阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门
指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Tuesday, January 18, 2011

Tunisie eurodéputés 2011



Tunisie : les eurodéputés réclament un engagement de l'UE
Les eurodéputés ont demandé le 18 janvier à la Commission européenne et aux Etats membres d'apporter une aide immédiate aux forces démocratiques en Tunisie et exhorté l'UE à jouer un rôle de premier plan dans la transformation démocratique en cours.


Ce sont les Verts et le groupe ALDE qui ont demandé, au contraire des groupes PPE et S & D, que le débat ait lieu dès cette session plénière à Strasbourg.

Madame Catherine Ashton 2011 l’union européenne en Algérie


Par : Rédaction de Liberte
Délégation de l’union européenne en Algérie
L’UE propose son assistance pour les élections La haute représentante de l’union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Catherine Ashton, et le commissaire en charge de l’élargissement et de la politique de voisinage, Stefan Füle, ont, dans une déclaration commune, rendu hommage à la lutte du peuple tunisien pour ses aspirations démocratiques et proposé d’offrir une aide immédiate à la Tunisie pour l’organisation d’élections.
Mme Ashton et M. Füle ont appelé les autorités tunisiennes à agir de manière responsable, à préserver la paix, à faire preuve de retenue et à éviter de nouvelles violences et de nouvelles victimes. Ils ont, par ailleurs, condamné toute mesure visant à déstabiliser davantage le pays et mettre en danger la sécurité.
“L’UE se tient prête à fournir une assistance immédiate à la préparation et à l’organisation d’élections et à soutenir durablement une véritable transition démocratique. Si les tunisiens nous le demandent, nous sommes également prêts à déployer l’assistance nécessaire pour aider les autorités tunisiennes dans la gestion des affaires courantes et urgentes

La diplomatie européenne un tournant dans l'histoire de l'Europe




Une révolution se prépare à Bruxelles. Longtemps, l'Union n'a été pensée que comme un gigantesque marché de biens et de services. Raillé par ses partenaires sur la scène internationale, ce "nain" politique n'avait vocation qu'à observer la marche du monde. Avec l'entrée en vigueur imminente du traité de Lisbonne, l'Union pourrait changer de dimension. La création du poste de Haut représentant pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, ainsi que l'institution du Service diplomatique européen constituent un tournant dans l'histoire de l'Europe.

Le Haut représentant à la politique étrangère de l'Union pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité : le diplomate en chef de l'Union européenne
Le "HR" est l'une des principales innovations du traité de Lisbonne. Sa création résulte de la fusion des fonctions du Haut représentant à la Politique Etrangère et de Sécurité Commune (PESC) (l'Espagnol Javier Solana actuellement), du commissaire chargé des relations extérieures (l'Autrichienne Benita Ferrero-Waldner) et de la présidence semestrielle de la formation "affaires étrangères" du Conseil (aujourd'hui, le ministre des Affaires étrangères de la présidence tournante, le ministre suédois Carl Bildt).

Ministre européen des Affaires étrangères dans le traité constitutionnel, il a changé de nom dans Lisbonne mais il a gardé toutes ses spécificités. Sa "triple casquette" devrait faire de lui le n°1 de la diplomatie européenne, de jure et de facto. Il conduira en effet la politique étrangère et de sécurité commune (PESC et PESD) et disposera, pour ce faire, d'un véritable service diplomatique. Présidant le Conseil des Affaires étrangères, sa position sera confortée face aux 27 ministres des Etats membres. Il en ira de même au Berlaymont puisqu'il sera vice-président de la Commission européenne.

Pour ce poste, de nombreux noms circulent. On parle notamment de l'actuel ministre britannique des Affaires étrangères, David Miliband ou encore du commissaire européen à l'Elargissement, le Finlandais Olli Rehn. Une femme pourrait également occuper cette fonction. Les noms d'Ursula Plassnik, la ministre autrichienne des Affaires européennes et internationales, de Dora Bakoyannis, l'ancienne ministre grecque des Affaires étrangères et d'Elisabeth Guigou, l'ancienne ministre française des Affaires européennes, sont évoqués.

Le Service européen d'action extérieure (SEAE) : la future diplomatie communautaire
On commence à y voir plus clair s'agissant du futur Service Européen d''Action Extérieure (SEAE). La présidence suédoise a présenté, lundi dernier, un document définissant les contours du "Quai d'Orsay" européen. Organisé par "desk" géographique ainsi que par directions horizontales (défense, droits de l'homme...), le service sera placé sous l'autorité du Haut représentant mais pourra également être sollicité par le président du Conseil européen. Il sera composé de fonctionnaires des directions des relations extérieures du Conseil et de la Commission et de diplomates détachés par les Etats membres.

Cette composition devrait contribuer, au niveau administratif, au développement de synergies et favoriser la convergence des politiques étrangères des Etats membres ainsi que l'apparition d'une culture diplomatique commune. L'idée soutenue par le Parlement européen de créer une académie diplomatique de l'Union ne semble pas avoir été retenue par la présidence suédoise. Le service diplomatique, véritable structure "sui generis", devrait avoir une autonomie en termes de budget administratif et de gestion de son personnel.

