阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Saturday, July 31, 2010

LES ÉCONOMISTES AVERTISSENT



L’UMA disparaîtra des radars des investisseurs
Au lieu d’adresser sans cesse des critiques à l’Union européenne, les dirigeants maghrébins feraient mieux d’unir leurs efforts.

Le surplace de l’Union pour la Méditerranée n’est certainement pas une bonne nouvelle pourl’avenir du Maghreb, même si nombre d’habitants et d’élites de cette région ne manquent pas d’insister sur le scepticisme que leur inspire ce processus. Ce jugement provient de l’Institut de prospective économique du monde méditerranéen. Sans une intégration économique avec l’Europe, l’Afrique du Nord risque fort de s’enliser et de disparaître des radars des investisseurs étrangers. Que ce rapprochement avec l’Europe s’appelle UPM ou bien «5+5» ou encore Barcelone 2, il est à terme nécessaire pour ne pas dire vital, souligne la même source.
Pour autant, cette nécessité ne saurait éluder la part de responsabilité des pays maghrébins dans les difficultés que rencontre leur région pour faire partie des zones émergentes. Pour plusieurs experts, l’urgence n’est pas tant dans un renforcement des relations économiques entre les deux rives de la Méditerranée que dans une meilleure intégration entre les pays maghrébins.
A ce sujet, l’économiste franco-algérien El Mouhoub Mouhoud, qui enseigne à Paris-Dauphine, est catégorique. Pour lui, le coût de la non-intégration Nord-Sud est inférieur à celui de la non-intégration Sud-Sud. En d’autres termes, derrière les habituels discours et critiques sur la tiédeur de l’engagement européen dans le sud de la Méditerranée, se cache un problème plus important: celui du coût du non-Maghreb.
Il n’est pas nécessaire d’avoir recours à une multitude d’études économétriques pour imaginer quel serait le dynamisme d’une région où serait garantie la libre circulation des personnes, des marchandises et des capitaux. Une région dont les pays multiplieraient les projets d’infrastructures communes, notamment dans l’énergie et les transports. Des projets qui, à l’image de centrales nucléaires partagées - éventuellement construites à cheval sur les frontières - créeraient autant de facteurs d’irréversibilité en matière de paix régionale et de développement. Une telle région gagnerait de un à quatre points de croissance supplémentaires, sans compter l’effet induit par la libération des initiatives individuelles, poursuit l’Institut de prospective économique du monde méditerranéen.
Dès lors, c’est l’immobilisme politique, qui affecte la construction maghrébine qui est incompréhensible «pour ne pas dire inadmissible, selon la même source. Elle poursuit en mettant en cause la responsabilité, des dirigeants incapables de s’entendre une bonne fois pour toutes afin de relancer l’Union du Maghreb arabe. Cette impuissance est évidente mais elle sert trop souvent à occulter d’autres responsabilités, à commencer par celles des élites économiques du Maghreb, est-il poursuivi.
L’Institut de prospective économique du monde méditerranéen souligne que le discours des dirigeants tend toujours à défendre la construction maghrébine mais, en réalité, leurs revendications sont bien timides et cachent trop souvent le fait que la fragmentation du Maghreb sert nombre d’intérêts égoïstes. A la fin de sa contribution, l’Institut adresse un appel à l’Union européenne. Elle doit adopter une position plus ferme et plus cohérente en exigeant de ses interlocuteurs maghrébins - comme elle le fait avec les pays du Golfe - qu’ils s’unissent enfin. Serait-ce suffisant? et pourquoi ne l’a-t-elle pas fait au moment de la négociation des Accords d’association?

Ahmed MESBAH

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