Sunday, January 30, 2011
Égypte États-Unis ANALYSE 2011
Par Mireille Duteil
ANALYSE - Égypte, le scénario américain
Le pays dirigé par Moubarak est le pivot de la diplomatie américaine au Proche-Orient. Washington veut éviter le chaos à tout prix.
Les États-Unis ont-ils lâché Hosni Moubarak ? "L'Égypte n'est pas la Tunisie", disait-on au début de la semaine dernière lorsque les jeunes du Caire à Suez via Alexandrie ont commencé à descendre dans la rue. Pourtant, comme Ben Ali le Tunisien hier, les jours du président Hosni Moubarak semblent comptés une semaine après le début de l'insurrection populaire en Égypte. Et ce sont les États-Unis, allié de toujours, qui lui ont peut-être donné le coup de grâce. "Les réformes annoncées ne sont pas suffisantes", a déclaré Hillary Clinton le 30 janvier, en demandant au président égyptien d'assurer la transition en bon ordre. Est-ce à dire qu'il doit céder la place pour éviter le chaos ? C'est le souci majeur de Washington.
Avec ses 80 millions d'habitants, l'Égypte est le pivot de la diplomatie américaine au Proche-Orient et le premier pays qui a signé un accord de paix avec Israël il y a plus de trente ans. Les États-Unis lui accordent annuellement deux milliards d'aides civile et militaire, forment une partie de son armée (500.000 hommes). Le chef d'état-major égyptien était au Pentagone le jour où les manifestations populaires ont commencé.
Souleimane, le favori
L'Égypte n'est pas la Tunisie, même si les jeunes qui sont descendus dans la rue ont les mêmes revendications : la liberté, la démocratie, le ras-le-bol d'un pouvoir qui s'éternise, fraude les élections, les prive de l'espoir d'une vie meilleure. L'armée égyptienne est la colonne vertébrale du régime depuis Gamal Abdel Nasser. Hosni Moubarak le sait et a nommé le général Omar Souleimane, patron des services de renseignement, à la vice-présidence du pays. Un poste auquel il avait toujours refusé jusque-là de nommer un titulaire. Depuis Nasser, c'est toujours le vice-président en titre qui a succédé au chef de l'État en place.
Or Omar Souleimane, 75 ans, proche des Américains, homme des missions difficiles chargé des négociations interpalestiniennes et des contacts secrets avec Israël, est vu depuis plusieurs années par les Américains comme le meilleur successeur possible de Hosni Moubarak. Le scénario concocté à Washington semble se mettre en place. Va-t-il réussir ? Omar Souleimane va-t-il se contenter de ramener l'ordre ou sera-t-il celui qui amènera l'Égypte vers les réformes et plus de démocratie ? C'est l'inconnu.
Libellés :
Égypte États-Unis ANALYSE 2011
Turquie Union européenne libéralisation des visas 2011
La Turquie veut négocier une libéralisation des visas
[Fenêtre sur l'Europe]
L'Union européenne et la Turquie ont bouclé leur négociation sur un accord de réadmission, attendu depuis longtemps, mais dont l'entrée en vigueur pourrait être retardée.
Ankara souhaiterait en effet que l'Union lance d’abord le dialogue sur l’exemption de visa, a déclaré le négociateur en chef de la Turquie pour les négociations d'adhésion à l'UE, Egemen Bagis, lors d'un déjeuner-débat à l’European Policy Centre le 27 janvier à Bruxelles
Amazonie youtube 2011
L'Amazonie est une région d'Amérique du Sud. C'est une vaste plaine traversée par l'Amazone et par ses affluents, et couverte sur une grande part de sa surface par la forêt amazonienne. Sa superficie est de 6 568 107 km2.
Vue aérienne de la forêt amazonienne.Son climat est chaud et humide durant toute l'année. La température moyenne régnant en Amazonie est de 26 °C. Les précipitations moyennes sont de 2 100 mm/an à 2 450 mm/an, avec cependant des zones au nord-ouest présentant plus de 10 000 mm de pluie/an. L'Amazonie est une des régions les plus humides au monde ; c'est grâce à ce phénomène qu'elle est très riche en biodiversité.