Concernant le financement de la structure, le "HR" disposera du budget PESC et de l'Instrument de stabilité - outils gérés d'un commun accord entre le Conseil et la Commission.

Un réseau de 134 "ambassades européennes"
Dernier point, l'Union disposera d'un réseau diplomatique de premier plan. Les 134 délégations de la Commission à travers le monde devraient en effet fusionner avec les bureaux des émissaires spéciaux du Conseil, chargés de représenter l’UE dans les zones de crise. Pour certains diplomates, nous assistons à la naissance de vraies ambassades européennes. Ces ambassades seront intégrées au sein d’une diplomatie assurée de grandir vite, organisée en unités géographiques et thématiques.

Reste à déterminer dorénavant le calendrier de mise en place du service. Le SEAE ne devrait tourner à plein régime qu'en 2014. D'ici là, le "Haut représentant" et ses milliers de diplomates auront déjà parcouru le globe avec un message. Celui de l'Union européenne.

L'europe et vous Youtube EU Tube 2010 2011

PATRIMOINE SAHARIEN CONTES ET LÉGENDES



Dans le cadre du 2e Festival international des arts de l’Ahaggar-Tamanrasset, un concours de contes et légendes du patrimoine saharien a été lancé par le commissariat dudit festival, afin de promouvoir ce patrimoine immatériel, d’une part. D’autre part, les organisateurs veulent susciter l’intérêt et l’engouement envers un art oral ancestral, et pourquoi pas compiler toutes ces histoires anciennes et les transcrire. Depuis le lancement de ce concours, la commission – présidée par Kamel Sadou, entouré de Ben Brahim Samia, Mohamed Hamza, Rachid Bellil et Hamid Bellak – a reçu plus d’une centaine de manuscrits, venant des quatre coins de l’Algérie. Après une première sélection, ce sont 54 textes qui ont été sélectionnés par les membres du jury, et ce, selon des critères bien précis. Selon un des membres du jury, le nombre de textes reçus en langues arabe et française est équivalent. Seulement une dizaine en tamazight. Pour rappel, le concours “Contes et légendes du patrimoine saharien” ciblait deux catégories : jeune public (-16 ans) et adultes (+16 ans). Différents prix ont été attribués aux lauréats.
Par : Amine Idjer
CONCOURS CONTES ET LÉGENDES DU PATRIMOINE SAHARIEN
Les lauréats connus
Palmarès :
Catégorie adulte :
·1er prix : Boudjemaâ Benghali Balalou (Tamanrasset) : Abadani (en tamazight) : 200 000 DA
·2e prix : Fadela Ammour (Béjaïa) : Aflawas et la gerboise
(en français) : 150 000 DA
·3e prix : Lahbib Ighiba (Tamanrasset) : Tanss ad Wanass (en arabe) : 100 000 DA

Catégorie jeune public :
· 1er prix : Ouassila Abdi (Tamanrasset) : E-cheb oua ennakhla el iîmlaqa (en arabe) : ordinateur portable
·2e prix : Annia Iftini (Alger) : Le Fils de la lune (en français) : téléviseur écran plat.
·3e prix : non attribué.

Google France 2010


Sébastien Badault : "2010 a été l'année 1 du display pour Google France"
Publiée par Alexandre Laurent
Publicité, recherche, fonctionnement, développement du mobile, Bruxelles... Sébastien Badault, directeur de la stratégie commerciale de Google France, revient pour Clubic sur les grands sujets qui ont fait l'actualité de Google et de la publicité numérique tout au long de l'année.

Clubic - Sébastien Badault, bonjour. Pour commencer, qu'est vraiment Google France aujourd'hui en termes d'équipes ?

Sébastien Badault - Aujourd'hui, il y a environ 200 personnes chez Google France. Une bonne moitié est constituée d'équipes commerciales, qui accompagnent les grands annonceurs dans leur mutation vers le Web, avec un pôle chargé des relations avec les agences médias et des pôles sectoriels - automobile, voyage, retail, etc. - qui gèrent entre 30 et 50 annonceurs par secteur. C'est là qu'on trouve Renault pour l'auto, Air France pour les voyages, Carrefour pour le retail, ainsi qu'un certain nombre de pure players, eBay ou Amazon par exemple. L'autre moitié de des effectifs est représentée par tout ce qui touche au marketing, aux partenariats, l'équipe en charge des produits entreprise comme Google Apps, puis les fonctions support, finance, RH, etc.

Certaines de ces fonctions sont gérées de façon paneuropéennes, puisque nous dépendons, dans le découpage de Google à l'international, de la zone « Europe du Sud et de l'Est, Moyen Orient et Afrique » dirigée par Carlo d'Asaro Biondo, qui lui est basé en France.

Après, 2010 est une année un peu charnière, puisqu'un virage a été amorcé : on a annoncé la création d'un centre de développement et d'un centre culturel européen à Paris. Dans les deux cas, il y aura de nouvelles équipes, surtout du côté du centre de développement. Dans les années à venir, on devrait donc arriver à un certain équilibre entre les équipes ventes / marketing et les équipes d'ingénieurs, comme c'est déjà un peu le cas aujourd'hui à Londres. On espère donc que cela nous permettra de travailler de façon plus proche avec l'écosystème, notamment les développeurs.

