阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Saturday, September 04, 2010

30 sociétés chinoises ont quitté l’Algérie en moins d’une année Plus de 1500 chinois ont cessé leurs activités en Algérie

source
.elkhabar.com
Des opérateurs chinois installés en Algérie ont révélé à El Khabar que plusieurs sociétés privées chinoises ainsi que des commerçants, dans plusieurs filières en Algérie, ont suspendu leurs activités en moins d’une année.

Les opérateurs et commerçants ont été contraints à quitter l’Algérie suite aux mesures prises par le gouvernement algérien dans le cadre du commerce extérieur et l’obligation de prendre un associé algérien à hauteur de 51% du projet, sans oublier les problèmes de bureaucratie rencontrés sur le terrain par ces opérateurs.

Par contre les sociétés publiques liées par des contrats entre états continuent d’exercer en Algérie. Toutefois, plusieurs sociétés chinoises, notamment les petites et moyennes entreprises ainsi que les opérateurs dans le secteur du commerce extérieur et détaillants ont commencé à abandonner leurs activités depuis 2009 à cause des conditions inadéquates et au mauvais climat d’affaires.

Près de deux millions de logements sont concernés La délicate réhabilitation du vieux bâti





Le problème posé par la gestion et la réhabilitation du vieux bâti se pose à l’échelle nationale.

Toutes les agglomérations urbaines, tous les villages, hameaux et fermes hérités de la colonisation sont concernés par ce phénomène qui concerne près de 2 millions de logements.

La préservation du vieux bâti, si tant est qu’il existe une politique dans ce sens, implique en priorité la participation financière des propriétaires. «Une vieille maison, non fonctionnelle, qui menace ruine, qui représente un danger pour ses occupants et le voisinage, est une maison qui doit être logiquement démolie», explique

M. Naït Saâda, inspecteur général du ministère de l’habitat, qui remet en cause la «sacralisation» que l’on se fait souvent du vieux bâti et, surtout, la naïveté de l’approche qu’ont certains Algériens sur la question.

«C’est une affaire complexe car elle concerne près de 1,8 million de bâtisses, construites à différentes périodes avant l’indépendance du pays, qui présentent des signes inquiétants de vieillissement», relève M. Naït Saâda. Mais, poursuit-il, «il faut s’entendre sur la signification du concept : c’est quoi le vieux bâti ? C’est quoi une vieille bâtisse ?

Est-ce parce que des constructions sont vieilles qu’on est dans l’obligation de les restaurer ? Pourquoi ne pas les démolir ?»

A son sens, les vraies questions à poser sont de savoir «qui doit faire quoi, avec quoi, quand et comment ?».

L’inspecteur général dit ne pas admettre certaines confusions entretenues, à tort ou à dessein, sur un problème commun aux villes et aux campagnes.

«Si nous devons un jour procéder à la réhabilitation des vieilles constructions, nous le ferons partout et pour tous. C’est une question de principe et d’équité», indique M. Naït Saâda qui précise, toutefois, que l’Etat ne peut prendre en charge seul la réhabilitation du vieux parc immobilier, sachant qu’il est détenu à 100% par les particuliers.

«Dans les conditions actuelles, il n’est pas raisonnable que l’Etat remette en état des bâtisses que leurs propriétaires ont décidé de laisser à l’abandon.

Sinon, quelle sera la réaction de tous ces citoyens qui logent mal, qui habitent des bidonvilles ou qui n’ont pas de logement du tout ?», insiste-t-il, estimant qu’«il n’est pas concevable de restaurer avec les deniers publics des immeubles privés loués à des avocats, des médecins ou des représentations de grosses entreprises multinationales».

Que faire alors devant le danger public que représentent ces dizaines de milliers de bâtisses menaçant, d’un jour à l’autre, de s’écrouler sur leurs occupants et les passants ?

Une question de priorité

Pour l’inspecteur général du ministère de l’Habitat, il faut au préalable un recensement de ce genre de constructions, une opération qui n’a jamais eu lieu à ce jour, précise-t-il, car elle est subordonnée à une expertise technique et à la mobilisation de moyens financiers considérables.

Longue et coûteuse, et quand bien même serait-elle indispensable, sinon pour sauvegarder le cachet architectural de nos cités, du moins sécuriser les occupants, la réhabilitation du vieux bâti n’est pas jugée prioritaire. «Pour l’Etat, ce qui importe le plus, c’est la réalisation de programmes d’habitations neuves pour répondre à ceux qui cherchent un toit», soutient notre interlocuteur.

