Thursday, September 11, 2008
Google presse mondiale
Google veut numériser la presse mondiale
11-09-2008 Silicon.fr
Par Thomas Pagbe
A terme, le nouveau service de Google, News Archive Search, fournira un accès gratuit aux archives de plusieurs centaines de journaux
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Numériser les archives de la presse du monde entier. S’il ne s’était agi de Google, le projet, gargantuesque, aurait été qualifié d’irréalisable. Un mot absent du vocabulaire du géant de Mountain View. Le projet baptisé News Archive Search n’a d’autre but que de fournir une version numérisé des archives de journaux publiés à travers toute la planète.
Pour dénicher les archives, il suffira uniquement d’effectuer son choix depuis une frise chronologique ou "timeline" présente sur l'application. Limitée dans un premier temps au moteur de News Archive Search, les requêtes concernant les archives de journaux pourront, par la suite, être lancées depuis le moteur de recherche général du site.
Cette initiative se situe dans la droite ligne d’idées que Google défend de longue date, à savoir fournir au plus grand un accès gratuit à la culture. L’un des premiers partenaires de Google, le Quebec Chronicle Telegraph, le plus vieux journal nord-américain, toujours en activité, verra ses archives mises en ligne depuis la première publication du titre, en 1764.
Le modèle économique adopté par Google reste identique à celui appliqué habituellement, comme le rappelle nos confrères de Vnunet. Les archives trouvées se verront accompagnées d’une annonce publicitaire. Les revenus, quant à eux, seront partagés entre Google les journaux ayant mis à disposition leurs fonds. Dans le même temps, certaines archives seront payantes. Pour le moment, on ne sait pas Google a noué des partenariats similaires avec des organes de presse français.
Au cours de ces derniers mois, des journaux, parmi les titres les plus célèbres de la planète ont également mis leurs archives en ligne. Ainsi, le New York Times et le Times mettent à disposition de leurs lecteurs leurs archives, respectivement depuis 1851 et 1789.
Le site Google News Archives
Google internet sur orbite pays du sud
Le point.fr
Google met Internet sur orbite pour les pays du Sud
Par Guerric Poncet
Trois caractères : O3b, pour un projet gigantesque. Il s'agit ni plus ni moins de connecter trois milliards de personnes à Internet. Pour cela, Google s'est associé à la première banque européenne, HSBC, et à Liberty Global, un des premiers opérateurs mondiaux de câbles et de satellites de télécommunications. Le géant de l'Internet regroupe ainsi des compétences complémentaires, dans un consortium nommé O3b (pour "Other 3 billion", les "autres 3 milliards"). Non content de viser la moitié de la planète, O3b Networks souhaite aussi que la connexion soit à haut débit, avec des performances comparables à celles de la fibre optique. Google et ses partenaires comptent pour cela sur un ensemble de seize satellites, fabriqués par Thales Alenia Space, numéro un européen du secteur. Ceux-ci ont déjà été commandés et devraient être mis en service fin 2010. Plus de 750 millions de dollars (530 millions d'euros) ont été investis, pour le moment, dans le projet O3b. La principale cible du consortium est l'Afrique, qui reste le continent le moins connecté à l'Internet, avec un taux de pénétration de seulement 5,3 % selon le site Internet World Stats . Toutefois, O3b prévoit aussi de couvrir l'Asie, l'Amérique latine et le Moyen-Orient. "C'est seulement lorsque les marchés émergents auront un accès abordable et généralisé au reste du monde que nous assisterons à l'apparition de contenus créés localement, de systèmes d'éducation par Internet, de télémédecine et d'autres projets porteurs de croissance économique et de développement social", a déclaré Greg Wyler, fondateur et président d'O3b Networks. Le projet présenté comme philanthrope est aussi un calcul stratégique : Google entend bien se positionner sur les marchés émergents et, pourquoi pas, encourager les nouveaux internautes à utiliser ses outils : moteur de recherche, navigateur, compte email, etc.
