Friday, January 14, 2011
Union pour la Méditerranée youtube
L'Union pour la Méditerranée (UPM), officiellement dénommée « Processus de Barcelone : Union pour la Méditerranée », est une organisation internationale intergouvernementale à vocation régionale. Fondée à l'initiative du président de la République française Nicolas Sarkozy, le 13 juillet 2008, dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne, l'organisation est destinée à donner un nouveau souffle au processus de Barcelone, partenariat liant l'Europe aux pays riverains de la Méditerranée.
L'UPM, dont le siège est hébergé à Barcelone, rassemble des États riverains de la mer Méditerranée et l'ensemble des États membres de l'Union européenne (UE). Elle compte ainsi 44 membres : aux 27 membres de l'Union européenne s'ajoutent l'Albanie, l'Algérie, la Bosnie-Herzégovine, la Croatie, l'Égypte, Israël, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Mauritanie, Monaco, le Monténégro, l'Autorité palestinienne, la Syrie, la Tunisie, la Turquie et la Ligue arabe (en tant que telle).
Les principaux buts de l'organisation sont d'ordre énergétique et environnemental : l'eau, l'énergie (notamment solaire), l'environnement — tout particulièrement la dépollution de la Méditerranée — et l'autoroute de la mer comptent parmi les enjeux au cœur du projet. À l'inverse, des sujets moins consensuels comme l'immigration, la nature des régimes politiques des États membres ou le conflit israélo-palestinien ont été écartés.
Le sommet fondateur de l'Union pour la Méditerranée s'est déroule le 13 juillet 2008 à Paris à l'invitation de la France et de l'Égypte. Les pays riverains de la Méditerranée et de l'UE sont représentés à ce sommet au plus haut niveau de l'État. La Libye assiste au sommet au titre d'observateur et est représentée par son ministre des affaires étrangères. La France, qui assure la présidence du Conseil de l'Union européenne, invite également les chefs d'État et de gouvernement de l'UPM à assister au défilé militaire du 14 juillet
Lancé, à l'initiative du président français Jacques Chirac, à la suite de la déclaration de Barcelone — déclaration adoptée lors de la conférence ministérielle euro-méditeranéenne qui s'est tenue du 27 au 28 novembre 1995 — le processus de Barcelone établit un partenariat euro-méditerranéen dans le domaine de la sécurité, du développement et de la culture entre l'Union européenne et dix autres États riverains de la mer Méditerranée : l'Algérie, l'Égypte, Israël, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Syrie, la Tunisie, la Turquie et l'Autorité palestinienne ; la Libye et l'Irak ont eux le statut d'observateurs.
Ces États profitant d'intérêts communs ainsi qu'un long passé d'échanges mutuels, le Processus de Barcelone définit notamment un programme de travail conjoint destiné à construire ensemble un espace de paix, de sécurité et de prospérité partagée — respectant notamment la déclaration universelle des droits de l'homme — mais également à développer les ressources humaines, à améliorer la compréhension entre les cultures et à favoriser les échanges entre les sociétés civiles au moyen d'une zone de libre-échange.
En 2005, ces objectifs ont été réaffirmés lors du sommet de Barcelone tout en s'attardant sur des enjeux concernant l'immigration et la lutte contre le terrorisme, domaines devenus prioritaires du partenariat. Le sommet a également été l'occasion de souligner les réussites du partenariat, mais également les « importantes » limites du Processus de Barcelone
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