阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

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Commission européenne: "Commission européenne"

Wednesday, September 01, 2010

Algerie CLIMAT DES AFFAIRES



yacine abdouni

Difficultés des groupes étrangers : l'exception algérienne
Le climat économique en Algérie est-il hostile au bon fonctionnement des entreprises, notamment celles du secteur industriel ? Ces dernières années, plusieurs entreprises publiques, après avoir été des fleurons dans leurs secteurs (SNS, Sider, Eniem, Eni, BCR, Air Algérie, Sonelgaz, Algérie Télécom…) ont fini par être dissoutes, bradées à un investisseur privé ou font face à d’importantes difficultés financières. Les compétences du management algérien de ces entreprises ont souvent été pointées du doigt.

Mais aujourd’hui, ce sont des firmes multinationales, leaders mondiaux dans leurs domaines respectifs et souvent dirigées par des managers étrangers choisis par les maisons mères, qui n’arrivent pas à trouver leur essor sur le marché national.

Les exemples sont nombreux. Le plus emblématique est sans doute celui du sidérurgiste ArcelorMittal. Depuis qu’il a acquis l’usine d’El Hadjar via l’absorption d’Ipsat en 2005, le groupe, numéro un mondial du secteur depuis 2006 date de la fusion entre Arcelor et Mittal Steel, ne fait pas parler de lui pour ses performances industrielles ou financières mais presque uniquement pour ses conflits sociaux.

L’Algérie est aujourd’hui le seul pays parmi ceux dans lesquels évolue ArcelorMittal où la tension sociale est aussi permanente. Les travailleurs contestent systématiquement les décisions du management étranger de l’entreprise et tentent d’imposer des décisions industrielles que la direction juge inefficaces et peu rentable. Résultat, le plan d’investissement de 200 millions de dollars annoncé au début de l’année est renvoyé sine-die. Et la tension n’est pas prête de retomber.

Autre cas illustrant cette exception algérienne : l’émirati DWP (Dubaï World Port) qui a pris la gestion du port d’Alger au milieu de l’année 2009. Depuis, le troisième opérateur portuaire mondial – avec 55 terminaux gérés, fait face à de sérieuses difficultés. Au sein de l’entreprise, les conflits sociaux se sont multipliés, aggravant les retards dans le traitement des marchandises. De nombreux affréteurs contestent la dégradation des conditions logistiques se traduisant par le prolongement de la durée que passent les navires en rade. DPW ne connaît pas une actualité aussi tendue dans un autre pays.

Et quand ce ne sont pas les conflits sociaux, c’est l’Etat lui-même qui est en cause. Comment expliquer que Siemens (Allemagne) et Vinci (France) soient incapable de livrer le métro d’Alger dans les délais ? Ces deux groupes, leaders mondiaux dans leurs secteurs, ont réalisé dans d’autres pays des projets plus difficiles et plus complexes que le métro d’Alger. Mais en Algérie, ils sont confrontés à une situation tellement complexe qu’ils viennent de demander une indemnité de 100 millions d’euros à l’Etat algérien. Des pénalités liées à l’immobilisation sur le chantier du métro d’Alger de matériel et de personnel pour des raisons administratives.

En Algérie, les rares entreprises étrangères qui tirent leur épingle du jeu sont celles activant dans l’importation ou les services. Les concessionnaires automobiles, les banques et les opérateurs de téléphonie mobile affichent des taux de rentabilité exceptionnels. Mais ces entreprises sont confrontées à des problèmes d’une autre nature : l’instabilité juridique, avec des lois qui changent régulièrement et d’une manière brusque. Résultat, depuis maintenant plus d’une année l’Algérie n’attire plus les investisseurs étrangers.

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