Mais l’écroulement de plusieurs bâtisses dans les principales villes du pays, et les drames qu’ils ont provoqués, ont fini par tirer la sonnette d’alarme sur la nécessité d’apporter des solutions urgentes au problème.

Au début des années 1980, le gouvernement engage un programme de réhabilitation du vieux bâti de 7 grandes agglomérations (Annaba, Skikda, Constantine, Blida, Oran et Sidi Bel Abbès) où le vieillissement du tissu urbain se fait préoccupant.

Des infrastructures obsolètes situées en milieu urbain (les halles d’Alger, la remonte de Blida ou le quartier des écuries de Skikda) sont rasées, des usines, hangars entrepôts, les caves et autres constructions industrielles sont délocalisées, et les terrains ainsi récupérés vont servir à la construction de milliers de logements pour abriter en priorité les familles occupant le vieux bâti.

Différemment appréciée, mal assumée, l’opération a toutefois suscité beaucoup d’espoirs quant à la résolution rapide d’un problème qui ne fait que s’aggraver. La crise pétrolière de 1985-1986 et la chute drastique des rentrées en devises du pays ont fini par tout dissiper.

Il faut attendre l’embellie financière des années 2000 pour que la question refasse l’actualité, notamment après l’effondrement de plusieurs bâtisses à Alger, Oran, Constantine et Skikda.

Le séisme de 2003 révélera la fragilité extrême des vieilles villes, d’où le lancement d’une opération de diagnostic de près de 195 000 logements concentrés pour l’essentiel dans les centres-villes d’Alger, Oran, Constantine et Annaba.

«Les instruments font défaut»

Au ministère de l’Habitat, on ne fait pas secret de la difficulté de cette entreprise. Selon M. Naït Saâda, le diagnostic des vieilles constructions implique nécessairement l’intervention de bureaux d’études et d’entreprises spécialisés.

Ces deux instruments font actuellement défaut, dit-il, expliquant qu’il faut penser dès à présent à la formation d’ingénieurs spécialisés dans les techniques de restauration et de réhabilitation et à encourager la création d’entreprises spécialisées dans ce créneau.

«C’est en déterminant les conditions de stabilité des vieilles constructions que l’on peut par la suite élaborer des études techniques pour leur confortement ou, à défaut, de leur démolition», indique l’inspecteur général du ministère de l’Habitat pour qui un programme national de réhabilitation du vieux bâti est inconcevable sans la participation des propriétaires et de l’Etat.

«Il faut mettre en place des mécanismes de prise en charge du vieux bâti définissant clairement les modalités d’attribution de l’aide de l’Etat, la quote-part à payer par les propriétaires, et le rôle des banques dans le financement de l’opération».

L’autre condition indispensable à la préservation du bâti, celle d’assurer la gestion du patrimoine immobilier national. Cette question pose problème depuis la cession des biens vacants, notamment au niveau des immeubles collectifs. Aux yeux de l’inspecteur général du ministère, il est clair que «l’entretien, la maintenance et la réhabilitation du bâti, qui sont des opérations permanentes, relèvent de la responsabilité des propriétaires».

Autrement dit, les propriétaires doivent s’organiser pour assurer la gestion de leurs biens, soit à travers la constitution de syndics d’immeubles, le recrutement de concierges ou la délégation de la gestion à des entreprises spécialisées. On en est loin pour le moment.