Au Nord de l'Amazonie existe un phénomène très rare : deux bassins fluviaux sont reliés par un cours d'eau naturel qui franchit la ligne de partage des eaux (invisible dans cet espace parfaitement horizontal) : le canal du Casiquiare, reliant le bassin de l'Orénoque à celui du Rio Negro, affluent de l'Amazone
La culture itinérante prédominait (ramassage d'urucum par les indiens Yawanawa en Amazonie). Les plantations sur brûlis duraient un ou deux ans ; les habitants produisaient uniquement pour leur seul usage du manioc, du riz et de la canne à sucre. Certains faisaient un petit commerce de piments, de jute, de cacao.
À côté des produits traditionnels de l’extraction destinés aux États-Unis et à l’Europe (bois, noix du Brésil, sorbe, guarana, avec lequel on fabrique des boissons, fibres de jute et de malva, etc.) sont apparus des produits nouveaux de technologie avancée (appareils de télévision, chaînes hi-fi, circuits imprimés, machines à calculer électroniques mais aussi rasoirs, verres pour lunettes, bicyclettes, bateaux, etc.). Le mouvement commercial est intense. À partir des années 1970, les pays amazoniens, et notamment le Brésil, ont encouragé l'occupation et l'aménagement du territoire forestier afin de l'intégrer à l'économie nationale. L'objectif était de constituer de grandes exploitations, de mieux contrôler les frontières et d'amener des populations pauvres sur les nouvelles terres. Des projets grandioses de colonisation ont été lancés, qui ont abouti, avec l'accord du gouvernement brésilien, à la formation de grands domaines privés.
Le gouvernement se réserva le contrôle de toutes les terres publiques situées dans une bande de 100 kilomètres de part et d’autre des routes amazoniennes (1971). Ces mesures permirent d’ouvrir environ 2,25 millions de kilomètres carrés à la colonisation. Au début, ce furent de petits agriculteurs qui cultivèrent les terres (en particulier ceux du Nordeste brésilien frappé par la sécheresse : on créa des lots de colonisation d’une superficie de 100 hectares ainsi que des villages, les agrovilas).
Malheureusement, l'exploitation des ressources a été mal conduite et les résultats sont très décevants. L'État brésilien, obligé de revoir ces projets, est confronté, depuis la fin des années 1980, aux interventions de la Banque mondiale, qui lui impose de sévères contraintes financières.
À partir de 1974 apparurent de grands domaines contrôlés par de puissants groupes financiers brésiliens et surtout multinationaux. Le groupe Rockefeller possède ainsi 500 000 hectares ; une autre société américaine, la Georgia Pacific, plus de 7'000'000 hectares ; Volkswagen do Brasil 220 000, etc.
Ces groupes ont créé des pâturages sur lesquels sont élevés plus de 6 millions de têtes de bétail. Le milliardaire américain Ludwig (1897-1992) est le plus célèbre de ces nouveaux fazendeiros : dans les années 1960, sa société « Jari » avait constitué au nord de Belém un immense domaine agro-industriel d'environ 6 millions d’hectares; il élevait 50 000 bovins par an dans « le plus grand élevage du monde », et produisait de la canne à sucre, du soja, du maïs, du blé. Il possédait également des unités agro-alimentaires, des usines de traitement de bauxite, de fabrique de cellulose et de pâte à papier. Le tout destiné à l’exportation, notamment vers le Japon. Quelque 30 000 ouvriers y étaient employés dans des conditions parfois qualifiées de «semi-esclavagistes». L'échec économique de Jari le conduisit à abandonner ce projet en 1981. Les terrains ont été acquis par diverses sociétés brésiliennes, pour de la production de cellulose
L'essentiel du bassin de l'Amazone, dont la surface totale est d'environ 7 millions de km2, dont 5,5 est aujourd'hui encore couvert par des écosystèmes de forêts tropicales. L'Amazonie constitue de ce fait le plus important réservoir de diversité biologique de la biosphère.
