阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Tuesday, June 29, 2010

Coopération algéro-française dermatologues



Accord entre dermatologues pour la prise en charge de maladies cutanées graves
Les travaux des 5es journées dermatologiques, clôturés samedi à Oran, ont été ponctués par un accord entre dermatologues algériens et français pour la prise en charge de maladies cutanées graves.Par cet accord, les chefs de services de dermatologie des centres hospitalo-universitaires des wilayas d'Oran, d'Alger, de Tlemcen et de Sidi Bel-Abbès et des médecins français de Nîmes, de Lille et de Clermont-Ferrand pourront échanger des informations et expériences concernant le diagnostic de certaines maladies cutanées dangereuses, notamment les lymphomes cutanées, a indiqué le président de l'Association des dermatologues d'Oran, Dr. Boukerche Tarik.Les deux parties pourront également s'inspirer des expériences dans le traitement des maladies de la peau et de perfectionner la formation, a-t-il ajouté.Pour sa part, le Pr. Smail Benkaidali Ali, président de l'Association nationale des dermatologues, a mis l'accent sur la nécessité de la prévention des maladies de la peau dont le lymphome cutané, qui est une tumeur affectant la peau et d'autres organes du corps humain, qui touchent ces dernières années même les jeunes. «Cette maladie concernait auparavant les personnes âgées de 50 ans et plus.»L'intervenant a souligné que les médecins généralistes sont aussi concernés par la prise en charge de ce type de maladie, rappelant que ces derniers ont un rôle dans l'orientation des patients vers des spécialistes pour un diagnostic précoce et une meilleure prise en charge des tumeurs.Le Pr. Benkaidali a également appelé les participants à ce rendez-vous médical à généraliser les centres de lutte contre le cancer à travers le pays et de les renforcer par des structures d'hébergement pour la prise en charge des accompagnateurs des malades atteints de tumeurs dont celles cutanées ainsi que de conforter les services de dermatologie en particules thérapeutiques utilisées dans le traitement de ce type de tumeurs.Cette rencontre scientifique de deux jours, organisée par l'Association des dermatologues d'Oran, a constitué une occasion pour débattre, entre autres, de la dermatologie et les enfants et d'insister sur la nécessité de protéger cette couche de la société contre les effets du soleil. Dans ce contexte, un intervenant a souligné que la meilleure protection réside dans l'habit.Des affiches abordant des études et des enquêtes sur diverses maladies de la peau les plus fréquentes en Algérie ont été exposées à cette occasion, tout comme des médicaments utilisés pour traiter des maladies de la peau et des échantillons de pommades anti-solaires et de crèmes pour le traitement des points noirs au visage.A noter que les dermatologues algériens et français ont présenté une série de conférences ayant porté sur trois volets abordant «Le lymphome cutané», «La médecine interne et la dermatologie» et «La dermatologie et les enfants».
30-06-2010

