions. Les citoyens de la commune d'El Biar sont satisfaits de cette opération car elle permettra de développer la commune dans le domaine culturel.
Omar B.
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Alger commune d'El Biar Alfortville jumelage
Le président de la République Bouteflika : «les relations entre l'Algérie et la France se portent bien
Le président de la République a reçu, lundi 18 octobre à Alger, la ministre française de la Justice Michèle Alliot-Marie qui effectue depuis hier soir une visite officielle de deux jours à Alger. «Les relations entre l'Algérie et la France se portent bien », a déclaré le chef de l’Etat à l’issue de cette audience. C’est la première fois depuis plusieurs années que le président algérien s’exprime publiquement sur la question des relations algéro-françaises qui traversent régulièrement des périodes de tensions. Les propos de M. Bouteflika ont été rapportés par l'agence APS.
A une question sur une éventuelle visite qu’il effectuerait en France, il a répondu par un « inchallah ». Annoncée une première fois pour juin 2009, puis reportée à la fin de l’année dernière, la visite de Bouteflika n’a pas pu avoir lieu en raison des nombreux différends qui ont affecté les relations algéro-françaises depuis deux ans, notamment l’épisode du diplomate Hasseni et la décision de Paris d’inscrire l’Algérie sur la liste noire des pays à risque terroriste. La visite du président Bouteflika en France pourrait intervenir à la fin de l’année en cours ou début 2011.
Pour sa part, Michèle Alliot-Marie a indiqué que les entretiens avec le président Bouteflika ont porté sur tous les domaines, notamment ceux relatifs à la défense, l'intérieur et la justice. « Le président de la République m'a fait le grand honneur de me recevoir longuement et nous avons évoqué tous les domaines très larges de la coopération entre la France et l'Algérie », a-t-elle précisé, qualifiant de "très profondes" et de "très intenses" les relations entre les deux pays.
"Nous avons développé la coopération dans le domaine de la défense et de l'intérieur, mais également dans celui de la justice, notamment depuis 2004 où nous avons une coopération dans le domaine de la formation", a-t-elle ajouté. Elle a exprimé son souhait de voir ces relations "se développer, non seulement dans l'intérêt de nos deux pays, mais également dans l'intérêt des autres pays voisins ainsi que pour le développement de la paix et de la sécurité parce que, a-t-elle dit, c'est notre mission profonde".
Contribution à la pensée universelle
Rencontre euromaghrébine des femmes écrivaines
La deuxième rencontre euromaghrébine des femmes écrivaines se tient les 18 et 19 octobre à l’auditorium
de l’Institut national supérieur de musique d’Alger.
Entrant dans le cadre de la coopération entre le ministère de la Culture algérien et la délégation de l’Union européenne à Alger, avec le concours de l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) et des services culturels des ambassades des Etats membres de l’UE à Alger, cette rencontre littéraire compte la participation de quatorze femmes écrivaines algériennes, marocaines, tunisiennes et européennes. C’est sous le thème «Récit, fiction et poésie comme contribution des femmes à la pensée» que ces écrivaines échangent leurs expériences et points de vue au sein de trois ateliers-conférences consacrés à chacun des genres retenus : «Le récit de vie comme expression de la réalité», «La fiction comme expression de rêve et de changement» et «La poésie comme espace de liberté».
Dans son discours inaugural prononcé hier matin à l’INSM, Laura Baeza, ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne en Algérie, a soutenu que «l’écriture constitue un des domaines où les femmes ont su imposer leur style et leur signature, avec comme particularité une sensibilité débordante. S’il est historiquement établi que les femmes sont les initiatrices d’une écriture romanesque, l’écriture au féminin se conjugue aujourd’hui sur tous les tons. Des femmes de différents pays, de différentes cultures et traditions viendront enrichir ce dialogue interculturel qui se veut un moyen de rapprochement entre intellectuels, de part et d’autre de l’espace commun qui nous unit, la Méditerranée».
