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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Wednesday, August 04, 2010

Mr le Président barack Obama la "mission de combat américaine en Irak" sera close le 31 août 2010.



Irak, Afghanistan : le pari paradoxal d'Obama
En tenant ses promesses, Barack Obama fait parfois des paris osés. Le président américain a confirmé, lors d'un congrès d'anciens combattants à Atlanta, lundi 2 août, ce qu'il avait promis devant les marines de Camp Lejeune le 27 février 2009, peu après son entrée à la Maison Blanche : la "mission de combat américaine en Irak" sera close le 31 août 2010. Alors qu'il y avait 144 000 soldats en Irak lorsqu'il est arrivé au pouvoir, il n'en restera, de septembre 2010 à décembre 2011, date prévue du départ définitif du corps expéditionnaire, que 50 000, chargés du "soutien et de l'entraînement des forces irakiennes de sécurité".
Le moment n'est pas le plus évident pour quitter l'Irak. Juillet a été le mois le plus meurtrier depuis deux ans (au moins 222 tués selon l'armée américaine, au moins 535 tués selon les agences de presse). Les attentats d'Al-Qaida en Irak se multiplient de nouveau. Le pays n'a toujours pas de gouvernement, après les élections du 7 mars. L'économie est très affaiblie, la production de pétrole n'est pas revenue à son niveau d'avant-guerre, alors même que cette production était très limitée par l'embargo. Preuve que la confiance n'est pas rétablie, 1,8 million d'Irakiens vivent toujours à l'étranger.

Malgré la fragilité de la situation, Barack Obama, farouche opposant à l'invasion de l'Irak en 2003, critique de l'envoi de renforts de 2007, le fameux surge qui a permis de détourner la guérilla sunnite d'Al-Qaida et de calmer la situation, a ordonné que le calendrier annoncé soit respecté. A Camp Lejeune, il avait tenu à préciser que les Etats-Unis n'avaient "aucune prétention" sur les "territoires" et les "ressources" de l'Irak.

Cette conviction, solidement ancrée chez M. Obama, que l'Amérique s'est, après le 11-Septembre, partiellement trompée de guerre, souffre pourtant d'un paradoxe : le pari du retrait d'Irak est en effet complété par le pari d'un surge en Afghanistan. C'est le même homme, le général David Petraeus, qui détient à Kaboul les commandes qu'il avait lors du surge à Bagdad. Le pari est osé, car rien n'indique que l'envoi de renforts permettra, comme ce fut le cas avec les sunnites irakiens, de détourner les insurgés pachtounes afghans des talibans purs et durs, basés au Pakistan et alliés à Al-Qaida.

Barack Obama avait entamé son mandat en identifiant clairement le problème : le retrait d'Irak devait permettre d'intensifier le combat contre la "centrale" d'Al-Qaida, dans une zone géographique non pas afghane mais afghano-pakistanaise. Cette stratégie a porté ses fruits, des coups très rudes ont été portés à Al-Qaida au Pakistan, et Islamabad paraît peu à peu corriger le double jeu mené à l'époque Bush (comme les documents publiés par WikiLeaks viennent encore de le démontrer).

Reste que la présence de l'OTAN en Afghanistan ne semble pour le moment guère permettre de mener à bien cette lutte contre Al-Qaida. Au contraire, elle sert d'aimant aux rebelles et légitime l'insurrection talibane aux yeux d'une population égarée dans trois décennies de guerre.

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