Gouvernement économique: la France et l'Allemagne font front commun
ÉCONOMIE - Pour leur oral de rattrapage, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont voulu parlé d'une seule et même voix...
«Commun» et «pragmatisme», ce sont les deux mots les plus prononcés lors de la conférence de presse lundi entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Après les divergences de ces derniers mois, le président français et la chancelière allemande se sont retrouvés à Berlin pour discuter gouvernance économique et régulation financière. Et les deux pays ont voulu être très clairs: ils sont sur la même longueur d’onde.
Gouvernance économique en Europe
Depuis le début de la crise en zone euro, les divergences étaient pourtant nombreuses sur la manière d’y mettre fin et de renforcer les règles en Europe. Des points de désaccords qui ont amplifié les inquiétudes sur l’avenir de l’Europe. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont donc voulu rassurer ce lundi sur la solidité du couple franco-allemand. Les deux pays ont fait un pas chacun dans la direction de l'autre. Très réticente au départ à cette idée, la chancelière a plaidé pour un gouvernement économique européen. Nicolas Sarkozy, de son côté, s’est rangé au côté de l’Allemagne pour renforcer les règles et sanctions budgétaires européennes. Comme Berlin et Bruxelles l’ont proposé il y a quelques semaines, ils militeront pour que les Etats trop laxistes n’aient plus le droit au vote au Conseil de l’UE.
Réunions à 16
Autre position commune: la possibilité de pouvoir organiser des réunions entre les 16 pays de la zone euro. L’objectif est de pouvoir réagir rapidement en cas de problème dans la zone euro sans passer par des discussions avec les 27 Etats membres. Hors de question cependant de créer une nouvelle institution. «Ce n’est pas du tout un signe de division de l’Europe mais une volonté d’être pragmatique», a assuré la chancelière.
Régulation financière mondiale
La France et l’Allemagne comptent bien exporter leur unité retrouvée au-delà des frontières européennes. Les deux pays sont «décidées à parler d'une même voix» lors du G20 de Toronto à la fin du mois de juin, a affirmé le président de la République. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel vont envoyer une lettre commune au président en exercice du G20, Stephen Harper, pour demander une taxation sur les banques
«Commun» et «pragmatisme», ce sont les deux mots les plus prononcés lors de la conférence de presse lundi entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Après les divergences de ces derniers mois, le président français et la chancelière allemande se sont retrouvés à Berlin pour discuter gouvernance économique et régulation financière. Et les deux pays ont voulu être très clairs: ils sont sur la même longueur d’onde.
Gouvernance économique en Europe
Depuis le début de la crise en zone euro, les divergences étaient pourtant nombreuses sur la manière d’y mettre fin et de renforcer les règles en Europe. Des points de désaccords qui ont amplifié les inquiétudes sur l’avenir de l’Europe. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont donc voulu rassurer ce lundi sur la solidité du couple franco-allemand. Les deux pays ont fait un pas chacun dans la direction de l'autre. Très réticente au départ à cette idée, la chancelière a plaidé pour un gouvernement économique européen. Nicolas Sarkozy, de son côté, s’est rangé au côté de l’Allemagne pour renforcer les règles et sanctions budgétaires européennes. Comme Berlin et Bruxelles l’ont proposé il y a quelques semaines, ils militeront pour que les Etats trop laxistes n’aient plus le droit au vote au Conseil de l’UE.
Réunions à 16
Autre position commune: la possibilité de pouvoir organiser des réunions entre les 16 pays de la zone euro. L’objectif est de pouvoir réagir rapidement en cas de problème dans la zone euro sans passer par des discussions avec les 27 Etats membres. Hors de question cependant de créer une nouvelle institution. «Ce n’est pas du tout un signe de division de l’Europe mais une volonté d’être pragmatique», a assuré la chancelière.
Régulation financière mondiale
La France et l’Allemagne comptent bien exporter leur unité retrouvée au-delà des frontières européennes. Les deux pays sont «décidées à parler d'une même voix» lors du G20 de Toronto à la fin du mois de juin, a affirmé le président de la République. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel vont envoyer une lettre commune au président en exercice du G20, Stephen Harper, pour demander une taxation sur les banques
et les transactions financières. L’idée n’est pas nouvelle: Paris et Berlin militent pour cette réforme depuis longtemps. Mais l’important était de pouvoir montrer, une nouvelle fois, que sur tous les sujets, Paris et Berlin avancent main dans la main.
E.M.
E.M.
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