Tuesday, September 14, 2010
ALGÉRIE - EUROPE
merouane mokdad
L’UE préconise d'accélérer l’intégration de l’Algérie à la zone européenne de libre-échange
La valeur des 43 programmes actuellement engagés par l’Union européenne en Algérie est de 500 millions d’euros. Ce montant ne concerne pas les contributions des Etats membres de l’UE. C’est ce qui ressort du rapport annuel de la coopération UE-Algérie rendu public mardi 14 septembre à Alger par la Délégation européenne.
« La coopération de l’UE-Algérie permet d’accompagner ce pays dans une phase de transition caractérisée par de nombreux changements structurels de l’économie », est-il indiqué dans le document. Cet accompagnement s’exprime par l’appui aux réformes économiques, le renforcement des institutions de l’économie de marché, le développement des institutions économiques et par la consolidation de l’Etat de droit.
Ainsi, l’UE aide-t-elle l’Algérie à améliorer les missions de planification et de prospective, soutenir les mesures de libéralisation de l’économie, appuyer la mise en œuvre de l’Accord d’association -entré en vigueur en 2005- et à assister les PME à la maîtrise des technologies de l’information et de la communication. Pour ce dernier programme, 43 millions d’euros ont été dégagés et la contribution du gouvernement algérien est estimée à 3 millions d’euros.
L’Algérie, autant que le Maroc, Israël ou l’Egypte, bénéficie également du projet Invest in MED qui vise à accroître les investissements étrangers directs en zone méditerranéenne. Grâce à ce projet, un atelier sur l’investissement de la diaspora algérienne dans son pays d’origine a été organisé à Alger en octobre 2009. Avec le mécanisme de MedStat II, l’UE soutient l’Algérie dans la collecte des statistiques dans certains secteurs tels que le commerce, le transport et les migrations.
Concernant le commerce extérieur, l’UE observe que les instruments de la régulation n’ont pas bien fonctionné. Elle préconise l’accélération de l’intégration à la zone européenne de libre-échange qui sera lancée dans cinq ans. Selon le rapport, trois universités algériennes, celle d’Oran, de Béjaïa et de Constantine, bénéficient du projet Averroès 2 qui fait partie du programme Erasmus permettant à des étudiants sélectionnés de poursuivre leurs études en Europe. Parmi les étudiants maghrébins bénéficiant de cette bourse, les algériens représentent 28 %. « Au total, les étudiants originaires du Maghreb se sont rendus principalement en France (75%), en Espagne (12 %), en Belgique (10%) et en Italie (3%) », est-il indiqué dans le document.
Au volet culturel, l’UE finance partiellement la restauration de la Basilique Notre Dame d’Afrique à Alger, à hauteur de 1 million d’euros, et soutient la formation relative à la conservation du patrimoine.
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