阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门
指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

retrouver ce média sur www.ina.fr

commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Monday, May 31, 2010

Alger Mohamed Lerari Arslane expose au Palais de la culture



L'art rend visible C'est une floraison de couleurs et de formes diverses et fragmentées qui se dégage de l'exposition de Mohamed Lerari Arslane, qui s’est tenue du 13 au 29 mai au Palais de la culture.
Si l'on est peu habitué à l'art contemporain, cet impressionnisme abstrait, qui a fait de son temps de nombreux adeptes, comme Jean Bazaine, Vassili Kandinsky, Paul Klee et Robert Delaunay, semble être du goût d’Arslane dont la quarantaine de toiles s'inscrit dans ce mouvement pictural. Cet art plastique qui plaide pour l'attrait des tons, des émotions et des sensibilités nous donne un splendide aperçu du travail d’Arslane en titillant nos sens et en aiguisant notre regard.
L'exposition de l'artiste se décline en un réseau de teintes tantôt sombres tantôt criardes où dominent le noir et le rouge. Dans cette exposition intitulée «Papillon et horizon», l'artiste tente d'explorer par la technique des tons aux figures fractales et symboliques le règne de la nature et l'humain. Il crée une œuvre d'une puissante originalité et d'une grande créativité. Les titres originaux de ses toiles, notamment D'une fleur à l'autre, Papillons et papillonnes,
En deçà et au-delà de l'horizon, Virevoltant vers l'ailleurs, Métamorphoses du papillon, reflètent cette recherche et vision du monde animal. «Dans ce vide sidéral, la vie se transforme et évolue à son rythme de l'infiniment petit à l'infiniment grand, les grands mystères se côtoient comme une symphonie bien orchestrée au rythme d'un tempo infaillible», semble dire l'artiste qui, en observateur averti, a saisi au vol chaque envolée de ce petit insecte vers un horizon nouveau et vers des ailleurs divers. Une grande inventivitéPour Arslane, tout le vulgum pecus ne perçoit pas ce battement d'ailes de ce lépidoptère. Il l'imagine mais ne le voit pas. Cela nous rappelle la formule de Paul Klee : «L'art ne copie pas le visible, il rend visible.» C'est de cette tentative extrêmement aboutie d'Arslane que l'on arrive à mieux appréhender son message à travers tous ces aplats de couleurs. Dans cet agencement de formes diffuses et de couleurs susceptibles d'éveiller l'émotion esthétique, Arslane renvoie une image de ces tableaux aux délicats coloris lumineux. Sa technique extrêmement fine est d'une grande inventivité.
De ses toiles aux formats différents, petits, moyens et grands, émanent un suprême degré de spontanéité et une imagination merveilleuse, féconde et débordante résultant d'une analyse profonde de sa vision des choses de la vie. Cette exposition qui éveille la sensibilité et traduit de nombreuses impressions montre le talent indéniable de l'artiste qui est au summum de son art. Artiste consacré, il a plus d'une corde à son arc. Arslane slalome aisément, entre arts plastiques et cinéma.
Par Kheira Attouche

Les PME sont des relais fondamentaux dans tous les pays



La PME constitue un tissu très important en nombre mais aussi dans son rôle dans la reconstitution de la chaîne des valeurs économiques . Les grandes entreprises ont besoin de développer leurs activités mais elles ont aussi besoin de relais. Les PME sont des relais fondamentaux dans tous les pays car la PME est l'élément fondamental de création de valeur et l'innovation comme dans la sous-traitance et la cotraitance dans des secteurs qui ne peuvent pas être exploités par la grande entreprise compte tenu des coups de structure.

Boualem Aliouat, professeur à l'université de Nice et directeur de recherche au CNRS :

Algerie Les dispositifs d'aide à la création d'entreprises



Boualem Aliouat, professeur à l'université de Nice et directeur de recherche au CNRS :
«Les dispositifs d'aide à la création d'entreprises n'ont pas eu d'impact significatif»Une enquête a été réalisée auprès des entrepreneurs algériens membres du Forum des chefs d'entreprise et autres pour déterminer leur profil. Elle est menée par Boualem Aliouat, professeur à l'université Sophia Antipolis de Nice et directeur de recherche au CNRS, qui estime que les dispositifs mis en place par l'Etat sur la création d'entreprises et d'absorption du chômage en Algérie comme l'Andi, l'Ansej
, la Cnac, l'Angem et autres n'ont pas eu d'impact sur les entrepreneurs algériens, tout en abordant les autres défaillances du système de financement à la PME. Il s'est exprimé dans cet entretien accordé au Temps d'Algérie en marge du 9e symposium sur l'entrepreneuriat, organisé par MDI Business School.
Une enquête a été réalisée en Algérie auprès des entrepreneurs algériens. Quel était son objectif ?L'enquête était adressée essentiellement à des dirigeants d'entreprises du FCE en ligne. Une centaine ont répondu au questionnaire qui a permis de définir le profil de dirigeants de très petites
entreprises (TPE), de PME et de grandes entreprises pour établir ensuite des comparaisons avec des profils d'entrepreneurs canadiens, français, belges, italiens et tunisiens. Nous avons une idée claire des attentes et des comportements, ainsi que sur les obstacles que vit au jour le jour l'entrepreneur algérien. Parmi les 100 entrepreneurs, certains ne sont pas membres du FCE qui compte lui 250.Parmi les entreprises ayant répondu, y a-t-il celles du secteur public ?Qu’importe qu’elle soit publique ou privée. C'est le profil de l'entrepreneur qui nous intéresse. Quels sont les résultats obtenus de cette enquête ?Les résultants sont tout à fait surprenants. L'enquête a permis aujourd'hui de distinguer deux profils, celui des très petites et des très grandes entreprises où les entrepreneurs se ressemblent beaucoup et celui des PME où les entrepreneurs sont excessivement fragilisés par le système.
Les PME vivent surtout du système bancaire défaillant comme étant un véritable obstacle au développement de l'entreprise alors que les grandes entreprises subissent plus négativement les obstacles juridiques et fiscaux tandis que la TPE vit la défaillance du système d'aide générale avec une véritable carence à la création d'entreprises.
En dehors de ces contraintes, nous avons deux ensembles : les TPE et les grandes entreprises avec un profil entrepreneurial homogène et les PME qui sont traitées de manière très spécifique en Algérie.
La PME constitue un tissu très important en nombre mais aussi dans son rôle dans la reconstitution de la chaîne des valeurs économiques en Algérie. Les grandes entreprises ont besoin de développer leurs activités mais elles ont aussi besoin de relais. Les PME sont des relais fondamentaux dans tous les pays car la PME est l'élément fondamental de création de valeur et l'innovation comme dans la sous-traitance et la cotraitance dans des secteurs qui ne peuvent pas être exploités par la grande entreprise compte tenu des coups de structure.Dans les résultats de votre enquête, vous avez évoqué la faiblesse des aides de l'Etat à l'entreprise...Cela est caractéristique à l'entrepreneur algérien comparé à son confrère à l'international car toutes les études récentes font part du rôle fondamental de l'Etat dans l'émergence et la création de la société et son développement. Précisément en Algérie, dans la perception des managers, il semble que l'Etat n'ait pas été présent. Que peut-on dire des différents dispositifs mis en place par l'Etat pour la création d'entreprises ? Il faut avoir une analyse en deux temps. Dans le cadre de l'enquête nous avons interrogé des entrepreneurs qui ont créé leur entreprise eux-mêmes (fonds propres). Il est probable que nous relançons l'enquête dans cinq ans peut-être que ce qui a été initié durant les années 2000 a eu un impact. Ces formules existent depuis plus d'un quinquennat. Pensez-vous que durant tout ce temps, nous devrions percevoir les premiers résultats ? Pour toute cette durée, nous pourrons dire clairement que ces dispositifs n'ont pas eu d'impact significatif auprès des entrepreneurs, notamment pour la TPE dont l'âge est de moins de cinq ans. Elles sont concernées par ces mesures mais elles ne les ont pas perçues comme suffisamment incitatives.Le résultat du comité ad hoc installé auprès du Cnes (Conseil national économique et social) fait état de problèmes d'investissement. Pensez-vous que c'est le cas ?Non seulement je le pense mais je l'observe à travers l'étude réalisée. Je dirai même que c'est une catastrophe l'encadrement financier, les supports financiers et le système d'aide financière est d'abord très défaillant pour la TPE qui en a besoin de manière déterminante.
C'est aussi une catastrophe pour la PME qui subit de plein fouet ces défaillances tandis que la grande entreprise s'en sort un peu mieux parce qu'elle a des capacités de ressources en interne. Pour la TPE, les systèmes d'aide de l'Etat pourraient compenser les défaillances bancaires ou du marché financier. Mais pour la PME, c'est une catastrophe car elle ne peut compter sur les systèmes d'aide de l'Etat et elle n'a pas suffisamment de ressources pour se développer seule.Qu'en est-il donc du financement à travers le capital investissement et le leasing ?Ce ne sont pas des outils véritablement adaptés à la PME.
Propos recueillis par Fella Midjek
Bio expressBoualem Aliouat est professeur à l'université Sophia Antipolis de Nice et directeur de recherche au CNRS, spécialisé dans les clusters et les pôles de compétitivité, les parcs d'activités, l'innovation, l'entrepreneuriat et la stratégie d'entreprise. Il est aussi directeur scientifique de MDI Business School.
Il est auteur de plusieurs ouvrages sur la stratégie de coopération industrielle et les alliances stratégiques en matière d'entrepreneuriat et aussi dans le domaine des stratégies de l'entreprise. Détenteur d'un doctorat en sciences de gestion obtenu en France à l'université de Lille 2. Enfin, il a une double formation en graduation de juriste et de management.
F. M.