La principale menace pour l'environnement résulte de sa déforestation liée à l'exigence de son développement économique par les pouvoirs publics des divers pays qui se la partagent. Le Brésil par exemple a construit un gigantesque réseau autoroutier destiné à permettre sa « mise en valeur ». Ce même processus de déboisement s'observe sur toute la périphérie du bassin : en Colombie et dans les parties péruviennes et boliviennes de celui-ci, dans le sud du Venezuela et dans le Plateau des Guyanes. Le Brésil a mis sa forêt vierge en coupe réglée. Les militaires ont tracé les routes et les pauvres de la région du Nordeste sont venus coloniser l'Amazonie, nouvelle Terre promise. Après des mois d'effort, les paysans cultivent une terre épuisée. Des millénaires d'érosion ont lavé le sol de toutes substances organiques. Au bout de deux ans, il faut aller défricher encore plus loin. Certains se résignent mais, de plus en plus souvent, paysans et chômeurs refluent vers les villes et se révoltent. Les paysans sont suivis par les aventuriers et les multinationales qu'attirent les richesses du sous-sol. Un tiers de la forêt a disparu. Le bilan écologique est alarmant. L'Amazonie est un gigantesque chantier. On trace de nouvelles routes à travers la forêt, de nouvelles villes surgissent. La découverte des richesses contenues dans le sous-sol a provoqué la ruée des aventuriers de toutes nationalités. Des milliers d'hommes à l'aventure ont creusé la terre en espérant la fortune. Encouragés par l'État, les paysans du Nordeste du Brésil fuient vers l'Amazonie. Ils n'ont pour seul vrai bagage que les promesses du gouvernement : 100 hectares de forêt par famille, payables à crédit, qu'il va falloir déboiser. Il est vrai que le sous-sol de la forêt contient de fabuleuses richesses : des milliers de tonnes de minerais (fer, cuivre, manganèse, bauxite, or) mais la terre est d'une extrême pauvreté. Quand elle aura livré ses maigres ressources, les paysans s'en iront encore vers un nouvel exil ...
Mr Jean-François Copé le premier conseil des think tanks 2012
La galaxie des think tanks de l'UMP
" Le nouveau projet 2012 [pilotée par Bruno Le Maire, Ndlr] suit une autre méthode . De nombreux think tanks et clubs politiques vont être consultés afin que leurs propositions enrichissent notre travail interne au parti", a expliqué au JDD.fr Hervé Novelli, secrétaire général adjoint de l'UMP. "Nous allons développer l'interactivité entre les laboratoires à idées et le parti politique. Plus que rassembler les diverses mouvances de la droite, nous voulons les inciter à apporter leurs contributions à un projet commun." L'UMP n'a jamais permis la création de courants, mais les clubs ont fini par prospérer, représentant les différentes sensibilités. Mardi soir, 33 organisations, des clubs politiques aux fondations de réflexion, seront invitées rue La Boétie.
Génération France
C'est "la" réussite en termes de think tank au sein de l'UMP. En froid avec Nicolas Sarkozy qui se dirige alors vers la présidentielle 2007, et les yeux rivés vers un horizon plus lointain, Jean-François Copé crée à l'automne 2006 le club de réflexion GénérationFrance.fr. Les antennes départementales se multiplient ensuite parallèlement à l'UMP. Le club en revendique 130 aujourd'hui, dont une récemment ouverte en Chine. Cette organisation a largement contribué à rendre le maire de Meaux incontournable au sein de l'UMP.
Le Chêne
Think tank ou écurie? Le Chêne est né à l'automne 2006 des ambitions présidentielles de Michèle Alliot-Marie. La ministre de la Défense d'alors entre en concurrence avec Nicolas Sarkozy, possiblement hors de l'UMP. Ces prétentions font long feu, mais le club demeure. Il entend aujourd'hui rassembler les "gaullistes du renouveau". Ce think tank, comme Génération France, possède aussi des émissaires à l'étranger, notamment en Chine. Moins fort que le club de Jean-François Copé en termes d'effectifs, le Chêne s'appuie surtout sur des cadres, avec une cinquantaine de parlementaires.
