Marchés Tropicaux
STRATÉGIES
ET INVESTISSEMENTS
EN AFRIQUE
Pas moins de 13 entreprises et organisations européennes ont lancé lundi 5 juillet le consortium pour la réalisation du projet Transgreen. Ce projet qui s'inscrit dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée doit permettre de transporter l'énergie produite dans le sud de la Méditerranée vers la rive nord.
Un premier pas vient d’être franchi dans la réalisation du projet Transgreen. Le 5 juillet, pas moins de 13 entreprises et organisations ont signé la convention de partenariat établissant les règles du futur mégaprojet de transport d’énergie dans la mer Méditerranée. Constitué pour trois ans, ce partenariat est ouvert à d’autres entreprises, notamment du Sud.
Pour le moment, Abengoa, l’AFD, Alstom, Areva, Atos Origin, CDC infrastructure, EDF, Nexans, Prysmian, REE (Red Eléctrica de España), RTE, Siemens, Taqa Arabia se sont regroupés au sein d’un consortium autour des résolutions suivantes, réunies dans un communiqué du ministère français de l'Écologie :
« proposer le schéma directeur technique et économique d’un réseau transméditerranéen capable d’exporter environ 5 GW vers l’Europe à l’horizon 2020 ;
promouvoir un cadre régulatoire et institutionnel favorable aux investissements et à la rentabilité des projets sur la rive sud ;
montrer l’impact des investissements d’infrastructures et des échanges d’électricité sur la croissance, l’activité économique et l’emploi ;
développer les coopérations techniques et technologiques avec les pays de la rive sud autour de projets de liaisons électriques transméditerranéennes ;
promouvoir les technologies et l’industrie européennes dans la compétition mondiale ».
Transgreen se situe dans le prolongement de Desertec. « Les investissements sur les projets d'énergie solaire dans la zone de l'Union pour la Méditerranée ne pourront éclore et se développer que s'ils s'accompagnent de nouvelles infrastructures de transport et d'interconnexion reliant les sites de production entre eux et vers l'Europe », explique le consortium. Mais il ne se positionnera pas en bailleur de fonds pour autant. Le consortium débutera d’ailleurs avec un budget limité de € 2 à 3 millions, qui devrait notamment permettre de mettre en place un bureau d’étude d’ici la fin de l’année.
C’est au Maroc que devraient commencer les réalisations de Transgreen. Le programme devrait mettre en place un projet démonstrateur de liaison Maroc-Union européenne dans le cadre du Plan solaire marocain.
STRATÉGIES
ET INVESTISSEMENTS
EN AFRIQUE
Pas moins de 13 entreprises et organisations européennes ont lancé lundi 5 juillet le consortium pour la réalisation du projet Transgreen. Ce projet qui s'inscrit dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée doit permettre de transporter l'énergie produite dans le sud de la Méditerranée vers la rive nord.
Un premier pas vient d’être franchi dans la réalisation du projet Transgreen. Le 5 juillet, pas moins de 13 entreprises et organisations ont signé la convention de partenariat établissant les règles du futur mégaprojet de transport d’énergie dans la mer Méditerranée. Constitué pour trois ans, ce partenariat est ouvert à d’autres entreprises, notamment du Sud.
Pour le moment, Abengoa, l’AFD, Alstom, Areva, Atos Origin, CDC infrastructure, EDF, Nexans, Prysmian, REE (Red Eléctrica de España), RTE, Siemens, Taqa Arabia se sont regroupés au sein d’un consortium autour des résolutions suivantes, réunies dans un communiqué du ministère français de l'Écologie :
« proposer le schéma directeur technique et économique d’un réseau transméditerranéen capable d’exporter environ 5 GW vers l’Europe à l’horizon 2020 ;
promouvoir un cadre régulatoire et institutionnel favorable aux investissements et à la rentabilité des projets sur la rive sud ;
montrer l’impact des investissements d’infrastructures et des échanges d’électricité sur la croissance, l’activité économique et l’emploi ;
développer les coopérations techniques et technologiques avec les pays de la rive sud autour de projets de liaisons électriques transméditerranéennes ;
promouvoir les technologies et l’industrie européennes dans la compétition mondiale ».
Transgreen se situe dans le prolongement de Desertec. « Les investissements sur les projets d'énergie solaire dans la zone de l'Union pour la Méditerranée ne pourront éclore et se développer que s'ils s'accompagnent de nouvelles infrastructures de transport et d'interconnexion reliant les sites de production entre eux et vers l'Europe », explique le consortium. Mais il ne se positionnera pas en bailleur de fonds pour autant. Le consortium débutera d’ailleurs avec un budget limité de € 2 à 3 millions, qui devrait notamment permettre de mettre en place un bureau d’étude d’ici la fin de l’année.
C’est au Maroc que devraient commencer les réalisations de Transgreen. Le programme devrait mettre en place un projet démonstrateur de liaison Maroc-Union européenne dans le cadre du Plan solaire marocain.
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