Au niveau commercial, on sait qu'historiquement, une bonne partie des activités françaises sont gérées depuis l'Irlande. Qu'en est-il plus précisément aujourd'hui ?

Beaucoup de choses se passent en Irlande, c'est vrai, avec deux canaux principaux. Un canal commercial d'abord, dans la mesure où ils gèrent en direct certains clients. Un pure player comme Spartoo par exemple est géré depuis Dublin, parce qu'il a déjà une forte maturité sur le search (publicité adossée à la recherche en ligne, ndr), peut-être supérieure à celle de certains clients qu'on gère ici. Là où la France va gérer 300 ou 400 clients en privilégiant l'accompagnement, Dublin en gérera un millier environ.

Après, l'Irlande héberge toute la partie « longue traîne » de notre offre de vente, puisque nous gérons au global des dizaines de milliers d'annonceurs. Ils assurent donc le support, par mail ou par téléphone, ou des sessions de formation en ligne, à destination des PME qui veulent en savoir plus et améliorer leur conversion. Il y a aussi des ingénieurs qui travaillent sur l'index, etc. Dublin, c'est au moins 1500 personnes et 26 nationalités, une sorte d'Erasmus géant !

Vu de l'extérieur, il pourrait paraître surprenant d'avoir de telles équipes commerciales pour un système publicitaire dont la force repose dans la simplicité et l'automaticité. Pourquoi cette dimension « accompagnement » prend-elle tant d'importance ?

Du côté des petits annonceurs, on vu une énorme accélération de l'e-commerce en France. D'une part parce que les gens achètent plus, des produits de plus en plus variés, et de l'autre parce que le nombre d'acteurs augmente de façon très importante, avec de plus en plus d'ultra-spécialistes. Prenez par exemple icasque, qui fait des casques de scooter, avec une offre super bien construite. Des icasque, aujourd'hui, il en existe pour quasiment tout. On a donc des gens qui achètent plus, des taux de conversion qui s'améliorent et de plus en plus de vendeurs, ce qui créé une vraie concurrence dans le domaine de l'enchère. Bien que les petits annonceurs soient gérés à Dublin, ils ont quand même besoin qu'on leur mette le pied à l'étrier, et c'est ce qu'on fait ici.

Du côté des gros annonceurs, on a ceux qui font de l'AdWords depuis dix ans. Ils sont très matures, mais leurs besoins évoluent, ils ont donc toujours besoin qu'on les aide, que ce soit pour automatiser leurs choix de mots clé, faciliter la lecture des données qui leur permet de piloter leur retour sur investissement, etc. L'annonceur demande une profondeur d'analyse toujours plus importante, sur laquelle on peut l'aider. A ce niveau, nous sommes à un carrefour extrêmement intéressant, puisque l'on sait quelle est la demande des internautes et comment elle évolue, donc on peut vraiment apporter de la valeur.

A l'inverse, on a les secteurs en développement, pour qui Internet n'est pas le coeur de métier. Le meilleur exemple là, c'est sans doute la grande consommation. Eux ont besoin qu'on leur explique ce qu'il est possible de faire, dans une démarche très didactique. Par contre, eux sont très bons sur le volet créatif, puisque bien souvent ils évoluent déjà dans l'univers de la publicité TV. A ce niveau, 2010 a été un peu « l'année 1 » de la pub créative sur Internet, avec des gens qui ont compris en quoi la technologie permet de faire des choses intéressantes.

Le fameux exemple de la vidéo des bébés Evian en rollers ?

Oui, tout comme la pub pour l'iPod Touch, dans laquelle on déstructurait la page, ou la campagne Ubisoft pour Assassin's Creed. Ils avaient créé des films de 20 minutes, qu'évidemment ils ne pouvaient pas diffuser en TV. S'ils les avaient postés sur leur site, ils n'auraient eu que les puristes. Là, en postant sur YouTube, avec un accompagnement par le biais d'achat d'espace, ils ont pu profiter d'un effet viral et totaliser plus de 20 millions de vues ! C'est intéressant de se dire qu'on n'est plus bridé par le carcan des 30 secondes imparties en télévision et de profiter de la force en matière de social d'un site comme YouTube, dont les vidéos sont reprises et postées sur Facebook. Donc là aussi, il faut de l'accompagnement. On a d'ailleurs une boite en interne, Tango Zebra, qui conseille les agences créatives.

Au delà du nombre de vues, savez-vous mesurer l'impact de ces campagnes ?

Là on ne parle pas de calculer un retour sur investissement, évidemment, mais on peut faire avec eux des études pré et post-test comme en TV, pour mesurer le gain de notoriété et d'intention d'achat. Après, on est vraiment au début là, mais il faudrait arriver à mesurer la valeur d'une vue sur YouTube, d'un fan sur Facebook, mesurer la viralité... On a une équipe étude qui travaille avec de grands instituts pour essayer d'améliorer la visibilité.