A. L.

MODALITÉS D’EXPLOITATION DES TERRES AGRICOLES


La Loi enfin promulguée

C’est dans le JORA du 18 août 2010 (p.4) que vient d’être publiée la loi n°10-03 du 15 août 2010 fixant les conditions et les modalités d’exploitation des terres agricoles du domaine privé de l’Etat.
Le texte comporte 35 articles subdivisés en sept chapitres:
- Les dispositions générales;
- Les conditions et modalités d’octroi de la concession;
- Le régime juridique de l’exploitation agricole;
- Les obligations de l’exploitant concessionnaire;
- La fin de la durée du droit de concession;
- Les sanctions aux manquements de l’exploitant;
- Les mesures transitoires.
Il faut d’abord savoir que ce texte vise les terres agricoles du domaine privé de l’Etat régies par la loi du 8 décembre 1987 dont la mise en oeuvre avait donné lieu, en son temps, à la constitution de 3200 domaines agricoles socialistes et l’émergence de quelque 22.000 exploitations, appropriées par des petits collectifs ou des individus. La loi du 15 août 2010 ne parle pas de privatisation des terres agricoles. Elle permet seulement à toute personne physique de nationalité algérienne d’exploiter des terres agricoles du domaine privé de l’Etat ainsi que les biens superficiaires y rattachés, sur la base d’un cahier des charges pour une durée maximale de quarante (40) ans. En contrepartie, cet exploitant doit payer à l’Etat une redevance annuelle dont les modalités sont fixées par la loi de finances. En principe, seules les personnes faisant partie des exploitations agricoles collectives (EAC) ou des exploitations agricoles individuelles(EAI), bénéficiaires des dispositions de la loi de décembre 1987, sont éligibles à la concession visée à l’article 4 de la nouvelle loi, mais elles doivent, de surcroît, avoir satisfait à leurs obligations au sens de la première loi. Ceci signifie que sont exclues en principe, les personnes ayant procédé à des transactions foncières prohibées sur lesdites terres agricoles, celles dont les arrêtés d’attribution ont été annulés et celles qui ont été déchues du droit d’exploiter après que celui-ci ait été prononcé par voie judiciaire. Les personnes reconnues éligibles voient automatiquement réalisée la conversion du droit de jouissance perpétuelle qu’elles tenaient de la loi de décembre 1987 en un droit de concession qui est établi par l’administration au nom de chaque exploitant. Mais il faut bien voir, que le souci de l’administration n’est pas seulement de régulariser les situations contentieuses nées d’une application désordonnée et même sauvage de l’ordonnance de décembre 1987. Il est aussi d’améliorer la structure des exploitations agricoles, à travers notamment les opérations de remembrement des terres agricoles concédées. In fine, c’est la viabilité économique de l’exploitation agricole qui déterminera le mode de faire-valoir (individuel ou collectif). Le juriste s’intéresse légitimement à l’étendue du droit de concession. Ce droit confère à son titulaire la faculté de constituer, au profit des organismes de crédit, une hypothèque qui vient grever le droit réel immobilier résultant de la concession, selon les modalités du droit commun. Il faut également savoir que le droit de concession est cessible, transmissible et saisissable. Un droit de préemption est reconnu aux concessionnaires de la même exploitation, si l’un d’eux fait usage de son droit de cession. Dans un souci d’équité, la loi privilégie trois catégories d’exploitants pour l’obtention de la concession située dans la wilaya territorialement impliquée: les exploitants concessionnaires restants, les exploitants riverains dont l’objectif est l’agrandissement de leur exploitation et enfin des personnes disposant de capacités scientifiques ou techniques ou encore de projets de modernisation et de consolidation de l’exploitation (le texte ne parle pas de capacités financières). Quant au régime de l’exploitation, il n’est pas figé puisqu’aussi bien une exploitation peut conclure un accord de partenariat avec une ou des personne(s) physique(s) et/ou morale(s), à condition que chacune de ces personnes soit de nationalité algérienne (les actionnaires de l’institution algérienne contractante devant être tous algériens). L’accord de partenariat n’est valable qu’autant qu’il a été instrumenté par un notaire. Il va de soi que l’exploitant est tenu de conduire directement et personnellement son exploitation agricole, cependant que la durée de vie du droit de concession s’arrête dans trois hypothèses: à l’expiration de la durée légale de la concession (laquelle peut être renouvelée), à la demande du concessionnaire avant le terme échu ou encore si celui-ci n’a pas rempli ses obligations. Dans tous ces cas, les terres concédées ainsi que les biens superficiaires sont restitués à l’Etat.
Quatre ordres de circonstances justifient la résiliation de l’acte de concession:
1. Détournement de la vocation agricole des terres et/ou des biens superficiaires;
2. Non-exploitation des unes et/ou des autres pendant plus d’une année;
3. Leur sous-location;
4. Non-paiement de la redevance à l’issue d’une période de deux ans consécutifs.
L’acte de résiliation de la concession pris par le Directeur des Domaines est l’objet d’un recours (pour excès de pouvoir ou de pleine juridiction (?), le texte ne le dit pas) devant la juridiction administrative compétente.

