阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Monday, July 14, 2008

GOOGLE iPHONE consultant



Les fondateurs du moteur de recherche Google, Larry Page, Sergei Brin et son patron Eric Schmidt ont suggéré, au cours d'un entretien avec le périodique Hollywood Reporter, la possible réalisation d'un "gPhone", annonce lundi le site Datanews.Des spéculations ont déjà eu cours dans le passé concernant un éventuel téléphone mobile de Google. Ce dernier avait alors fait savoir qu'il privilégiait la mise en place d'un système d'exploitation "open source" destiné à d'autres concepteurs plutôt que de fabriquer lui-même un téléphone mobile. La direction de Google n'avait toutefois jamais déclaré clairement avoir abandonné le projet de gPhone.Selon le site internet TechCrunch, l'entreprise américaine du nom de "Ammunition Design Group" serait actuellement occupée à développer le gPhone. Cette société a auparavant développé des ordinateurs et téléphones (PDA) pour Palm, Dell et HP. Détail piquant: selon Datanews, le fondateur d'Ammunition Design Group, Robert Brunner, a été directeur du design industriel chez Apple, qui produit l'iPhone, jusqu'en 1997. (belga)

Victor Hugo 17 juillet 1751 plbd





Le 17 juillet 1751, devant l'Assemblée législative, à l'occasion de la révision de la constitution, V. Hugo affirme la nécessité de fonder les États Unis d'Europe "l'idéal des grands philosophes, réalisé par un grand peuple".. Cette idée sera approfondie en exil, il définit alors les moyens qui devraient permettre de réaliser son idéal: "L'inévitable avenir de l'homme, c'est la liberté; l'inévitable avenir des peuples, c'est la république; l'inévitable avenir de l'Europe, c'est la fédération. Suffrage universel, république universelle, voilà ce que fondera le XIXème siècle, voilà ce que recueillera le XXème" (cité par H.Pena-Ruiz et J.P. Scot, Un Poète en politique , 2002)
Paris, 1867 - L'AVENIR, Victor Hugo
"Au vingtième siècle, il y aura une nation extraordinaire. Cette nation sera grande, ce qui ne l'empêchera pas d'être libre. Elle sera illustre, riche, pensante, pacifique, cordiale au reste de l'humanité. Elle aura la gravité douce d'une aînée. Elle s'étonnera de la gloire des projectiles coniques, et elle aura quelque peine à faire la différence entre un général d'armée et un boucher ; la pourpre de l'un ne lui semblera pas très distincte du rouge de l'autre. Une bataille entre italiens et allemands, entre anglais et russes, entre prussiens et français, lui apparaîtra comme nous apparaît une bataille entre picards et bourguignons. Elle considérera le gaspillage du sang humain comme inutile. Elle n'éprouvera que médiocrement l'admiration d'un gros chiffre d'hommes tués. Le haussement d'épaules que nous avons devant l'inquisition, elle l'aura devant la guerre. (....)
Cette nation aura pour capitale Paris et ne s'appellera point la France ; elle s'appellera l'Europe.
Elle s'appellera l'Europe au vingtième siècle, et, aux siècles suivants, elle s'appellera l'Humanité
L'Humanité, nation définitive, est dès à présent entrevue par les penseurs, ces contemplateurs des pénombres ; mais ce à quoi assiste le dix-neuvième siècle, c'est à la formation de l'Europe."

Victor Hugo Europe





Discours prononcé le 21 août 1849 lors du Congrès de la paix.
"Un jour viendra où les armes vous tomberont des mains, à vous aussi ! Un jour viendra où la guerre paraîtra aussi absurde et sera aussi impossible entre Paris et Londres, entre Pétersbourg et Berlin, entre Vienne et Turin, qu'elle serait impossible et qu'elle paraîtrait absurde aujourd'hui entre Rouen et Amiens, entre Boston et Philadelphie. Un jour viendra où vous France, vous Russie, vous Italie, vous Angleterre, vous Allemagne, vous toutes, nations du continent, sans perdre vos qualités distinctes et votre glorieuse individualité, vous vous fondrez étroitement dans une unité supérieure, et vous constituerez la fraternité européenne, absolument comme la Normandie, la Bretagne, la Bourgogne, la Lorraine, l'Alsace, toutes nos provinces, se sont fondues dans la France. Un jour viendra où il n'y aura plus d'autres champs de bataille que les marchés s'ouvrant au commerce et les esprits s'ouvrant aux idées. - Un jour viendra où les boulets et les bombes seront remplacés par les votes, par le suffrage universel des peuples, par le vénérable arbitrage d'un grand sénat souverain qui sera à l'Europe ce que le parlement est à l'Angleterre, ce que la diète est à l'Allemagne, ce que l'Assemblée législative est à la France ! (Applaudissements.) Un jour viendra où l'on montrera un canon dans les musées comme on y montre aujourd'hui un instrument de torture, en s'étonnant que cela ait pu être! (Rires et bravos.) Un jour viendra où l'on verra ces deux groupes immenses, les États-Unis d'Amérique, les États-Unis d'Europe (Applaudissements), placés en face l'un de l'autre, se tendant la main par-dessus les mers, échangeant leurs produits, leur commerce, leur industrie, leurs arts, leurs génies, défrichant le globe, colonisant les déserts, améliorant la création sous le regard du Créateur, et combinant ensemble, pour en tirer le bien-être de tous, ces deux forces infinies, la fraternité des hommes et la puissance de Dieu ! (Longs applaudissements.)