Algerie Le tronçon Mascara/Sidi Bel Abbes mis en service




Le tronçon de l’autoroute Est-ouest, reliant Zaghloul (Mascara) à Sidi Ali Bousidi (Sidi Bel Abbès), sur une distance 70 Km, a été mis en circulation, ce lundi 31 mai, par le ministre des travaux publics, Amar Ghoul, en présence de son Excellence l’ambassadeur de Chine à Alger, M. Liu Yuhe.
En effet, lors de son déplacement à Mascara, Amar Ghoul, a procédé en premier lieu à la mise en servie du tronçon reliant la localité de Zaghloul, relevant de la commune de Zahana, aux frontières de la wilaya de Sidi Bel Abbès, sur une distance de 13 Km.
Ce tronçon, a-t-on appris, compte trois viaducs, d’une longueur de 205, 322 et 513 mètres.
En second lieu, le ministre fera son déplacement à Sidi Bel Abbes pour inaugurer le tronçon menant vers la localité de Sidi Ali Bensidi, sur une distance de 57 Km.
La mis en service du dernier tronçon, reliant Sidi Ali Bensidi (Sidi Bel Abbès), traversant la wilaya de Tlemcen, à la frontière marocaine, d’une distance de 113 Km, est prévue au cours du mois de juin 2010, a tenu à annoncer le ministre.
Celui-ci a tenu à préciser par ailleurs, que l’autoroute Est-ouest, d’une distance de 1 720 Km, compte 3 000 ouvrages d’arts, 16 tunnels et 200 grands viaducs.

Algerie Tartuffe du théatre régional de Constantine au TNA



Tartuffe du théatre régional de Constantine au TNA : L’éternelle jeunesse de l’imposture
Tartuffe, du Théâtre régional de Constantine, a été présentée dimanche soir au Théâtre national Mahieddine Bachetarzi, à la faveur du 5e Festival national du théâtre professionnel (FNTP), dont la clôture est prévue pour le 7 juin.
La reliogisté tactique est un signe des temps modernes. Cette forme sophistiquée de l’imposture avait été mise en avant par Jean-Baptiste Molière, il y a plus de trois siècles dans sa comédie Tartuffe. Mais comme les humains n’ont pas changé depuis 1664, date de la première présentation de la pièce, les adaptations n’ont jamais cessé. Dimanche soir, le Théâtre régional de Constantine (TRC) a présenté sa version de Tartuffe, traduite par Saïd Boulmerka et mise en scène par Mohamed Tayeb Dehimi. Des dialogues en dialecte constantinois tout en rimes, sans doute pour respecter la force poétique du texte du dramaturge français.
La mise en scène est classique, au décor statique et une lumière presque mécanique. La musique est peu sollicitée, laissant place au jeu presque continu des comédiens. Mais, parfois la musique a manqué pour accentuer la trame dramatique. Tout se passe dans une maison style mi-mauresque, mi-andalou, mi- maghrébin, la demeure d’Orgon, joué par Allaoua Zermani, qui accueille chez lui Tartuffe, interprété par Ahcène Benaziz, est fasciné par sa dévotion.
Son père, Monsieur Parnelle, incarné par Hocine Boulekhrouf, personnage inventé puisqu’il remplace celui de Madame Parnelle de la pièce originale de Molière, est, lui aussi, ébloui par la croyance de Tartuffe. Malgré les protestations d’Elmire, jouée par Samia Tebbouche, épouse d’Orgon, Damis, son fils, interprété par Islem Boukrousif et sa fille, Marianne, incarnée par Karima Hamdi, Orgon persiste à croire à la sincérité de Tartuffe et à sa fidélité à Dieu. Il veut même que Marianne épouse le faux dévot.
Dorine, campée par Chahinaz Negouache, servante au franc-parler cherche à l’en dissuader. Rien à faire. Orgon est entêté, excessif, ne peut pas douter d’un homme aussi « vertueux » (le mariage forcé des filles était en vogue dans l’Europe du XVIIe siècle). « Voyons, il passe son temps à prier ! », crie-t-il à la face de Cléante, joué par Zoubir Izzam, son beau-frère qui tente de lui ouvrir les yeux sur la duperie. Orgon est tellement obnubilé par Tartuffe, qu’il décide de lui léguer ses biens. Il a fallu un petit stratagème d’Elmire pour que Tartuffe tombe dans le piège, aveuglé par son attirance charnelle vers la maîtresse de maison. « Ce n’est pas pécher que pécher en silence », dit-il à Elmire. Orgon va lui aussi tomber dans le traquenard de Tartuffe.
L’hypocrisie sera enfin découverte. « Sors de ma maison ya el rkhiss ! », lance-t-il. « Ta maison, tu veux rire. Tu as oublié que j’ai tout hérité », réplique le pique-assiette. Orgon ne veut plus croire aux gens de religion. « Ce n’est pas parce qu’il y a des hypocrites qu’on doit haïr la religion », fait remarquer Cléante. Il y a dans la pièce du TRC des passages qui renvoient à une certaine moralité. A l’origine, Molière entendait, à travers Tartuffe, dénoncer l’hypocrisie de la société d’alors. La religion n’était qu’un accessoire, pas une thématique centrale. En dépit de cela, les catholiques de la Compagnie du Saint-sacrement, qui étaient ciblés par l’œuvre de Molière, avaient réussi à censurer la pièce. Le dramaturge était obligé de « revoir » son texte original pour le faire accepter par la cour royale.
« Le sujet de l’hypocrisie est d’actualité. Il y a quelque part de l’escroquerie par la religion. Les gens ont tendance à sympathiser et à faire confiance à des personnes qui montrent des signes de dévotion. Il y a beaucoup de Tartuffe parmi nous », a relevé à la fin du spectacle, Ahcène Benaziz, qui a reconnu la complexité du rôle de Tartuffe (Molière lui même avait évité d’incarner ce personnage, préférant celui d’Orgon). Pour Mohamed Tayeb Dehimi, l’adaptation des textes de Molière n’est pas difficile.
« Il suffit d’y mettre du cœur. On peut faire passer beaucoup de choses à travers l’humour, même s’il y a de la tragédie dans Tartuffe. Nous avons un projet d’adapter Les femmes savantes de Molière et Les cavaliers d’Artistophane », nous a-t-il déclaré. Selon Mohamed Tayeb Dehimi, le TRC entend mettre en valeur, en 2011, des textes écrits par des femmes. « Il n’y a pas une crise de textes. Il y a une crise d’intelligence. Il y a des problèmes dans le rapport à la création que peut apporter un artiste de par son talent et son expérience. Ce n’est pas lié au courage, car les artistes ne sont pas des hommes politiques. Nous procédons à des approches plus humaines », a-t-il souligné. Il a évoqué l’action commune au sein du TRC entre les comédiens de différentes générations. Ramzi Lebiadh, qui a joué le rôle de Valère, amant de Marianne, et Aïssa Redaf, qui a interprété le rôle de Monsieur Royal, en sont la preuve.
Par Fayçal Métaoui

Algerie le site Emédia


http://www.emedia-dz.com/
Le site de la société Emédia en Algérie. Emédia est éditeur de sites Internet en Algérie dans diverses domaines d'activité

Google 1 000 sites les plus visités du Web


Google publie la liste des 1 000 sites les plus visités du Web

Le moteur, via sa régie publicitaire DoubleClick, a dressé la liste des sites les plus fréquentés. Facebook arrive en tête avec 540 millions de visiteurs pour le mois d'avril.

Au cours du mois d'avril 2010, 540 millions d'internautes sont allés sur Facebook pour être sûrs de ne rater aucun des potins publiés par leurs amis. Cette curiosité vaut au réseau social de décrocher la palme du site le plus visité au monde. Google, ou plutôt sa régie publicitaire DoubleClick, vient en effet de publier la liste des 1 000 sites ayant attirés le plus de visiteurs uniques au cours du mois d'avril (1). C'est une première, qui va lui servir à commercialiser de nouveaux services aux annonceurs souhaitant développer leur notoriété

Ce classement est monopolisé par les réseaux sociaux, les moteurs de recherche et les portails. Ainsi, derrière Facebook arrive Yahoo.com (490 millions de visiteurs), suivi de Live.com (370 millions), de l'encyclopédie Wikipedia (310 millions), puis de MSN (280 millions).
Un top 5 qui s'avère 100 % américain, origine de la majorité des sites qui figurent dans cette liste. La Chine est l'autre pays à s'imposer, avec notamment le portail Sina.com.cn (11e position), le cybermarchand Taobao.com (16e) ou le site de divertissement Soso.com ( 17e).
Pour voir arriver le premier site français, il faut descendre à la 71e place, détenue par Dailymotion. Le suivant, le fournisseur d'accès Free, arrive en 119e position. Et si vous poussez la curiosité et feuilletez les pages qui suivent, vous y découvrirez 01net., qui décroche la très honorable 519e place.
(1) Les sites de la galaxie Google (le moteur de recherche, mais aussi Gmail et Youtube) sont exclus du classement. Idem pour les sites pour adultes ou les réseaux publicitaires