Observations finales
La première est que les exploitants détenant un acte authentique publié à la Conservation foncière ou un arrêté du wali leur attribuant un droit de jouissance perpétuelle, en vertu de l’ancienne loi de
décembre 1987, disposent jusqu’au 14 févier 2012 pour obtenir sa conversion en droit de concession. La deuxième remarque est que toutes les institutions compétentes ont jusqu’au 17 novembre 2010 pour diligenter les procédures qui permettront à la nouvelle loi de recevoir application.

alimebroukine@yahoo.com

Ali MEBROUKINE

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Roms : Les députés européens s'interrogent sur la légalité des renvois par la France



De nombreux députés de la commission des libertés civiles du Parlement européen ont estimé, hier, que la légalité des mesures prises par le gouvernement français restait à établir tant sur le plan de la législation en matière de libre circulation et de séjour qu'au regard de la Charte des droits fondamentaux. La situation des Roms en Europe sera débattue en séance plénière le 7 septembre à Strasbourg.


Aux députés qui mettaient en garde contre le danger de contagion de telles mesures à d'autres pays membres, la représentante de la Commission européenne a déclaré que l'exécutif communautaire examinait actuellement les éléments transmis par le gouvernement français.

La conformité des renvois sera examinée à la lumière de la législation en matière de libre circulation mais aussi par rapport aussi à la Charte européenne des droits fondamentaux qui consacre le principe de non-discrimintaion et qui a un caractère contraignant depuis l'entrée en vigueur du Traité de Lisbonne.

Aide humanitaire : Commission européenne et Etats membres unis pour aider le Pakistan



La Commission et les États membres unissent leurs efforts pour acheminer une aide humanitaire importante au Pakistan


Un avion-cargo de type Antonov AN-124 a décollé, le 1er septembre, à destination du Pakistan chargé de 100 tonnes d'aide humanitaire, résultat d'un effort conjoint de l'Allemagne, de l'Italie, de l'Autriche et de la République tchèque, laquelle a mis cet avion à disposition gratuitement.

L'acheminement de cette aide est coordonné par le centre de suivi et d'information de la Commission, qui dispose actuellement d'une équipe au Pakistan composée d'experts en protection civile et chargée de contrôler la distribution de l'aide en nature fournie par l'UE.

Le matériel acheminé comprend des équipements permettant de mettre en place dix postes médicaux, du matériel médical, des matériaux pour la construction d'abris et d'autres articles de première nécessité qui font cruellement défaut aux victimes des inondations au Pakistan.

Pour plus d'informations:

http://ec.europa.eu/echo/index_fr.htm

Le Parlement va débloquer 115 millions pour l'énergie durable



[Fenêtre sur l'Europe]

Le Parlement européen doit adopter, en octobre, des amendements au Programme énergétique européen pour la relance (PEER) pour que les fonds inutilisés de ce programme soient réaffectés à des projets d’efficacité énergétique et de renouvelables.


Sa commission de la recherche, de l'industrie et de l'énergie (ITRE) a approuvé, le 2 septembre, un rapport législatif qui modifie le Règlement régissant le PEER.

Algerie énergie électrique




L’Algérien est devenu un gros consommateur d’électricité, notamment après l’explosion du marché des réfrigérateurs-congélateurs, des appareils multimédias, de la TV et de la climatisation.

Première conséquence de cette hausse sont les brusques et soudaines coupures enregistrées ces dernières semaines. Pourtant, la production nationale est, selon un bilan de la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG), très importante. En 2009, rapporte l’APS, elle a atteint les 42,77 téra-wattheures (1000 GWh ou 1 million de Mg), soit une hausse de 7% par rapport à 2008.
Et, sur les 42,77 TWh, le plus gros de cette production a été assuré par la Société algérienne de production d'électricité (SPE), filiale du groupe Sonelgaz, avec une part de 62%, selon la CREG. Les 38% restants sont partagés entre quatre sociétés de production : Sharikat Kahraba Skikda (15%), Sharikat Kahraba Hadjret En Nouss (wilaya de Tipasa) avec 10%, Sharikat Kahraba Berrouaghia (Médéa) avec 7% et Kahrama (Oran), avec 6%.

Parallèlement, la capacité totale installée en 2009 a augmenté de 3078 mégawatts (MW) pour atteindre 11 324 MW, dont 10 834 MW sur le réseau interconnecté. Depuis quelques années, Sonelgaz a réalisé un gros effort d’investissement pour augmenter davantage la capacité de production de l’électricité, dans un contexte national de hausse constante de la demande, et interne marqué par une raréfaction des sources de financement. Même si le taux d’électrification est de 98%, le PDG du groupe, Noureddine Bouterfa est catégorique : selon lui, la distribution de l’énergie électrique connaît quelques difficultés, et les coupures affecteront encore des pans entiers du réseau national.
Les problèmes de distribution d'électricité qui affectent plusieurs wilayas du pays persisteront «si des contraintes ne sont pas levées, notamment la difficulté d'accès au foncier pour réaliser de nouveaux postes de distribution». En fait, Sonelgaz doit faire face aux mutations profondes qui ont affecté son environnement dans le sillage du processus d’ouverture et de réformes économiques.

