Le 18 juin 1940, de Gaulle se prépare à parler au peuple français via Radio Londres de la BBC. Ce jour-là, il appelle les Français à la résistance depuis sa retraite en Angleterre. Le cabinet britannique tente de s'y opposer, mais Winston Churchill le soutient. Depuis la France, l'Appel du 18 Juin peut être entendu à 19 heures. Depuis ce jour, ce texte demeure l'une des plus célèbres allocutions de l’Histoire de France. Aucun enregistrement n'a été conservé, contrairement au discours du 22 juin 1940, que l'on confond parfois à tort avec le véritable appel.
Le gouvernement britannique avait au préalable proposé au ministre français de l'Intérieur Georges Mandel de passer au Royaume-Uni et de lancer lui-même un appel. Mandel s'était, par ses avertissements répétés contre les menaces du IIIe Reich (et en opposition à ce sujet avec son ami le président du Conseil Léon Blum), signalé comme un homme d'État et de caractère.
On sait aujourd'hui que tout au long de la journée du 18 juin, le conseil des ministres britannique a discuté du texte de De Gaulle. Les anciens Munichois, derrière le ministre des Affaires étrangères lord Halifax, veulent encore ménager le gouvernement Pétain et attendre de voir s'il va effectivement signer l'Armistice. Winston Churchill, vieux partisan de la fermeté contre Hitler et de la poursuite de la lutte, doit mettre son autorité dans la balance. De Gaulle put finalement prononcer son texte, mais dut accepter d'en modifier les deux premières lignes dans un sens moins dur pour le gouvernement français. Cette modification longtemps occultée disparut dans le texte transmis à la presse, puis dans les Mémoires de De Gaulle.
Le gouvernement britannique avait au préalable proposé au ministre français de l'Intérieur Georges Mandel de passer au Royaume-Uni et de lancer lui-même un appel. Mandel s'était, par ses avertissements répétés contre les menaces du IIIe Reich (et en opposition à ce sujet avec son ami le président du Conseil Léon Blum), signalé comme un homme d'État et de caractère.
On sait aujourd'hui que tout au long de la journée du 18 juin, le conseil des ministres britannique a discuté du texte de De Gaulle. Les anciens Munichois, derrière le ministre des Affaires étrangères lord Halifax, veulent encore ménager le gouvernement Pétain et attendre de voir s'il va effectivement signer l'Armistice. Winston Churchill, vieux partisan de la fermeté contre Hitler et de la poursuite de la lutte, doit mettre son autorité dans la balance. De Gaulle put finalement prononcer son texte, mais dut accepter d'en modifier les deux premières lignes dans un sens moins dur pour le gouvernement français. Cette modification longtemps occultée disparut dans le texte transmis à la presse, puis dans les Mémoires de De Gaulle.
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