Algerie 2e Edition du Salon Algérien de L'Exportation "Djazaïr Export




S'ouvrir des opportunités à l'export



La 2e édition du salon algérien de l'exportation, "Djazaïr export," se tiendra du 3 au 6 juin au Palais des expositions des Pins maritimes, avec la participation d'une centaine d'entreprises exportatrices nationales. Après le grand succès de la première édition du salon " et face à la nécessité de pérenniser les efforts visant à impulser une dynamique à l'export, l'Agence algérienne de promotion du commerce extérieur (Algex) organise, sous le parrainage de Monsieur le ministre du Commerce, la 2e édition du "Djazaïr Exportavec la collaboration du programme Optimexport et d'autres institutions et organismes d'appui au commerce extérieur. Cette 2e édition du Salon placée sous le thème " sur le chemin de l'international, " sera une occasion pour les entreprises algériennes exportatrices ou disposant d'un potentiel à l'export, de promouvoir leurs productions auprès des visiteurs et professionnels étrangers intéressés par le produit algérien.Ouvert à tous les secteurs d'activités, " Djazaïr Export 2010 " a pour objectifs, entre autres, de développer les relations entre les professionnels, les entreprises et les institutions et auxiliaires du commerce extérieur ; améliorer le standing du pavillon algérien à l'étranger, mettre à la disposition des exportateurs algériens et visiteurs étrangers un espace convivial de rencontres de nouveaux partenaires, faire connaître le produit algérien aux visiteurs et professionnels étrangers, connaître les possibilités qu'offrent les marchés étrangers au produit algérien. Enoutre, la manifestation aura pour objectif de développer des relations entre les professionnels, les entreprises et les institutions auxiliaires du commerce extérieur, améliorer le standing du pavillon algérien à l'étranger et mettre à la disposition des exportateurs nationaux et visiteurs étrangers un espace convivial de rencontres de nouveaux partenaires. Le salon vise aussi à faire connaître le produit algérien aux visiteurs et professionnels étrangers et à évaluer les possibilités qu'offrent les marchés étrangers au produit algérien, ont souligné les organisateurs. D'un autre côté, la présence de représentants d'institutions et auxiliaires du commerce extérieur durant cet évènement apportera sur place des réponses adéquates aux sollicitations des exportateurs sur des questions telles que les régimes économiques douaniers à l'export, les dispositions financières et fiscales, les aspects bancaires et de financement des opérations d'exportation, la logistique à l'export, les normes et certification ainsi que les soutiens de l'Etat aux exportations. D'ailleurs, le programme d'animation économique prévu lors de ce salon comprendra des conférences thématiques, animées par des experts nationaux et étrangers sur la sécurisation financière des opérations d'exportation ainsi que sur la conquête des marchés internationaux, les régimes douaniers à l'export et les outils de veille et d'intelligence économique dans la promotion des exportations. Pour conclure, un "Trophée export 2009" sera attribué dans la soirée du 6 juin à l'occasion de la clôture de cette 2e édition du salon "Djazaïr export".Klilya B.

Algerie la clef du grand essor



La période 2010/14 va se manifester par une grande ardeur pour déclencher davantage d'essor. En allant énergiquement de l'avant, le programme présidentiel ouvre de plus en plus la voie de la prospérité. Les moyens mobilisés sans précédent mettent pleinement en œuvre la force morale et les richesses du pays pour opérer un tournant décisif à une " victoire " certaine et solide du développement de tous les secteurs. Les efforts entrepris ont absolument participé à aplanir les nombreuses difficultés. Aussi est-il constaté que l'intervention économique de l'Etat reste pertinente en liaison avec l'attractivité du territoire pour attirer et maintenir les ressources humaines, financières, une meilleure qualité et un niveau élevé du capital social au sens d'une vision stratégique de développement offrant de meilleures opportunités. Cette conception renforce le rôle catalyseur de l'Etat en osmose avec la contribution du secteur privé productif en vue de définir et créer un environnement nécessaire à la croissance économique, mais aussi visant l'instauration d'une société plus juste qui préserve la dignité et la liberté de l'homme, garantissant son droit au travail et lutte contre toute forme d'inégalité et d'injustice et, par conséquent, l'intensification des bienfaits. Affecté à des domaines vitaux, place l'accent sur la diversification des secteurs les plus performants de l'économie, le programme quinquennal cible surtout les secteurs hors hydrocarbures, avec beaucoup d'attention. La rentabilité devrait donc constituer le nœud de l'allégement, voire la solution des problèmes et de la réalisation des objectifs d'un programme politique qui " booste " de manière significative les changements et les mutations préconisés pour moderniser la société algérienne. Pour faire bref, cela se matérialise par de nouveaux acquis qui seront réalisés grâce à une détermination conditionnée par l'effectivité et à un recours à la technoscience considérée comme base du développement économique et comme clef du grand essor. L'important est que tout le monde s'y mette pour réaliser ce programme quinquennal. L'engagement de tous est de rigueur afin qu'il constitue le vecteur premier de la réussite. Ainsi dans l'intérêt des populations et du pays, il devient possible d'éviter les faux clivages, les conflits afin de ne point porter atteinte à la bonne marche de l'économie nationale et à la paix sociale. B. Chellali

Algerie Maroc tunise: Un atlas pour investir en Méditerranée



ANIMA Investment Network, plate-forme pour le développement économique de la Méditerranée, a présenté fin mai, à l’occasion du forum de l’Union pour la Méditerranée qui s’est déroulé à Marseille, un nouvel outil destiné aux investisseurs et aux institutions financières.
Il s’agit d’un atlas disponible gratuitement en ligne, qui recense plus de 5.000 projets d’investissement dans les pays de la rive Sud de la Méditerranée (Maroc, Algérie, Tunisie, Egypte, Lybie, Turquie, Liban…). Ce dernier a été élaboré dans le cadre du programme européen « Invest in Med ».
Les 15 cartes thématiques de cet atlas ont été élaborées grâce aux données rassemblées par l’Observatoire Anima-Mipo. Mis en place en 2003, cet observatoire recense les annonces d’investissements directs étrangers (IDE) et de partenariats noués par des investisseurs dans les pays de la Méditerranée.
Plus d’informations sur le site www.medmaps.eu.

IRENA : Agence Internationale pour les Energies Renouvelables





IRENA : Agence Internationale pour les Energies Renouvelables
http://www.irena.org/


L’Agence internationale de l’énergie renouvelable (IRENA, International Renewable Energy Agency) est une organisation intergouvernementale dont la mission est la promotion des énergies renouvelables à l’échelle mondiale. Elle est appelée à jouer un rôle de premier plan en matière de transferts technologiques (coopération nord/sud) et de conseil au niveau des politiques incitatives facilitant la sortie des énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz) et leur remplacement par les énergies renouvelables (éolien, solaire, hydroélectricité, géothermie, énergie marémotrice, etc.). L’IRENA a donc une mission à la fois technique, juridique, économique et politique.
L’objectif premier de l’Agence est de combler le fossé existant entre le potentiel des énergies renouvelables et leur faible part dans le marché aujourd’hui. C’est aujourd’hui la seule organisation internationale focalisée sur l’exploitation des énergies renouvelables dans le monde développé comme dans les pays en voie de développement. La principale activité de l’IRENA sera de conseiller ses pays membres en créant les cadres juridiques, techniques et financiers permettant le transfert de technologie et de savoir-faire autour des énergies renouvelables. L’IRENA est prête à coopérer étroitement avec les autres organisations et institutions internationales actives sur le développement des énergies renouvelables

Sommet de Nice : l’Afrique veut une place ...




L’Afrique participe au sommet de Nice pour défendre ses positions et faire entendre sa voix, a affirmé dimanche soir M. Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires Maghrébines et Africaines.
’’L’Afrique participe à ce genre de forums pour défendre ses points de vues et ses positions et pour qu’elle soit entendue’’, a déclaré à la presse M. Messahel à la veille du 25e sommet Afrique-France dont l’ouverture est prévue lundi.
Au sujet de la participation du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à ce sommet, le ministre délégué a indiqué que le président de la République ’’a toujours été présent dans les grands rendez-vous qui concernent les relations de l’Afrique avec le reste du monde’’.
’’Il est partie prenante dans toutes les rencontres que ce soit dans le cadre du partenariat Afrique-G8 ou celui de l’Afrique avec ses autres partenaires comme la Chine, l’Inde et le Japon’’, a-t-il précisé.
’’A l’instar d’autres chefs d’Etat, le président de la République est présent dans tous les forums qui s’intéressent à l’avenir du continent’’, a encore ajouté M. Messahel, soulignant que l’Afrique ’’vient dans ce genre de réunions avec une position commune concertée, dans la mesure ou des décisions ont déjà été prises par les chefs d’Etat africains sur l’ensemble des grands dossiers d’actualité comme, par exemple, la question du G20’’ ou, a-t-il dit, ’’notre continent réclame son élargissement pour que l’Afrique soit partie prenante dans tous les processus des négociations et de décisions’’.
Au sein des instance financières internationales, l’Afrique demeure également sous-représentée, même si la Banque mondiale lui a attribuée un poste supplémentaire.
D’autre part, l’Afrique réclame une présence plus active au sein du G20. "L’Afrique, c’est dix fois l’Europe", avait déclaré le président de la Commission africaine, Jean Ping, lors d’une réunion avec des pays européens, exigeant de la communauté internationale que l’Afrique soit désormais associée aux décisions engageant son avenir.
Le sommet de Nice verra la tenue de trois réunions à huis clos avec l’ensemble des chefs d’Etat et de gouvernement sur les enjeux politiques majeurs du 21ème siècle, a savoir la place de l’Afrique dans la gouvernance mondiale, le renforcement de la paix et la sécurité et le climat et le développement.
Par ailleurs, les ministres à compétence économique français et africains, ainsi que les représentants des entreprises et des syndicats, travailleront sur cinq sujets économiques : l’environnement des affaires, le financement des entreprises en Afrique, la formation professionnelle, la responsabilité sociale et environnementale des entreprises, les sources d’énergie de demain.
Le sommet de Nice mettra également en valeur le rôle de l’entreprise privée dans le développement économique et l’emploi en Afrique.
APS