Ferrovial Algérie-Alstom France : vers la signature d’un accord de partenariat



Dans quelques semaines sera signé, en présence du ministre des Transports, un accord de partenariat entre l’EPE Ferrovial et la société française Alstom pour la création d’une société mixte d’entretien et de maintenance des tramways en Algérie. Cet événement sera précédé par un autre tout aussi important à savoir le transfert effectif de Ferrovial Annaba du ministère de l’Industrie vers celui des Transports. L’information a été confirmée par des sources proches de la Société de gestion des participations (SGP) Construmet. Les mêmes sources ont, par ailleurs, précisé que Salah Mellek, P-DG de Ferrovial, a été convoqué lundi au ministère des Transports pour être informé du nouveau statut de son entreprise. L’événement est de taille pour les 330 travailleurs et les cadres dirigeants de cette entité industrielle spécialisée dans la fabrication ferroviaire. Selon nos sources, ce partenariat comporte deux étapes : la première pour l’entretien et la maintenance des tramways, la deuxième, à moyen terme, portera sur le montage des locomotives et la construction de wagons voyageurs. Ce partenariat a nécessité plus de deux années de négociations entre les deux parties. Bien que finalisé, le dossier a traîné du fait d’une condition sine qua non émise par Alstom. En effet, en contrepartie de son implantation en Algérie dans le cadre du partenariat, le français numéro un mondial dans le ferroviaire, chargé de la réalisation des tramways de Constantine, Oran et Alger, a exigé le bénéfice du droit de préférence pour décrocher le marché des 10 autres tramways. Ils sont à réaliser dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014 dans différentes régions du pays. Une façon comme une autre de disposer d’un cahier de charges fiable et viable d’entretien et de maintenance des tramways algériens. Une exigence qui expliquerait le déplacement, fin mai 2010, à Paris du P-DG de Ferrovial. Il était accompagné de son homologue du métro d’Alger. Selon des indiscrétions proches de la SGP Construmet, avec le transfert de Ferrovial vers le ministère des Transports, plus rien ne s’oppose à la création de cette société franco-algérienne. D’autant, a-t-on précisé, que la société Alstom est donnée largement favorite pour décrocher le marché de développement du réseau ferroviaire en Algérie long de 10 400 km. Ce marché lancé dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014, d’un montant de 20 milliards, prévoit, entre autres, la réhabilitation de 3 500 km de voies ferrées et l’électrification de l’ensemble du réseau du rail en Algérie. C’est ce qu’avait annoncé Amar Tou, ministre des Transports, début 2009. C’était à l’occasion de sa visite de travail etd’inspection dans la wilaya d’Annaba. Lors de cette visite, il avait été interpellé par les représentants des travailleurs de Ferrovial sur la nécessité d’intégrer leur entreprise dans le secteur des transports : «Vous avez pour exemple la société française Alstom, les Chinois, les Iraniens et d’autres. Certains disposent de plans de charge conséquents dans notre pays sans avoir à se poser la question sur leur tutelle. Ce qui ne nous empêche pas de mettre en place un commandement général des projets tracés par le plan quinquennal 2010/2014. Il aura pour mission de superviser les sociétés étrangères, dont Alstom, chargées de leur réalisation» leur avait-il répondu. Depuis, se sont succédé les déplacements du P-DG de Ferrovial à Alger et au siège de Alstom dans la capitale française. Un accord de principe aurait été décidé avec le patron du leader mondial du ferroviaire pour un regroupement des activités ferroviaires, la maintenance et l’entretien du rail en Algérie et au Maghreb. Ferrovial n’a pas attendu. Elle a instruit ses services à l’effet d’élaborer une stratégie de relance de ses activités pour la fabrication de locomotives de manœuvres. L’entreprise en a déjà fabriquées une vingtaine au début des années 1990. Elles sont à ce jour en activité au port d’Annaba. Savoir-faire maîtrisé également dans le domaine de la fabrication des wagons. Avec une capacité de production installée de 600 unités/an, Ferrovial en a exporté quatre cents en 2003 vers l’Irak. Le gouvernement algérien a décidé d’appliquer rigoureusement la préférence algérienne pour l’octroi des marchés. Ce qui devrait permettre à la nouvelle société mixte issue du partenariat Ferrovial-Alstom de disposer d’un cahier de charges de plus d’une vingtaine d’années. Rien qu’au plan national, la SNTF devrait procéder au changement de plus de la moitié de son parc roulant de 11 000 wagons. D’autres filiales spécialisées dans les activités du rail (Infrafer, Infrarail, céréaliers, transport carburant, rail-express...) ont exprimé le même type de besoins qui doivent impérativement être satisfaits. Il y a également l’EPE Ferphos qui ambitionne d’acquérir 750 wagons pour stimuler ses capacités d’exportation de sa production de 1,5 million de tonnes de phosphate au moment où la demande de fertilisants est en hausse à travers le monde. Et même si sur la base d’arguments fallacieux, le Maroc n’a pas récemment admis la soumission de Ferrovial à lui fournir 400 wagons, il reste l’avis d’appel d’offres de nos voisins de l’Est. Ces derniers ont exprimé un besoin de 220 wagons, l’équivalent d’un marché de 20 millions d’euros. Mais c’est certainement le projet grandiose de réalisation de 3 000 km de voies ferrées que projette le gouvernement libyen qui intéresse les deux nouveaux partenaires algérien et français qui, chacun en ce qui le concerne, ont soumissionné. Ferrovial a été informée que sa soumission a été agréée sur le plan technique. A noter que l’accord de partenariat qui sera signé dans les prochains jours intervient après la décision du gouvernement d’assainir à hauteur de 40 milliards de dinars Ferrovial. D. A.
30-06-2010

