Tuesday, August 17, 2010
Sonatrach ne pourra pas exporter le gaz secondaire dans les 5 prochaines années
Mourad Berour, expert en questions pétrolières, et conseiller de l’ex Président du groupe « Sonatrach », a révélé que le report de Sonatrach de toutes ses opérations depuis janvier dernier sans signer la moindre transaction ou contrat de partenariat, est un coup dur pour el groupe, qui signait de nouveaux contrats chaque mois durant les cinq dernières années.
Berour a déclaré à Echorouk que le retard des opérations et projets du groupe « Sonatrach »ne concernent pas seulement les projets de renouvellement de quelques unes de ses unités ou la construction de nouveaux projets dans le domaine du pétrole et du gaz, mais concernera les nouveaux appels d’offre relatifs à l’octroi de nouveaux permis de forage.
Cela aura des répercussions néfastes sur la stratégie du groupe Sonatrach au niveau national et international, notamment en ce qui concerne le respect de ses engagements dans le domaine pétrolier et du gaz.
Il a indiqué que le retard de l’opération de restructuration du complexe de la raffinerie d’Alger, contraindront l’Algérie à plus d’importation en termes de produits raffinés à moyen terme.
Berour a indiqué qu’il est impossible d’exporter 85 m3 de gaz naturel en 2015 en cas de la continuité de la hausse des moyennes de consommation interne avec la cadence actuelle, et qui oscille entre 101 et 12 % durant ces dernières années
Il a ajouté qu’il ne prévoit pas pour le moment l’existence de quantités supplémentaires en gaz à exporter, notamment après le retard enregistré dans le projet de Gassi, suite au retrait des entreprises Espagnoles du projet, laissant le groupe « Sonatrach » tout seul sur le projet dans l’optique de commencer la production dans cinq années au moins.
Berour a déclaré que al rupture des contrats concernant l’exploration aura des répercussions fâcheuses sur la production globale des hydrocarbures, notamment dans le domaine gazier.
Il a ajouté que l’espace entre les appels d’offre, l’octroi des permis d’exploration, et atteindre l’étape de la production n’est pas inferieure à dix années. Cela mettra l’Algérie dans une grande désillusion en termes de contrats à long termes signés avec ses clients dans le domaine gazier et pétrolier
Berour a indiqué que Sonatrach doit sortir de sa coquille locale et entreprendre des expériences internationales, notamment en Asie, au Moyen Orient, au Golf, la Guinée et le Mexique, et s’attaquer à des projets qui reflètent la vraie image d’un groupe pétrolier jouissant de critères internationaux.
Cela exige du gouvernement algérien l’ouverture d’un vrai débat sur le changement de ses stratégies énergétiques et penser sérieusement à la nécessité de développer son secteur pétrolier.
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
No comments:
Post a Comment