阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Wednesday, March 31, 2010

UE 2020 : la culture



UE 2020 : La culture au centre de la stratégie 2020
[Fenêtre sur l'Europe]
Réunis à Barcelone dans le cadre d'une réunion informelle, les ministres de la Culture de l'UE ont adopté à l'unanimité le fait de "placer la Culture au centre de la stratégie 2020" qui servira de cadre pour une économie plus compétitive et durable durant cette décennie.
C'est ce qu'ils ont indiqué au terme de la rencontre présidée par la ministre espagnole Ángeles González-Sinde, chargée de mettre en forme un document signé et soutenu par l'ensemble des ministres européens de la Culture.Ce document reconnaît le potentiel créatif et économique des industries culturelles et créatives européennes, ainsi que le besoin pour l'ensemble des États membres de travailler de manière durable et harmonisée afin de s'adapter à l'apparition de nouveaux modèles économiques due au passage de l'analogique au numérique.À cet effet, ils proposent une série d'initiatives liées à "l'innovation, la compétitivité, l'agenda numérique et l'inclusion social", ainsi que la tenue d'une consultation populaire regroupant professionnels et citoyens afin de définir l'avenir de la Culture européenne, comme l'a annoncé la commissaire européenne à la Culture, Androulla Vassiliou.L'entretien et la conservation du patrimoine culturel européen, le soutien aux PME à travers des mesures fiscales plus efficaces et tangibles, la mise en œuvre de politiques de formation et d'éducation adressées aux jeunes, et enfin la lutte contre la pauvreté à l'intérieur comme à l'extérieur des frontière de l'Europe, font partie des initiatives reprises dans cette déclaration commune.

Chlef



500 ha de vergers de plus
En premier lieu, la réhabilitation de ce secteur dans une wilaya à vocation agricole. En effet, la SAT est 327 537 ha, soit 66% et la SAU est 203 230 ha , soit 62 % de la superficie agricole totale. Pour les zones agricoles, il existe quatre catégories, les plaines 13, 50 % de la SAU, la zone des piémonts est 77, 45 % de la SAU. Pour ce de la filière d’agrumes, considéré comme le produit de luxe dans la région avec plus de 11 variétés, elle connaît une régression considérable et sa production est estimée durant l’année en cours à moins de 40 % et les causes sont légion. Selon Hadjouti Abdelkader, le directeur de la Chambre d’agriculture, cette faible production est due aux conditions climatiques, le froid et la baisse de la température coïncidant avec la période de floraison. Alors, il est prévu l’accroissement de plus de 500 ha dans la plaine du Chelif et de substituer les vieux arbres ou même déracinés. Dans ce sillage encore, le reboisement d’un millier d’hectares en oliviers dans les zones montagneuses la culture des serres ont fait l’objet de propositions faites au ministère de tutelle. Pour promouvoir la filière élevage, plusieurs espèces animales (ovins, caprins et bovins) ont été distribuées aux agriculteurs des zones rurales. A. K.