Plan d’investissement 2010-2015

Le système électrique national est constitué d'un réseau interconnecté qui couvre le Nord et une partie du sud du pays et comprenant le réseau de transport interconnecté auquel sont raccordés les centrales de production et les principaux clients industriels, des réseaux de distribution desservant le reste de la clientèle (ménages, services, PME/PMI) et vingt-cinq réseaux isolés, alimentés par des turbines à gaz (Adrar, Illizi, In Salah) ou par des groupes diesel desservant les villes du Sud, à travers des réseaux de distribution. Il est à signaler que le réseau de transport issu de la centrale d’Adrar est en cours de développement vers la région d’In Salah. La longueur totale du réseau de transport, géré par le GRTE, s’élève à près de 20 370 km en 2009, toutes tensions confondues. La production nationale a atteint 42,77 TWh. La capacité totale de production s’élève à 11 324 MW.

Les ventes d’électricité s’élèvent à 33,8 TWh en 2009. Les niveaux de financement attendus pour couvrir les investissements à réaliser durant la période 2010 et 2015 s’élèvent à près de 1800 milliards de dinars dont 300 milliards pour la production de l’électricité. A l’horizon 2012-2013, il est prévu la mise en service des extensions des centrales turbines à gaz de F’kirina et de Aïn Djasser pour une capacité totale de 500 MW et de la centrale turbine à gaz de Messerghine située près d’Oran pour une capacité supplémentaire de 400 MW. A l’horizon 2014-2015, il est prévu la réalisation de nouvelles extensions des centrales de Ras Djinet et de Jijel pour une puissance de 800 MW chacune en cycle combiné. Dans l’ensemble, près de 3000 MW seront mis sur le réseau d’ici 2015, y compris les projets à réaliser pour le renforcement du réseau sud.

Kamel Benelkadi

L'Algérie classée 4e pays dans la région MENA internet



Les données ont été réactualisées le 30 juin dernier. Ce site identifie tous ceux qui ont accédé à internet au cours des 30 derniers jours, comme un utilisateur d'Internet. Le taux de pénétration en Algérie est de 13,6% sur une population de 34 millions d'habitants. L'Algérie ne représente que 4,3% des utilisateurs du Net en Afrique.

La première place revient à l'Egypte, avec plus de 17 millions d'utilisateurs de l'internet. Le pays des pharaons dispose d'un taux de pénétration de 21,2%. Stimulée par une population d'environ 80 millions d'habitants, l'Egypte représente 15,4% de tous les utilisateurs d'Internet en Afrique, derrière le Nigeria. Le voisin marocain occupe, quant à lui, la seconde place avec 10,4 millions d'utilisateurs de l'Internet et un taux de pénétration de 33%.
La troisième place revient à l'Arabie Saoudite avec 9,8 millions d'utilisateurs. Classée à la troisième place, l'Arabie Saoudite compte 9,8 millions d'utilisateurs, avec un taux de pénétration de 38%, la moitié de celui des Emirats arabes unis. Pour une population d'un peu plus de 22 millions, la Syrie, qui compte 3,9 millions d'utilisateurs avec un taux de pénétration de 17,7%, occupe la 6e place du tableau.

Les Emirats arabes unis occupent une étonnante 7e place avec 3,7 millions d'utilisateurs sur une population de moins de 5 millions d'habitants. La Tunisie arrive à la 8e place avec 3,6 millions d'utilisateurs et un taux de pénétration de 34%, soit le cinquième taux dans la région et le premier dans le Maghreb. Quoique le plus grand pays de la région Mena en termes de populations, l'Iraq clôture la liste avec 325 000 utilisateurs et un taux de pénétration de 1,1%, devancé par la Libye avec 353 900 utilisateurs et un taux de pénétration estimé à 5,5%. Service de la société américaine Nielsen, Nielsen Online mesure et analyse des publics en ligne, publicité, vidéo, générés par les médias des consommateurs, le commerce et le comportement des consommateurs.