Dialogue et initiative
De précurseur, il est devenu courant. Le club Dialogue et initiative a été créé en 1998, par Jean-Pierre Raffarin, Dominique Perben, Jacques Barrot et Michel Barnier. Il devait rassembler les différentes sensibilités de la droite. Au sein de l'UMP, le think tank reste l'outil de Jean-Pierre Raffarin pour fait vivre la sensibilité centriste au sein du parti majoritaire. L'ancien Premier ministre a aussi créé le mouvement République et territoires, au sein du groupe UMP au Sénat en novembre dernier après un remaniement qui faisait la part trop belle aux ex-RPR à son goût.
La Droite sociale
Laurent Wauquiez a grimpé les échelons rapidement. Benjamin du gouvernement, il est ministre des Affaires européennes. Mais il compte aussi peser dans les débats de l'UMP. En avril dernier, il a créé le club La Droite sociale, qui revendique une cinquantaine de parlementaires dans ses rangs. Cette initiative l'avait placé en bonne place pour la rédaction du projet présidentiel pour 2012. Il en avait la charge avec Nathalie Kosciusko-Morizet à l'automne… avant l'arrivée de Jean-François Copé à la tête de l'UMP. Le ministre voit donc son poids réduit. Mais les parlementaires de La droite sociale ont été reçus début décembre à l'Elysée. Preuve qu'un club est utile.
Le Club 89
Créer ou reprendre? Benoist Apparu a opté pour la deuxième option. Le secrétaire d'Etat au Logement a réactivé en mars dernier le Club 89 créé par Alain Juppé en 1981. L'objectif affiché est d'alimenter le projet 2012, en réfléchissant notamment sur "les nouvelles libertés" et "les nouvelles sécurités".
France.9
Si les courants n'ont jamais été mis en place au sein de l'UMP, les clubs existent depuis sa création. Celui de François Fillon, par exemple. France.9 entendait, dès 2002, participer aux débats et représenter la sensibilité gaulliste sociale. Très discret depuis 2007, alors que son leader occupe Matignon, le club a organisé en janvier un colloque à la mémoire de Philippe Seguin, clôturé par François Fillon.
La droite populaire
Le 14 juillet dernier, 35 députés ont signé un même texte fondant le collectif La Droite populaire. Avec des élus tels que Thierry Mariani, Lionnel Luca ou encore Christian Vanneste, ce groupe représente la droite de l'UMP, très sensible aux questions de sécurité.
Fondapol
La Fondation pour l'innovation politique est le think tank historique de l'UMP, fondé en 2004 par Jérôme Monod, très proche de Jacques Chirac. Il s'est depuis émancipé du parti, ne recevant plus de subvention de sa part. Présidé par Dominique Reynié, Fondapol est toutefois invité au conseil des think tank et y sera représenté par l'entrepreneur Charles Beigbeder. D'autres fondations indépendantes, telles que la Fondation Robert-Schuman, sont invitées.
D'autres formations participent aux débats au sein de l'UMP, parmi lesquelles Réforme et modernité, d'Hervé Mariton, le Labo des idées, de Valérie Pécresse, les Réformateurs, d'Hervé Novelli ou encore le Club des droits de l'Homme, créé le 14 janvier par Nicole Guedj.
Matthieu Verrier - leJDD.fr
Interview de M. Mohamed Salah BOUZERIBA APRUE 2011
Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Interview de M. Mohamed Salah BOUZERIBA Directeur Général de l’Agence Nationale pour la Promotion et la Rationalisation de l’Utilisation de l’Energie (APRUE)
Depuis 2007, l’APRUE a lancé une série d’initiatives à travers le Programme National de Maîtrise de l’Energie (PNME 2007-2011) visant à économiser de l’énergie dans plusieurs secteurs. Quel bilan en faites-vous ? Le programme 2007-2011 couvre l’ensemble des secteurs d’activités, l’objectif était plutôt de faire connaître les programmes d’énergie, d’amorcer une dynamique de la maitrise de l’énergie. L’enjeu étant de susciter l’adhésion des acteurs, ce qui est essentiel, de notre point de vue, pour réussir la mise en oeuvre des programmes de maitrise de l’énergie. Etant entendu que la démarche de l’APRUE est de faire faire. Je pense que le bilan est positif. La maitrise de l’énergie, on en parle de plus en plus et donc indéniablement il y a l’émergence d’une prise de conscience, ce qui est déjà un acquis important. Il reste, cependant, beaucoup de chemin à faire..