Ouargla l'oléiculture




L'oléiculture en plein développement

L'oléiculture en Algérie est une mine d'or mais mal exploitée malheureu-sement. Une filière qui recèle d'énorme potentialités. Selon, les prévisions des responsables du secteur agricole, la production d'huile d'olive pourrait atteindre 50 000 tonnes en 2010 avec l'entrée en production des nouvelles plantations. Actuellement, cette filière se concentre dans certaines wilayas comme Béjaïa, Tizi Ouzou et Bouira qui ont produit, à elles seules en 2008, 179180 hectolitres sur une superficie de 102 893 ha, soit 51% de la production nationale et environ 44% du verger national oléicole. Néanmoins, cette culture s'étend sur d'autres wilayas à l'image de Ouargla. L'oléiculture, expérience récente dans la wilaya de Ouargla, commence à gagner du terrain en raison de l'intérêt que lui accordent de plus en plus les fellahs de la région. La filière oléicole a été entamée timidement en 2003 à Ouargla par la mise en terre, au titre du fonds national de développement et de régulation agricole (FNDRA), d'infimes lopins oléicoles à l'intérieur des palmeraies, ont indiqué les responsables de la direction des services agricoles (DSA). Les régions de Hedjira et Hassi Khefif, distantes de 80 km au nord du chef lieu de la wilaya, ont été pionnières à l'ébauche de cette expérience eu égard aux conditions favorables y existantes, dont notamment la fertilité du sol et l'abondance d'eau douce qui ont été à l'origine de la croissance d'autres cultures, dont les arachides et la pomme de terre. La saison agricole (2008-2009) constitue l'avènement de cette expérience dans la région à la faveur de l'acquisition et la mise en terre, au profit de 105 oléiculteurs, de 13.000 petits oliviers sur une surface globale de 65 ha retenue à travers les daïras de Ouargla, N'goussa, Sidi Khouiled, dans la région de Ouargla, Hedjira, Témacine, Mégarine et Touggourt, dans la région de Oued Righ, a précisé la DSA. Cette unième expérience dans la wilaya de Ouargla a permis la récolte, au titre de cette saison agricole, d’une quantité de 350 quintaux, a ajouté la même source soulignant que cette production demeure toutefois en deça des aspirations des oléiculteurs. Les responsables de la DSA tablent, en perspective de cette saison, sur l'extension de cette filière agricole par la mise en terre de 17.000 oliviers à travers différentes régions de la wilaya. Dans le souci de la mise en œuvre de la stratégie nationale portant promotion de l'oléiculture à travers le territoire national, les autorités locales s'attèllent à mettre à la disposition des oléiculteurs la pépinière nécessaire par la prise en charge des frais d'acquisition de petits oliviers d'autres régions du pays, a-t-on conclu à la DSA de Ouargla.
R.R.