union pour ma Méditerranée Paroles de Paix



DE PARIS SORTIRONT DES PAROLES DE PAIX … En quelques heures, le président de la République française aura fait oublier l’Euromed. Les difficultés qui paraissaient jadis insurmontables en raison, principalement, du conflit israélo-arabe semblent aujourd’hui presque aplanies. En tout cas, suffisamment pour permettre la tenue de ce sommet qui jette les bases d’un fructueux dialogue entre le Nord et le Sud. La diplomatie française, aiguillonnée par le chef de l’Etat en personne et par ses conseillers les plus proches, a réalisé un tour de forcer dont on croyait les Américains seuls en mesure de le faire.Certes, le projet initial, qui faisait la part belle à Paris et au président, fut sérieusement revu et corrigé par la chancelière allemande qui en a élargi les dimensions et transformé de fond en comble l’objectif : tous les Etats de l’Union, qu’ils soient ou non bordés par la Méditerranée, doivent en faire partie, surtout si ce sont des fonds européens qui seront mis à contribution pour le financer… On peut dire aussi que nous n’avons vu hier et aujourd’hui que des images et des symboles et que tout reste à faire ! Laissons cela à des esprits chagrins, plus prompts à s’inquiéter de l’avenir qu’à savourer le présent. Et celui-ci laisse bien augurer de ce qui va suivre … On pourrait aussi se faire l’écho de quelques tensions, au sein même du gouvernement, nées de la crainte de voir l’Allemagne se rebiffer… Nicolas Sarkozy a intelligemment repris les observations de nos voisins allemands et le sommet a bien eu lieu.Le chef de l’Etat français et son homologue égyptien Husni Moubarak ont admirablement bien joué leurs rôles respectifs : le chef d’Etat en tant qu’hôte et le président égyptien en affirmant haut et fort dans son discours de clôture que tous les Etats de la région devront, en fin de compte, entretenir des relations diplomatiques avec Israël… … Il y a quelques années, c’eût été impensable et cette même Egypte avait été mise au ban de la Ligue arabe en raison de la signture d’une paix séparée avec l’Etat hébreu. Tant d’eau a coulé, depuis, sous les ponts de la Seine. Ce conseil aurait eu moins d’impact s’il avait été formulé par le roi du Maroc qui n’a pas fait le voyage, comme le colonel Khaddafi, mais pour des raisons très différentes…Sans chercher à donner de l’événement une interprétation théologique ou religieuse, on peut relever un halo de messianisme sécularisé qui perce sous ce projet d’union de la Méditerranée. Car derrière les projets de coopération, d’échanges de toutes sortes, on voit apparaître avec le plus de netteté une vision de paix et de fraternité retrouvée. L’Orient et l’Occident, l’Europe et l’Afrique, jadis si opposés, acceptent, après s’être tant combattus, de mettre de côté leurs divergences (et elle sont nombreuses) pour entendre des paroles de paix et de réconciliation.Quoi de plus élémentaire que de chercher à unir les deux rives d’un même fleuve, d’une même mer… Mais la prouesse la plus audacieuse et donc la plus risquée, tient en un mot : la Syrie ! Quand on pense que ce régime baasiste était jusqu’ici isolé sur la scène internationale, prisonnier d’une véritable quarantaine , poursuivait des projets dangereux et interdits par la légalité internationale ! Et voici que son chef a sa place à la tribune d’honneur du défilé militaire du 14 juillet ! Quand on pense aussi que ce chef d’Etat se retrouve autour de la même table que le Premier Ministre israélien dont les chasseurs bombardiers ont récemment pulvérisé un site militaire douteux dans son pays! Les Arabes, il n y a pas si longtemps, se montraient plus vindicatifs…Si le conflit israélo-palestinien a connu, grâce à ce sommet, une promesse de détente bienvenue, Ehoud Olmert promettant d’élargir des prisonniers palestiniens et Nicolas Sarkozy évoquant la libération du soldat franco-israélien Gilad Schalit, ce sommet a aussi permis des rapprochements inter arabes ; c’est dire si la rencontre a été préparée avec un très grand soin. Même l’idée de placer cette rencontre juste avant le défilé militaire du 14 juillet n’est pas dépourvue d’une charge symbolique forte ; les armes, enfin au service de la paix, défilant devant quelques dizaines de chefs d’Etat dont certains sont en guette depuis des décennies…Profitant de ces rapprochements inter-arabes, les président syrien et libanais se sont rencontrés et ont enfin décidé d’échanger des ambassadeur. Le président libanais a même prévu de se rendre en Syrie avant la fin du mois de septembre. La Syrie encore et toujours ! Ce serait elle la grande bénéficiaire du sommet de Paris. Les fastes de l’accueil et les gains politiques et économiques mis en perspective par cette rencontre devraient l’éloigner d’un allié iranien de circonstance, incommode et gênant. Et à moins que toute ne trompe ou qu’il n’ait aucune liberté de manœuvre, le président syrien semble avoir compris, lors de son interview sur France 2 hier soir, qu’il avait tout à y gagner : le projet auquel on veut l’associer rappelle aux riverains de la plus belle mer du monde qu’ils respirent le même air, se nourrissent des mêmes cultures et participent d’une même histoire, celle qui a vu s’édifier une grande civilisation.On a dit qu’il ne peut pas y avoir de guerre contre Israël sans l’Egypte. On peut aussi dire qu’il ne peut pas y avoir de paix sans la Syrie. Alors que des paroles de paix sortent de Paris…
1Publié dans Europe et Méditerranée

Youtube 14 juillet 2008