Mr le Président Nicolas Sarkozy veut frapper les esprits, le plus dur à venir


Nicolas Sarkozy veut frapper les esprits, le plus dur à venir
Par Reuters,

Nicolas Sarkozy s'est efforcé de frapper les esprits en annonçant une réduction "vigoureuse" du train de vie de l'Etat mais le plus dur est à venir avec la réduction des dépenses d'intervention et des niches fiscales

La lettre adressée lundi par le chef de l'Etat au Premier ministre François Fillon répondait à une double nécessité : montrer que l'Etat est exemplaire quand un effort est demandé à tous les Français et allumer un contre-feu après les révélations à répétition des dernières semaines sur les abus de ministres.
"Quasiment chaque paragraphe semble répondre à un des cas qui se sont posés récemment avec tel ou tel ministre", souligne dans une interview au Monde le député socialiste René Dosière, grand contempteur des excès de l'Etat.
La lettre présidentielle, qui détaille les mesures d'économie, comprend en fait deux volets.
Le premier s'inscrit dans le cadre de la "Révision générale des politiques publiques" (RGPP), dont le ministre du Budget, François Baroin, présentera mercredi en conseil des ministres la deuxième vague - quelque 150 mesures au total.
Il s'agit pour l'essentiel de rationaliser l'appareil de l'Etat de façon à pouvoir mettre en oeuvre l'objectif de non remplacement d'un fonctionnaire partant à la retraite sur deux.
L'Elysée et le ministère du Budget estiment à sept milliards d'euros les économies qui auront été réalisées en trois ans (2009-2011) grâce à la première vague de la RGPP.
Selon François Baroin, la deuxième phase (2011-2013) permettra à l'Etat de faire 10 milliards d'économies cumulées, notamment grâce à la suppression de 100.000 postes en trois ans.
DES MESURES SYMBOLIQUES
Au total, les dépenses de fonctionnement de l'Etat hors salaires devront être réduites de 10% en trois ans.
Encore faut-il s'entendre sur leur périmètre : est-ce les dépenses de fonctionnement de l'Etat stricto sensu (18 milliards d'euros dans le budget 2010) ou faut-il y ajouter celles des opérateurs de l'Etat (24 milliards de plus) ?
Le deuxième volet de la lettre de Nicolas Sarkozy est celui qui a retenu dans l'immédiat le plus l'attention, parce que le plus symbolique : ce sont celles qui touchent à l'exemplarité de l'Etat, de la suppression de la garden-party du 14-Juillet à l'Elysée aux dépenses des membres du gouvernement.
Ministres et secrétaires d'Etat devront préférer le train à l'avion, limiter le nombre d'accompagnateurs, loger dans les ambassades et les préfectures plutôt qu'à l'hôtel, donner moins de réceptions, acquitter la taxe d'habitation pour leur logement de fonction, payer leurs frais privés sur leurs deniers, etc.
Autant de recommandations qui laissent penser que ces règles de bonne gestion n'étaient pas respectées jusqu'ici.
Le chef de l'Etat a également annoncé une réduction draconienne du nombre de membres des cabinets ministériels et la suppression de 7.000 logements de fonction.
De même, 10.000 voitures de fonction seront supprimées d'ici 2013, sur un parc de 89.000 véhicules (72.000 pour l'Etat et ses services déconcentrés, 17.000 pour les opérateurs publics).
Selon l'entourage du chef de l'Etat, l'Elysée devait annuler l'appel d'offres pour la garden-party au plus tard 16 jours avant le 14 juillet pour ne pas avoir à débourser un sou, ce qui est chose faite. Economie : 730.000 euros.
"L'ÉPAISSEUR DU TRAIT"
Pour le reste, ni Bercy, ni l'Elysée, ni les services du Premier ministre n'étaient en mesure mardi de chiffrer les économies attendues de ces mesures-là.
Des parlementaires de l'UMP spécialistes des questions budgétaires - le sénateur Philippe Marini et le député Gilles Carrez - les évaluent à quelques dizaines de millions d'euros.
"C'est l'épaisseur du trait. Ce n'est pas ça qui va faire chuter les déficits publics", souligne le sénateur centriste Jean Arthuis. Ce que l'on ne nie pas à l'Elysée.
"Quand on dit que les budgets des cabinets vont être réduits de 10% c'est bien, mais en 2009, les dépenses de personnel avaient augmenté de 21%. Le compte n'y est pas", estime pour sa part le socialiste René Dosière.
Pour Gilles Carrez, le symbole est important "quand on demande des efforts à chacun". Mais il estime que "le train de vie des collectivités locales et des grandes villes mériterait aussi d'être regardé".
En tout état de cause, ces mesures et la RGPP ne suffiront pas à ramener les déficits publics français de 8% du PIB en 2010 à 6% en 2011, comme la France s'y est engagée, souligne-t-il.
Pour cela, le gouvernement doit réduire son déficit de 40 milliards d'euros en 2011 : 10 milliards en reconstituant ses recettes, 10 milliards en "tapant" dans les niches fiscales et sociales, 20 milliards en réduisant ses dépenses, calcule-t-il.
Il faudra attendre les "lettres plafond", qui seront envoyées aux différents ministères dans les prochains jours, et le débat d'orientation budgétaire au Parlement, mardi prochain, pour savoir comment le gouvernement compte s'y prendre.
Une clef est la réduction de 10% sur trois ans dont 5% en 2011, confirmée par Nicolas Sarkozy, des dépenses d'intervention de l'Etat (subventions, aides sociales, etc.) qui s'élèvent à 67 milliards d'euros dans le budget 2010.
Quant aux niches fiscales et sociales, il faudra attendre la fin de l'été pour connaître leur sort.