Algerie Une prime conséquente pour les chercheurs investis dans le développement économique du pays




Une prime sera octroyée aux chercheurs "qui contribuent au développement économique du pays", a annoncé samedi M. Aourag Hafidh, Directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique (DG-RSDT) auprès du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
M. Aourag n’a pas précisé le montant de cette rémunération, mais il sera d’un niveau "conséquent", a-t-il affirmé en présidant à Oran les travaux d’une journée d’études nationale pour la mise en place d’un Système national d’évaluation et de valorisation de la recherche scientifique.
La prime en question intervient dans le cadre de "la contractualisation de l’acte de recherche" qui figure parmi les mesures incitatives prévues dans le nouveau Système national, a-t-il expliqué au cours de cette rencontre regroupant les présidents des Conférences régionales des universités de l’Est, du Centre et de l’Ouest.
M. Aourag a insisté, dans ce contexte, sur le fait que "la rémunération sera allouée pour des activités de recherche externes à celles des établissements universitaires des intéressés qui seront assujettis à la seule condition de mener leur travaux dans des laboratoires mixtes, c’est-à-dire en partenariat avec des experts des différents secteurs économiques".
Cette forme de collaboration a pour objectif de promouvoir "la recherche utile qui apporte des solutions adéquates aux besoins spécifiques de chaque secteur et de chaque zone du pays", a-t-il ajouté en signalant que les laboratoires mixtes peuvent être domiciliés au sein des établissements universitaires ou des structures des secteurs socio-économiques concernés.
L’instauration de cette prime vient en appoint à d’autres mesures comme le Fonds d’incitation aux thèses mis en place par le ministère en charge du secteur industriel pour la création des Zones de développement industriel intégré (ZDII).
Une nouvelle dynamique sera insufflée au domaine de la recherche, notamment avec la mise en place, prochainement, d’un Conseil national de la recherche scientifique et technique (CNRST) dont la première réunion est prévue fin juin sous la présidence du Premier ministre et d’un Conseil national d’évaluation de la recherche (CNER), a-t-il annoncé en précisant qu’il s’agit de "deux organes neutres ayant vocation de donner les orientations adéquates pour la priorisation des Programmes nationaux de recherche (PNR)".
M. Aourag a rappelé qu’une enveloppe de 5 milliards de dinars a été consacrée à la réalisation de 3.000 projets inscrits au titre des 34 PNR préconisés dans le quinquennat 2008-2012, dont un financement moyen de 3 à 10 millions DA à chaque projet pour les deux années de fonctionnement à venir (2011 et 2012).
L’Algérie compte 38.000 enseignants universitaires dont 16.280 font de la recherche, soit en moyenne 520 chercheurs par million d’habitants, a fait savoir M. Aourag qui a jugé ce taux "insuffisant en comparaison avec celui recommandé par les normes internationales (2.000 chercheurs/million d’habitants)".
En Algérie, le taux en question pourra être porté à terme à 1.400 chercheurs/million d’habitants, a-t-il indiqué en observant que "si des pays sont logés à meilleure enseigne dans ce domaine, comme la Tunisie (2.200 ch./m. hab.), la France (4.200 ch./m. hab.) ou le Japon qui détient le record planétaire (5.300 ch./m. hab.), c’est parce que leurs universités recrutent sur le profil de la recherche, alors que l’université algérienne mise uniquement sur le profil pédagogique".
La vision à moyen terme consiste à mettre sur pied les mécanismes à même de permettre à tous les enseignants algériens de participer à l’activité de recherche, a-t-il dit, rappelant, dans ce contexte, que les conditions d’ouverture de laboratoires ont été assouplies et que la stratégie est orientée vers leur regroupement en pôles d’excellence dédiés aux grands thèmes de recherche.
L’Algérie a les possibilités de se classer en pôle d’excellence à l’échelle Africaine, a estimé M. Aourag en se référant à une étude menée en partenariat avec les experts d’un organisme étranger (Thomson Reuters) qui positionne, dans son dernier rapport, l’université nationale au 3ème rang dans quatre disciplines (Physique, Chimie, Sciences des matériaux et Géo-science) et au 5ème rang dans les Mathématiques et l’Informatique. S’agissant d’autres échelles de classement à l’international qui relèguent.
l’Université algérienne à des positions peu enviables, M. Aourag a indiqué que nombre de pays développés, dont ceux de l’Union Européenne, "ont remis en cause ces systèmes qui ne correspondent pas à la réalité puisque basés sur des indicateurs obsolètes à l’image de celui tenant compte du Prix Nobel même si son octroi remonte à plusieurs décennies".
Tous les moyens matériels et financiers sont mobilisés pour la valorisation de la recherche scientifique et mettre en synergie les compétences en Algérie, la DG-RSDT proposant chaque année 600 postes budgétaires tout en dotant en équipements les laboratoires de recherche universitaire, a-t-il souligné en ciblant la création, à la fin 2012, de 50 nouveaux Centres de recherche et la formation de 3.000 chercheurs en plus des 20 centres existants et des 1.200 scientifiques qui y travaillent actuellement.
M. Aourag a également annoncé la mise en place, dès la prochaine rentrée et au sein de chaque établissement universitaire, de deux cellules chargées, l’une de la valorisation de la recherche, et l’autre du transfert de technologie.
Ces deux cellules auront le rôle de mettre sur pied, dans les campus, un incubateur devant donner naissance à des PME et PMI start-up qui soient le fruit même de l’université.

L’Union pour la Méditerranée poursuit son petit bonhomme de chemin



Par Frédéric Ichay


J’ai assisté, le 27 mai dernier à Marseille au for’UM, Union pour la Méditerranée.
Cet événement réunissait un très grand nombre de représentants de sociétés privées et d’institutionnels, tous impliqué ou souhaitant l’être dans le développement des projets de l’UpM.
Sans vouloir être trop naïf sur les réalisations concrètes de l’UpM, force est de constater que la France comme d’ailleurs l’Egypte (co-présidente de l’UpM jusqu’en juillet 2010) n’ont pas ménager leurs efforts pour que ce projet devienne réalité.
De nombreux fonds ont d’ores et déjà été mis en place pour financer notamment, dans les 43 pays de la zone, les projets d’énergies renouvelables.
Certains pays ont déjà lancé de grands projets photovoltaïques comme par exemple le Maroc avec le Plan Solaire Marocain.
Quelques chiffres :
- 67 projets ont d’ores et déjà été identifiés dans le cadre du Plan Solaire Méditerranée ;
- 14 projets (parmi les 67) apparaissent rentables immédiatement ;
- 1 MGW de capacité correspondrait, en création d’emploi, à 40 emplois ;
- Dans les 18 derniers mois, le prix de l’électricité photovoltaïque aurait diminuée d’environ 60% (selon les pays et les technologies utilisées) ;
- D’ici 2020, le mix énergétique devrait passé de 45 à 66% d’électricité dé-carbonée par rapport à l’électricité carbonée.
Les entreprises privés ne sont bien entendu pas en reste.
Ainsi, Lafarge achète d’ores et déjà de l’électricité issue d’éolienne dans certaines de ses cimenteries. Pour que cet approvisionnement soit rentable, la cimenterie doit être installée à proximité de points d’eau et surtout à proximité des éoliennes. Cela réduit les problématiques de transport de l’électricité et surtout son coût d’achat.
Pour revenir sur l’éolien, grand sujet de débat récent en France, il faut savoir que le Maroc, l’Egypte mais également la Turquie se sont beaucoup développés ces dernières années dans ce secteur et ce, d’autant plus que ces pays bénéficient d’un taux d’exposition au vent important, qu’ils sont sujets (pour l’instant) à moins de contraintes réglementaires et légales qu’en Europe, que le coût d’utilisation des terrains est faible et que les Gouvernements de ces pays soutiennent activement cette filière.
A l’évidence, l’UpM recèle pour les PME françaises de grandes opportunités de marché. A elles d’aller les chercher rapidement car la concurrence s’annonce rude !

Marée noire : l'UE vient au secours des Etats-Unis



[Fenêtre sur l'Europe]
L'Union européenne fournira son expertise aux Etats-Unis dans le cadre de la lutte contre la marée noire dans le Golfe du Mexique, a annoncé la Commission européenne le 28 mai.
Le Centre d'information et de monitoring de la Commission européenne a répondu positivement dans les heures qui ont suivi la demande de Washington en équipements spécialisés pouvant être attachés aux navires pour pomper le pétrole à la surface de l'eau.

