阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Monday, July 20, 2009

Le 21 juillet 1969, Neil Armstrong posait le pied sur la Lune Google


40ans l'homme posait le pied sur la Lune Youtube




http://www.youtube.com/watch?v=RMINSD7MmT4&feature=fvw
Pas le droit d'être dans la Lune
Le 21 juillet 1969, Neil Armstrong posait le pied sur la Lune. L'événement a fait rêver les foules mais a aussi donné du travail à pas mal de juristes, occupés à définir un statut pour les territoires non terrestres.
Neil Armstrong devant le module lunaire Eagle (LEM) de la mission spatiale Apollo XI, Lune, 21 juillet 1969.
Cette semaine marque le 40e anniversaire des premiers pas de l’homme sur la Lune. Le 21 juillet 1969, à 2 h 56 TU, Neil Armstrong émergeait du module Eagle et prononçait sa célèbre phrase [Un petit pas pour l’homme, un bond de géant pour l’humanité]. Le monde entier était rivé à son poste de télévision et suivait la progression, de plus en plus assurée, des astronautes d’Apollo 11 au milieu de la mer de la Sérénité. Il s’agissait de la première des six missions habitées – et réussies – sur la Lune. A ce jour, douze hommes (tous américains) ont eu le privilège de laisser leur empreinte sur la surface de la Lune.La mission Apollo 11 était également le couronnement de la vision professée par le président Kennedy au début des années 1960, après le choc que fut pour les Etats-Unis la mise en orbite réussie de Spoutnik 1, en octobre 1957. Cet événement a en effet marqué le début d’une course effrénée entre les deux grandes puissances de l’époque. Ce qui avait amené l’Assemblée générale des Nations unies a adopté une série de résolutions qui ont abouti à la conclusion de cinq traités multilatéraux concernant diverses questions légales dans l’espace intersidéral. Le droit international spatial était né.En 1967, le premier Traité de l’espace affirmait plusieurs principes fondamentaux. D’un point de vue juridique, l’espace est considéré comme une zone “internationale commune”, semblable aux eaux internationales, ne pouvant être revendiquée par aucune nation. L’utilisation et l’exploration de l’espace sont réservées à des “fins pacifiques”, même si cette formulation a été hautement controversée, certains se demandant si elle désignait des activités “non militaires” ou “non agressives”. Les traités suivants définissent les conditions de sauvetage des astronautes, traitent des questions de responsabilité, de l’enregistrement des lancements et de la possible exploitation et colonisation de la Lune ou de tout autre corps céleste. Reste que presque tous ces traités ont été rédigés à l’époque de la guerre froide, quand seule une poignée de pays disposaient des ressources nécessaires à l’envoi de missions spatiales. Ils ne reflètent pas les moyens technologiques et les activités spatiales menées aujourd’hui par des entreprises privées et laissent plusieurs grandes questions juridiques sans réponse. De fait, même la frontière entre l’atmosphère et l’espace n’a pas été précisément déterminée d’un point de vue légal, quoiqu’un consensus semble se dégager pour la fixer à 100 kilomètres au-dessus du niveau de la mer. Les technologies liées à la recherche spatiale se sont développées de manière exponentielle depuis les premiers pas d’Armstrong sur la Lune. L’enjeu stratégique de l’exploration spatiale dépasse une rivalité entre grandes puissances car les technologies liées à ce domaine représentent aujourd’hui une part non négligeable de notre quotidien. Tous les habitants de cette planète profitent des fruits de la recherche spatiale, que ce soit en regardant un programme télévisé diffusé par satellite, en utilisant un GPS à bord de leur véhicule, en écoutant la météo prévue par des données satellite ou en prenant un avion, dont le parcours est guidé par satellite.Le droit international spatial a naturellement tenté de suivre le rythme de ces incroyables avancées technologiques. Mais la tâche n’est pas aisée, surtout au vu du potentiel militaire et stratégique en jeu. Alors que l’ONU s’efforce d’éviter toute “militarisation” de l’espace, il est certain que les guerres du XXIe siècle utiliseront de plus en plus de technologies spatiales. Comme en témoignent les différents traités de l’espace, la communauté internationale considère l’espace comme un patrimoine mondial, dont l’utilisation et l’exploration doivent être menées “pour le bénéfice de tous les pays”, reconnaissant ainsi le lien entre partage équitable, paix et sécurité internationales. Cependant, à l’heure où plusieurs grandes nations rivalisent pour le contrôle de l’espace, son avenir semble bien différent.