Avec la contribution de Sophie Louet

Algérie: Le projet de la ville nouvelle de Hassi Messaoud sera concrétisé





Pour ce qui est de la réalisation de la ville nouvelle de Hassi Messaoud, M. Mourad Zeriati, DG de l’EVMH, a annoncé au quotidien électronique TSA, qu’un contrat de 312 millions d’euros a été annulé au début du mois de juin avec le groupe canadien SNC Lavalin. Aussi, le DG de EVMH face à l’annulation de ce contrat, a indiqué que l’avenir de la ville nouvelle de Hassi Messaoud suscite, aujourd’hui, de nombreuses réflexions de la part de la population.La récente annulation de l’attribution de l’étude et du suivi de la réalisation de la ville nouvelle de Hassi Messaoud suscite des interrogations sur l’avenir du projet », a-t-il indiqué. Il a affirmé également dans le même sens que « cette annulation de l’attribution provisoire du contrat d’études et du suivi du projet décédée car en contradiction avec les nouvelles mesures gouvernementales relatives à la gestion des grands projets et aux dépenses d’équipement.
Ces mesures imposent de finaliser toutes les études et de les soumettre à la Cned (Caisse nationale d’équipements pour le développement) pour validation. Ce qui n’a pas été fait. C’est la raison principale de l’annulation de l’attribution provisoire ».
Or, il a tenu à préciser que le projet de la ville nouvelle de Hassi Messaoud n’est pas remis en cause. Cette ville nouvelle doit être réalisée. L’actuelle ville de Hassi Messaoud est saturée. Elle a été déclarée à risque majeur. Son développement a été fait sans le respect des règles de l’urbanisme. Par ailleurs, pour la relance du projet, Mourad Zeriati a tenu à faire savoir que son équipe est en train d’actualiser le cahier des charges pour le soumettre à la Commission nationale des marchés publics vers la mi-juillet et repartir ainsi à nouveau vers une revalorisation du projet de la nouvelle ville de Hassi Messaoud.
Avant de faire, « nous voulons finaliser les études et déterminer le coût prévisionnel de la réalisation de cette ville nouvelle pour permettre aux pouvoirs publics de prendre une décision » a précisé le responsable. » Actuellement, le coût estimatif du projet n’est pas connu. Un projet d’une telle importance se décide à haut niveau. Ce n’est pas l’affaire de l’établissement » a-t-il ajouté. Pour ce qui est des préparations sur le terrain, le DG de l’EVMH a tenu à confirmer : « Nous avons réalisé une protection forestière du site et planté plus de 60.000 palmiers dattiers », a-t-il conclu.
source: Le maghreb

Mr le Président Barack Obama sera-t-il le président du développement durable ?




