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Thursday, July 29, 2010

AÏt Yahia (AÏn El-Hammam): Le premier festival du tapis d’Aït Hichem



Après avoir été, depuis 1999, une fête du tapis d’Aït Hichem, cette activité vient d’être reconvertie en festival culturel local du tapis d’Aït Hichem. L’ouverture officielle a été faite par le directeur de wilaya de la culture, Lhadi Ould Ali, le directeur du tourisme, M. Belahamar, et le directeur de la pêche M. Djabali. Pour sa part, le directeur de la culture dira : “Nous somme heureux et en liesse. Cela reste une promotion de notre patrimoine. Je tiens à rendre hommage à toutes ces femmes tisseuses qui méritent d’être soutenues dans leurs démarche”, tout en exprimant son soutien au comité du festival. Organisé à l’école du chef-lieu de commune, la fête a drainé des artisans venus de plusieurs régions du pays.

De nombreux stands d’exposition ont été installés, notamment de la tapisserie, de la poterie, des bijoux, des livres… Au programme, également, des danses, du théâtre, une circoncision collective, un spectacle de marionnettes, des conférences, etc. Perché sur une crête, à près de 1 200 m d’altitude, la région d’Aït Hichem recèle un patrimoine inestimable en matière de tissage traditionnel. Exercé généralement par des femmes, cette activité a été, depuis la nuit des temps, une source lucrative pour les artisanes. Selon Mme Chantreau (directrice de l’école de tissage de 1937-1939), “les Aït Hichem vivaient de l’argent qu’envoyaient de France ceux qui s’y expatriaient et de l’appui appréciable de l’artisanat féminin local (le tissage)”.

Cet art représente un moyen d’expression à toutes ces femmes, tant chaque symbole est un mot tissé sur un espace bariolé. Un texte en couleur, un cri d’espoir de ces femmes souvent paysannes qui attendent que leur art soit pris en charge. Par ailleurs, cette rencontre reste un espace de débat et d’échange entres artisans. Un point d’attache touristique, comme le dira d’ailleurs le directeur de wilaya chargé du tourisme : “On se nourrit de ces activités”, pour dire ainsi l’importance de ce genre de fête pour le tourisme et pour le développement local aussi.

La Maison du tapis délaissée

L’école de filles d’Aït Hichem est l’une des plus anciennes de Kabylie. Elle a été construite en 1892, à l’époque coloniale. Elle témoigne de plus d’un siècle de savoir-faire. Entre 1956 et 1957, l’école ferme ses portes à cause de la guerre. Actuellement, l’enseignement du tissage est confié au CFPA de Boukhalfa. Depuis 1999, date du début des travaux, une maison du tapis est construite dans la région.

Dénommée Maison du tapis, cette belle structure architecturale est confiée, depuis 2005, après délibération de l’APC d’Aït Yahia, au ministère da la Culture. À ce jour, le projet n’est pas concrétisé faute de statut et autre. Toutefois, cette activité est un point de rencontre et de subsistance aux artisans. Pourquoi pas un jour faire d’Aït Yahia un pôle commercial du tapis, se demande-t-on, pour faire de l’artisanat comme partout ailleurs une source de survie aussi.

L’APC hors du tapis !

Dans une déclaration rendue publique hier, l’APC d’Aït Yahia, qui n’a pas pris part aux activités du festival, a dénoncé sa non-invitation. L’APC s’est donc déclarée non concernée par cette manifestation.

Pointant du doigt la direction de la Culture, elle estime que la mise à l’écart de la commune dans l’organisation de cette manifestation signifie la réduire à une seule figuration et au bon vouloir de son commissaire. Elle dénonce l’absence de consensus autour de cette activité des principaux acteurs, à savoir le comité de village.

Pour sa part, l’avocat et député,

Me Hakim Saheb, dans un point de presse organisé au siège de l’APC, estime que “cette manifestation est une fête villageoise. Une tradition où règne la joie. L’on assiste à une mise à l’écart de l’Assemblée populaire et des habitants d’Aït Yahia.” Au chef-lieu de commune des banderoles appelant au boycott des activités sont accrochées. De son côté, le président de l’Assemblée populaire de wilaya, Mahfoud Belabbas, a rendu publique, hier, une déclaration dans laquelle il indique “qu’aucune invitation ne m’est parvenue à l’effet de pendre part aux différentes réunions de préparation de la première édition du Festival culturel local du tapis berbère d’Aït Hichem”. Il ajoute : “Attendu l’exclusion de l’APC d’Aït Yahia, du comité de village et de l’association Tiliwa en tant que fondateurs et organisateurs de cette fête, attendu l’absence de consensus des principaux acteurs sus-visés autour de ce festival et la mise à l’écart de la commune ainsi que de l’APW dans sa préparation, le P/APW se démarque donc de cet évènement”, conclut le P/APW.

Que se passe-t-il à Aït Hichem ?

Entre opposition au festival et pro-festival, les activités de cette rencontre annoncent-elles un déclin ou une nouvelle naissance et promotion du tissage du tapis d’Aït Hichem ? L’avenir nous le dira certainement.

source: Liberte

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