阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Sunday, August 01, 2010

Algerie Plan quinquennal 2010-2014 : Une dynamique de développement sans précédent



un programme d’investissements publics de 286 milliards de dollars
Un nouveau souffle à l’emploi

Avec le lancement du deuxième programme quinquennal 2010-2014 où sont inscrits des projets d’envergure, notamment en matière d’infrastructures (énergie, routes, chemins de fer, barrages...) ayant nécessité des financements colossaux, l’Algérie est déterminée à relever le défi qu’elle s’est fixée à savoir rejoindre le peloton des pays modernes et émergents. 
286 milliards de dollars est le montant total de la dépense publique pour la réalisation des investissements prévus durant le deuxième quinquennat. C’est là un effort exceptionnel au moment où de nombreux pays, y compris ceux appartenant au monde développé, sont contraints d’opérer des coupes dans leurs dépenses en raison de l’impact de la crise économique et financière. Pour l’Algérie, le temps est à l’accélération dans la dynamique de développement après les réalisations enregistrées à la faveur des précédents programmes de relance (PSRE, 1er programme quinquennal). En quelques années la physionomie du pays a complètement changé. Les chantiers poussent partout comme des champignons, l’eau, l’électricité, le gaz, arrivent dans les coins les plus reculés du pays. L’ouverture de nouvelles routes, la construction de l’autoroute Est-Ouest, la modernisation du rail conforté par de nouvelles lignes et la remise en service de desserte longtemps à l’arrêt comme la ligne Oran - Sidi Bel-Abbès - Béchar ont permis d’arrimer à la locomotive du développement de nombreuses zones ayant souffert de l’enclavement.
La disponibilité de l’eau pour l’irrigation de nouvelles parcelles, le gain de temps et de confort en matière de transport permis par les réseaux routiers et de chemin de fer moderne n’ont pas tardé à faire sentir leurs effets positifs induisant une nette reprise des activités, qu’il s’agisse des secteurs productifs ou ceux des services. Il ne saurait être question, par conséquent, de ralentir la cadence, bien au contraire il s’agit de pousser à fond le changement structurel de sorte à sortir de la dépendance du pétrole pour bâtir une économie productive et diversifiée garante de l’avenir des générations futures.
Les premiers fruits des investissements colossaux réalisés commencent à apparaître, comme on l’a vu avec les récoltes record de céréales. 2010 ayant vu la première opération d’exportation du surplus d’orge alors qu’il y avait une faible production depuis fort longtemps qui engendrait une hausse des prix qui se répercutait aussi sur le prix de la viande. Outre les projets de grands transferts hydrauliques, dont une part profitera à l’irrigation, le programme de modernisation de l’agriculture bénéficie du PNDA de la stratégie de développement et du renouveau rural. L’aide à l’habitat rural, la formation par le biais de la vulgarisation, les avantages en matière de crédit et leasing ainsi que les nouvelles terres organisant la concession des terres du domaine privé de l’Etat sont autant de facteurs de matière à encourager les agriculteurs pour relever le défi de la sécurité alimentaire. La terre richesse pérenne retrouve sa vitalité dans le même temps où d’autres secteurs d’avenir, notamment le tourisme et les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) sont promis à un essor rapide compte tenu de l’engouement des investisseurs, comme l’attestent les récents projets annoncés en présence du ministre M. Smail Mimoun, et les projets dans le domaine de l’énergie solaire, la collaboration université-entreprises dans des projets de recherche devant servir le développement.
M. Brahim