Algerie Colloque scientifique sur l’utilisation du patrimoine dans le théâtre maghrébin



Algérie – Les travaux du colloque scientifique sur l’utilisation du patrimoine dans le théâtre maghrébin, organisé dans le cadre du 5e festival national du théâtre professionnel, ont débuté samedi à la bibliothèque nationale (Alger). Le colloque met l’accent sur la relation du patrimoine, en tant que mémoire interactive de la nation et témoin de la relation de la société avec le théâtre, « où cette mémoire doit être présente et active », selon les organisateurs.
Les chercheurs arabes et étrangers ont commencé tôt à s’intéresser à cette question, en témoignent les nombreuses tentatives, expériences et études visant à consolider la relation entre le patrimoine et le théâtre dans le monde maghrébin et arabe », a indiqué Abdelhamid Bourayou, président du colloque.
source: APS

Alger Casbah: présentation de l’avant-projet du Plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur





Algérie – L’avant-projet du Plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé de la Casbah d’Alger a été présenté dimanche lors d’une conférence organisée à Alger


Ont assisté à cette séance de concertation, les responsables des différentes directions de la wilaya, les représentants de walis délégués de Bab-El-Oued et de Sidi M’Hamed, les présidents d’APC d’Alger-centre, Bab-El-Oued et la Casbah ainsi que des responsables d’associations.
Le Plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé de la Casbah d’Alger a pour but de fixer les règles générales et les servitudes d’utilisation des sols, les conditions architecturales selon lesquelles sont assurées la conservation des immeubles et du cadre urbain et les mesures particulières de protection, notamment celles relatives aux biens culturels immobiliers protégés situés dans le secteur sauvegardé.
source: APS

Algerie Palmiers et palmes, des origines aux festivals du film



Symboles de la victoire et du mérite
Ce résistant des sables brûlants du désert qui a le pieds dans l’eau et la tête dans le brasier, a été décrit comme un don de Dieu et c’en est un, indiscutablement, au vu des précieux services qu’il a rendus à l’homme, à la végétation, à l’animal.C’est au pied d’un palmier que Sidna Aïssa (QSSSL), fils de Meriem (QSSSE) est venu au monde et qu’il s’est adressé à sa mère pour lui dire de secouer l’arbre pour avoir de quoi se nourrir et reprendre des forces. Miracle divin aussi que celui des régimes de dattes produites au milieu des sables chauds du désert pour servir d’aliment complet. Une autre particularité du palmier, c’est la persistance de la verdure des longues palmes et toute l’année, hiver comme été.
Des palmiers aux palmesLes palmiers sont connus pour être des protecteurs et créateurs d’oasis. C’est à l’ombre de ces grands arbres que la menue végétation et des animaux se maintiennent en vie, à l’abri du soleil ardent.Pour leur étanchéité et leur résistance aux écarts de température, les sédentaires des régions désertiques ont, depuis toujours, choisi les palmes pour couvrir leurs maisons. La première mosquée à La Mecque n’a-t-elle pas été couvertes de palmes.En plus de son côté utilitaire, la palme a cette qualité singulière d’être majestueusement belle et admirable pour sa grandeur et sa force de résistance contre la flétrissure qui emporte facilement toutes les feuilles des autres végétaux, y compris les grandes feuilles du bananier. C’est la palme qui, depuis les origines, a attiré l’attention des penseurs, esthéticiens, politiciens. Ils l’ont adoptée pour son envergure, sa capacité à être chargée d’histoire liée à celle de l’homme.
La palme, des symboles et des mythesDu désert qui est son milieu naturel et de sa place dans le Coran, arbre béni qui produit un fruit d’une valeur nutritive inégalée, le palmier a suscité de l’admiration chez les connaisseurs des miracles de la nature. En plus des dattes, l’arbre peut vous procurer une boisson quand vous avez soif sous la température cuisante du désert. Il vous suffit de couper l’écorce et de laisser couler sa sève dans un récipient. C’est pour toutes ces qualités que la palme, feuille du palmier, a été choisie comme modèle pour décorations en or qu’on offre aux meilleurs des artistes, hommes ou femmes de lettres ou de sciences.On a d’abord adopté sa forme pour inventer une nageoire en caoutchouc pouvant servir à la propulsion en mer du nageur. Les palmes d’or offertes, à l’occasion d’un concours aux meilleurs réalisateurs de films ou de toute autre œuvre d’art, sont des reproductions miniaturisées en métal précieux qui existent depuis des millénaires d’histoire. Ceux qui ont choisi la palme pour récompenser des lauréats, ont opté pour des symboles forts de victoire, de supériorité , d’émergence. Dans les croyances anciennes, la branche de palmier sur laquelle on grimpe sert à faire partir des serpents. Chez les Egyptiens anciens, la verdure permanente fait de la palme le symbole de la vie heureuse, et de la fertilité. Les caractères d’écriture représentant la palme gravés sur les pierres tombales servent à perpétuer la mémoire d’un grand disparu. Et les tombeaux sur lesquels on a sculpté des palmes sont ceux des martyrs qu’on a le devoir de garder en mémoire. Le même symbole de fertilité de la palme d’or, on le trouve chez les anciens comme les Grecs et les Romains qui la remettaient aux vainqueurs des compétitions. Chez ces mêmes anciens, on accueillait les soldats victorieux qui revenaient des guerres, à l’aide d’immenses palmes. Les espagnols parlaient de «palme florida» qu’ils ont gardée pendant 3 siècles d’occupation avant de vendre le pays aux Etats-Unis sous le nom de «Floride». Et jusqu’à nos jours, en entend parler de palmes académiques qu’on remet à tous ceux qui se sont distingués dans divers domaines d’activité comme la politique, l’économie, la science. On ne peut pas terminersans rappeler que le mot «palmares» est dérivé de «palme» et qu’il signifie une liste de lauréats dans un établissement d’enseignement, un concours, une rencontre comme celle de Canne qui a organisé un festival des films au cours duquel on remet des palmes d’or aux meilleurs réalisateurs en cinématographie. Cela n’est pas été le cas pour Bouchareb par son film qui a retracé les évènements de 1945 que nous connaissons bien pour les 45 000 Algériens morts d ces manifestations à Sétif, Kherrata et ailleurs. Mais l’objectif des membres du jury sous la pression des nostalgiques de la colonisation n’est pas du côté algérien.Boumediene A.

le President Abdelaziz Bouteflika prône un partenariat effectif



Prenant part au 25e Sommet France-Afrique, le président de la République compte mettre l’accent, lors des entretiens avec ses homologues africains présents à Nice ou avec le président français, sur les questions clés permettant un partenariat effectif. Selon le communiqué de la Présidence, les chefs d’Etat et de gouvernement «se concentreront sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour renforcer le rôle de l’Afrique dans la nouvelle architecture de la gouvernance mondiale», une opportunité pour le président algérien et ses homologues africains de mettre en exergue les voies à même de porter ce partenariat à un niveau permettant d’atteindre les objectifs fixés par l’Afrique sur bon nombre de questions, dont les changements climatiques – pour rappel, l’Algérie a présidé la délégation africaine qui a eu à mener les discussions au sommet de Copenhague – et celle ayant trait aux voies assurant la consolidation de la paix et la sécurité en Afrique via l’architecture africaine s’y référant dont la prévention des conflits, leur résolution et la consolidation des situations post-conflits.
S’agissant du partenariat économique, le président de la République ne manquera pas de mettre l’accent sur la meilleure voie à emprunter pour un partenariat gagnant-gagnant, surtout au vu de la présence à ce sommet de chefs d’entreprises privées et publiques d’Afrique et de France, d’autant que beaucoup de produits africains ont des difficultés à atteindre le marché européen.
Alger et ses partenaires africains ne cessent de tirer la sonnette d’alarme quant aux conséquences du refus de transfert technologique, accentuant la dépendance de l’Afrique vis-à-vis du Nord. Autant de préoccupations et de questions déterminantes qui seront débattues lors de ce sommet, même si on n’escompte pas de résultats concrets. K. B.
31-05-2010

Algerie Biskra la campagne moissons-battages




Lancement officiel de la campagne moissons-battages



La production céréalière s'annonce sous de bons auspices cette année. Aussi, la campagne moissons-battages a officiellement été lancée samedi, dans la wilaya de Biskra, où elle concernera, cette saison, une superficie totale de 25.000 hectares. La cérémonie de lancement de cette campagne, organisée dans une exploitation agricole de la commune de Doucen (82 km à l'ouest de Biskra), a été présidée par le directeur général de l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), Noureddine Kehal, en présence des autorités locales et des opérateurs du secteur. Selon les données fournies sur place, tous les moyens ont été mobilisés pour la réussite de la campagne, dont l'ouverture de dix points de collecte dans les communes de Doucen et de Zeribet El-Oued. M. Kehal a souligné que Biskra se place en tête des wilayas céréalières du sud du pays avec un rendement moyen de 40 quintaux à l’hectare. Ses agriculteurs ont bénéficié d'un total de 50 millions DA au titre du crédit Rfig, a-t-on noté. La céréaliculture est concentrée, dans les Ziban, sur les plaines de Loutaya et de Branis ainsi qu'à Doucen, Lioua, M'lili, Oumèche, Meziraâ, Zéribtet El-Oued, Faïdh et Khenguet Sidi Nadji. La production attendue à l'issue de la présente saison devrait avoisiner les 550.000 quintaux, selon les prévisions des services agricoles qui expliquent le recul de la production comparativement à l'année dernière (1 million de quintaux récolté) par les faibles précipitations durant la période des labours-semailles.R.R.