Naâma la sculpture sur gypse




La sculpture sur gypse : un métier en progression

La jeunesse renoue avec ses racines et surtout avec l'artisanat. C'est ainsi que dans la wilaya de Naâma, grâce aux efforts de quelques jeunes artisans, des métiers et des activités d'artisanat à l'instar de la sculpture sur gypse et la décoration en plâtre semblaient en voie de disparition du seul fait du recul de la demande sur ces activités, connaissent un nouvel essor. L'extinction totale de certaines activités pointait à l'horizon n'était-ce l'intervention publique pour leur revalorisation par l'ouverture dans des établissements de la formation professionnelle de filières de formation en plâtrerie, sculpture et décoration sur gypse, avec le concours indirect de la population locale qui continue encore de décorer les lieux de culte ou les habitations avec ce genre de produits. Ce type d'activité artisanale, en l'occurrence la plâtrerie, fruit de la proximité de décorateurs des pays limitrophes, constitue pour les artisans spécialisés des régions de Tiout, Sfisifa, Mograr et Asla, un legs à pérenniser à la faveur de la disponibilité, et à profusion, de la matière première. Cheikh Moulay Henin El Medjdoub, un octogénaire de la localité d'Ain Ouarka, connue pour sa richesse en matière première et en foisonnement de fourneaux, n'a pas manqué d'afficher son appréhension quant à l'avenir de son activité de sculpture eu égard au peu d'intérêt manifesté par les jeunes à l'égard de ce métier, et la concurrence acharnée de décorateurs utilisant des moules au lieu de la main d'oeuvre artisanale. Le travail du sculpteur sur gypse consiste à mettre en valeur le plâtre par la réalisation de dessins, décors et miniatures géométriques, en parfaite synergie, inspirées de la nature et de la calligraphie arabe, notamment des versets coraniques, si le lieu est sacré comme les mosquées et les zaouïas. Dans son explication de la décoration en plâtre, Cheikh Tedj Bousmaha, nonagénaire de Asla, qui a, lors d'une visite au patio de la mosquée du vieux Kasr de l'Oasis de Asla, à 58 km de Naâma, mis en relief la beauté de la décoration arabo-islamique, a averti que le travail d'ornement n'était pas à la portée de tout artisan, mais demeure l'apanage d'une élite de personnes et le fruit de l'héritage de générations anciennes. Cheikh Bousmaha a, à ce titre, imputé le recul de cette activité artisanale à l'absence chez les nouveaux artistes décorateurs de certaines compétences et qualifications, dont le savoir-faire nécessaire à la préservation de la beauté du cachet architectural local et de la fonctionnalité des lieux de culte et des habitations. La sculpture sur gypse, activité assez spécifique, qui avait connu ces dernières années un net déclin, a "ressuscité" grâce à son intégration à la nomenclature des filières de la formation professionnelle. Kaddour El Mir, membre de l'association des architectes de la wilaya de Naâma, a souligné que cet intérêt accordé à la plâtrerie et la décoration se traduit par le recours aux artistes décorateurs dans la réalisation des structures immobilières au détriment de l'usage du béton armé dans des conceptions architecturales, à l'instar des coupoles et autres formes géométriques saillantes. La sculpture a ainsi largement évolué grâce à l'implication des pensionnaires des structures de formation, à l'instar des jeunes promus du centre de Cheikh-Bouamama qui se sont attelés à mettre en œuvre leur créativité et savoir-faire dans la décoration des mosquées de Bilal Ben Rabah et Sidi Mohamed Belkebir, au chef lieu de la commun de Naâma, riches en spécificités urbanistiques arabo-islamiques. Ces jeunes, en leur 24e printemps, issus de familles d'artisans ont, à la lumière des travaux réalisés en un délai de 10 mois, fait preuve d'initiative et d'assiduité dans la pérennisation de ce legs ancestral sur les murailles et plafonds des structures. Ces œuvres, dont l'authenticité est témoignée par plusieurs éminents artistes décorateurs, ont été gratifiées d'une première place décrochée par le jeune sculpteur Abd El Moatassim aux olympiades professionnelles de la wilaya tenues au début de l'année en cours, en reconnaissance de ses talents dans la conception de tableaux en plâtre, riches en motifs et splendide calligraphie arabe. Plusieurs apprentis des centres de formation de Naâma ont convergé sur la nécessaire réhabilitation des métiers et l'examen des modalités à même de valoriser le savoir-faire de décoration dans le Sahara à l'ère des défis de la mondialisation qui menace toute œuvre originelle et originale. Ces jeunes versés dans les filières du tissage, de la maroquinerie, de la verrerie, de la plâtrerie et de la vannerie, veillent, avec le concours d'encadreurs, à valoriser ce patrimoine culturel et à préserver des qualifications traditionnelles en tant que patrimoine culturel immatériel à part entière.
R.R.

Transgreen développement durable


Yann Le Houelleur
Transgreen, un futur réseau de lignes électriques sous la MéditerranéeLe 29 mars 2010 par Un tel projet vise à acheminer, vers l’Europe, l’énergie solaire qui devrait être produite dans le Sahara d’ici quelques décennies. Des scientifiques travaillent déjà sur Transgreen, dont il sera question en mai lors d’une réunion de l’Union pour la Méditerranée.
C’est un énorme projet, relevant presque de la science fiction, qui sera au menu des discussions, lors de la prochaine réunion des ministres de l’Energie des 43 pays adhérant à l’Union pour la Méditerranée. Ladite réunion aura lieu le 25 mai au Caire et les participants évoqueront la constitution d’un consortium d’entreprises dans le dessein de dérouler, sous la Méditerranée, des lignes électriques reliant le vieux continent à l’Afrique. Le projet en question a été baptisé Transgreen ; y seraient associés des fournisseurs et gestionnaires d’électricité (entre autres EDF et RTE) et des fabricants de matériel haute tension. Actuellement, seule une double ligne en courant alternatif d’une capacité de 1.400 mégawatts traversent la Méditerranée, sous le détroit de Gilbratar.
Dix-sept partenaires industriels, dont Saint-Gobain
Parmi les objectifs que s’étaient assignés les participants à la première réunion de l’UMP, en juin dernier : instaurer un plan solaire, pour importer de l’énergie solaire des pays du Sud de la Méditerranée. Transgreen va de pair avec le projet Desertec: il s’agit de construire une trentaine de centrales thermiques (et non photovoltaïques) dans le Sahara, lesquelles pourraient fournir, dans un délai de 40 ans, environ 15 % de l’énergie consommée par les Européens.Dix-sept partenaires industriels ont uni leurs forces dans le projet Desertec, soutenus parle gouvernement allemand, l’Union européenne et Greenpeace. Parmi ces partenaires : le groupe Saint-Gobain. Mais un certain flou entoure les modalités de financement de ce chantier, d’autant plus que des difficultés politiques ne manqueront pas d’apparaître. Reste donc à mettre en place les infrastructures qui achemineront cette énergie solaire vers les pays du vieux continent, d’où la nécessité de déployerle le projet Transgreen. Consultant auprès de l’UPM, Patrick Le Berrigaud commente: «Des scientifiques travaillent sur ce projet, mais nous en sommes encore aux balbutiements (dudit projet), d’autant plus que la Méditerranée étant un écosystème fragile, il faudra prendre toutes les précautions environnementales nécessaires pour faire passer autant de câbles sous les eaux