Hocine Lamriben

Algerie la sous-traitance en Algérie


Un secteur à l'état embryonnaire

Dans de nombreux secteurs, les professionnels plaident pour une intégration des entreprises nationales dans les contrats concédés aux partenaires étrangers

La sous-traitance en Algérie peut être un vecteur d’export, l’Algérie deviendrait alors une véritable force de co-traitance avec une main-d’œuvre qualifiée et des prix compétitifs. Il faut cependant bien surveiller les questions liées aux normes et au suivi de qualité et celles liées à l’attractivité des investisseurs. Néanmoins, il reste beaucoup de choses à faire dans ce domaine. Son développement reste encore insignifiant et seules quelque 500 entreprises sont recensées dans la filière. Intervenant à la Radio nationale en juillet dernier, Bensaci Zaïm, président du Conseil national consultatif pour la promotion de la PME a estimé le marché de la sous-traitance à 3,5 milliards de dollars et n'a pas manqué de relever les potentialités importantes à développer dans divers secteurs d'activité tels que l'énergie, la pétrochimie, la métallurgie, l'industrie mécanique ou agroalimentaire.

Cependant, faute d'une réglementation de l'activité et d'une culture d'évolution collective, l'activité de sous-traitance ne connaît pas l'essor voulu. Il faut souligner qu’à l’exception des rares entreprises nationales qui sous-traitent localement certaines de leurs activités, la majorité des groupes industriels confie une partie de leurs plans de charge aux entreprises étrangères, et ce, au détriment du savoir-faire local et de sa valorisation. Dans de nombreux secteurs, les professionnels plaident pour une intégration des entreprises nationales dans les contrats concédés aux partenaires étrangers, et ce, pour un transfert de savoir-faire, la création d’emplois et l’accroissement de la productivité. Dans ce contexte et dans le cadre de son action visant à améliorer l’offre d’informations aux entreprises algériennes sur les échanges mondiaux, l’approche des marchés extérieurs et les secteurs porteurs à l’international, le programme Optimexport et l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) présentent le 19 septembre prochain au siège de l’agence un panorama sectoriel prospectif sur la filière sous-traitance.

Il s’agit de procéder à l’analyse du potentiel de l’offre algérienne sur un plan macroéconomique et microéconomique, à l’examen des objectifs de la filière en identifiant les marchés cibles à l’exportation et le positionnement de la concurrence, à l’étude des exigences réglementaires en matière de mise à niveau qualitative et quantitative. Cette formation animée par un expert international de Formatex France, en l'occurrence Jean-Jacques Rechenmann, sera appuyée par des cas concrets. Le monde des affaires en général et le secteur industriel en particulier exigeant de plus en plus une haute technologie et une grande expertise et la sous-traitance est devenue, aujourd’hui, l’un des modes de délégation d’activités et de services le plus utilisé. Il existe deux principaux types de sous-traitance.

La sous-traitance de spécialité lorsqu’une entreprise estime ne pas avoir la qualité requise pour fabriquer une partie ou la totalité du produit et s’adresse à une autre entreprise sous-traitante pour en assurer la réalisation. La sous-traitance de capacité ou une entreprise fait appel à un sous-traitant parce qu’elle n’est pas en mesure d’honorer la totalité de ses commandes dans les délais prévus.


Kamel Benelkadi

EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE SUR LA PALESTINE


EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE SUR LA PALESTINE : Des images pour raconter la souffrance d’un peuple

Le Comité Palestine Sénégal a organisé, mercredi, au siège de l’Institut islamique de Dakar une exposition photographique montrant les souffrances du peuple palestinien victime des attaques israéliennes depuis plusieurs décennies.

Les photos inédites. Les images choquantes. Accrochées dans la grande cour de l’Institut islamique de Dakar, les photos montrent partout des blessés qu’on achemine d’urgence, des cadavres déchiquetés, des éclatements de bombe et des villes entièrement ruinées, en décombres. Les hôpitaux sont débordés. Les visages expriment la désolation. La douleur profonde. Comme ce père de famille qui fait face à ses trois enfants morts à cause des bombes. Cette autre image qui montre un enfant en pleurs, seul près de la chambre de ses parents. Il fait désormais partie de la longue liste des enfants orphelins de Gaza. L’exposition photographique du Comité Palestine Sénégal consacrée aux souffrances du peuple palestinien dans le conflit l’opposant à l’Etat israélien ressemble à une ambiance apocalyptique.