Comment évaluez-vous le programme « Eco-Lumière » ?.
Comme je l’ai souligné, précédemment, de la même manière, l’objectif du programme « Eco-Lumière » est de faire connaître les lampes économiques aux ménages ; cet objectif a été largement atteint. Le programme « Eco-Lumière » se poursuit normalement, et la prochaine étape portera sur la diffusion de 250 000 lampes au niveau de 16 Wilayas de l’est du pays..
Le PNME 2007-2011 arrive à sa fin. Quelles sont les perspectives pour l’avenir ?.
Au-delà du PNME 2007-2011, je crois qu’il faudrait changer d’échelle et passer à des programmes de maitrise de l’énergie d’envergure. Evidemment, il y a des programmes où les économies d’énergie sont presque immédiates telles que les lampes économiques. Ce type de programme est à encourager..
D’autres programmes nécessitent en revanche encore beaucoup de maturation comme le bâtiment qui constitue le défi des décennies à venir et pas uniquement pour l’Algérie d’ailleurs, parce qu’il y a une multitude d’intervenants. Là, la démarche sera différente et adaptée à ce secteur..
Dans tous les cas, la consistance des projets pour l’ensemble des secteurs sera revue à la hausse et je pense qu’au rythme où vont les choses, il y a des perspectives très prometteuses pour la maitrise de l’énergie en Algérie..
Quels ont été les apports de la coopération internationale pour votre agence ?.
Comme vous le savez, la maitrise de l’énergie est une activité relativement nouvelle en Algérie. Il est bien évident que beaucoup d’autres pays nous ont devancés dans ce domaine et donc le bon sens voudrait qu’on mette à contribution leur expérience notamment, en termes de consistance de projet, de méthodologie, de mécanismes de financement et surtout susciter la mobilisation des acteurs..
C’est pourquoi nous sommes constamment à la recherche de partenariats avec des agences similaires d’autres pays. S’agissant d’institutions publiques, le partenariat vise essentiellement l’échange d’expérience et de savoir-faire..
A titre d’exemple, nous avons une convention de coopération avec l’Agence française de la maitrise de l’énergie et de l’environnement (ADEME) depuis 2003, avec les Pays-Bas aussi. De même que l’APRUE fait partie d’un réseau d’agences du bassin méditerranéen (MEDENER) qui constitue l’espace idoine d’échanges sur les politiques et les programmes de maitrise de l’énergie..
Oui, la coopération internationale a été d’un apport considérable pour l’APRUE, notamment dans la conduite des programmes de maitrise de l’énergie et leur évaluation..
Equilibres.
Europe réchauffement climatique eutubefr youtube 2011
Le réchauffement climatique, également appelé réchauffement planétaire, ou réchauffement global, est un phénomène d'augmentation de la température moyenne des océans et de l'atmosphère, à l'échelle mondiale sur plusieurs années. Dans son acception commune, ce terme est appliqué à une tendance au réchauffement global observé depuis les dernières décennies du XXe siècle.
Un Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, le Giec, élabore un consensus scientifique sur cette question. Son dernier et quatrième rapport, auquel ont participé plus de 2 500 scientifiques de 130 pays, affirme que le réchauffement climatique depuis 1950 est très probablement[c 1] d'origine humaine. Ces conclusions ont été approuvées par plus de 40 sociétés scientifiques et académies des sciences, y compris l'ensemble des académies nationales des sciences des grands pays industrialisés.