Le progrès et la prospérité partagés

C’est une dynamique sans précédent que celle créée à l’ombre du programme national de développement. Les actions menées en concrétisation des plans qui se sont succédé ces dix dernières années sont assurément à la mesure des moyens mobilisés et sur lesquels les pouvoirs publics n’ont pas lésinés. Cette dynamique consacre une présence forte de l’Etat à travers l’ensemble du territoire national. Les grands travaux et les projets structurants bouleversent incontestablement la physionomie du pays. Le programme d’équipement et de modernisation du pays avance à un rythme effréné. Et la poursuite de l’élan est incontestablement assuré par le programme d’investissements publics pour les cinq années à venir et à la faveur duquel seront injectés 286 milliards de dollars, un volume jamais égalé depuis l’indépendance nationale. La dynamique qui marque tous les secteurs est incontestablement de nature à résorber les déficits. L’hydraulique, l’habitat, l’infrastructure de base, l’infrastructure éducative et universitaire et le secteur de la santé reflètent à eux seuls l’image de l’Algérie qui se métamorphose. Les chantiers ouverts à travers tout le territoire national au-delà du fait qu’ils participent de la résorption des déficits et de la réponse aux attentes sociales, s’insèrent dans une stratégie de mise en place des assises au développement global national. Il n’est pas besoin de dire que tous les projets de développement sont entourés de toute l’attention requise du Président qui suit personnellement leur conduite. Le Président de la République est animé d’une volonté déterminée à soutenir et impulser le développement. Ses orientations à l’endroit du gouvernement, invité à s’investir sur le terrain, sont à chaque fois réitérées, d’autant plus que tous les projets ont un rapport direct avec la prise en charge des besoins multiples des citoyens et boostent la croissance. Un des soucis majeurs du Président est comment concilier les impératifs du développement et le droit des générations futures à un environnement à la fois sain et nourricier. Le Chef de l’Etat n’a pas manqué dans ce sillage de relever que s’il est du devoir des pouvoirs publics "de définir les politiques nationales et de mettre en œuvre les moyens qui permettent de préserver les caractéristiques fondamentales du territoire national, d'assurer la pérennité des richesses naturelles qui y sont exploitées et d'y favoriser un développement économique et social harmonieux et durable, il est du devoir de tous d'utiliser le territoire avec respect et économie, avec intelligence et raison, dans la stricte observance des impératifs nationaux". C’est là une vision d’autant plus judicieuse que toutes les potentialités nationales sont « mobilisables » pour les besoins du développement mais sans pour autant compromettre les droits des générations futures. Le Président de la République n’omet pas de rappeler une constante dans sa vision, celle portant sur la finalité de tous les axes de son programme : le développement harmonieux profitable à tous. Il ne s'agira plus, désormais, a précisé le Président de la République, de redistribuer seulement le revenu national, mais aussi dans le sillage de l'équipement public d'inciter, d'impulser, d'orienter et de créer des richesses à travers tout le territoire national et ce, pour renforcer l'Algérie toute entière. L’Algérie profonde qui bouge et change perpétuellement, sous l’impulsion de l’action de l’Etat, c’est déjà la voie ouverte sur le progrès et la prospérité partagés.
S. Lamari

