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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Wednesday, April 28, 2010

Algerie Bordj Menaïel



Une ville, une histoire
Depuis que le monde est monde, Bordj Ménaïel a toujours été Bordj Ménaïel et son nom est tiré de la période turque car durant l’invasion romaine, Bordj-Ménaïel portait le nom de Vasara, allusion faite à l’ancienne Hippodium romain. Mais durant la période turque, ces derniers ne se contentèrent pas d’une installation territoriale mais ils construisirent une forteresse qui servait de camp militaire afin d’assurer maintien de l’ordre et la sécurité dans toute la région jusqu’au littoral de Boumerdès (Rocher-Noir), Zemmouri (Courbet marine), Cap-Djinet, Dellys et Tigzirt. Ainsi, c’est à partir de cette forteresse surnommée Bordj-Ménaïel, «le fort bleuté», que les Turcs étendaient leur domination sur les populations, l’appellation du mot Ménaïel est une définition provenant de la période turque car la lettre I porte deux points qui équivaut à l’alphabet employé dans la langue de la Turquie, manière de faire la phonétique. Aussi, il ne peut être question d’un mot français car la langue de Molière utilise le «y».Bordj veut dire «le fort», Ménaïel signifiant la couleur bleu étant donné que la forteresse avait toujours été peinte avec la couleur utilisée de la «Nila», allusion faite à la chanson chaâbi qui dit «dhak stah e aali li masbough ba nila». De toutes les invasions étrangères, c’est incontestablement l’Islam qui a le plus profondément imprégné la population de cette région.Bordj-Ménaïel à travers l’histoire a été érigée en commune de plein exercice par un arrêté préfectoral du 18 novembre 1870 et confirmé par décret. Elle est reliée par une route (actuellement autoroute) de grand trafic allant de Menerville (Thénia) à Fort National (Larbâa Nath Irathen) et est situé à 70 km d’Alger, 25 km de la wilaya de Boumerdès et 30 km de la wilaya de Tizi-Ouzou, elle a toujours offert aux passants une vue très agréable. Dans l’histoire ancienne, la ville de Bordj-Ménaïel et plus précisément durant l’époque romaine, elle portait le nom Vasara en reconnaissance à l’ancien Hippodium Romain. La colonisation française a agrandi la ville en 1863 qui fut détruite pendant l’insurrection de 1871 puis reconstruite la même année et élargie en 1872.
Un souvenir perduLes Issers Larôch étaient sous la domination turque, une grande famille des Issers qui s’étendaient depuis Dellys jusqu’à les Beni-Djaâd et qui était partagée en cinq factions, à savoir Isser Iarach, Isser El Djediane, Ouled Smir, Isser et Ouedianne, Isser Ras El Oued. Suite à plusieurs guerres qui ont longtemps agité cette contrée, les Issers Laârach ont été constitués en un commandement distinct par une décision du gouverneur général en date du 25 juillet 1863. Depuis, ils ont formé une tribu séparée, située à l’ouest de Dellys, chef-lieu de la subdivision et du cercle de ce nom. Les Issers Larach ont pu délimiter par le nord la tribu des Issers d’Ouled Smir, à l’est la tribu des Issers d’El Djedianne et celle de Sebaou El Kedima, au sud la tribu des Kabyles de Béni Amrane et la tribu des Zemmouls, à l’ouest la tribu des Khalfouns, celle des Kharchs de la montagne et l’oued Isser qui la sépare de la tribu des Issers El Ouidiane.Cependant, le décret impérial du 16 avril 1864 avait désigné la tribu des Issers Laârach pour être soumise aux opérations prescrites par le Senatus consulte du 22 avril 1863. La grande tribu des Issers tirait évidemment son nom de la rivière qui arrosait une grande partie considérable de son territoire. L’histoire reconnaît également que la faction des Issers formait la plus puissante des cinq autres, sans doute par affinité de race et d’intérêts, dont le souvenir est aujourd’hui perdu, et son organisation intérieure comprenait comme les autres factions un caïd dont les fonctions consistaient à assurer la rentrée des impôts.
La période turqueLes Ménaïlis ou les ex-Vasarien étaient très attachés à la terre. En 1830, ce Bordj n’était plus qu’une ferme de pacha d’Alger et l’autorité française avait réuni ce bordj avec toutes ses dépendances au territoire des deux Amalastes précitées à celui des villages de Teurfa et des Ouled Moussa, et créa le noyau d’une nouvelle tribu à laquelle il fut donné le nom de Zemouls. La tribu des Issers Larach possédait à titre de melk et de temps immémorial le territoire qu’elle occupe. Il est vrai que sur l’ensemble du territoire, elle présentait certaines dérogations du fait même du principe de possession depuis des siècles antérieurement à la promulgation du Senatus Consulte du 22 avril 1963, le territoire des Issers lié à celui de Bordj-Ménaïel renfermait cinq factions administratives placées sous le commandement d’antan de «cheikh el dechra» (le sage de village), qui centralisait les pouvoirs. Ces cinq factions dépendaient des Béni Athmane El Ghious. Les Beni Rabia, Larach El Rabate et les Larach Cheragas devenus plus tard (Raïcha et Ouled Aïssa).Les factions d’El Ghious comprenaient le pays qui s’entendait de la grande route d’Alger à la rive droite de l’oued Issers, celle des Béni Rabia qui elle était divisée en deux parties, la première située dans la montagne et qui occupait les hauteurs de Draâ El Gueffar composé du Haouch de Béni Bakhti Bechala et Ouled Amara à Haouch Guerrouma et à Haouch Kara Ahmed, la deuxième partie était constituée du haouch Sbaâ et Béni Hamid qui se composait d’un territoire se situant entre la route d’Alger et l’oued Isser d’une part et de l’autre part de l’oued Boumzar de Bordj-Ménaïel qui la séparait des Larachs Laraba.Elle dépendait, autrefois, de l’autorité du caïd des Issers, en l’occurrence El-Gharbi, puis passa sous le commandement de ce dernier lors de la réunion de toute la tribu à l’arrondissement d’Alger. Le centre de colonisation détruit lors de l’insurrection de 1871 fut reconstruit la même année au niveau de Bordj-Ménaïel et comprenait des lots urbains des lots ruraux et des concessions agricoles (huit familles d’origine française s’y sont implantées à l’origine). La rapide mise en valeur des terres et les ressources agricoles du pays ont provoqué une rapide évolution du centre agrandi en 1872. Ce complément de la ville de Bordj-Ménaïel était le Cap-Djinel qui représentait le contact du territoire communal avec la mer. La superficie de la daïra de Bordj-Ménaïel (autrefois sous préfecture) était de 97 et 80 km2. (A suivre)Kouider Djouab
28-04-2010

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