阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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Monday, August 02, 2010

Algerie agences de voyages : L’Etat encourage le réceptif



L’activité des agences de voyages sera désormais plus réglementée. C’est Smaïl Mimoune, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, qui l’a annoncé récemment, et d’ajouter que de nouvelles dispositions contenues dans un décret exécutif adopté par le dernier conseil du gouvernement pour réorganiser l’activité des agences de voyages et de tourisme.




Le décret s’articule autour de vingt-sept points d’obligation dont la différentiation en catégories A et B entre l’émetteur et le réceptif. Il prévoit d’élever l’âge (passe de 19 à 20 ans) de la personne désirant ouvrir une agence. Il est exigé à présent l’établissement d’un contrat en bonne et due forme entre l’agence et son client afin de faciliter les procédures judiciaires en cas de différend et le retrait de l’agrément en cas de non-respect des exigences. Si les pouvoirs publics ont décidé d’intervenir, c’est parce qu’il a été constaté un certain nombre de carences et de faiblesses. La grande majorité des agences de voyages ne commercialise pas la destination Algérie et leur activité se limite à l’organisation de séjours touristiques à l’étranger. Or, le défi de l’Algérie est de passer d’un pays émetteur à un pays récepteur. Le deuxième but est d’augmenter les recettes touristiques qui ont atteint 330 millions de dollars en 2009. Les agences du Sud sont majoritairement spécialisées dans le réceptif saharien où elles prennent en charge les touristes étrangers des pôles du Hoggar (Tam) et de Djanet (Illizi). Il est impératif d’intégrer la grande révolution de la communication. Les agences devront saisir la nature du changement et apprendre à utiliser les nouvelles technologies développées. Il faut impérativement pénétrer le monde de l’Internet, envisager un réseau Intranet et investir en formation.

Une grande partie ne ratifie pas de contrats avec ses clients, alors que cette disposition est prévue par la loi. En effet, la loi 06-99 du 4 avril 1999, fixant les règles régissant l’activité de l’agence de tourisme et de voyages, stipule dans son article 14 explicitement : « Il est entendu par contrat de tourisme et de voyages, tout accord conclu entre l’agent et le client comportant la description des prestations fournies, les droits et obligations des parties, notamment en matière de prix, des modalités de paiement, de calendrier, de révision éventuelle des prix, ainsi que les modalités de résiliation ou d’annulation du contrat. » La majorité des agences gravite autour du produit omra. Il y a en effet une forte demande. Il y a aussi la billetterie aérienne. Pourquoi le réceptif est si faible ? Un gérant d’une agence de voyages tente une explication : « Nos hôtels sont complets toute l’année et ils sont hyper-chers. A Alger, il y a de grands restaurants et des gargotes, mais pas de restaurants de moyen standing. »

En prenant les choses en main, l’Etat veut traduire dans les faits les bonnes recommandations prises lors des séminaires et autres rencontres entre professionnels de la branche. C’est aussi pour lui une question de crédibilité. L’Algérie ne peut plus se contenter de petit rôle dans les marchés touristiques mondiaux. Jusque-là, notre pays a été présent dans beaucoup de foires internationales pour promouvoir la destination Algérie, mais la récolte est maigre. Alors que la Tunisie rafle la plus grosse part du gâteau et que le Maroc et la Turquie montent, nos agences de voyages ne proposent que quelques régions du pays. L’argument invoqué souvent, qui est celui du manque d’infrastructures d’accueil, ne tient pas à lui seul la route. Car au moment où les TO proposent des package standards ou à la carte, selon la demande des clients, chez nous, chacun (compagnie aérienne, hôtel, agence) joue en solo. Or, c’est la tendance mondiale du moment.La demande touristique est segmentée globalement en quatre secteurs : les vacances d’été, les vacances d’hiver, les courts séjours d’agrément et le tourisme d’affaires. Dorénavant, les agences doivent choisir leur cible tout en étudiant les comportements et les modes de consommation des touristes.




Par Kamel Benelkadi

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