A retenir…

Ce programme s'inscrit dans la dynamique de reconstruction nationale entamée, voilà dix années, d'abord avec le Programme de soutien à la relance économique, engagé en 2001, à hauteur des ressources alors disponibles. Cette dynamique a été relayée par le programme 2005 - 2009, lui-même conforté par les programmes spéciaux au profit des wilayas des hauts plateaux et du Sud. Ainsi, le coût de l'ensemble des opérations de développement inscrites durant les cinq années écoulées, dont certains projets structurants sont encore en cours de réalisation, aura atteint près de 17.500 milliards de dinars.
Le programme d'investissements publics retenu pour la période allant de 2010 à 2014 implique des engagements financiers de l'ordre de 21.214 milliards de dinars (ou l'équivalent de 286 milliards de dollars) et concerne deux volets à savoir :
­— le parachèvement des grands projets déjà entamés, notamment dans les secteurs du rail, des routes et de l'eau, pour un montant de 9.700 milliards de dinars (équivalent à 130 milliards de dollars) ;
— et l'engagement de projets nouveaux pour un montant de 11.534 milliards de dinars (soit l'équivalent de près de 156 milliards de dollars).
Le programme 2010-2014 réserve plus de 40% de ses ressources à l'amélioration du développement humain avec notamment :
— près de 5.000 établissements de l'Education nationale (dont 1000 collèges et 850 lycées), 600.000 places pédagogiques universitaires et 400.000 places d'hébergement pour les étudiants, et plus de 300 établissements de formation et d'enseignement professionnels ;
— plus de 1.500 infrastructures de santé dont 172 hôpitaux, 45 complexes spécialisés de santé, et 377 polycliniques, ce à quoi s'ajoutent plus de 70 établissements spécialisés au bénéfice des handicapés ;
— deux (02) millions de logements, dont 1,2 million sera livré durant le quinquennat, le reste devant déjà être mis en chantier avant la fin de l'année 2014 ;
— le raccordement d'un million de foyers au réseau du gaz naturel et l'alimentation de 220.000 foyers ruraux en électricité ;
— l'amélioration de l'alimentation en eau potable, notamment, avec la réalisation de 35 barrages et de 25 systèmes de transfert d'eau, et l'achèvement de toutes les stations de dessalement de l'eau de mer en chantier ;
— plus de 5.000 infrastructures pour la jeunesse et les sports, dont 80 stades, 160 salles polyvalentes, 400 piscines et plus de 200 auberges et maisons de jeunes ;
— ainsi que d'importants programmes pour les secteurs des moudjahidine, des affaires religieuses, de la culture et de la communication.
Par ailleurs, ce programme d'investissements publics réserve aussi près de 40% de ses ressources à la poursuite du développement des infrastructures de base et à l'amélioration du service public, avec notamment :
— plus de 3.100 milliards de dinars destinés au secteur des travaux publics pour poursuivre l'extension et la modernisation du réseau routier, et l'augmentation des capacités portuaires ;
— plus de 2.800 milliards de dinars réservés au secteur des transports en vue de moderniser et d'étendre le réseau de chemin de fer, d'améliorer le transport urbain (avec notamment la réalisation de tramways à travers 14 villes), et de moderniser les infrastructures aéroportuaires ;
— près de 500 milliards de dinars pour l'aménagement du territoire et l'environnement ;
— et près de 1.800 milliards de dinars pour l'amélioration des moyens et des prestations des collectivités locales, du secteur judiciaire, et des administrations de régulation fiscale, commerciale et du travail.
Outre le volume d'activités qu'il générera pour l'outil national de réalisation, le programme quinquennal réserve aussi plus de 1.500 milliards de dinars à l'appui au développement de l'économie nationale, avec notamment :
— plus de 1.000 milliards de dinars affectés au soutien au développement agricole et rural mis en route depuis l'année dernière ;
— et près de 150 milliards de dinars à la promotion de la petite et moyenne entreprise, à travers la réalisation de zones industrielles, le soutien public à la mise à niveau ainsi que la bonification de crédits bancaires pouvant atteindre 300 milliards de dinars cette même fin.
Le développement industriel mobilisera aussi plus de 2.000 milliards de dinars de crédits bancaires bonifiés par l'Etat pour la réalisation de nouvelles centrales électriques, le développement de l'industrie pétrochimique et la modernisation des entreprises publiques. L'encouragement à la création d'emplois bénéficiera, quant à lui, de 350 milliards de dinars sur le programme quinquennal, pour accompagner l'insertion professionnelle des diplômés universitaires et de la formation professionnelle, soutenir la création de microentreprises et financer les dispositifs d'emploi d'attente.
Le programme 2010-2014 réserve également un montant de 250 milliards de dinars au développement de l'économie de la connaissance à travers le soutien à la recherche scientifique et la généralisation de l'enseignement et de l'usage de l'outil informatique dans tout le système national d'enseignement et dans le service public.

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