Youtube Rencontre des présidents Barack Obama Nicolas Sarkozy


France terre d’asile ouvre la Maison du jeune réfugié le 5 avril 2010



France terre d’asile ouvre la Maison du jeune réfugié le 5 avril 2010
[Fenêtre sur l'Europe]
Une nouvelle structure d’accueil des mineurs isolés étrangers va voir le jour à Paris.
La Maison du jeune réfugié, centre d’accueil de jour d’une superficie de 650 m² et d’une capacité de 95 places, permettra d’accueillir, d’orienter et d’accompagner de nombreux mineurs isolés étrangers en situation de vulnérabilité et en quête de sécurité dans de bien meilleures conditions. La Maison du jeune réfugié proposera à ces jeunes des cours de français langue étrangère, ainsi que des activités de loisirs, sportives et culturelles. L’apprentissage de la langue française se fera autour de différents modules : égalité des genres, citoyenneté…Bénéficiant du soutien financier du Département de Paris, du secrétariat d’Etat au logement, du Ministère de l’Immigration, ainsi que du Fonds européen pour les réfugiés, la Maison du jeune réfugié est située dans le 18e arrondissement.Engagée auprès des mineurs isolés étrangers depuis de nombreuses années, France terre d’asile gère plusieurs structures qui leur sont dédiées : le Service d’accueil pour les mineurs isolés étrangers (Samie) de Caen, le Centre d’accueil et d’orientation pour les mineurs isolés étrangers demandeurs d’asile (Caomida) de Boissy-Saint-Léger. Le dispositif parisien comprend quant à lui un accueil de jour (Maison du jeune réfugié) et un accueil de nuit se répartissant sur 3 dispositifs de mise à l’abri d’urgence, dont fait partie l’Accueil mineurs isolés étrangers (AMIE), en partenariat avec le Département de Paris.http://www.france-terre-asile.org/

Taghit protection du patrimoine préhistorique


Taghit : Une étude pour la protection du patrimoine préhistorique
Une étude pour la protection et la mise en valeur du patrimoine préhistorique de la région de Taghit (Béchar), sera lancée cette année, a-t-on appris, hier, auprès de la direction de la culture. Un montant de 10 millions de dinars a été consacré pour l’élaboration de cette étude technique, a précisé le directeur de la culture M. Abdelkrim Benkihel. La région de Taghit recèle un patrimoine préhistorique d’une grande importance, notamment avec ses sept stations de gravures rupestres, un précieux trésor patrimonial dont les dessins remontent à plus de 40 mille ans. Ces dessins localisés au niveau de ces stations qui s’étalent sur plus 90 km tout au long de la vallée de la Saoura, mettent en évidence la vie quotidienne des hommes primitifs et plusieurs espèces animâles, d’où l’utilité d’une étude pour la mise en place des moyens de leur protection de ces stations. Deux opérations, à savoir l’inventaire des biens culturels immobiliers et la création d’une banque de données des biens culturels immatériels de la wilaya de Béchar, ont été entamées et ce dans le cadre des efforts consentis pour la protection de ce patrimoine. Ces deux opérations en cours de réalisation avec une enveloppe financière de 10 millions de dinars dégagée au titre des projets soutenus et financés par le programme spécial Sud, permettront une meilleure connaissance de l’ensemble des composantes du patrimoine matériel et immatériel de la wilaya, et constitueront une source d’informations pour les chercheurs et autres institutions concernées, a précisé le directeur de la culture de la wilaya de Béchar.