La matinée d’hier a été caractérisée par le passage de six auteurs qui, à tour de rôle, ont débattu sur «Le récit de vie comme expression de la réalité». Dans sa communication intitulée «Revivre en écriture», l’universitaire oranaise Fatima Bekhai a indiqué que le monde est saturé d’informations et d’images souvent partielles, de clichés réducteurs. La littérature permet d’avoir une autre approche de l’autre. La connaissance réduit l’appréhension. «Au XIIe siècle, confie-t-elle, Ibn Rochd s’inquiétait déjà de la condition des femmes. A l’époque, la culture était strictement conjuguée au masculin alors que des voix de femmes existaient.»
Les sociétés ont évolué. Les conteuses étaient recherchées et respectées. «Les poétesses de grand talent qui ont contribué à la pensée, si on les admirait, on ne souhaitait pas le déploiement de leur don hors des murs de la maison. C’était une manière insidieuse et détournée de distiller toute création féminine. Cela a permis aux femmes de construire l’imaginaire.» Pour la conférencière, les femmes ne se contentent plus de raconter, mais elles écrivent et se font éditer. Le phénomène a commencé après la Seconde guerre mondiale quand la gent féminine a eu accès à l’éducation.
«En Algérie, dit-elle, avant la colonisation, la majorité des femmes n’était pas analphabètes. Peut-être que certaines ont écrit des choses et que les hommes se les sont appropriées. Les femmes ont eu accès à l’espace public. En effet, après l’indépendance, elles ont investi tous les créneaux, notamment la littérature. Aujourd’hui, elles dévoilent ce qui était chuchoté par le passé. Elles revivent à travers l’écriture. Ce sont des bâtisseuses de mots.»
Absente de la rencontre, la communication de l’Autrichienne Anna Kim a été lue aux présents. Partant du personnage central d’un grand classique autrichien, incarcéré pendant la guerre, Anna Kim estime qu’une personne disparue est représentée par une photo. Son passé est occulté. Après avoir terminé un de ses romans axé sur les conséquences de la guerre, les mots qu’elle a utilisés alors avaient un sens différent. Anna Kim a reflété le sens des mots. «Plus les mots sont forts, plus ils ont un lien avec la fidélité», argue-t-elle.
Dans son intervention «Que font les femmes des histoires de vie ?» la sociologue Fatima Oussedik a soutenu que le travail d’écriture n’est jamais solitaire.
L’écrivaine tchèque Tereza Bouckova a, dans sa communication «Une raison à soi», fait une réflexion sur son œuvre 82 ans après le récit Une Chambre à soi de Virginia Woolf, fait le parallèle entre sa vie privée et le roman de Virginie Woolf. Selon elle, ce qui se passait dans les années 1928 s’applique de nos jours. Il est impératif de ne pas renier les valeurs. L’écriture de V. Woolf est fragmentée ; elle replace les choses dans son contexte. En partant de sa vie d’écrivaine, Tereza le le voile sur sa vie de mère. Une vie de mère qu’elle ne regrette point, même si V. Woolf soutient que les meilleures auteures n’ont jamais eu d’enfant.
La conférencière a dénoncé les difficultés d’écrire sans subir les pressions des hommes. Selon elle, si Virginia Woolf disait que les femmes qui ont écrit de beaux livres n’ont pas eu d’enfant, Tereza Bouchova dira alors : «Moi j’ai eu trois enfants.» Le roman doit être accordée au corps.Il est à noter que la journée d’aujourd’hui s’annonce des plus riches. Plusieurs communications sont attendues, dont «Forces et périls de l’autofiction» de la Tusinienne Azza Fillali, «Expressions au féminin» de l’Algérienne Zineb Laouedj, «Faits divers» de la Belge Françoise Lalande et «Récit de vie aux prises de l’écriture» de la Marocaine Rachida Madani.
Nacima Chabani
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