D'autant que ces campagnes sont aussi souvent relayées en TV...

Bien sûr. On a justement récemment travaillé là dessus, dans le cadre d'une étude dont les résultats tomberont bientôt, avec une entreprise de type Coca, qui fait de la TV dans certaines régions et YouTube dans d'autres. Avec la TV, on observe un pic assez fort, mais qui retombe très vite, alors qu'avec YouTube, on a un plus petit pic, mais qui dure plus longtemps. Il y a donc une très forte complémentarité entre les deux.

Cette capacité d'intervenir à tous les niveaux de la chaîne ne risque-t-elle pas de finir par compromettre les relations que vous entretenez avec les agences média ?

C'est un ressenti qui existait quand je suis arrivé chez Google, notamment suite à l'arrêt de la réduction de 15% qu'on leur faisait sur le search, mais on a beaucoup travaillé sur le partenariat qu'on a avec elles. 2010 à ce niveau est vraiment allé dans le bon sens à ce niveau. On a quelques annonceurs qui ne passent pas par des agences, mais c'est très rare. On est donc vraiment dans une relation tripartite, au sein de laquelle l'agence apporte une vraie valeur ajoutée qu'on leur reconnait bien. On travaille d'ailleurs beaucoup avec les agences, à les former à nos outils.

C'est valable aussi pour les PME d'ailleurs, qui travaillent beaucoup en relation avec des agences. Les PME comprennent assez vite l'intérêt que représente AdWords pour leur business, mais elles se rendent aussi compte que ça leur prend beaucoup de temps. Le lien sponsorisé, ça ne s'arrête jamais, contrairement à une campagne comme celles que l'on vient d'évoquer, donc bien souvent la PME préfère passer par un prestataire externe. On a donc créé deux annuaires d'agences labellisées, qui ont passé des certifications sur l'utilisation d'Adwords, pour les agences conseil et pour les agences créa (voir par exemple Google veut simplifier les relations avec les agences d'achat d'espace, ndlr). On leur fournit également des coupons ou des actions de formation continue.

On a longtemps opposé le display (bannière), associé à une logique de branding (valorisation de la marque), au search et sa logique de performance. Vos clients et partenaires vous donnent-ils l'impression que ce clivage est maintenant dépassé ?

On voit bien chez certains de nos clients vraiment placés dans une optique de ROI pur (retour sur investissement, ndr) qu'ils arrivent à réaliser les mêmes retours aujourd'hui sur du display à la performance que sur le search. Le display est donc encore un outil de branding, sur certains emplacements premium de sites à très forte audience, mais sur la profondeur du Web on peut tout à fait opérer à la performance, via des bannières achetées au coût par clic ou au coût par mille, puis calculer la conversion entraînée. Et via les techniques de reciblage comme Remarketing ou de nouveaux outils comme le placement targeting, on arrive à un moment où la technologie commence à permettre des capacités nettement supérieures à ce que l'on avait avant. On croit donc beaucoup au display, et ça a d'ailleurs été un atout important pour Google en France cette année, notamment grâce à YouTube.

Peut-on avoir une idée des volumes d'affaire générés par les activités display en France et tout particulièrement par YouTube ?

Pour la première fois, on a donné cette année des prévisions sur le display et YouTube dans le monde pour l'année lors de l'annonce de nos résultats financiers du troisième trimestre (*). Pour la France, on ne peut rien dire, mais si on compare les chiffres avancés au niveau monde à ceux du marché français, je pense qu'on est dans la mouvance. Ça reste encore petit, mais comme c'est un marché sur lequel on n'était pas vraiment, ça n'est pas neutre en termes de génération de croissance. Disons qu'on a mis le pied à l'étrier en 2008, développé en 2009, mais pour moi 2010 a vraiment été la première année pour YouTube et le display chez Google en France.

La publicité mobile suivra-t-elle un cycle comparable ?

Oui, le mobile fera sans doute un peu pareil : 2011 sera une année de mise du pied à l'étrier, 2012 une année de transition et 2013 l'année 1 du mobile. C'est d'ailleurs cette année là que le trafic mobile, tablettes incluses, devrait dépasser le trafic PC.

On se doit d'ailleurs de remercier Apple, on a vu suite au lancement de l'iPhone une croissance phénoménale des requêtes sur mobile, qui continue. On a donc déjà un vrai marché du search mobile, d'autant que pour les annonceurs, c'est extrêmement facile, il suffit de cocher une case dans mon interface AdWords pour apparaître sur un mot clé donné.

Ce qu'on commence à voir, c'est que ceux qui optimisent leurs campagnes pour le mobile - la création, le message et la page d'atterrissage, obtiennent une amélioration du retour sur investissement très importante.


« Aujourd'hui, les directeurs marketing veulent faire deux choses : du mobile et du Facebook »

Cette année a vu l'arrivée d'un nouvel acteur, Apple, qui avec iAd promet une capacité d'engagement sans précédent. Une voie à suivre ?

