L’exemple algérien?!
Dans le monde de l’énergie, on ne cogite ces jours-ci que du juteux contrat énergétique conclu entre l’Algérie et l’Allemagne. En vertu de ce contrat, des centrales solaires installées au sud de l'Algérie et d’une capacité de 6.000 mégawatts exporteront de l'électricité à destination de l'Allemagne.
La liaison entre les deux pays nécessitera la pose d'un câble long de 3.000 km qui, partant de la ville de Adrar, traversera la Sardaigne, l'Italie du Nord et la Suisse pour atteindre Aachen (Aix-la-Chapelle). L'exportation sera prise en charge par la société New Energy Algeria (NEAL).
Le coût de la liaison est estimé à 2 milliards d'euros, et celui des centrales solaires entre 12 et 18 milliards d’euros.
Les Tunisiens, fort de leur proximité de l’Italie et de la stabilité politique dans le pays, auraient pu remporter un tel marché. C’est que le solaire ne semble pas une des priorités de la STEG.
Selon nos informations, ce prestataire public n’est pas du tout pressé pour investir dans le solaire. Elle a tout juste programmé la réalisation, d’ici 2011, d’une petite centrale solaire au sud du pays. La Steg est découragée par le coût de cette énergie lequel est cinq fois plus élevé que l’énergie dite conventionnelle.
Conséquence, la STEG préfère attendre, et surtout, suivre de près certains travaux de recherche selon lesquels le coût du solaire va sensiblement baisser, durant les prochaines années, et rejoindre celui de l’énergie conventionnelle.
Le Wate and see peut coûter parfois très cher.