阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Sunday, September 04, 2011

Algerie consommation produit localement


Pas moins de 70 % des produits agrico les que consomment les Algériens sont produits localement », a déclaré, lundi soir, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural.
Le ministre s’exprimait lors d’une émission de l’ENTV diffusée au lendemain de son audition par le Président de la république. Il est à préciser que le taux de 70 % annoncé par le ministre ne concerne que le nombre constituant la gamme de produits agricoles produits localement. Si l’on se réfère à la facture alimentaire, l’Algérie a battu un record : 4,8 milliards de dollars sur les six premiers mois de 2011 contre 3 milliards au premier semestre 2010, soit un bond de près de 60 %. Un chiffre largement supérieur à la progression moyenne des importations algériennes qui dépassent 16 %. Ces chiffres, rendus publics récemment par le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (Cnis), indiquent une forte augmentation de 99 % des achats de céréales, de 93 % pour les produits laitiers, de 48% pour les produits à base de sucre, de 21% pour les viandes. Les importations massives de céréales, semoules et farines sont passées de 1,02 milliard de dollars au 1er semestre 2010 à 2,04 milliards durant la même période en 2011. En dépit de cette lourde facture alimentaire, le ministre de l’Agriculture estime que son secteur a accompli beaucoup d’efforts pour réduire les importations. "Dans de nombreuses filières agricoles, l’Algérie n’importe plus et a réussi à atteindre l’autosuffisance alimentaire. Les efforts se poursuivent pour renforcer la capacité de production des autres filières", soutient M. Benaïssa. Le ministre cite l’exemple des filières de la pomme de terre et de tomate qui ont, selon lui, réalisé des résultats très positifs grâce à la synergie des efforts des pouvoirs publics et des agriculteurs maraîchers. "La production annuelle de la pomme de terre a atteint une moyenne de 95 kg/habitant en 2010, contre 57 kg/habitant, il y a quelques années. Nous tablons d’atteindre 108 kg/habitant durant les prochaines années", escompte-t-il. Evoquant la filière de la tomate industrielle, le ministre indique que l’encadrement des agriculteurs et l’introduction de nouvelles technologies ont fortement soutenu la production. "La confiance du président Bouteflika est très grande en la capacité des agriculteurs, des éleveurs et des industriels à relever le défi de la sécurité alimentaire", déclare-t-il.
M. Benaïssa se dit "satisfait du retour en force des jeunes au secteur de l’agriculture ces dernières années". "Beaucoup de jeunes sont intéressés par l’agriculture. Il suffit de se rendre aux agences de l’ANSEJ pour s’en rendre compte", dit-il. "L’année 2010, estime le ministre, a été une année importante pour le secteur de l’agriculture car de nombreux problèmes de base, à l’image du foncier, la difficulté d’accéder au financement et la relation entre les secteurs agricole et industriel, ont été réglés". M. Benaïssaestime qu’une exploitation efficace des terres agricoles nécessite la conjugaison des efforts de l’ensemble des acteurs. "Certains milieux ont enregistré quelques problèmes au début de la mise en application du dispositif de la concession des terres", admet le ministre. "Sur 300.000 hectares de terres mises en valeur, près de 60.000 hectares ne sont pas exploités à cause du manque d’eau ou d’électricité", révèle le ministre. Interpellé sur la menace du béton qui a tendance à se proliférer sur les terres agricoles, le ministre répond que "la réglementation en vigueur protège efficacement les terres agricoles". Interrogé sur la possibilité de produire localement des produits à l’image du sucre, de l’huile et du coton, le ministre soutient qu’"il est très possible de le faire car la technologie et les infrastructures sont disponibles. Il suffit que les investisseurs s’y intéressent et soient convaincus que ces créneaux sont rentables". "C’est le cas dans la filière lait qui attire de plus en plus d’investisseurs, du fait de sa forte rentabilité", explique-t-il, relevant l’existence d’études de faisabilité sur la production localement de certains produits de large consommation.


Source : Le Quotidien d'Oran