Algerie Sétif secteur du tourisme




Une trentaine de projets en chantier dans le secteur du tourisme



La promotion du tourisme est l'une des priorités du gouvernement. Aussi, dans le cadre du remaniement ministériel opéré vendredi, le tourisme a été institué en un département indépendant. Celui-ci devra mener à terme les nombreux projets touristique. Il est utile de relever, dans ce sens, qu'un total de 33 projets relevant du secteur du tourisme est en chantier dans la wilaya de Sétif, afin de booster ce secteur en augmentant les capacités d'accueil de plus de 2.900 lits, a indiqué samedi le directeur du tourisme. Selon Belkheir Gharsallah, le développement des établissements hôteliers, en conformité avec les normes internationales, permet en particulier d'améliorer la qualité du service. Celle-ci est devenue, a-t-il estimé, "une nécessité plus qu'urgente" compte tenu de la situation géographique de cette région charnière dans les échanges économiques et où le nombre de visiteurs est en constant accroissement. Les projets en cours de réalisation concernent des hôtels, des appartements de tourisme, des résidences meublées et des hôtels adaptés aux stations thermales. Ils sont répartis sur les communes de Sétif, El Eulma, Ain Oulmane, de Ain Azel, Ouled Saber, Hammam Sokhna, Ouled Tebbane et de Hammam Guergour, a précisé M. Gharsallah, relevant que trois parmi ces projets sont achevés, 18 autres en cours de travaux, 10 attendant la délivrance du permis de construction et un dernier soumis à l'agrément du ministère de tutelle. L'ensemble de ces investissements, destinés aussi à créer 993 emplois permanents, avoisine les 9,5 milliards de DA, a également fait savoir le même responsable. La wilaya de Sétif est riche d'un potentiel "considérable" en matière de tourisme, a encore affirmé M. Gharsallah, rappelant qu'en plus des stations thermales de Hammam Guergour et de Hammam Sokhna, la région offre de réelles possibilités pour les tourismes de montagne, culturel et cultuel, avec les monts des Babors, les sites archéologiques de Djemila et de Ain Lahnèche, en plus des nombreuses zaouias. L'augmentation du nombre de touristes étrangers en visite chaque année dans la wilaya de Sétif a incité les investisseurs privés à opter pour ce secteur qui bénéficie en outre d'encouragements et de mesures incitatives des pouvoirs publics, a encore indiqué le même responsable. La wilaya de Sétif qui reçoit quelque 200.000 visiteurs par an, dont 5 % d'étrangers, compte 41 hôtels pour une capacité d'accueil de 1.115 chambres et 2.199 lits, dont 5 hôtels au chef-lieu de wilaya et 7 établissements classés, a conclu le directeur du tourisme.R.R.

Sunday, May 30, 2010

Biographie de Madame Cheikha Rimitti

Hibamusic.com - Musique Arabe en Ligne
http://www.hibamusic.com/Algerie/cheikha-rimitti/cheikha-rimitti-91.htm
«C'est joyeux comme le Funk et profond comme le Blues Creuset de tous les espoirs et de toutes les mélancolies, la musique RAÏ a de qui tenir son âme» (Nourredine Gafaïti)
Rimitti naît française, au début des années 20 dans la région oranaise, Algérie.Orpheline très tôt, elle mène une vie difficile et bientôt dissolue, traînant de quartiers en quartiers, dormant dans les hammams et frôlant parfois l'illégalité. A 'l âge de 20 ans, elle se lie à une troupe de musiciens Hamdachis, avec qui elle partagera une vie de troubadour, chantant de cabaret en cabaret et dansant souvent jusqu'à l'épuisement. A cette époque, de terribles épidémies s'abattent sur le pays (Albert Camus la relaté dans son roman « La peste » ayant pour cadre Oran), et viennent accentuer le sordide déjà pesant du quotidien.Rimitti s'inspirera de ce spectacle de désolation pour improviser ses premiers vers et son répertoire sera en grande partie une évocation de ce vécu. "C'est le malheur qui m'a instruit, les chansons me trottent dans la tête et je les retiens de mémoire, pas besoin de papier ni de stylo »De cette époque, elle préférera néanmoins conserver les souvenirs de fêtes « je participais aux fêtes en l'honneur des Saints, entre Relizane, Oran et Alger. Les festivités duraient une semaine et les gens venaient de toute l'Algérie. On invitait les plus grandes chanteuses, comme Oum Keltoum ou Cheikha Fadela La Grande Moi en plus de chanter, je montais à cheval lors de la fantasia, avec un fusil dans chaque main et je tirais. Il y avait les gendarmes qui applaudissaient, le préfet qui me félicitait »
Son premier enregistrement date de 1952 quand Pathé Marconi sort un 78 tours comportant le fameux« Er-Raï Er- Raï », mais c'est en 1954 que Rimitti s'impose comme la référence absolue avec son titre« Charrak Gattà », où ses contemporains y voient une attaque en règle contre le tabou de la virginité (« Il me broie, me bleuit // il m'attise. il m'abreuve, je dis je pars et je passe la nuit // malheur à moi qui ai pris de mauvaises habitudes).
Il faut rappeler que Rimitti a chanté dès les années 40, la difficulté d'être une femme et a introduit la notion de plaisir charnel. Mais son champ thématique ne s'arrête pas là. Elle a exploré toutes les formes de l'amour, célébré l'amitié, tenté d'expliquer les noyades dans l'alcool, déploré l'obligation démigrer et tancé les moralistes. Elle qui avait osé chanter une ode à l'Emir Abdelkader dans les cafés juifs, en pleine guerre de libération, va subir dès l'indépendance les foudres de la censure FLN.Sa poésie lui vaut dans les années 60 « l'excommunication nationale » réponse démesurée et cynique d'un nouveau régime dit de « libération nationale » pourtant empreint de traditionalisme religieux.
Elle a depuis composé plus de 200 chansons, constituant un véritable « répertoire réservoir » dans lequel se serviront allégrement ses successeurs (comme « La Camel », reprise et popularisée par C.Khaled)Pour tous les musiciens de Raï, elle incarne une reine, « LA » grande dame vénérée par tous les chanteurs de la jeune génération qui voient en elle « la Mère du genre » (Rachid Taha lui dédie une chanson, « Rimitti »).Une véritable légende s'est ainsi tissée autour de cette femme qui hante l'imaginaire collectif du Maghreb depuis plus d'un demi-siècle. Rimitti, redécouverte depuis quelques années par une nouvelle génération, est une visionnaire. Ses chansons, martelées depuis un demi siècle n'ont jamais été aussi proches de la réalité sanglante de l'Algérie des années 90, décennie de tous les dangers (Pour les femmes surtout dont Rimitti fut la porte parole la plus audacieuse et la plus lucide)
« Entre temps, l'Occident a pu succomber à sa voix langoureuse, douce mais âpre, ajoutée à un art consommé de la danse.... » (R.Mezouane)Au gré de concerts prestigieux donnés dans les grandes capitales mondiales, Rimitti est devenue la principale ambassadrice du Raï (New York, Paris, Londres, Amsterdam, Stockholm, Genève, Madrid, Milan, Berlin, Le Caire)Elle reçoit entre temps le Grand Prix du Disque 2000 de l'Académie Charles Cros.Mais cest à un autre titre, et au seul en fait, que Rimitti s'accroche, celui de « Cheikha » (la doyenne) !Plus qu'un titre, le terme « Cheikha » est la marque indélébile de son parcours, emblème du large sillon creusée par sa vie de « Franco-Algérienne rebelle »
Rimitti ne veut pourtant pas vieillir Le coeur et l'esprit toujours alertes, elle se veut sans cesse la représentante d'une certaine forme d'avant-garde. Avec l'introduction d'un « band » moderne (basse, batterie, claviers, cuivres) se juxtaposant aux musiciens traditionnels, (Bendir, tar, gasbâ et gallal) Rimitti laisse très tôt entrevoir une nouvelle voie, valable non seulement pour le Raï, mais aussi pour l'ensemble des musiques arabes.Refusant dès le début la voie du « raï variété » empruntée par la génération des « Chebs », elle privilégia plutôt la variété du style offert par le Raï. Ses collaborations avec Robert Fripp et Flea des Red Hot Chili Peppers sur l'album "Sidi Mansour" (1994) illustrent dans la forme un virage « électrique » pris à la fin des années 80.
Résolument progressiste, elle assure la transition d'un Raï reposant sur ses bases traditionnelles, indispensables à la mise en place de la « transe », à celle d'un Raï « enrichi et raffiné » aux rythmiques et sonorités plus modernes. Elle dessine les contours d'un Raï pouvant un jour être appréhendé comme un courant musical majeur. Un style mêlant les influences africaines des Gnawa et les harmonies arabo-andalouses de la musique Châabi aux paroles crues et souvent improvisés de cette Soul algérienne.
Aujourd'hui sort « NTa Goudami », un nouvel album, qui dans le prolongement de « Nouar » (2000) démontre une nouvelle fois la diversité de son art, indique la voix à suivre et impose une nouvelle fois Rimitti comme la diva du Raï.

Air Algérie développe des liaisons européennes depuis Oran



Air Algérie va ouvrir un Nice – Oran à partir du deux juillet prochain. D’autres liaisons seront inaugurées depuis Oran : vers Francfort en Allemagne ainsi que vers Istanbul en Turquie.
Depuis l’aéroport international d’Es Sénia d’Oran, Air Algérie ouvre trois nouvelles destinations européennes : Francfort, Istanbul et Nice. Le nombre de vols aller-retour sera programmé en fonction du trafic attendu. Cependant, on sait déjà que la fréquence sera hebdomadaire.
Par ailleurs, en prévision de la saison estivale qui commence, la fréquence des vols hebdomadaires entre Oran et Alicante en Espagne passe de 4 à 6 rotations. Ajoutons que la ligne Oran – Paris Charles de Gaulle a été inauguré récemment. L’aéroport international d’Es Sénia d’Oran devient la seconde plateforme la plus importante du pays après celui de l’aéroport Houari Boumediene d’Alger. Il est doté d’une piste de 3 000 mètres et accueille des vols depuis 1à villes de quatre pays, soit outre Paris et Nice, depuis Lyon, Genève, Djeddah, Adrar ou Tamanrasset…
Air Algérie dessert 456 villes dans 30 pays en Europe, Moyen-Orient, Mahghreb et Amérique (Canada). Son réseau domestique est dense relie plus de 30 villes. Sa flotte est composée de 33 appareils d’un âge moyen de 5 ans en 2007.