Aujourd'hui, on sait que les directeurs marketing veulent faire deux choses : du mobile et du Facebook. On a donc un rôle à jouer, en commençant par les accompagner sur le search. La seconde chose, ça sera via AdMob, soit sur le Web mobile, avec de la bannière, soit sur les applications. On a d'ailleurs déjà quelques clients qui font des choses assez fortes. Pour l'instant, ce qui fonctionne le mieux ce sont les add-ons pour téléphones, jeux, sonneries, etc. mais une offre bien plus profonde verra le jour à partir de 2011, pour voir ce qu'on peut faire pour favoriser la logique d'engagement dont vous parlez. Ce qui est intéressant, c'est qu'on part sur une base qui n'est pas nulle, par le biais du search et par le biais du display et d'Admob.

2010, c'est aussi la montée en puissance des offres publicitaires de services très médiatisés comme Facebook, Twitter, Foursquare, qui développent leurs propres offres contextuelles... concurrentes de celles de Google ?

On n'est pas obligé d'opposer les choses, il faut plutôt chercher à voir en quoi elles peuvent être complémentaires. C'est une discussion qu'on a régulièrement avec nos annonceurs, notamment parce que YouTube est un produit intimement social. Par contre, il faut toujours envisager la communication dans sa globalité et ne pas oublier que des internautes qui ont vu vos produits sur un réseau social sont susceptibles d'effectuer une recherche à leur sujet par la suite. Facebook est à ce titre une plateforme extrêmement puissante, ne serait-ce que par le nombre d'utilisateurs, mais qui me semble devoir rester complémentaire d'autres outils.

Foursquare, à titre perso j'adore et il devrait y avoir de très belles applications publicitaires à venir, mais pour l'instant ça reste encore très limité. De façon générale, on croit de manière très forte et à la localisation et Foursquare a le mérite d'allier les deux, comme le font Latitude ou Hotpot chez nous.

Si l'on en revient aux fondamentaux, quel fil conducteur pourrait-on trouver derrière toutes les nouveautés lancées en 2010 dans le domaine de la recherche ?

Il y a deux grandes tendances vraiment lourdes. La première, c'est Instant, qui change vraiment la façon d'interagir avec le moteur et a un impact direct sur la publicité. La seconde, qui a plutôt démarré en 2009, c'est Universal, cette extension de l'index à de nouveaux contenus comme la vidéo ou les messages Twitter, avec la possibilité de filtrer les résultats de manière verticale ou par rapport à leur fraîcheur. Avec Caffeine, on a un moteur bien plus rapide, capable d'indexer le Web en 24 heures et de retourner des résultats en quelques centièmes de seconde et on veut aller encore plus loin, aussi bien au niveau des performances et de la rapidité que de la pertinence.

En matière de filtrage, vous avez notamment inauguré Shopping en France, dédié à la recherche de produits. Une nouvelle qui n'a pas particulièrement réjoui les spécialistes de la comparaison de prix. Le service a-t-il vocation à être développé comme un véritable shopper ?

Le flux restera tel qu'il est, c'est l'une des forces du produit que de rester indépendant et de ne pas favoriser le plus offrant. C'est difficile d'avoir l'offre la plus large possible si l'on est dans des relations mercantiles avec les marchands. En revanche, on peut déjà et l'on pourra toujours acheter des mises en avant par le biais des liens sponsorisés.

Sur le rapport aux comparateurs de prix, Shopping existe depuis quatre ou cinq ans aux Etats-Unis et il n'empêche Shopping.com et les autres comparateurs d'exister et de se développer. L'idée de Shopping, c'est d'avoir une vision vraiment très large de l'offre, on n'est donc pas dans la logique de l'achat immédiat qui implique d'avoir tout de suite le meilleur prix. Une fois de plus, il peut y avoir une complémentarité entre les deux.

Pour finir, impossible de couper aux deux sujets récents que sont l'ouverture d'une enquête antitrust à Bruxelles et la fameuse taxe de 1% sur les investissements publicitaires, pensée en grande partie à cause de Google..

Quand on a un secteur qui marche, on a toujours la tentation de le taxer, ça n'est pas étonnant. L'achat média est déjà taxé à la TV, au cinéma ou sur les espaces publics. Après, quand on regarde l'assiette que représente le fait de taxer les investissements publicitaires en ligne, ça n'aura pas grande incidence sur le budget de l'Etat. On aurait préféré qu'il n'y ait pas cette taxe là.

Quant à Bruxelles... c'est finalement assez naturel que des entreprises qui ont un niveau de croissance très fort suscitent un intérêt. Après, si on regarde la publicité dans son ensemble, on parle de 500 milliards de dollars au niveau mondial, sur lesquels le numérique pèse à peine 15%, Google n'étant qu'une partie de ces 15%. L'important, c'est qu'il y ait un dialogue, une forme de compréhension. Sénateurs, Autorités de la concurrence, etc. ont parfois encore beaucoup à apprendre sur le numérique. On essaie donc de se mettre dans une logique d'interaction directe avec eux, voire même d'agir de façon proactive comme on l'avait fait lors du rachat de Doubleclick.

Le Web est un environnement encore peu régulé, au sujet duquel tout le monde se pose beaucoup de questions. A notre niveau, on essaie de s'auto-régir, comme on l'a fait avec l'anonymisation des données, le centre de gestion des préférences publicitaires ou le Privacy Dashboard, des initiatives conduites de notre propre chef, sans qu'on nous les ait demandées. On a cette responsabilité là aussi. La réalité du business dans lequel on travaille, c'est que la valeur provient du fait que les internautes utilisent notre moteur de recherche et ces gens-là ne sont qu'à un clic de ne plus le faire ! On doit donc toujours avoir un pas d'avance.

(*) En octobre dernier, Eric Schmidt a indiqué que le display chez Google devrait représenter un chiffre d'affaires de 2,5 milliards de dollars sur 2010, sans préciser la ventilation entre YouTube et les activités dédiées de Doubleclick. Pour le mobile, il évoquait alors un volume annuel de l'ordre du milliard de dollars.

Coface pays émergents 2011


Pour la Coface, les pays émergents deviennent des pays avancés
A l'occasion de son quinzième colloque "Risque Pays", le grand assureur-crédit français spécialiste de l'international indique que "l'heure est à la convergence des risques entre les pays avancés et les pays émergents, qui ont vu leur note s'améliorer à l'épreuve de la crise.
A force de qualifier d'"émergés" les pays émergents notamment les fameux "Bric" (Brésil, Russie, Inde, Chine) comme les avait baptisés la banque d'affaires américaine Goldman Sachs, les commentateurs se lassaient du vocable. Le grand assureur-crédit français spécialiste de l'international, la Coface, a décidé de prendre le taureau par les cornes.

A l'occasion de son quinzième colloque "Risque Pays", elle indique que "l'heure est à la convergence des risques entre les pays avancés et les pays émergents qui ont vu leur note s'améliorer à l'épreuve de la crise. Si au moment du lancement de la notation pays en 2001, Coface suivait 130 pays, aujourd'hui elle note 156 pays dont 28 pays dits avancés. En 2011, la question clé du risque pays sera le contrôle de la dette privée et le financement de la croissance."

Selon les prévisions de Coface, la croissance mondiale devrait ralentir en 2011 à 3,4% contre 4% en 2010, sous les effets conjugués du désendettement du secteur privé, de la mise en place des politiques budgétaires restrictives en Europe, de la hausse possible des matières premières et du ralentissement attendu du commerce mondial. Les pays avancés afficheraient une croissance de 1,8% contre 2,3% en 2010 et la zone euro une décélération de croissance limitée (1,4% contre 1,7% en 2010). Cette baisse modérée aura un effet négatif sur le risque de crédit moyen des entreprises mais l'impact sera très contenu car le différentiel de croissance entre 2010 et 2011 est limité à 0.6 point de PIB.

Grands gagnants de la crise, les pays émergents poursuivront en 2011 leur trajectoire de croissance solide, avec un léger ralentissement : 6,2% contre 6,7% en 2010. A la différence de la zone euro, où la bulle d'endettement privé a entraîné des crises souveraines, l'activité des pays émergents n'est pas handicapée par le poids de la dette privée. Toutefois, les pays émergents ne se sont pas à l'abri d'une envolée de l'endettement du secteur privé. Comment en effet financer le boom de l'investissement que l'on observera encore en 2011 ? On devra alors surveiller deux types de profils

- le profil "polono-brésilien" : les entreprises ont tendance à s'endetter à l'étranger car les banques locales sont trop réticentes et les taux domestiques sont prohibitifs d'où un risque d'avoir dans ces pays des contreparties de plus en plus endettées en devises ;

- le profil "sino-vietnamien" : les entreprises s'endettent plutôt en monnaie locale auprès des banques domestiques souvent peu armées pour analyser correctement les risques. Des entités très endettées et parfois peu transparentes pourraient se trouver en difficulté.

Un nouveau phénomène : la convergence entre les risques des pays avancés et des pays émergents se renforce

"En se fondant sur son expertise en matière d'appréciation des risques pays, Coface constate une tendance positive quant au nombre de changements de notes pays pour l'année 2010, écartant le scénario d'un "double dip". Si en 2009, Coface a procédé à 23 reclassements ou mises sous surveillance positive et 47 déclassements ou mises sous surveillance négative, en 2010 elle a reclassé ou placé sous surveillance positive 47 pays et n'a déclassé ou placé sous surveillance négative que six pays.

Le panorama mondial du risque pays présenté lors du colloque 2011 souligne un effet de ciseau prononcé des risques entre les pays avancés et les pays émergents, lié à la stabilité des performances des derniers et à la résistance de l'expérience de paiement constatée par Coface sur les entreprises des économies émergentes pendant la crise. Les pays émergents affichent des rythmes d'activité élevés et stables et une forte solidité financière, alors que les risques se sont dégradés pour les pays avancés. Parmi ces derniers, seulement 9 sur 28 ont retrouvé leur niveau d'avant-crise.

Avant la crise, la note la plus basse des pays avancés était A2, 9 pays émergents avaient des notes supérieures ou égales à A2. En 2010, la note la plus basse des pays avancés est A4. Vingt-sept pays émergents dont la Chine, la Turquie, le Brésil, l'Inde ou la Pologne ont des notes supérieures ou égales à A4 et se retrouvent mieux notés que la Grèce, l'Irlande ou le Portugal, sujets aux bulles de la dette qu'elle soit privée ou publique. La Turquie est désormais seulement un cran en dessous du Royaume-Uni, la Pologne est mieux notée que l'Islande.

"Traditionnellement, le concept de risque pays était réservé aux économies émergentes, avec un risque majeur lié à la dette en devises de ces pays. Or, la zone euro a montré qu'on pouvait être en crise avec une dette externe très élevée mais libellée en "monnaie locale". Cette grille de lecture vole donc en éclat", explique François David, président de Coface. "Ces évolutions nous confortent dans notre choix de méthodologie : Coface n'a jamais réellement fait de différence de nature entre les pays émergents et les pays avancés".

Coface panorama mondial risque


Par : Meziane Rabhi
Le panorama mondial du risque pays a été présenté hier
Le regard de la Coface sur l’Algérie
La Compagnie française d’assurances pour le commerce extérieur (Coface) a maintenu la notation de notre pays en A4, même si en octobre dernier, elle a mis sous surveillance négative la note environnement des affaires. Le panorama mondial du risque pays présenté lors du colloque 2011 de la Coface, qui s’est tenu hier à Paris, souligne un effet de ciseau prononcé des risques entre les pays avancés et les pays émergents, lié à la stabilité des performances des derniers et à la résistance de l'expérience de paiement constatée par la Coface sur les entreprises des économies émergentes pendant la crise.
Si en 2009, la Coface a procédé à 23 reclassements ou mises sous surveillance positive et 47 déclassements ou mises sous surveillance négative, en 2010 elle a reclassé ou placé sous surveillance positive 47 pays et n'a déclassé ou placé sous surveillance négative que 6 pays.
Concernant l’Algérie la Coface a maintenu la note pays (@rating), au même niveau (A4).
L’assureur-crédit français, prévoit un taux de croissance de l’économie algérienne de 3,2% en 2010, contre 2,2% en 2009. “Le rebond de la croissance a été dopé par la remontée des cours du baril et de la production de pétrole, s'ajustant à une demande extérieure en hausse et aux quotas décidés par l'Opep”, indique l’assureur-crédit français. Hors hydrocarbures, l'activité a progressé “à un rythme soutenu”, tirée par les dépenses publiques. En 2011, estime la Coface, “la croissance globale devrait être du même ordre qu'en 2010, en deçà en fait du potentiel du pays”. La production d'hydrocarbures devrait peu progresser, la demande risquant de pâtir notamment d'une croissance économique modeste en Europe. En revanche, souligne la Coface, les secteurs hors hydrocarbures devraient encore enregistrer une bonne performance, principalement grâce à la poursuite du vaste programme d'investissements publics (infrastructures et habitat). “Néanmoins, la croissance hors hydrocarbures représente une part plus réduite du PIB et contribue donc modérément à la croissance globale de l'économie”, tempère l’organisme français. Le déficit budgétaire apparu en 2009, suite à une baisse des recettes pétrolières combinée à une politique expansionniste, s'est tassé en 2010 malgré une augmentation soutenue des dépenses publiques.
Ce déficit doit perdurer en 2011, en raison de la poursuite de la modernisation des infrastructures et d'une hausse des rémunérations dans l'administration. “Toutefois, les revenus pétroliers mis en réserve dans le Fonds de régulation des recettes permettent de financer ces déficits. Le pays bénéficie, en outre, d'un endettement public modéré qui lui fournit une marge de manœuvre”, note la Coface. Avec les exportations d'hydrocarbures, la balance commerciale doit rester excédentaire et par la même le compte courant, malgré l'augmentation prévue du prix du blé, dont l'Algérie est l'un des plus gros importateurs au monde. “De plus, la facture des importations sera limitée par les mesures rigoureuses prises par les autorités depuis 2009 pour réduire les achats à l'étranger” indique l’assureur-crédit. Dans ce contexte, d'imposantes réserves de change confortent une situation financière extérieure déjà solide. En outre, une politique active de désendettement extérieur, via le remboursement anticipé de la dette rééchelonnée et l'interdiction faite aux entreprises d'emprunter à l'étranger, a ramené les ratios afférents à des niveaux très faibles. La Coface rappelle que les mesures restrictives visant les importations et les investissements étrangers ont été introduites dans le cadre de la loi de finances complémentaire (LFC) de juillet 2009.
La LFC de fin août 2010 a légèrement assoupli certaines de ces mesures, tout en introduisant de nouvelles dispositions contraignantes.
Ces restrictions ont pour but de protéger les intérêts économiques du pays et de promouvoir les industries nationales. “Elles semblent néanmoins peu propices à l'amélioration du climat des affaires et au développement du secteur privé”, souligne la Coface

Chine Europe France banque ICBC


La banque chinoise Industrial and Commercial Bank of China Limited (ICBC) a annoncé lundi 17 janvier l'ouverture de succursales dans cinq nouveaux pays européens : la Belgique, l’Espagne, la France, l’Italie et les Pays-Bas, rapporte La Tribune. L’agence de Paris va être inaugurée ce mardi 18 janvier sur le boulevard Hausmann.