Google met Internet sur orbite pour les pays du Sud
Par Guerric Poncet
Trois caractères : O3b, pour un projet gigantesque. Il s'agit ni plus ni moins de connecter trois milliards de personnes à Internet. Pour cela, Google s'est associé à la première banque européenne, HSBC, et à Liberty Global, un des premiers opérateurs mondiaux de câbles et de satellites de télécommunications. Le géant de l'Internet regroupe ainsi des compétences complémentaires, dans un consortium nommé O3b (pour "Other 3 billion", les "autres 3 milliards"). Non content de viser la moitié de la planète, O3b Networks souhaite aussi que la connexion soit à haut débit, avec des performances comparables à celles de la fibre optique. Google et ses partenaires comptent pour cela sur un ensemble de seize satellites, fabriqués par Thales Alenia Space, numéro un européen du secteur. Ceux-ci ont déjà été commandés et devraient être mis en service fin 2010. Plus de 750 millions de dollars (530 millions d'euros) ont été investis, pour le moment, dans le projet O3b. La principale cible du consortium est l'Afrique, qui reste le continent le moins connecté à l'Internet, avec un taux de pénétration de seulement 5,3 % selon le site Internet World Stats . Toutefois, O3b prévoit aussi de couvrir l'Asie, l'Amérique latine et le Moyen-Orient. "C'est seulement lorsque les marchés émergents auront un accès abordable et généralisé au reste du monde que nous assisterons à l'apparition de contenus créés localement, de systèmes d'éducation par Internet, de télémédecine et d'autres projets porteurs de croissance économique et de développement social", a déclaré Greg Wyler, fondateur et président d'O3b Networks. Le projet présenté comme philanthrope est aussi un calcul stratégique : Google entend bien se positionner sur les marchés émergents et, pourquoi pas, encourager les nouveaux internautes à utiliser ses outils : moteur de recherche, navigateur, compte email, etc.
Pologne Monnaie unique 2011
Monnaie unique : La Pologne envisage d'adopter l'euro en 2011
[Fenêtre sur l'Europe]
Le Premier ministre polonais a annoncé hier que son pays voulait adhérer à l'Union économique en 2011.
"Ce sera difficile, mais réalisable" a déclaré Donald Tusk. C'est la première fois que la Pologne fixe une date pour son entrée dans la zone euro.L'ancien gouvernement conservateur de Jaroslaw Kaczynski était très réticent à l'adoption de l'euro. Les libéraux de Donald Tusk, vainqueurs des législatives d'octobre 2007, ont donc pris une orientation nouvelle. Déjà en février, le ministre polonais de Finances, Jan Rostowski, avait donné le ton. " Notre objectif est de respecter les critères fiscaux dans les années 2008-2010. Nous espérons remplir durant cette période le critère de l'inflation et celui des taux d'intérêt à long terme" avait-il déclaré à cette époque.
Barack Obama Europe
Elections américaines : Barack Obama est le grand favori des européens
[Fenêtre sur l'Europe]
Le candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine, incarne l'espoir d'un réchauffement des relations entre Européens et Américains.
Selon un récent sondage, 47% des européens croient que si le candidat démocrate Barack Obama est élu Président des Etats-Unis en novembre prochain, les relations américano-européennes seront meilleures. Tandis qu’ils sont seulement 11% à croire en une embellie si son rival démocrate John McCain l’emportait.Ce sondage nous permet également de constater que les priorités politiques pour les citoyens ne semblent pas être tout à fait classées dans le même ordre des deux côtés de l’Atlantique. En effet, 41% des européens estiment que derrière le terrorisme, le principal défi du prochain Président américain sera le changement climatique. Tandis que pour les Américains, le réchauffement de la planète vient seulement se classer en cinquième position.Néanmoins, s’il y’a bien un sujet sur lequel Américains et Européens s'accordent, c’est celui du rôle de la Russie. Et pour cause, des deux côtés de l’Atlantique, plus de 60% de la population se dit préoccupée par l’attitude actuelle de la Russie sur la scène internationale, aussi bien du point de vue énergétique que géopolitique. P.G.