Les projections des modèles climatiques présentées dans le dernier rapport du Giec indiquent que la température de surface du globe est susceptible d'augmenter de 1,1 à 6,4 °C supplémentaires au cours du XXIe siècle. Les différences entre les projections proviennent de l'utilisation de modèles ayant des sensibilités différentes pour les concentrations de gaz à effet de serre et utilisant différentes estimations pour les émissions futures. La plupart des études portent sur la période allant jusqu'à l'an 2100. Cependant, le réchauffement devrait se poursuivre au-delà de cette date même si les émissions s'arrêtent en raison de la grande capacité calorifique des océans et de la durée de vie du dioxyde de carbone dans l'atmosphère.
Ce phénomène implique de fortes conséquences humaines et environnementales à moyen et long terme.
Des incertitudes sur la hausse de température globale moyenne subsistent du fait de la précision des modélisations employées, et des comportements étatiques et individuels présents et futurs. Les enjeux économiques, politiques, sociaux, environnementaux, voire moraux, étant majeurs, ils suscitent des débats nombreux, à l'échelle internationale, ainsi que des controverses
Madame Jeannette Bougrab Egypte 2011
Jeannette Bougrab pour le départ de Moubarak
Par TF1 News
La secrétaire d'Etat à la Jeunesse, a estimé samedi qu'il fallait qu'Hosni Moubarak "parte", évoquant l'"usure" du président égyptien, confronté à d'importantes manifestations de rue.Jeannette Bougrab, la secrétaire d'Etat à la Jeunesse, docteur en droit public et fille de harki, est le premier membre du gouvernement français à souhaiter publiquement le départ du président égyptien Hosni Moubarak. "Je crois qu'il faut que le président Moubarak parte, je crois qu'après 30 ans de pouvoir il y a quand même une forme d'usure et que la transition démocratique doit aussi toucher l'Egypte", a déclaré Jeannette Bougrab, interrogée par France Info depuis le Forum économique mondial de Davos (Suisse).
"Quand je vois des policiers ou des militaires tirer sur des civils, j'ai mal. En plus, en tant que ministre de la jeunesse, quand je vois que c'est la jeunesse qui fait le monde, notamment dans ces pays, je ne peux que condamner ces violences", a-t-elle ajouté.
Au moins 100 personnes ont été tuées en cinq jours de contestation contre le président Hosni Moubarak, selon des sources médicales et de sécurité. Le président Nicolas Sarkozy a appelé Hosni Moubarak à "engager un processus de changement" face aux "revendications légitimes" de son peuple et à "éviter à tout prix l'usage de la violence contre des civils", dans un communiqué commun avec la chancelière allemande Angela Merkel, et le Premier ministre britannique David Cameron
Libellés :
Madame Jeannette Bougrab Egypte 2011
Journée internationale pour la liberté d’expression 2011
12 mars, Journée mondiale contre la censure sur internet.
Aussi appelée Journée internationale pour la liberté d’expression sur Internet, elle est célébrée le 12 mars depuis 2008, et a été créée par RSF (Reporters sans frontières, www.rsf.org). Cette journée de la liberté sur internet est tout d'abord destinée à dénoncer la cybercensure dans le monde. La répression des internautes, et notamment des blogueurs à travers le monde serait croissante et les fermetures de sites Internet toujours plus nombreuses, selon l'organisation.
A l'origine, cette manifestation visait essentiellement la Chine et ses lois concernant le contrôle d'internet. On souvient notamment de l'expérience faite sur Google avec une recherche portant sur la place Tien-an-Men : les réponses données par le moteur de recherche aux USA et en Europe parlaient des événements de 1989, les réponses données par la même moteur en Chine ne parlaient que de tourisme...
Plusieurs internautes sont derrière les barreaux pour avoir usé de leur droit à la liberté d’expression sur le web. La Chine reste la plus grande prison pour les journalistes en ligne et les blogueurs.
Pour dénoncer la censure exercée par les gouvernements et réclamer plus de libertés sur internet, Reporters sans Frontières a appellé à manifester dans neuf pays ennemis du Net : Birmanie, Chine, Corée du Nord, Cuba, Egypte, Erythrée, Tunisie, Turkménistan, Viêt-nam. Malheureusement une liste non exhaustive.
