阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门
指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

retrouver ce média sur www.ina.fr

commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Saturday, July 24, 2010

La Maison-Blanche promet d’ouvrir la Nasa aux musulmans

Par : Djamel Bouatta

Effet d’annonces ! Probablement dès lors que les pays musulmans semblent être revenus des promesses d’Obama de contextualiser les relations des États-Unis avec les nations musulmanes. On est à des années lumières de la fièvre de son discours depuis Al Azhar. Washington reste fidèle à ses amours. Alors, pour frapper de nouveau les esprits musulmans, le président américain qui semble faire de la Nasa le bras droit de son département d'État promet de l’ouvrir aux musulmans. Lors d'une visite au Caire début juillet, le patron de l'agence spatiale américaine, Charles Bolden, a déclaré qu'Obama lui avait confié trois missions : “Redonner aux enfants le goût des sciences et des mathématiques, développer nos relations internationales, et, surtout, tendre la main au monde musulman et aider les nations à majorité musulmane à être fières de leur contribution historique à la science, aux mathématiques et aux arts techniques.” L’intervention du boss de l’agence spatiale a fait des gorges chaudes aux États-Unis où tandis que les conservateurs ont hurlé à la lune, des hommes sensés ont parlé de condescendance impérialiste. Les hommes de sciences eux ont renvoyé leur Président à ses cahiers : la Nasa est un organe scientifique gouvernemental certes, mais qui n’est plus dans son rôle quand il se pique d'histoire à des fins politiques. Il a fallu limiter la casse : La Maison-Blanche a rebondi en faisant valoir que la Nasa devait “travailler avec les meilleurs scientifiques et ingénieurs du monde pour repousser les frontières de l'exploration”, ce qui impliquait de collaborer avec “de nombreux pays à majorité musulmane”. La Nasa a vu le jour en 1958, dans un contexte de guerre froide entre les États-Unis et l'URSS où la conquête spatiale était une question de défense nationale, en ce que celui qui contrôlait le cosmos contrôlait le monde. Mais elle comportait aussi une grande charge symbolique : le débarquement sur la Lune avant les Russes a ainsi signé le triomphe de la technologie et de l'innovation américaines. Cependant, depuis ce premier voyage sur la Lune, la Nasa a bien du mal à justifier son existence, l'argument de la défense nationale ne tenant pas toujours dans un monde où la science est également mondialisée. La bataille de la technologie spatiale est internationale, comme l’atteste la Station spatiale internationale, un lieu de coopération avec la Russie, le Japon et l'Agence spatiale européenne. Et Obama compte renforcer ces liens internationaux. Les projets américains de vols spatiaux habités — sur un astéroïde d'ici à 2025, puis éventuellement et sous toutes réserves, sur Mars — incluront la participation d'autres pays, y compris la Chine. Et pourquoi pas un pays musulman. En définitive, passer par la Nasa pour établir le dialogue avec le monde musulman ne semble pas si absurde. La façon de le dire était paternaliste, mais l'idée de fond, à savoir que la politique spatiale offre l'occasion de coopérer avec le Moyen-Orient, est assez séduisante. L'Iran a un programme spatial, de même que le Pakistan, l'Arabie saoudite, la Turquie et les Émirats arabes unis, l’Algérie au Maghreb. Les convier à se joindre à la Station spatiale internationale ou à collaborer sur des projets bilatéraux serait une opération gagnant-gagnant

No comments: