Thursday, February 24, 2011
Mr le président Barack Obama a appelé mr le Président Nicolas Sarkozy et les principaux dirigeants européens
Libye : Washington consulte ses alliés
Barack Obama a appelé Nicolas Sarkozy et les principaux dirigeants européens pour décider d'une stratégie commune face à Kadhafi.
Source AFP Les États-Unis ont durci le ton jeudi contre le régime de Muammar Kadhafi et ont consulté leurs alliés afin de trouver une réponse aux violences dans le pays en crise, tout en se hâtant d'évacuer les Américains encore présents en Libye. Washington souhaite l'expulsion de la Libye du Conseil des droits de l'homme de l'ONU pour sanctionner les violences dans ce pays, a indiqué le département d'État. Cette décision qui doit être débattue vendredi à Genève est la première mesure concrète de rétorsion soutenue par l'administration Obama.
Le porte-parole de la diplomatie américaine, Philip Crowley, a par ailleurs indiqué qu'une décision serait prise "rapidement" sur d'éventuelles sanctions directes, bilatérales ou multilatérales, contre le régime du colonel Kadhafi. L'armée américaine, a-t-il ajouté, "est pleinement impliquée dans ces discussions". Selon un responsable américain parlant sous le couvert de l'anonymat, Washington soutiendrait aussi la création d'une commission d'enquête sur la Libye au sein du Conseil des droits de l'homme.
"Possibles mesures multilatérales"
Lundi 28 février, la secrétaire d'État Hillary Clinton participera, par ailleurs, à une réunion de cette instance, toujours à Genève. Des décisions sont possibles à cette occasion. La Maison-Blanche a affirmé que les États-Unis et le monde pourraient résister à une éventuelle rupture d'approvisionnement en pétrole liée à la crise en Libye. À Paris, la présidence française a diffusé un communiqué dans lequel Barack Obama et Nicolas Sarkozy "exigent" ensemble "un arrêt immédiat de l'usage de la force" en Libye.
M. Obama a également appelé jeudi le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi et le Premier ministre britannique David Cameron. MM. Obama et Cameron ont décidé de "se coordonner sur de possibles mesures multilatérales sur la Libye", a dit le bureau de M. Cameron. Le président américain a discuté de la nécessité de trouver des moyens "efficaces" pour répondre "immédiatement" à la violence, a expliqué la Maison-Blanche. "Nous examinons de nombreuses options. Les sanctions en font partie", a dit le porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney.
Diplomatie
L'administration américaine n'a pas coupé les ponts avec le régime libyen, et William Burns, le directeur politique du département d'État, s'est entretenu deux fois par téléphone jeudi avec le ministre libyen Moussa Koussa. Mais elle mise largement sur la coopération avec ses alliés. William Burns s'est rendu à Alger après une étape au Caire. Il était attendu jeudi soir à Rome, dans un pays qui entretient des liens très étroits avec la Libye. La diplomatie américaine, qui n'a pas parlé directement à Muammar Kadhafi, compte sur ces différents partenaires pour transmettre ses messages.
Selon une source américaine, le dirigeant libyen répète par les canaux diplomatiques ce qu'il a dit à la radio jeudi : les manifestants à Tripoli, Benghazi et ailleurs en Libye seraient téléguidés par al-Qaida. "Nous ne voyons pas les événements de cette façon", a souligné la source. Parallèlement, les États-Unis continuent d'organiser le départ de leurs ressortissants en Libye. Un ferry affrété par le département d'État est à quai à Tripoli depuis plus de 24 heures, bloqué par le mauvais temps qui l'empêche d'appareiller pour Malte. Un peu moins de 300 personnes, dont 118 qui ne sont pas américaines, ont pu embarquer à bord mercredi, après de fastidieuses formalités douanières. Le navire attend une accalmie pour prendre la mer, a dit M. Crowley.
Proche-Orient, Maghreb diplomatie européenne
Proche-Orient, Maghreb : le nouveau défi de la diplomatie européenne
Les évènements majeurs qui viennent de se dérouler en Tunisie, en Egypte puis maintenant en Libye, constituent incontestablement un moment majeur de l’histoire mondiale. Voici des peuples opprimés par tant d’années de misère, de soumission et de dictature qui décident eux-mêmes de se libérer du joug dans lequel leurs dirigeants les avaient enfermés depuis des années.
[Patrick Martin-Genier]
Regarder l’avenir sans oublier les erreurs d’appréciation
Il est symptomatique que les gouvernements occidentaux n’aient pas vu le vent révolutionnaire souffler sur les bords de la Méditerranée. Pour autant, devra-t-on le leur reprocher encore pendant des mois alors que l’urgence est ailleurs ? Cela sera, à n’en pas douter, un sujet passionnant pour les historiens, de la même façon que François Mitterrand n’avaient pas vu venir la réunification allemande et qu’au moment même où tout s’écroulait, il rendait encore une visite au crypto-dirigeant est allemand au mois de décembre 1989 alors que Berlin était, une fois de plus, devenue un théâtre d’ombres…
C’est un peu la même chose qui s’est produite pour le Maghreb ; mais encore une fois, il est urgent de passer à autre chose.
Le nouveau Maghreb en formation a démontré, sans pour autant y voir la renaissance d’une sorte de panarabisme qui irait du Proche-Orient au Maroc, qu’il existait une culture commune dans cette partie du monde, avec une montée en puissance de la jeunesse et avec elle, une soif de justice sociale et de démocratie.
Changer de diplomatie
Il est désormais évident qu’il ne sera plus possible de développer une politique étrangère identique à celle qui a guidé les pays occidentaux et particulièrement européens depuis les guerres d’indépendance.
Les nouveaux gouvernements qui vont se mettre en place vont avoir le redoutable défi de répondre à toutes ces préoccupations : le partage équitable des richesses et des ressources, la mise en place d’institutions démocratiques, notamment sur le plan de la gouvernance.
Il s’agit à n’en pas douter d’un véritable défi pour les diplomaties occidentales et tout particulièrement européennes.
L’union européenne va devoir repenser sa stratégie de coopération avec ces pays afin de mettre en place des instruments pertinents de coopération ainsi que des moyens financiers bien plus importants.
Après des années de dictature, le risque est que ces pays connaissent une vague de troubles qui pourraient à terme conduire à installer de nouveau des régimes forts.
Une nouvelle politique de coopération
Ainsi, l’Union européenne doit-elle absolument, en coopération avec les Etats membres, envisager avec les nouveaux gouvernements qui seront, espérons-le, issu d’élections démocratiques, une politique de coopération avec l’envoi d’experts pour mettre en lace les nouvelles institutions démocratiques dans tous les domaines de la vie politique : de la commune à l’Etat en passant par le corps législatif, la mise en place d’un justice indépendante et l’instauration de cours constitutionnels chargées de protéger les droits de l’homme qui ont été quarante ans durant si mal traités.
L’Union européenne doit aussi afficher un nouveau visage d’une politique migratoire qui ne se cantonne pas au rejet ou la peur de l’autre, mais sache aussi initier de véritables politiques d’intégration pour les communautés présentes sur le sol européen en lien avec les Etats membres.
Rétablir la confiance prendra du temps, mais c’est dès maintenant qu’il faut y réfléchir au plus haut niveau. Voici une tâche majeure qui devrait permettre au nouveau service diplomatique dirigé par Catherine Ashton de s’affirmer sur la scène internationale.
Patrick Martin-Genier est Maître de conférences à l’Institut d’études politiques de Paris, spécialiste des questions européennes.
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Mr Le président Nicolas Sakozy bon président
'Union pour la Méditerranée ne se fera pas en un jour, ni sans heurts...”
Les autoroutes de la mer selon l'Union pour la Méditérranée Le 13 juillet dernier, 43 dirigeants étaient réunis à Paris pour lancer officiellement l'Union pour la Méditerranée (UPM). Parmi les projets prioritaires, les autoroutes de la mer qui permettraient de désengorger les grands axes routiers.
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Chine un nouvel appel a été lancé sur l'internet
AFP
Les Chinois appellés à des "rassemblements du jasmin" tous les dimanches
Un nouvel appel a été lancé sur l'internet, inspiré par les mouvements de contestation dans le monde arabe, invitant les Chinois à se rassembler pacifiquement tous les dimanches dans 13 villes pour demander plus de transparence du gouvernement et de liberté d'expression.
L'appel mis en ligne cette semaine sur le site basé à l'étranger Boxun.com paraît émaner du groupe à l'origine de rassemblements dimanche dernier en Chine, qui ont fait écho aux soulèvements populaires dans le monde arabe, de la Tunisie à Bahreïn en passant par l'Egypte, le Yémen et la Libye.
Dimanche, d'importants effectifs de police avaient été mobilisés par le pouvoir communiste aussi bien à Pékin, Shangai et Canton que dans 10 autres villes chinoises pour lesquelles des appels avaient été lancés sur l'internet.
Ces rassemblements n'ont pas réuni beaucoup de Chinois et la police déployée avec des caméras a procédé à plusieurs arrestations. "Nous devons faire pression sur le parti (communiste) au pouvoir en Chine. Si le parti ne combat pas consciencieusement la corruption et n'accepte pas la supervision du peuple, il court à sa perte", souligne le dernier appel.
Rédigé sous forme de lettre ouverte au parlement chinois, dont la session annuelle s'ouvre le 5 mars pour une dizaine de jours, le texte reprend à l'encontre des autorités chinoises des griefs adressés par les populations des pays arabes à leurs dirigeants comme la corruption du gouvernement, le manque de transparence, ainsi que le muselage de l'internet et des médias.
"Si le gouvernement n'entend pas réellement résoudre ces problèmes mais se contente de vouloir censurer l'internet et de bloquer l'information pour empêcher les protestations, ces dernières vont au contraire se renforcer", selon l'appel.
"Nous invitons chaque participant à se promener, à observer, voire à prétendre qu'il ne fait que passer. Pour peu que vous soyez présents, le gouvernement autoritaire va trembler de peur", assurent les initiateurs des rassemblements, qui se veulent dans l'esprit de la "révolution du jasmin" tunisienne qui s'est soldée par la chute du régime Ben Ali.
Comme au Moyen-Orient, la corruption, le parti unique et la flambée des prix alimentaires sévissent en Chine, alimentant la grogne.
Inquiété par la poussée de ces aspirations démocratiques de la rue arabe, Pékin a censuré fortement ces derniers jours les forums de discussion de l'internet et les sites de microblogs, moyen prisé par les très nombreux internautes chinois pour propager les informations.
Par ailleurs, on était sans nouvelles d'une centaine de défenseurs des droits de l'Homme, selon des associations. L'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) a critiqué cette répression et en particulier la disparition des éminents avocats et militants Teng Biao, Tang Jitian et Jiang Tianyong, normalement basés à Pékin.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a esquivé les questions de la presse sur l'important déploiement policier dimanche, insistant sur son souci d'"harmonie sociale".
La presse officielle a elle fustigé "quelques agités" souhaitant créer des troubles.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Ma Zhaoxu a évoqué les "grands résultats" atteints par la Chine au cours des trois décennies et "la volonté commune du peuple chinois de se concentrer sur la construction et le développement du pays".
"Aucune force ne pourra entamer notre détermination", a assuré M. Ma.
Maroc deux alliances fondamentales l'union pour la Méditerranée UE
Rodi Kratsa: "le Maroc a réussi à s'adapter aux impératifs du monde moderne"Le Maroc a réussi à s'adapter aux impératifs du monde moderne, aux aspirations des citoyens et à ses ambitions de paix et de développement, a affirmé la vice-présidente du Parlement européen Mme Rodi Kratsa-Tsagaropoulou.
Le Maroc est parvenu, par sa volonté et ses efforts constants, à fournir des résultats probants pour son avenir propre et pour l'avenir de toute la région euro-méditerranéenne, a tenu à préciser Mme Tsagaropoulou lors d'une rencontre organisée mercredi par l'université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès sous le thème, "Notre avenir commun en Méditerranée. Défis et perspectives. Le rôle et la place du Maroc".
Et d'ajouter que le Royaume du Maroc est parvenu également à s'accorder un rôle prédominant dans le processus euro-méditerranéen et constitue un interlocuteur privilégié de l'Union Européenne (UE).
Le partenariat avec le Maroc revêt une importance particulière pour l'UE, compte tenu du rôle qu'il joue non seulement au Maghreb et sur le continent africain, mais dans toute la région méditerranéenne, a-t-elle noté.
Selon la parlementaire européenne, les fondements de ses relations ont été mis en place dans le cadre du processus de Barcelone qui a été conçu comme une politique régionale et multilatérale associant les Etats des deux rives de la méditerranée, en l'occurrence, l'UE et les autres Etats de la méditerranée, parmi lesquels le Maroc.
Mme Rodi Kratsa a, à cette occasion, rappelé la politique européenne de voisinage de l'UE, instaurée en 2004, soulignant que le Maroc s'est montré, dans le cadre de l'application du statut avancé, engagé à promouvoir l'emploi salarié, et à faciliter l'insertion des jeunes diplômés, à améliorer l'adéquation des compétences et qualifications des travailleurs aux besoins du marché de l'emploi et à assurer une meilleure gouvernance du marché du travail.
Après avoir mis en relief les avancées réalisées par le Royaume dans différents domaines, la parlementaire a salué le processus de performance et les efforts considérables menés par le Maroc pour s'adapter aux exigences du partenariat renforcé et de la compétitivité du marché européen.
Elle a, à cet effet, tenu à préciser que l'UE attache une importance significative à la feuille du route du Maroc pour le développement ascendant et soutenu des relations bilatérales dans de nombreux domaines.
Dans le cadre du dialogue politique du statut avancé, il a été procédé en mai dernier à Bruxelles à la mise en place d'une nouvelle coopération parlementaire entre l'UE et le Maroc, a-t-elle rappelé.
MAP
Mme Tsagaropoulou a fait savoir que le rôle central joué par le Royaume dans le processus euro-méditerranéen est garanti par deux alliances fondamentales, à savoir, le partenariat établi par l'union pour la Méditerranée et son statut avancé dans les relations avec l'UE
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