En dépit de toute cette souffrance, des blessés montrent tout de même des signes d’espoir et renouvellent leur allégeance à Allah. C’est le cas de ce bonhomme atteint par une bombe qui, néanmoins, fait un signe au ciel. Ce sont ainsi 56 photos prises entre la dernière Intifada et 2008 à nos jours que les membres du Comité Palestine ont exposé pour faire connaître aux Sénégalais la spirale de violence qui règne dans cette partie du monde. Et les grosses pertes subies par le peuple palestinien. « Nous avons choisi les photos pour sensibiliser les sénégalais. Parce que c’est la meilleure façon pour nous de montrer la réalité que vit le peuple palestinien », souligne Mouhamadou Top, commissaire de l’exposition.

Les photos sont encore exposées jusqu’au au 22 septembre à l’Institut islamique de Dakar, mais les sénégalais peuvent encore la voir dans différents autres endroits. Une décentralisation est prévue dans les quartiers de Dakar comme Parcelles Assainies, Guédiawaye et Yeumbeul. Aussi, ce Comité a décidé de montrer cette exposition à l’occasion des « magal » et des « gamou » pour sensibiliser les chefs religieux. C’est en commémoration de la journée d’Al Qods (libération de Jérusalem), célébrée hier, que le Comité Sénégal a initié cette exposition sur les souffrances du peuple palestinien, une première au Sénégal.

Peuple martyr

Le président du Comité Palestine Sénégal, Mballo Chérif a indiqué que c’est une manière d’exprimer la solidarité des Sénégalais au peuple opprimé de la Palestine. « Les objectifs de cette exposition photos sur la Palestine vise à vulgariser la souffrance du peuple frère de la Palestine victime des assauts de l’Etat d’Israël. Elle est organisée chaque année à la veille de la journée mondiale d’Al Qods, c’est-à-dire le dernier vendredi du mois de ramadan », a expliqué Mballo Chérif à la presse. « Il n’y a pas, a-t-il dit, aujourd’hui en Palestine, une famille qui ne souffre pas de séquelles infligées par Israël. Exode, tissu économique rompu, liens sociaux éclatés, sont, entre autres, les maux dont souffre ce peuple de martyr.

Les ambassadeurs de la Syrie, de Turquie, du Soudan, d’Irak et d’Algérie, ainsi que plusieurs membres de la société civile, des organisations de défense des droits de l’homme et la presse ont assisté à ce vernissage.


Maguette NONG et Maké DANGNOKHO

Europe admet que l’algérie subventionne le prix de l’énergie



L’europe admet que l’algérie subventionne le prix de l’énergie

Lors de la 21 e session annuelle du forum de Crans Montana, qui se tient actuellement à Bruxelles, le ministre d’Etat, représentant personnel du président de la République, M. Abdelaziz Belkhadem, a exposé la perception de l’Algérie vis-à-vis des questions qui étaient abordées lors de cet événement.

Dans une déclaration à la presse, le représentant personnel du président a indiqué, jeudi, que le problème du double prix a été débattu avec les Européens et qu’il a été convenu que l’Algérie dispose d’un avantage comparatif.

« Les Européens comprennent la nécessité pour l’Algérie d’avoir un prix intérieur pour la consommation des ménages et le secteur industriel à partir du gaz », a-t-il affirmé à l’APS. Le différend entre les deux parties, faut-il le rappeler, est lié aux exigences de l’Union européenne de mettre fin à la subvention du prix du gaz destiné à l’industrie.

L’UE reproche, en effet, à l’Algérie de subventionner le prix des carburants sur son marché local. Mais cette dernière refuse de lever la subvention sur le gaz et d’aligner les prix des carburants sur les prix internationaux pour conserver le seul avantage qu’elle possède, à savoir un prix compétitif de l’énergie. Ceci afin d’attirer plus d’investissements dans le secteur de l’industrie et également de rendre les produits algériens issus de la pétrochimie plus compétitifs sur les marchés internationaux.

Ainsi, si l’on se tient aux déclarations de M. Belkhadem, tout est rentré dans l’ordre concernant ce litige entre l’Algérie et l’Europe, les deux parties restant, toutefois, « très fortement » liées par la coopération énergétique.

Ace sujet, le ministre tient à rassurer sur « la disponibilité de l’Algérie à garantir la sécurité énergétique de l’Europe pour peu que les prix négociés soient des prix qui permettent à l’Algérie de rentabiliser ses infrastructures et de tirer profit de cette ressource financière qui constitue une bonne partie de nos recettes d’exportations », a-t-il affirmé.

« L’Algérie a consenti des investissements lourds pour assurer cette sécurité énergétique de l’Europe, à travers une augmentation substantielle de ses capacités de production et d’exportation dont la construction des gazoducs (GALSI et MEDGAZ) et des infrastructures pétrolières et gazières et attend légitimement un retour sur ces investissements par le biais d’un prix rémunérateur et des contrats permettant d’assurer une sécurité énergétique sur le long terme », a-t-il justifié.