Algerie 200 patrons créent un club


Plus de 200 patrons créent un club avec en ligne de mire une nouvelle organisation patronale
Ali Idir
INFO tsa-algerie.com. Un club regroupant des hommes d’affaires et des opérateurs économiques algériens a été créé, dimanche 30 mai, au siège du FLN à Alger, a-t-on appris auprès de ses initiateurs. Plus de 200 patrons de tout pays étaient présents à la rencontre. Parmi eux figurent Issad Rebrab (Cevital), le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), Brahim Bendjaber et Hakim Cherfaoui (Blanky). Le club se veut une courroie de transmission entre le monde de l’entreprise et les pouvoirs publics, selon la même source. Il s’installera dans des locaux ultramodernes à l’hôtel Genève, rue Abane Ramdane dans le centre de la capitale. Cet établissement, appartenant au FLN et qui devrait abriter la maison algérienne de l’entreprise, sera rénové pour 500 millions de dinars, selon nos sources. Ce nouveau club est le prélude à la création d’une grande organisation patronale qui regroupera des patrons du public et du privé. Pour son démarrage, le club a réussi à obtenir l’adhésion de 160 chefs d’entreprises. La réunion qui a démarré à 14 heures s’est terminée peu après 17 heures

Mr le president Abdelaziz Bouteflika au sommet Afrique-France de Nice



La présidence confirme la présence de Bouteflika au sommet Afrique-France de Nice
Merouane Mokdad
La présidence de la République a confirmé, samedi 29 mai en fin de journée via un communiqué, la participation de Abdelaziz Bouteflika au sommet Afrique-France prévu à Nice du 31 mai au 1 juin 2010. L’annonce a été faite au lendemain de l’annonce de cette présence par l’Elysée, la présidence française.

« Les chefs d'Etat et de gouvernement se concerteront sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour renforcer le rôle de l'Afrique dans la nouvelle architecture de la gouvernance mondiale », a indiqué la présidence algérienne. Par le passé, Bouetflika a participé à deux sommets Afrique-France à Nice et au Caire.

A Nice, le chef de l’Etat aura des entretiens avec son homologue français Nicolas Sarkozy, les premiers depuis la rencontre entre les deux chefs d’Etat au sommet du G8 au Japon en 2008. M. Bouteflika devait se rendre à Paris en juin 2009. Mais la visite reportée sine die. Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères, devait se déplacer à Alger en mars dernier, mais sa visite a été annulée sans explications, ni à Alger ni à Paris.

Le sommet Afrique-France sera co-présidé par Nicolas Sarkozy et Hosni Moubarak. Les deux chefs d’Etat dirigent également l’actuelle structure de l’Union pour la méditerranée (UPM). Le président Bouteflika devrait également rencontrer Hosni Moubarak lors de ce sommet.

Une délégation d'experts algériens s'est rendue en Chine



Afin d'animer ''la semaine de l'habitat" de l'Exposition universelle de Shanghai

Une délégation d'experts chargés d'animer le programme de ''la semaine de l'habitat" qui se tient du 29 mai au 1er juin au pavillon Algérie de l'Exposition universelle de Shanghai 2010, dont le thème est "Meilleure ville, meilleure vie", est conduite par le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, M. Noureddine Moussa, indique-t-on dans un communiqué du ministère. Tout au long de son séjour dans la ville "futuriste" de Shanghai, M. Moussa aura des entretiens avec le commissaire général de l'Exposition universelle représentant l'Etat chinois, et animera une conférence de presse sur le thème "Un habitat de qualité, priorité des pouvoirs publics en Algérie", précise la même source. Organisée du 30 avril au 31octobre 2010, cette Exposition universelle s'étend sur une superficie de 5,28 km2 et regroupe 192 pays dont l'Algérie, et 50 organisations internationales. Le ministre de Habitat est le troisième officiel à avoir visité Shanghai dans le cadre de l'Expo 2010. En effet, lors de la cérémonie d'inauguration de ce grand rendez-vous, le 1e du mois en cours, M. Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, en sa qualité de représentant du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, s'est déplacé pour être de la fête. Et durant la seconde décade du même mois, M. Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, s'est également rendu à Shanghai. Toutefois, tout au long de cette manifestation bien d'autres personnalités de l'environnement économique et culturel sont attendues. A rappeler, par ailleurs, que c'est la première fois dans l'histoire, que l'organisation de l'exposition universelle est confiée à un pays en voie de développement et c'est la deuxième fois que la Chine se voit confier l'organisation d'événement mondial. Après les Jeux olympiques de Pékin en 2008, l'Expo 2010 a absorbé plus de 60 milliards de dollars d'investissement. Un chiffre largement supérieur au coût des JO de Pékin. Il faut dire que beaucoup de pays ont rivalisé en design dans la conception leur propre pavillon, à l'instar du plus attractif, le pavillon français. Pour l'Algérie, elle dispose de son propre pavillon, lequel a été financé pour sa réalisation par quatre entreprises chinoises en activité en Algérie, à hauteur de 740.000 dollars. Le pavillon d'Algérie implanté sur une surface de 1000 m2 présente deux grandes lignes. Soit l'aspect de l'ancienne ville comme la Casbah et les villes contemporaines. Un large programme est consacré conformément au thème de l'édition, à l'urbanisation, mais aussi au tourisme et la philatélie. L'Afrique, quant à elle, est représentée dans un pavillon collectif qui s'étend sur une surface de 26 000 m2 qui englobe 42 pays africains. D'ailleurs, c'est le plus grand pavillon collectif de la manifestation. Yazid F.

Saturday, May 29, 2010

Algerie Festival culturel international de la littérature et du livre de jeunesse : Sortie de Tom l’Atome et le Big-Bang






Dans le cadre de la tenue du 3e feLiv 2010, les deux sœurs, Yasmine et Nesrine Briki, ont dédicacé, vendredi après-midi, leur premier livre pour enfants intitulé Tom l’Atome et le Big-Bang, publié aux éditions Casbah.
Le livre en question est le premier volet d’une série de livres destinés à la jeunesse : les contes de la science. C’est parce que la période de l’enfance est une phase essentielle pour son développement que les deux sœurs, Yasmine et Nesrine, se sont attelées, une année durant, à préparer leur livre original où l’enfant est appelé à se familiariser avec l’univers qui l’entoure. Ce livre de 24 pages, à la maquette attrayante, permettra à coup sûr à l’enfant de développer son imaginaire, de mettre en œuvre ses capacités d’écoute et de mémorisation et bien entendu d’enrichir son vocabulaire. L’auteure, Nesrine Briki, explique avec fierté que la motivation de ce livre revient à son petit garçon, qui ne cessait de lui poser des questions sur certains phénomènes scientifiques. « Je me suis aperçue que j’étais incapable de lui expliquer ces phénomènes d’une manière simple, d’où le recours à ce conte », confie-t-elle. L’illustratrice Yasmine Briki pense qu’à travers une nouvelle esthétique visuelle, l’enfant pourra, d’une part, se familiariser de façon ludique avec certains termes, en l’occurrence l’atome, le proton, ou encore l’hydrogène et, d’autre part, mieux affronter cette matière lors de son cursus scolaire.
« Quand on lui présentera la théorie du Big-Bang, explique Yasmine, il sera mieux préparé. Il aura déjà enregistré dans sa tête l’histoire de l’ingénieux Tom l’Atome. Les notions fondamentales abordées dans l’histoire sont explorées dans une perspective plus scientifique et définies d’une façon très simple, les rendant accessibles au jeune lecteur. » Les briki estiment que dans le cadre de l’année mondiale de l’astronomie, ce livre, mélange de cosmologie et de cosmogonie, est une initiation à la cosmologie et à la physique quantique. C’est en partant de la trame de l’histoire de la théorie fondatrice de « l’atome primitif » de Georges Lemaître que le personnage central, Tom, est né. Le Big-Bang est une théorie expliquant la naissance de l’univers. Cette théorie est admise par la majorité des cosmologistes. La cosmologie est, pour sa part, la science qui étudie les lois de l’univers et son fonctionnement. A la suite d’une prise de conscience de la condition dans laquelle il vit, Tom explose. Cette explosion libérera les premières particules élémentaires, représentées par des personnages parfois loufoques et très attachants. Il est à noter que les trois dernières pages de ce conte sont réservées à un glossaire qui éclaire les choix narratifs et l’action des personnages. après la publication de ce premier livre, Yasmine et Nesrine Briki comptent éditer trois autres ouvrages de ce genre, notamment sur la formation du système solaire et de la terre. En somme, Tom l’Atome et le Big-Bang est un livre à conseiller pour tout enfant ; pour seulement la modique somme de 350 DA.
Par Nacima Chabani

Algerie le développement humain, pilier central du programme économique et social 2010-2014