Faut-il craindre que la situation géo-politique et économique mondiale ne relègue au second plan les promesses du candidat Obama, en matière de développement durable ?Bien au contraire ! La présidence de Barack Obama devrait modifier profondément les positions des Etats Unis sur un grand nombre de problèmes mondiaux au premier rang desquels la mise en œuvre d’une politique globale de développement durable dont les Etats-Unis ont été longtemps absents.
La non ratification du protocole de Kyoto par l’administration Bush est symptomatique de la politique menée en la matière depuis plus de 10 ans par le pays le plus pollueur du monde.
Cependant la présence de John Kerry à la conférence de Poznan est tout aussi symptomatique du revirement de la politique américaine. En attendant l’arrivée d‘Obama à la Maison Blanche, le 20 janvier, il est intéressant de se pencher sur son programme en matière d’énergie, d’écologie et de développement durable, avec de plus, la toute récente nomination d’une « green team » composée de Steven Chu, ministre de l’énergie et fervent défenseur des énergies renouvelables, Carol Browner, qui coordonnera les questions d'énergie et de politique climatique et enfin John Holdren, conseiller scientifique à la présidence.Changer de point de vue sur le réchauffement climatique Le programme d’Obama présente une première révolution de la pensée américaine en reconnaissant explicitement l’existence du changement climatique, ses conséquences immédiates et futures sur la vie quotidienne des Américains et la responsabilité directe des activités humaines. Cette triple affirmation est une évolution majeure par rapport à la position de l’administration précédente qui minimisait l’évolution climatique, ses conséquences et la responsabilité d’un mode de vie intoxiqué aux hydrocarbures. « Barack Obama a été très clair sur le fait qu'après huit ans d'obstruction, de délai et de déni, les Etats-Unis vont rejoindre la communauté mondiale pour combattre ce défi planétaire », a déclaré le sénateur démocrate John Kerry, futur président de la commission des Affaires étrangères du Sénat, présent à la conférence de Poznan. D’ailleurs M. Obama a écrit également dans son programme «qu’il ne fait aucun doute que les activités de l'homme ont contribué à influencer le climat de la planète et nous devons agir rapidement et avec efficacité. »Barack Obama et sa politique énergétique incarnent deux tendances fondamentales de l’évolution des mentalités américainesLe thème de l’énergie a constitué un leitmotiv sur les site de campagne d’Obama avec environ 679 000 occurrences du terme contre seulement 6 280 apparitions pour John McCain. En la matière, comme pour l’ensemble de sa stratégie, Barack Obama incarne deux tendances profondes de la société américaine en rupture avec la décennie précédente. D’une part, la politique américaine a pour but premier d’améliorer la vie des Américains (et non plus de se battre contre un monde dangereux), d’autre part, les Etats-Unis, malgré leur formidable puissance, ne sont pas en mesure de régler seule les problèmes mondiaux. La politique énergétique d’Obama incarne cette première tendance en affichant les objectifs suivants :- Réduire la pollution : Le nouveau Président propose une réduction des émissions carbone et le retour dès 2050 à un niveau équivalent à une diminution des émissions de 80% par rapport à 1990. Le principal moyen de cette politique est la création d’un marché des droits d’émission de gaz à effet de serre … le marché libéral dont l’équilibre « naturel » est supposé résoudre tous les problèmes. En abaissant les droits année après année, cette politique a pour objectif de « réduire au meilleur coûts les émissions de CO2 ».- Créer des emplois aux Etats-Unis grâce à un plan sur 10 ans de 150 milliards de $ d’investissement dans les énergies « propres » (solaire, éolien, biocarburants et énergie nucléaire), dont l’estimation serait la création de trois millions de postes répartis entre le solaire, l’éolien et l’automobile propre. D’ailleurs il rappelait devant le Congrès, début janvier, le doublement de la production dans les énergies renouvelables.- Aider les Américains à consommer moins … pour améliorer leur pouvoir d’achat et exiger du secteur public qu’il donne l’exemple (amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments administratifs …). Obama prévoit de créer une prime de 7 000$ pour l'achat de toute voiture économe en carburant. L’intention est louable mais la modification radicale d’un mode de vie fondé sur l’essence bon marché et la consommation sans limite, est un projet à long terme.- Inciter les Américains à utiliser des véhicules hybrides … fabriqués aux Etats Unis. Le programme Obama prévoit la mise en circulation d’un million de véhicules hybrides d’ici à 2015. Encore une intention louable mais sans effet réel et direct sur la situation.- Mais au-delà de ces mesures visant à réduire la consommation énergétique, le plan Obama prévoit aussi le développement de la production intérieure de pétrole et de gaz partout où le sol américain le permet. Cette mesure vise à réduire la dépendance énergétique du pays, en particulier envers le Venezuela du Président Chavez, tout en créant des emplois locaux. La deuxième tendance incarnée par Obama est bien plus importante que les mesures intérieures de son programme.
Elle conduira, en effet le Président Obama à engager les Etats Unis dans le concert des nations en matière de protection de l’environnement. Jusqu’à présent, les Etats-Unis, jouaient en la matière une partition de soliste largement constituée de silences. Ainsi, les Etats-Unis vont probablement rejoindre les programmes des Nations Unies sur le changement climatique (UNFCCC – UN Framework Convention on Climate Change).
Les Etats-Unis prendront l’initiative de la création d’un forum énergétique mondial au sein du G8 élargi (G8+5) et participeront à la lutte contre la destruction de la forêt tropicale certes peu présente sur le sol américain. Le programme du Président Obama compte aussi de nombreuses mesures intérieures et internationales pour lutter contre la pollution de l’air et de l’eau et la préservation des sols.Que ce soit à l’échelle d’un pays ou d’une entreprise, la mise en œuvre réelle d’un programme de développement durable doit reposer avant tout sur une profonde évolution des mentalités. L’élection de Barack Obama témoigne d’un réel changement d’esprit du peuple américain. Il reste à transformer ce changement en modifications concrètes du mode de vie et de consommation du plus grand pollueur du monde. La tâche sera rude mais la planète entière a intérêt à ce que Barack Obama ne se limite pas à repeindre en vert les Etats Unis et parvienne à convaincre ses concitoyens de définir un nouveau mode de développement qui pourrait bien être durable.
Tribune libre - Auteur : Dan Vogel, Président et co-fondateur d’Enablon, premier éditeur mondial de solutions logicielles et de services « on-demand » de maîtrise des risques environnementaux, sociaux, financiers et juridiques. http://www.enablon.fr/