Mr Benjamin Bayart FAI INTERVIEW Internet pour les Égyptiens 2011
INTERVIEW - Ce petit FAI français qui dépanne les Égyptiens
Benjamin Bayart, président de FDN, explique son combat pour la liberté d'expression en Égypte et ailleurs.
Propos recueillis par Guerric Poncet Le fournisseur d'accès à Internet (FAI) français French Data Network (FDN) a ouvert un accès pour que les Égyptiens puissent de nouveau se connecter au Web. Avec ses 200 abonnés et son titre de plus ancien FAI de l'Hexagone, FDN s'était rendu célèbre en combattant la loi Hadopi. Interview avec son fondateur, Benjamin Bayart.
Le Point.fr : Pourquoi avoir ouvert ce numéro pour les Égyptiens ?
Benjamin Bayart : Des gens se battent pour la liberté, et d'autres, en face, tirent. Forcément, on se sent proche des manifestants. L'Égypte, je n'y suis jamais allé, et FDN n'est pas là pour faire la révolution. Nous sommes là pour faire qu'Internet marche : le réseau est en panne, nous le réparons. Le régime égyptien a coupé Internet, et donc la liberté d'expression. Pour moi, c'est le même objet.
Comment ça marche ?
L'aspect technique est extraordinairement simple. Nous utilisons nos structures bas débit, que nous possédons toujours pour dépanner nos abonnés en cas de coupure ADSL. Il suffit d'appeler, avec un modem bas débit et y compris de l'étranger, le numéro "+33 1 72 89 01 50". Le nom d'utilisateur et le mot de passe sont "toto". C'est une vraie ligne téléphonique, donc il suffit d'appeler avec un modem. Ça coûte cher en téléphone, mais ça marche !
Combien de connexions sont arrivées depuis votre annonce ?
Nous ne voulons pas donner ce chiffre. Si je vous dis trois, c'est ridicule. Et si je vous dis 30.000, notre numéro sera immédiatement mis sur liste noire par les autorités égyptiennes. Mais nous avons vu des connexions arriver, notamment grâce au soutien de Michael Moore, qui a relayé notre numéro via son compte Twitter. Ses 746.000 abonnés ont largement diffusé la nouvelle !
Quand allez-vous fermer le service ?
Ce compte de tests a toujours existé. Nous allons peut-être supprimer le compte "toto" dans les prochaines semaines, une fois que l'épisode égyptien sera passé. Mais peut-être pas : nous avons vu des connexions arriver de Syrie, d'Irak ou encore des Émirats arabes unis. Nous sommes ravis !
D'autres vous ont-ils suivis ?
Quelques FAI étrangers semblent nous suivre. Et certains internautes publient les comptes de tests de grands FAI américains. L'idée se répand, c'est très sain !
Vous vous êtes rendus célèbres en France lorsque vous avez dénoncé la loi Hadopi. Comment vous positionnez-vous ?
FDN s'est toujours défini comme non partisan. Nous avons toujours refusé de prendre part aux campagnes de tel ou tel parti. Mais cela ne nous empêche pas de défendre très clairement la liberté d'expression. Quand l'accès à Internet de braves gens est mis en panne par un gouvernement sans décision d'un juge, nous ne sommes pas d'accord.
Ne craignez-vous pas que certains vous accusent de fournir l'accès Internet à des personnes malintentionnées ?
Nous fournissons l'accès à des terroristes en Égypte, je peux vous l'affirmer. Mais ce n'est que parce qu'ils sont nommés ainsi là-bas ! Nous ne sommes pas d'accord sur la définition de terroriste : ce n'est pas parce que des gens manifestent contre un gouvernement qu'ils sont des terroristes... Quant aux petits plaisantins, d'où qu'ils viennent, qui voudraient se connecter sur notre service pour consulter des contenus pédophiles par exemple, il faut qu'ils sachent que nous avons des traces de leur connexion, comme pour n'importe quel abonné ou presque. Nous avons au moins leur numéro de téléphone, et c'est une donnée très fiable si un juge souhaite les retrouver.
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