Ces implantations s’ajoutent aux succursales déjà existantes en Allemagne, en Grande-Bretagne, au Luxembourg et en Russie. Selon le quotidien, ICBC vise d’abord les entreprises chinoises présentes en Europe ainsi que la communauté chinoise forte de 2,5 millions de personnes.

La banque, première du monde par son bénéfice et sa capitalisation boursière, proposera du conseil en fusion-acquisition, de la gestion privée et du financement. « L’Europe, deuxième partenaire commercial de la Chine, représente beaucoup d’opportunités. Nous souhaitons devenir une passerelle entre les deux continents pour les entreprises », a déclaré le président d’ICBC, Jianqing Jiang.

Alix Cauchoix

UE union européenne Tunisie 2011



L'UE s'engage à soutenir la démocratie en Tunisie
[Fenêtre sur l'Europe]

L'UE s'est engagée à soutenir les Tunisiens dans leur lutte pour une démocratie stable et demande aux autorités de Tunis de faire preuve de retenue afin d'éviter de nouveaux actes de violence.


L'UE s'est engagée à soutenir les Tunisiens dans leur lutte pour une démocratie stable et demande aux autorités de Tunis de faire preuve de retenue afin d'éviter de nouveaux actes de violence.

Dans une déclaration conjointe, le 17 janvier, la Haute Représentante aux Affaires étrangères, Catherine Ashton, et le commissaire à la politique de voisinage, Stefan Füle, indiquent aussi que l'UE prévoit des mesures pour aider la Tunisie à procéder à des réformes démocratiques et soutenir le développement économique dès que la situation politique se sera stabilisée».

France Culture Tunisie spéciale 2011


Antenne spéciale en continu avec les Tunisiens
[Fenêtre sur l'Europe]

Voir et regarder la Tunisie d’aujourd’hui et de demain sur France Culture et franceculture.com


Vendredi 21 janvier, à partir de 6h du matin, jusqu'au samedi 22 janvier, 7h, France Culture dédie à la Tunisie, aux Tunisiens et leur avenir, l'ensemble de son antenne, soit 24 heures (plus une !) de programmes et d’information avec les journaux de la rédaction.

Depuis Tunis et Paris, après les évènements qui ont conduit au départ du Président Ben Ali, entre espoirs et incertitudes, France Culture souhaite faire entendre l'histoire, la réalité, les enjeux d'aujourd'hui et de demain d'une société en pleine mutation.

A l’antenne, France Culture donne la parole aux intellectuels, politiques, artistes, écrivains, et Tunisiens de Tunisie et du monde entier.


Retrouvez un dossier spécial sur

http://franceculture.com

Estonie l'euro 2011




La Commission européenne a salué le passage à l’euro "très efficace et en douceur" opéré par l’Estonie : le 14 janvier, le pays a finalisé en deux semaines le processus d’échange de couronnes contre des euros.


"Ce passage réussi et sans heurts n'est pas une coïncidence", a déclaré le commissaire aux Affaires économiques et monétaires Olli Rehn, le 17 janvier. "C’est le résultat d'une préparation minutieuse, en relation étroite avec la Commission et la BCE". L'Estonie est le 17ème pays à rejoindre la monnaie unique depuis sa création en 1999

Hongrie 2011




Le retour de la Grande Hongrie ?
[Fenêtre sur l'Europe]

Alors que les députés européens sont réunis en session plénière à Strasbourg depuis hier, la Hongrie est au centre de nombreuses conversations au détour des couloirs. Si Viktor Orban, premier ministre hongrois, viendra présenter mercredi le projet de son gouvernement pour la présidence du Conseil, ce n’est pas "ce moment fort" de la plénière qui retient l’attention.


En effet, ce sont les multiples événements autour de la présidence qui retiennent l’attention. Et dernier "petit" événement en date : le "tapis culturel hongrois" présenté par le gouvernement de droite conservateur hongrois à Bruxelles pour orner l’atrium du Conseil de l’Union Européenne où siègent les gouvernements européens. La présidence hongroise a ainsi fait le choix d’étaler les icônes de sa gloire passée sur un tapis au centre duquel figure une "grande" carte de l’empire des Habsbourg en 1848.

Un cadeau qui a suscité la colère d’autres Etats membres et qui n’est pas sans rappeler l’existence de minorités hongroises dans les pays voisins – Roumanie et Slovaquie notamment et auxquelles Budapest a accordé la double nationalité. Après la loi très controversé sur les médias – également au cœur des discussions à Strasbourg, la Hongrie démarre "sa" présidence sur le devant de la scène.

Mais il faudrait peut-être rappeler aux dirigeants hongrois qu’une bonne présidence est une présidence qui fait sobrement son travail et qui évite les crises … à l’image de la dernière présidence belge.

Classement mondial des banques par capitalisation boursière 2011