Budget 2011 :Mr le président Barack Obama mise aussi sur le nucléaire



Le budget 2011 présenté par le Président américain Obama pourrait donner un nouveau coup de fouet à l'industrie du nucléaire restée en panne depuis plusieurs décennies.
S'il est approuvé par le Congrès, le budget devrait fournir 36 milliards de dollars (soit 25,8 milliards d'euros) en garanties de prêts à destination de l'industrie nucléaire, ouvrant ainsi la voie à environ 7 nouvelles centrales atomiques. Ces nouvelles garanties s'ajoutent aux 18,5 milliards de dollars (soit 13,3 milliards d'euros) déjà prévus dans un projet de loi sur l'énergie, datant de 2005.Le soutien accru à l'énergie nucléaire marque un changement de cap pour l'administration Obama, qui s'est pourtant opposée à une telle politique dans le passé.Selon un analyse récente, le coût de construction des centrales nucléaires a pratiquement doublé au cours des sept dernières années. Cela signifie que les coûts du kilowatt-heure d'électricité qui proviennent des nouvelles installations nucléaires se situent plutôt aux alentours de 8,4 cents, contre environ 6,0 cents pour les centrales thermiques conventionnelles.
"Cependant, la réduction du coût du financement pourrait faire du nucléaire une énergie compétitive face aux combustibles fossiles", a indiqué Andrew Kadak, Professeur de génie nucléaire au MIT.

USA: la coopération internationale, clé de la politique spatiale du président Mr Barack Obama




