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Commission européenne: "Commission européenne"

Wednesday, September 15, 2010

L'énergie nucléaire va connaître une croissance sans précédent dans le monde



L'énergie nucléaire est sur le point de connaître une croissance sans précédent dans le monde entier depuis celle des années 1980, selon une étude rendue publique mardi à Montréal par Ernest &Young. Soixante cinq réacteurs sont en construction dans 15 pays sans compter les 120 autres prévues et les nombreux réacteurs en voie d'être rénovés, a indiqué le leader mondial des services de certification et de fiscalité dans son étude présentée en marge du Congrès mondial de l'énergie à Montréal. Selon l'étude, entre 2015 et 2019, la capacité nucléaire surpassera vraisemblablement celle du milieu des années 1980, en raison de la réalisation de nouvelles installations qui produiront près de 100 gigawatts (GW) pendant cette période de cinq ans (installations prévues et en cours de construction). La région Asie-pacifique, qui a poursuivi la construction d'installations nucléaires au cours des années 1990, accélérera le rythme entre 2010 et 2014, pour atteindre un nombre d'installations que seule la région Europe-Moyen Orient-Afrique (EMOA) parviendra à dépasser entre 2015 et 2019. Quant aux Amériques, elles devraient hâter considérablement la cadence de la construction d'installations pour augmenter la production d'électricité de 1.869 MW à 16.545 MW, soit plus de huit fois entre les périodes de 2010 à 2014 et de 2015 à 2019, ajoute la même étude. Toutefois, note l'étude, plusieurs nouveaux projets se heurtent à des obstacles importants, en raison du dépassement des coûts, des retards dans le calendrier et de la suppression de soutien politique et de l'aide financière. Ben Van Gils, leader sectoriel mondial dans l'électricité et services publics partage le même constat fait par Ernest & Young en soulignant que la construction de centrales nucléaires connaît un nouvel essor engendré par le besoin d'un approvisionnement énergétique plus stable et par les préoccupations liées aux changements climatiques.
Notons par ailleurs que des conférenciers ont relevé lors de la deuxième journée du Congrès mondial de l'énergie à Montréal que la disponibilité de l'énergie exige un recours accru et approprié au mix énergétique. Bien que les énergies fossiles constituent encore pour un certain temps l'offre principale d'énergie, la demande pour d'autres sources d'énergies devient plus pressante, de façon à assurer un approvisionnement suffisant et une protection adéquate de l'environnement. Plusieurs conférenciers ont signalé la nécessité d'une coopération plus étendue entre les gouvernements aux plans mondial et régional, de même que des relations plus efficaces entre les gouvernements et les milieux industriels. Cette approche est nécessaire pour générer un développement plus efficace et plus rapide de sources alternatives d'énergie pour que les régions sous-développées puissent avoir un accès étendu à l'énergie. Lors d'une table-ronde, présidée par Fatih Birol, responsable à l'Agence internationale de l'énergie, les discussions ont porté sur les inquiétudes croissantes à l'égard des changements climatiques et les défis que pose l'augmentation de la production pétrolière à l'industrie de l'énergie.
Ce panel de cinq cadres de compagnies énergétiques a discuté des grandes sources d'énergie conventionnelles, y compris la possibilité pour que le charbon demeure une source d'énergie prédominante pour produire de l'électricité dans une perspective plus écologique. Au cours de cette séance, Vinay Kumar Singh de la société indienne Northern Coalfields Ltd, a expliqué dans quel contexte le charbon demeure un outil de développement essentiel utilisé à grande échelle en Inde qui cherche aussi à en réduire l'impact environnemental. Thierry Vandal d'Hydro-Québec a pour sa part insisté sur la nécessité, avant d'élaborer un mix énergétique -bouquet d'énergie composé d'énergies fossiles comme le pétrole, le gaz et le charbon et d'énergies renouvelables tels que le solaire ou l'éolien- d'apporter des améliorations à l'efficacité énergétique afin de réduire la demande. Un autre enjeu avait trait à l'amélioration des réseaux de transmission d'électricité. Leonard Birnbaum de la RWE AG, en Allemagne, a discuté des choix énergétiques qui doivent être effectués pour satisfaire la demande croissante. Les énergies fossiles vont continuer à être une source primordiale, mais le captage du carbone doit aussi devenir une priorité en vue d'une utilisation efficace de ces énergies. De leur côté, Richard George de la société d'exploitation de sables bitumineux Suncor énergie,et Gregory Boyce du géant du charbon américain Peabody Energy, ont expliqué comment leurs produits vont jouer un rôle de plus en plus important en vue de répondre aux besoins d'énergie mondiaux en croissance, avec un impact environnemental beaucoup moins nocif que celui perçu généralement. M. George a indiqué qu'une technologie, en voie d'être développée, donnera lieu à des centrales électriques au charbon de "Génération verte" produisant des émissions de carbone presque nulles.
Pour sa part, M. Boyce a déclaré que le charbon a un rôle capital à jouer pour répondre à la demande mondiale en énergie et pour aider à réduire la pauvreté dans des régions où souvent, plus de la moitié de la population n'a pas d'accès adéquat à l'énergie. Il a aussi soutenu que le charbon était le seul carburant durable pour répondre aux besoins des économies émergentes, à l'exemple de la Chine qui produit 80% de son électricité à partir du charbon. Le dirigeant de la plus grande compagnie privée de charbon au monde a indiqué que des nouvelles centrales électriques fonctionnant au charbon, dites Génération verte, sont développées pour émettre du carbone en très faibles quantités. Lors d'une plénière, Shosuke Mori de Kansai Electric Power Company, au Japon, a avancé que la concurrence pour les carburants fossiles allait s'intensifier au fur et à mesure que les pays en développement vont accroître leur consommation d'énergie accentuant ainsi leurs émissions de CO2. Selon son évaluation, une utilisation plus répandue de voitures électriques pourrait également réduire de près de 1,4 milliard de tonnes les 4,8 milliards de tonnes d'émissions générées par les automobiles.
R.E.

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