CERN accélérateur de particules
CERN : l'accélérateur de particules bientôt en service
(src : CERN)
Le CERN a fait savoir ce jour que la première tentative de circulation d’un faisceau dans le Grand collisionneur de hadrons (LHC) aura lieu le 10 septembre. La nouvelle est annoncée alors que la phase de refroidissement du nouvel accélérateur de particules arrive à son terme.
Le LHC est l'accélérateur de particules le plus puissant du monde. Par rapport à ses prédécesseurs, il produira, lorsqu’il aura atteint sa performance nominale, sans doute en 2010, des faisceaux ayant une énergie sept fois plus élevée et une intensité 30 fois plus grande.
Logé dans un tunnel de 27 kilomètres, l’accélérateur utilise des technologies encore irréalisables il y a 30 ans. En un sens, le LHC est son propre prototype.Démarrer la machine ne se résume pas à appuyer sur un bouton. La mise en service est un long processus commençant par le refroidissement de chacun des huit secteurs de la machine. Il faut ensuite procéder aux essais électriques des 1600 aimants supraconducteurs et les soumettre individuellement à l’intensité d’exploitation nominale. Puis on procède à la mise sous tension de tous les circuits de chaque secteur, et enfin des huit secteurs à l’unisson afin de pouvoir faire fonctionner l’ensemble comme une seule machine.À la fin juillet, ce travail était presque fini ; les huit secteurs étaient descendus à leur température d’exploitation de -271°C, soit 1,9 degré au-dessus du zéro absolu. La prochaine étape est la synchronisation du LHC avec l’accélérateur SPS (Supersynchrotron à protons), qui forme le dernier maillon de la chaîne d’injection dans le LHC. Le fonctionnement des deux machines doit être calé avec une précision de l’ordre d'une fraction de nanoseconde. Un premier essai de synchronisation est prévu le 9 août pour le faisceau circulant en sens horaire dans le LHC ; le deuxième aura lieu dans les semaines suivantes. Les essais se poursuivront en septembre ; il s’agit de s’assurer que toute la machine est capable de produire l’accélération et la collision des particules à 5 TeV, qui est l’énergie de faisceau prévue pour 2008. Sauf incident, le premier faisceau circulera dans le LHC le 10 septembre à une énergie d’injection de 450 GeV (0,45 TeV).
Une fois la circulation de faisceaux stables établie, les faisceaux seront mis en collision. Il faudra ensuite mettre en service le système d'accélération du LHC qui devra porter l’énergie à 5 TeV, amenant ainsi la recherche en physique des particules dans des domaines inexplorés.« Nous achevons un marathon sur un sprint, a déclaré Lyn Evans, chef du projet LHC. La course a été longue, et nous sommes tous impatients de commencer le programme de recherche du LHC.»Le CERN publiera régulièrement des informations sur l’état d’avancement du projet d’ici aux premières collisions. L’événement pourra être suivi sur le web depuis le site http://webcast.cern.ch, et sera retransmis par le réseau Eurovision.
Le LHC : pourquoi faire ?
Le Grand collisionneur de hadrons (LHC) est un gigantesque instrument scientifique situé près de Genève, à cheval sur la frontière franco-suisse, à environ 100 mètres sous terre. C’est un accélérateur de particules, avec lequel les physiciens vont étudier les plus petites particules connues : les composants fondamentaux de la matière.
Le LHC va révolutionner notre compréhension du monde, de l’infiniment petit, à l'intérieur des atomes, à l’infiniment grand de l’Univers.
Deux faisceaux de particules subatomiques de la famille des « hadrons » (des protons ou des ions de plomb) circuleront en sens inverse à l’intérieur de l’accélérateur circulaire, emmagasinant de l’énergie à chaque tour. En faisant entrer en collision frontale les deux faisceaux à une vitesse proche de celle de la lumière et à de très hautes énergies, le LHC va recréer les conditions qui existaient juste après le Big Bang. Des équipes de physiciens du monde entier analyseront les particules issues de ces collisions en utilisant des détecteurs spéciaux.
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