Sunday, January 30, 2011
Interview de M. Mohamed Salah BOUZERIBA APRUE 2011
Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Interview de M. Mohamed Salah BOUZERIBA Directeur Général de l’Agence Nationale pour la Promotion et la Rationalisation de l’Utilisation de l’Energie (APRUE)
Depuis 2007, l’APRUE a lancé une série d’initiatives à travers le Programme National de Maîtrise de l’Energie (PNME 2007-2011) visant à économiser de l’énergie dans plusieurs secteurs. Quel bilan en faites-vous ? Le programme 2007-2011 couvre l’ensemble des secteurs d’activités, l’objectif était plutôt de faire connaître les programmes d’énergie, d’amorcer une dynamique de la maitrise de l’énergie. L’enjeu étant de susciter l’adhésion des acteurs, ce qui est essentiel, de notre point de vue, pour réussir la mise en oeuvre des programmes de maitrise de l’énergie. Etant entendu que la démarche de l’APRUE est de faire faire. Je pense que le bilan est positif. La maitrise de l’énergie, on en parle de plus en plus et donc indéniablement il y a l’émergence d’une prise de conscience, ce qui est déjà un acquis important. Il reste, cependant, beaucoup de chemin à faire..
Comment évaluez-vous le programme « Eco-Lumière » ?.
Comme je l’ai souligné, précédemment, de la même manière, l’objectif du programme « Eco-Lumière » est de faire connaître les lampes économiques aux ménages ; cet objectif a été largement atteint. Le programme « Eco-Lumière » se poursuit normalement, et la prochaine étape portera sur la diffusion de 250 000 lampes au niveau de 16 Wilayas de l’est du pays..
Le PNME 2007-2011 arrive à sa fin. Quelles sont les perspectives pour l’avenir ?.
Au-delà du PNME 2007-2011, je crois qu’il faudrait changer d’échelle et passer à des programmes de maitrise de l’énergie d’envergure. Evidemment, il y a des programmes où les économies d’énergie sont presque immédiates telles que les lampes économiques. Ce type de programme est à encourager..
D’autres programmes nécessitent en revanche encore beaucoup de maturation comme le bâtiment qui constitue le défi des décennies à venir et pas uniquement pour l’Algérie d’ailleurs, parce qu’il y a une multitude d’intervenants. Là, la démarche sera différente et adaptée à ce secteur..
Dans tous les cas, la consistance des projets pour l’ensemble des secteurs sera revue à la hausse et je pense qu’au rythme où vont les choses, il y a des perspectives très prometteuses pour la maitrise de l’énergie en Algérie..
Quels ont été les apports de la coopération internationale pour votre agence ?.
Comme vous le savez, la maitrise de l’énergie est une activité relativement nouvelle en Algérie. Il est bien évident que beaucoup d’autres pays nous ont devancés dans ce domaine et donc le bon sens voudrait qu’on mette à contribution leur expérience notamment, en termes de consistance de projet, de méthodologie, de mécanismes de financement et surtout susciter la mobilisation des acteurs..
C’est pourquoi nous sommes constamment à la recherche de partenariats avec des agences similaires d’autres pays. S’agissant d’institutions publiques, le partenariat vise essentiellement l’échange d’expérience et de savoir-faire..
A titre d’exemple, nous avons une convention de coopération avec l’Agence française de la maitrise de l’énergie et de l’environnement (ADEME) depuis 2003, avec les Pays-Bas aussi. De même que l’APRUE fait partie d’un réseau d’agences du bassin méditerranéen (MEDENER) qui constitue l’espace idoine d’échanges sur les politiques et les programmes de maitrise de l’énergie..
Oui, la coopération internationale a été d’un apport considérable pour l’APRUE, notamment dans la conduite des programmes de maitrise de l’énergie et leur évaluation..
Equilibres.
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