Une enveloppe de près de 10 000 milliards de dinars a été dégagée au développement humain dans le cadre du programme d’investissements publics 2010-2014 doté d’une enveloppe financière globale de l’ordre de 286 milliards de dollars soit 21 214 milliards DA, adopté lundi dernier par le Conseil des ministres et initié par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, qui accorde une place essentielle au développement humain.
En effet, les experts le considèrent comme étant le pilier central à la poursuite du processus de reconstruction nationale. Par ailleurs, ce plan quinquennal a énoncé les projets à mettre en oeuvre pour en assurer la réalisation conformément aux indicateurs chiffrés contenus dans le communiqué du dernier Conseil des ministres.
Concrètement, il est fait état de la construction de plus de 3 000 écoles primaires, plus de 1 000 collèges, 850 lycées, ainsi que plus de 2 000 internats, cantines et demipensions, dont la charge revient au ministère l’Education nationale qui bénéficie d’un budget de 852 milliards DA.
Concernant, l’enseignement supérieur, il bénéficie de 868 milliards DA destinés à la réalisation de 600 000 places pédagogiques, 400 000 places d’hébergement et 44 restaurants universitaires, tandis que le département de l’enseignement et de la formation professionnelle disposera de près de 178 milliards DA pour la réalisation de 220 instituts, 82 centres de formation et 58 internats.
Par ailleurs, une dotation de 619 milliards DA sera attribuée au secteur de la santé pour assurer la réalisation de 172 hôpitaux, 45 complexes spécialisés de santé, 377 polycliniques, 1 000 salles de soins et 17 écoles de formation paramédicale.
En outre, un budget de plus de 3 700 milliards DA sera alloué à l’habitat pour la réhabilitation du tissu urbain et la réalisation de 2 millions de logements. Pour ce qui des ressources en eau, une enveloppe de 2 000 milliards DA lui sera consacrée pour la réalisation de 35 barrages, 25 transferts, 34 stations d’épuration et plus de 3 000 opérations d’alimentation en eau potable, d’assainissement et de protection des villes contre les inondations.
De plus, 60 milliards DA seront mobilisés par les entreprises sur le marché financier pour la finalisation de 8 nouvelles stations de dessalement de l’eau de mer. Egalement, un budget de plus de 350 milliards DA sera alloué au secteur de l’énergie pour permettre à un million de foyers de bénéficier d’un raccordement au réseau de gaz naturel et 220 000 foyers ruraux à l’électricité.
Ceci dit, le sport et les activités destinées aux jeunes ne sont pas en reste de cet ambitieux plan qui fait état de la mobilisation de 1 130 milliards DA pour la réalisation de 80 stades de football, 750 complexes de proximité, 160 salles polyvalentes, plus de 400 piscines, plus de 3 500 aires de jeux, plus de 230 auberges de la jeunesse et Maisons de jeunes et plus de 150 centres de loisirs scientifiques pour jeunes.
Pour le secteur de la culture, il lui a été attribué une enveloppe d’un montant de l’ordre de 140 milliards DA pour réaliser notamment 40 Maisons de la culture et complexes culturels, 340 bibliothèques, 44 théâtres, 12 conservatoires de musique et écoles des Beaux-Arts, ainsi que 156 centres de loisirs scientifiques, tandis que plus de 106 milliards DA seront consacrés au ministère de la Communication pour l’amélioration des équipements radio et télévision et l’amélioration de leurs réseaux de diffusion.
Au chapitre religieux, plus de 120 milliards DA seront destinés à la réalisation de la grande mosquée d’Alger, de 80 mosquées et centres culturels islamiques, 17 écoles coraniques et la restauration de 17 mosquées historiques.
Le secteur de la solidarité nationale, qui bénéficiera de 40 milliards DA, sera en charge de la construction de plus de 70 établissements spécialisés au bénéfice des handicapés et de près de 40 infrastructures pour personnes en détresse, alors que la réalisation de 9 centres de repos, des salles de soins et de rééducation, 17 musées et complexes historiques, ainsi que la réhabilitation de 34 sites historiques et l’aménagement de plus de 40 cimetières de martyrs reviendra au département des moudjahidine, qui disposera de plus de 19 milliards DA.
D’autre part, des observateurs ont relevé que ce lourd budget, qui est consacré à ces multiples projets dans leur ensemble, nécessite de la part de tous rigueur, suivi et contrôle afin d’assurer une totale réussite à cette grande oeuvre de réalisation inscrite au profit exclusif des Algériens et des Algériennes.
A ce titre, le président de la République , M. Abdelaziz Bouteflika, a déclaré, lors de son intervention en Conseil des ministres, « Nous accompagnerons cette importante dépense publique de développement avec la rigueur nécessaire pour bannir tout excès et surtout tout gaspillage dans le fonctionnement de l’Etat et des collectivités locales », en soulignant que « les mécanismes de contrôle devront parallèlement jouer pleinement leur rôle comme je l’ai déjà ordonné dans ma récente directive ».
Sur ce, il a clairement indiqué que chaque secteur rendra compte annuellement de l’exécution diligente de son propre programme, en insistant sur le fait de veiller à une bonne maturation des projets afin d’écarter les réévaluations de coûts. Ceci dit, il incite tous les citoyens à se mobiliser pour le transformer en un puissant levier de croissance, de création d’emplois et de modernisation du pays.
Fadhila B.

Algerie emploi partner




Au service de l'emploi et de l'entreprise



Emploi Partner jeune entreprise vient de décrocher avec brio la troisième place aux trophées Med -IT 2010 organisés en parallèle au Salon international des nouvelles technologies de l'information et de la communication, auquel nous avons d' ailleurs participé. Pour Emploi Partner, prendre part à de tels évènements est primordial pour nous faire connaître d'abord et pour communiquer avec l'ensemble des acteurs dans le domaine de l'emploi; car souvent la communication a constitué le talent d'Achille des entreprises algériennes. Ce trophée dénote si besoin est qu'Emploi Partner ambitionne de se hisser au rang de l'excellence et de devenir leader dans le domaine, en se donnant les moyens. L'entreprise s'engage pour cela à mettre tout son savoir-faire au service des entreprises et de l'emploi. Ses équipes jeunes, dynamiques et compétentes oeuvrent à créer une synergie entre ceux qui sont à la recherche d'un emploi et les entreprises ; en faisant correspondre les meilleurs profils recherchés par les employeurs notamment grâce à un CV thèque. Cette fonction est remplie de manière optimum rendant les chances de trouver le poste parfait (pour les chercheurs d'emploi)et le candidat idéal pour les entreprises plus importantes. L'entreprise innovante propose des solutions pour quasiment toutes les préoccupations liées à l'emploi en évitant les démarches classiques, souvent lourdes et coûteuses. Emploi Partner se présente comme un partenaire de l'entreprise algérienne. En effet l'environnement économique des entreprises algériennes est difficile. Confrontées quotidiennement à la mondialisation des marchés, aux exigences croissantes des clients, à l'optimisation des organisations, elles perdent parfois de vue la gestion de leurs ressources humaines. Elle a pour ambition de créer avec l'entreprise une relation personnalisée et bâtir ensemble un partenariat durable pour développer l'efficacité des ressources humaines.Pour cela Emploi Partner met à leur disposition des outils RH permettant d'effectuer des recrutements de manière complètement indépendante. Dans ce sens cette jeune entreprise axe son action sur une parfaite connaissance et la maîtrise du fonctionnement des centres de contacts lequel favorise l'appropriation soutenue des idées et de la problématique des clients, ainsi qu'une forte implication et une relation privilégiée avec les clients permettent d'optimiser cette relation de confiance et de partenariat basée sur la pertinence des solutions.K.B.

Algerie Tébessa l'oléiculture




30 000 hectares délimités pour l'extension de l'oléiculture



Une nouvelle superficie de 30 000 hectares a été délimitée pour le développement de l'oléiculture dans la wilaya de Tébessa, dans le cadre des projections prévues pour la prochaine décennie. Selon M. Youcef Djeddam, conservateur des forêts les forestiers s'occuperont de la plantation de 18.000 ha et les services de l'agriculture de 12.000 ha. Ce responsable a rappelé que la dernière campagne 2009/2010 s'était soldée par la plantation de 450 ha, à raison de 1.000 plants par ha. La plupart de ces plantations ont été effectuées dans la partie sud de la wilaya, englobant les localités de Bir el Ater, Ferkane, Negrine et Oum Ali. La conservation des forêts compte également intensifier, à partir de la prochaine saison agricole, la plantation d'oliviers au nord de la wilaya, en encourageant l'investissement privé dans ce secteur, dans le but d'élever la production oléicole dans cette région, demeurée faible comparativement à la région sud où le développement de l'olivier participe également à la lutte contre la désertification et l'érosion. Le potentiel oléicole de la wilaya de Tébessa a connu un net accroissement, durant la dernière décennie, passant de 300 à plus de 7.000 ha. Cette évolution est le résultat de l'aide de l'Etat accordée aux producteurs au titre des divers dispositifs de soutien et au suivi rigoureux de l'itinéraire technique, assuré par les forestiers et les services de l'agriculture, a-t-on encore noté. Les oliveraies occupent plus de 70 % du total de la surface exploitée par l'arboriculture fruitière dans cette wilaya et les variétés les plus recherchées dans la wilaya sont le "Chemlel" et le "Fekani". La dernière récolte d'olives a enregistré un résultat jugé satisfaisant, évalué à plus de 120.000 quintaux. Les deux tiers de cette production ont été destinés à la consommation et le reste à l'extraction de l'huile d'olive. Cette récolte était consécutive à une meilleure répartition de la pluviométrie, ainsi qu'à la fertilisation du sol, obtenue durant la précédente saison agricole, apprend-on des mêmes responsables. En l'absence d'huileries ou de pressoirs dans la wilaya, les oléiculteurs se déplacent toujours à Guelma ou à Souk Ahras, pour la production d'huile.R.R.