Wednesday, September 15, 2010
Une cinquantaine d’hommes d’affaires américains prochainement à Alger
Objectif : diversifier le partenariat économique
Les échanges entre les deux pays restent nettement dominés par les hydrocarbures. D’où le souhait d’œuvrer à leur diversification en encourageant, entre autres, l’organisation de ce type de missions économiques impliquant d’autres secteurs d’activité.
Une délégation d’une cinquantaine d’hommes d’affaires américains se rendra, du 25 au 30 septembre en cours, à Alger pour chercher les opportunités d’investissements en Algérie, a annoncé hier l’ambassade d’Algérie à Washington, cité par l’APS. Cette mission économique de 6 jours, organisée par l’ambassade algérienne et le Conseil d’affaires algéro-américain USABC, est composée de sociétés américaines activant dans l’industrie pharmaceutique, l’agroalimentaire, la construction et l’habitat, les ressources en eau, les technologies de l’information et de la communication (TIC), les services technologiques, les transports, les hydrocarbures, les énergies renouvelables ainsi que la formation professionnelle en matière de gestion des entreprises. Cette visite de prospection, la troisième du genre, consiste en l’organisation d’une conférence sur les opportunités d’investissements en Algérie et de rencontres bilatérales entre les représentants de ces compagnies américaines et leurs homologues algériens.
En outre, des réunions de travail sont programmées au profit des membres de la délégation américaine avec les représentants des départements ministériels concernés (industrie et promotion des investissements, ressources en eau, travaux publics, transports, habitat, santé, énergie et TIC) et autres entités relevant du secteur économique national aussi bien public que privé (Chambre algérienne de commerce et d’industrie et Forum des chefs d’entreprise).
Les échanges entre les deux pays restent nettement dominés par les hydrocarbures. D’où la volonté des pouvoirs publics des deux parties d’œuvrer à leur diversification en encourageant, entre autres, l’organisation de ce type de missions économiques.
De leur côté, les opérateurs économiques des deux pays aspirent à un objectif commun mutuellement bénéfique. Ainsi, les opérateurs algériens cherchent à bénéficier du savoir-faire et du transfert de technologie des États-Unis et à conclure des actions de partenariat avec leurs homologues américains lesquels manifestent plus d’intérêt à l’extension de leur champ d’intervention sur le marché national aux secteurs hors hydrocarbures, aidés par leurs multiples déplacements en Algérie qui ont laissé entrevoir de réelles opportunités d’investissements, souligne-t-on.
Les compagnies américaines, qui feront partie de cette mission, sont le groupe Eli Lilly et Merck pour l’industrie pharmaceutique, Vennen Company, Black and Veatch, Ems Inc, Kent Holdings et Perini du secteur de la construction, Raython, Flir et Mc Wane pour les TIC, les ressources en eau et services technologiques, Milky Whey et Costco pour l’agroalimentaire, Panalpine, International transportation management, Sabre Airline Solutions et Ultraflote corporation pour les transports, Exxon Mobile, Halliburton, Conoco Philips, Kellog Brown and Root, Nabors Drilling international, Air products and chemical et Global opportunities services pour les hydrocarbures, New millenium solar equipment pour les énergies renouvelables, et American world services, Ameritane et Curtis Mallet Prevost pour les cabinets d’affaires. Lors de sa visite à Alger en juillet dernier, qui visait notamment à étudier les voies et les moyens de renforcer davantage le partenariat algéro-américain, le directeur principal de l'Engagement mondial à la Maison-Blanche, M. Pradeep Ramamurthy, avait indiqué que les États-Unis souhaitaient renforcer leurs liens avec l'Algérie et les autres pays du Maghreb, dans le domaine économique, dont l’entrepreneuriat, à travers une coopération bilatérale et des échanges d’intérêt commun.
Précisant que “l’entrepreneuriat et les échanges économiques sont l’un des piliers de la coopération entre l’Algérie et les États-Unis”, l'émissaire de la Maison-Blanche avait fait comprendre que la réussite d’un partenariat économique “nécessitait la collaboration de tout un chacun et une stratégie de développement à long terme”.
Durant l’année 2009, les États-Unis sont restés le premier client de l’Algérie avec un montant de 9,26 milliards de dollars d’exportations algériennes (21,2% de la structure globale des exportations) et le sixième fournisseur avec 1,99 milliard de dollars d’exportations américaines (5,11%).
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