USA: la coopération internationale, clé de la politique spatiale d'Obama
WASHINGTON - Le président Barack Obama a présenté lundi une nouvelle politique spatiale américaine dont la pierre angulaire est une coopération internationale accrue dans l'exploration de l'espace.
"Notre politique reflète la manière dont nos impératifs et obligations dans l'espace ont changé au cours des dernières décennies", a expliqué M. Obama dans un communiqué. "Nous ne sommes plus en concurrence avec un adversaire et un de nos principaux objectifs est de promouvoir une coopération pacifique et la collaboration dans l'espace", est-il écrit.
Si la présentation de cette approche ne contient pas de nouvelle annonce spécifique par rapport aux annonces précédentes, elle constitue néanmoins une feuille de route destinée aux ministères américains et aux gouvernements étrangers.
"Il est dans l'intérêt de tous les pays d'agir de façon responsable dans l'espace pour aider à éviter des accidents, des perceptions trompeuses et la méfiance", peut-on notamment lire dans le document de 14 pages élaborant cette nouvelle approche, publié sur le site de la Maison Blanche.
Les Etats-Unis vont ainsi chercher des partenaires dans l'espace pour améliorer les données sur l'environnement, minimiser le risque de désastre orbital et accroître la surveillance des débris sur orbite.
Un responsable du Département d'Etat a par ailleurs souligné lundi sous couvert d'anonymat que "la coopération était la pierre angulaire de cette nouvelle approche".
Il a expliqué que l'administration Obama avait commencé l'été dernier à élaborer cette nouvelle politique de l'espace demandant notamment à leurs alliés comme la Grande Bretagne, la France, le Japon, de leur indiquer comment ils voyaient une telle coopération.
Ce responsable a dit que l'administration Obama a aussi contacté la Russie et la Chine à ce sujet.
Cette nouvelle politique confirme la promesse américaine d'utiliser les capacités orbitales pour la sécurité nationale et faire échec à toute tentative d'attaque de leurs systèmes spatiaux ou ceux de leurs alliés, a souligné la Maison Blanche.
En février, M. Obama avait jeté un froid à la Nasa et dans les milieux politiques en annonçant l'annulation du programme Constellation, lancé en 2004 par George W. Bush, et qui devait permettre aux Américains de retourner sur la Lune, avant de partir à la conquête de Mars.
Quelque semaines après il avait dévoilé sa nouvelle approche qui vise à mettre des astronautes sur orbite de Mars vers 2035 et de développer des lanceurs commerciaux pour transporter les astronautes américains à la Station Spatiale Internationale (ISS).
"Nous avons fixé des objectifs ambitieux pour la Nasa: développer l'exploration robotique et humaine de l'espace avec en vue Mars et au-delà...", a-t-il répété lundi.
Face à l'explosion des déficits budgétaires, M. Obama s'est engagé à élargir les coopérations "autant que possible" dans les sciences et l'exploration spatiale, l'observation de la Terre et la recherche sur le changement climatique".

Mr Tahar Kelil, nouveau président de la CACI.




Algérie: Commerce / Organisation - M. Tahar Kelil, nouveau président de la CACI.
Le président de la Chambre du commerce et d'industrie (CCI) de Khenchla a été élu jeudi nouveau président de la Chambre algérienne de commerce et de l'industrie (CACI), en remplacement de M. Brahim Bendjaber.
M. Kelil, 55 ans, qui a largement dépassé les trois autres candidats à ce poste en raflant 168 voix des 283 exprimées lors de cette élection, a été installé à la tête de la CACI en présence du ministre du Commerce, M. Mustapha Benbada.
La nouveau président de la CACI, qui est un opérateur économique dans le BTPH et les services, avait été vice-président du Conseil de la Nation de 1998 à 2004. Intervenant à l'issue de son élection, M. Kelil a souligné qu'il oeuvrera à faire de la CACI "une force de proposition qui défendra aussi bien les intérêts des opérateurs économiques que ceux de l'économie nationale."
Se félicitant de la tenue de ces élections, M. Benbada a indiqué pour sa part que l'Etat va apporter le soutien financier aux CCI, tant revendiqué par ces dernières que par la CACI.Cet appui sera accordé dés l'année en cours pour permettre à ces chambres de mieux s'organiser et de fonctionner correctement mais qui doivent, en contrepartie, produire des données économiques et organiser l'activité économique locale", a ajouté le ministre en rappelant les différentes mesures déjà prises par les pouvoir publics pour soutenir financièrement les CCI.
M. Benbada a, par ailleurs, annoncé l'amendement prochain des statuts régissant la création, l'organisation et le fonctionnement de la CACI et des CCI estimant qu'ils ne sont pas en harmonie avec les besoins actuels en matière de croissance.
"L'objectif de cet amendement est de transformer les CCI en un partenaire fondamental pour développer la relation entre les opérateurs économiques et les pouvoirs publics", a-t-il insisté