Algerie Hollandais horticulture et la production légumière


Spécialisés dans l’horticulture et la production légumière : Des chefs d’entreprises hollandais à Alger
Une délégation d’hommes d’affaires de Hollande séjournera à Alger jusqu’au 1er avril prochain. Conduite par Mme Marianne Vaes, conseiller au ministère de l’Agriculture, de la Nature et de la Qualité des aliments au Royaume des Pays-Bas, cette mission comprend les représentants d’une vingtaine de sociétés spécialisées dans l’horticulture. Une semaine durant, ces hommes d’affaires exploreront les opportunités d’investissements dans le domaine de l’hydraulique et de l’agriculture. C’est ce qu’a annoncé, hier à Alger, l’ambassadeur du Royaume des Pays-Bas, Jan Gijs Schouten dans une conférence de presse qu’il a animée en compagnie de la représentante du ministère de l’Agriculture hollandais. Etant un domaine vierge en Algérie, l'horticulture peut baliser le chemin d’une redynamisation des relations de coopération avec les Pays-Bas. Elle désigne la branche professionnelle de l'agriculture consacrée à la production intensive de plantes pour l'alimentation ou la plantation d'agrément dans les jardins publics ou privés : « Nos entreprises peuvent, également, fournir leur expérience dans le domaine de la production légumière, le traitement de l’eau, l’innovation, et la production de lait », affirme la représentante du ministère de l’Agriculture hollandais. Persuadée de l’existence d’un « réel potentiel d’investissement en Algérie », la responsable assure de l’engagement des hommes d’affaires hollandais dans les projets de développement de ces filières : « Ce n’est pas un projet qu’on peut monter en quelques années mais nos investisseurs sont prêts à s’engager dans des partenariats avec leurs homologues algériens », souligne-t-elle. L’ambassadeur des Pays-Bas parle, quant à lui, d’un transfert de savoir-faire : « l’Algérie nous interesse non pas pour ses ressources en gaz mais surtout pour son potentiel hors hydrocarbures », confie-t-il en précisant au passage qu’un programme de partenariat entre les ministères de l’Agriculture des deux pays commence à donner ses fruits à travers la création prochaine d’une ferme de démonstration pour le transfert de toutes les technologies et les informations sur l’élevage. La Hollande sera, également, présente dans le programme de mise à niveau des éleveurs : « Nous avons engagé une formation des formateurs aux Pays-Bas. Elle a concerné pas moins de 8 ingénieurs », informe M. Khaled Benchaâlal, assistant agricole à l’ambassade. Aussi, 25 autres ingénieurs ont subi une formation en Algérie et seront appelés à initier les éleveurs aux nouvelles technologies de l’élevage. Il annoncera, également, qu’un total de 15.000 vaches laitières ont été exportées vers l’Algérie en 2009, ce qui est, de l’avis de l’ambassadeur, « un chiffre énorme », lancera-t-il. Les domaines de coopération ne se limitent cependant pas à la filière agricole. L’ambassadeur du Royaume des Pays-Bas fait état d’un programme de formation de diplomates algériens en Hollande qui se poursuivra en Algérie, le 8 mai prochain, avec l’arrivée d’un expert hollandais en Algérie. M. Jan Gijs Schouten annonce que le nombre de visas octroyés par les services consulaires sont en constante hausse : «Nous avons octroyé en 2009 pas moins de 1.300 visas contre 1.100 en 2008 », atteste-t-il en précisant que des facilitations ont été introduites dans le cadre du programme « Orange Carpet » destiné, essentiellement, à des hommes d’affaires. Aujourd’hui, 5.000 personnes forment la communauté algérienne à Amsterdam : « Nous serons peut-être appelés à ouvrir une ligne aérienne dans quelque temps », dira l’ambassadeur. Rappelons, enfin, que les relations commerciales entre l’Algérie et la Hollande sont vieilles de quatre siècles. Leur origine remonte à la signature, en 1604, du premier traité entre les Etats généraux de Hollande et la Régence d’Alger : « Nous sommes profondément convaincus que cette mission horticole, placée sous le signe des 400 ans de coopération bilatérale, saura donner une impulsion supplémentaire aux fins d’une coopération fructueuse entre nos deux pays dans les années à venir », conclut Mme Marianne Vaes.