Cependant, un problème demeure et qu’il faut résoudre, a-t-il relevé. « C’est celui de la directive communautaire européenne sur l’Energie qui, a-t-il estimé, devrait prendre en considération les intérêts de l’Algérie et de tous les pays qui alimentent l’Europe en gaz ».

« L’Algérie réitère sa préoccupation par rapport aux difficultés que ses entreprises rencontrent pour l’accès aux marchés européens de distribution de gaz et d’électricité afin de rééquilibrer, un tant soit peu, l’asymétrie des relations avec son partenaire européen », a-t-il martelé.

Apropos de l’Union pour la Méditerranée (UPM), le ministre d’Etat a estimé qu’ »elle ne peut avoir d’avenir que si elle apporte un plus au processus de Barcelone, c’est-à-dire, si les mécanismes financiers mis en place par le processus de Barcelone sont améliorés et si les problèmes politiques pendants trouvent une solution ». Dans ce sens, il a rappelé que le processus de Barcelone est venu après, à un moment où il y avait une lueur d’espoir chez les Européens pour arriver à résoudre le conflit arabo-israélien.

« Il est malheureux de constater que nous n’avons pas évolué d’un iota. Il y a eu une dégradation, puisqu’on parle maintenant du mur, d’implantation de colonies, des différents barrages érigés en terre palestinienne pour empêcher la libre-circulation des Palestiniens et de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie et d’une autre autorité à Ghaza », a-t-il déploré.

« C’est-à-dire que la situation s’est aggravée pour le peuple palestinien et nous ne voyons pas l’emprise européenne sur la scène moyen-orientale pour participer activement au processus de paix, bien que les Arabes eurent proposé, en 2002, une initiative de paix », a-t-il expliqué.

« Nous estimons que l’Europe, de par son poids et son influence, devrait s’impliquer dans la relance des efforts diplomatiques en vue d’une résolution juste et durable », a-t-il ajouté, appelant les grandes puissances à « agir pour mettre fin au blocus contre Ghaza et en condamnant les attaques israéliennes barbares contre la flottille de la paix ».

Dans le même ordre d’idées, M. Belkhadem a réaffirmé, à l’occasion de ce forum, que la ville d’El Qods faisait partie intégrante des territoires palestiniens et qu’on ne pouvait pas parler de « Jérusalem ville ouverte ».

Pour l’Algérie, « El Qods-Est fait partie du territoire palestinien et, selon le droit international et les résolutions de l’ONU, on ne peut pas parler de +Jérusalem ville ouverte+ parce que le problème de la souveraineté se posera », a-t-il précisé à la presse.

« Sous qu’elle souveraineté sera cette « ville ouverte », d’autant que nous, en Algérie, nous considérons que la Palestine libérée devra avoir une capitale que les Palestiniens choisiront eux-mêmes bien sûr et qu’El Qods orientale fait partie de la Palestine », a-til ajouté.

« Il se trouve malheureusement que les thèmes dans leurs dénominations n’appellent pas à un débat approfondi comme par exemple sur le problème du Moyen-Orient où on parle de processus de paix depuis 19 ans, c’est-àdire depuis la conférence de Madrid et où on parle également de « Jérusalem ville ouverte »", a-t-il expliqué.

Ferhat Y.

Une délégation d’hommes d’affaires polonais en Algérie


La visite est prévue du 21 au 27 septembre
Une délégation d’hommes polonais séjournera en Algérie du 21 au 27 septembre à l’invitation de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie. La mission polonaise comprend des représentants de la Chambre polonaise de commerce (KIG) et des chefs d’entreprise relevant des plusieurs secteurs d’activité dont le secteur de la santé, de l’énergie, des télécommunications et de l’informatique. Parmi les entreprises polonaises qui feront le déplacement figure entre autres l’Auto-Gaz Centrum, le principal fabricant et distributeur d’installations de gaz d'injection pour les véhicules fonctionnant au GPL ou au GNC en Pologne qui rencontre des partenaires locaux, tels que des installateurs et importateurs d'appareils de combustion au gaz pour les véhicules. Des rencontres d’affaires “Be to Be” sont prévues au siège d’Algex le 22 septembre et avec la CAP à l’hôtel El-Aurassi le 23 septembre. La délégation polonaise se rendra par la suite à Annaba puis à Oran.