Algerie Protection de l’environnement


Protection de l’environnement : Une démarche soutenue pour sauver la couche d’ozone
L’Algérie, leader de la diplomatie environnementale en Afrique, mène depuis des années, une bataille, sans merci, dans le cadre de la dépollution et la protection de la couche d’ozone. En effet, autorités et mouvement associatif allient leurs efforts pour l’élimination des gaz toxiques, notamment le Co2, considéré comme gaz à effet de serre. Cette volonté de protéger l’environnement et les ressources naturelles et la réduction des risques de vulnérabilité liés aux changements climatiques, se traduit par un plan national qui repose sur l’intégration de la dimension climatique dans les programmes nationaux et sectoriels de développement et l’introduction de technologies propres pour réduire l’impact du réchauffement climatique sur les différentes activités. La problématique environnementale est désormais l’affaire des industriels qui s’impliquent activement dans la stratégie de protection de l’environnement, initiée par le ministère de l’Aménagement du Territoire, de l’Environnement et du Tourisme. En fait, cet intérêt pour le dossier environnement est confirme par la signature d’une quarantaine de contrats avec des groupes industriels nationaux de sidérurgie, ciments, construction métallique, de manufacture et d’agro-alimentaire portant sur la réalisation de développement économique en tenant compte de l’efficience écologique. La vision et la démarche environnementale est ainsi étendue à tous les niveaux. Les entreprises sont également tenues, à la faveur des textes de lois algériennes relatives à la protection de l’environnement de faire des études des risques sur l’environnement mais aussi d’établir une liste des déchets qu’elles produisent. Plusieurs unités d’insecticides et de produits pharmaceutiques qui outrepassent la réglementation en termes de respect des normes environnementales sont fermées, au niveau des wilayas d’Alger, Oran, Skikda et Annaba. Il faut dire aussi que la nouvelle politique du secteur se caractérise par la création de plus d’une cinquantaine de centres d’enfouissement technique qui ont contribué à la baisse du volume des déchets toxiques de près de 15%, durant les deux dernières années. Face aux nouveaux défis liés à la protection de la couche d’ozone, l’Algérie a tracé en d’autres termes un programme pour définir les quantités de gaz à effet de serre, produites annuellement ainsi que les principaux secteurs émetteurs. Aujourd’hui, les efforts d’élimination des produits toxiques ne se limitent pas seulement au co2 , puisque la démarche engagée dans le cadre de la protection de l’environnement et la préservation de la couche d’ozone est étendue progressivement aux HCFC, substances utilisées dans les secteurs de l’industrie manufacturière, la maintenance et l’entretien des équipements réfrigération et de climatisation, d’autant plus que notre pays est appelé à finaliser un plan d’actions et un calendrier car tenu par le protocole de Montréal qui fixe le gel de la consommation des HCFC, à 2013 et la réduction de 10% de ces mêmes substances, en 2015, et ce pour les pays visés, dont l’Algérie qui présentera son rapport au comité exécutif de l’ONUDI, fin juillet 2010. Rappelant que le projet relatif au gel de la consommation des HCFC, en 2013, est pratiquement achevé, et des équipements de conversion aux nouveaux produits seront distribués à près d’une centaine d’entreprises sélectionnées par le bureau « ozone » pour le recyclage des substances en question. Parallèlement à cette opération, des formations de techniciens seront engagées pour faciliter l’utilisation de ces équipements.
La préservation de l’environnement Le dossier environnement figure désormais parmi les dossiers sensibles auquel les pouvoirs publics accordent une place de choix. Cet intérêt faut- il le souligner est confirmé par la signature de près d’une vingtaine de conventions et protocoles internationaux et la mise en place d’un arsenal juridique pour inciter à la protection de l’environnement.