Wednesday, June 30, 2010
Accord d'Ankara historique
Signature à Bruxelles du protocole entre la Communauté européenne et la Turquie
23 novembre 1970 De gauche à droite, Maurice Schumann, ministre français des Affaires étrangères ; Ihsan Sabri Çaglayangil, ministre turc des Affaires étrangères, et Walter Scheel, ministre fédéral allemand des Affaires étrangères
L'Accord d’Ankara, signé le 12 septembre 1963, est un accord d’association entre la Turquie et la Communauté économique européenne.
Comme pour la Grèce, et contrairement au Maroc et à la Tunisie en 1969, il inclut la perspective d’une adhésion. Le préambule de l’accord d’association « reconnaît que l’appui apporté par la CEE aux efforts du peuple turc pour améliorer son niveau de vie facilitera ultérieurement l’adhésion de la Turquie à la Communauté ».
Dans le texte de l’accord, l’article 28 précise : « Lorsque le fonctionnement de l’accord aura permis d’envisager l’acceptation intégrale de la part de la Turquie des obligations découlant du traité instituant la Communauté, les parties contractantes examineront la possibilité d’une adhésion de la Turquie à la Communauté. »
Lors de son allocution prononcée à Ankara, lors de la signature de l'accord, Walter Hallstein, président de la Commission de la CEE et ancien secrétaire d'État allemand aux Affaires étrangères, loue la « compréhension » manifestée par « la délégation turque à l'égard des idéaux et des principes du traité de Rome » et déclare que « la Turquie fait partie de l'Europe » et qu'« un jour le dernier pas sera franchi : la Turquie sera membre de plein exercice de la Communauté. »
Le 23 novembre 1970 seront signés un protocole additionnel et un protocole financier renforçant l'association.
23 novembre 1970 De gauche à droite, Maurice Schumann, ministre français des Affaires étrangères ; Ihsan Sabri Çaglayangil, ministre turc des Affaires étrangères, et Walter Scheel, ministre fédéral allemand des Affaires étrangères
L'Accord d’Ankara, signé le 12 septembre 1963, est un accord d’association entre la Turquie et la Communauté économique européenne.
Comme pour la Grèce, et contrairement au Maroc et à la Tunisie en 1969, il inclut la perspective d’une adhésion. Le préambule de l’accord d’association « reconnaît que l’appui apporté par la CEE aux efforts du peuple turc pour améliorer son niveau de vie facilitera ultérieurement l’adhésion de la Turquie à la Communauté ».
Dans le texte de l’accord, l’article 28 précise : « Lorsque le fonctionnement de l’accord aura permis d’envisager l’acceptation intégrale de la part de la Turquie des obligations découlant du traité instituant la Communauté, les parties contractantes examineront la possibilité d’une adhésion de la Turquie à la Communauté. »
Lors de son allocution prononcée à Ankara, lors de la signature de l'accord, Walter Hallstein, président de la Commission de la CEE et ancien secrétaire d'État allemand aux Affaires étrangères, loue la « compréhension » manifestée par « la délégation turque à l'égard des idéaux et des principes du traité de Rome » et déclare que « la Turquie fait partie de l'Europe » et qu'« un jour le dernier pas sera franchi : la Turquie sera membre de plein exercice de la Communauté. »
Le 23 novembre 1970 seront signés un protocole additionnel et un protocole financier renforçant l'association.
Turquie Union Européenne 1959
Union Européenne
Dès 1959, la Turquie a souhaité adhérer à la Communauté européenne, maintenant Union européenne. La Turquie a été officiellement reconnue candidate pour l’adhésion le 10 décembre 1999 au sommet européen d’Helsinki, étant un pays associé depuis 1963.
Libellés :
Turquie Union Européenne 1959
UNION EUROPÉENNE ouverture d'un nouveau chapitre de négociations avec la Turquie
lepoint.fr
L'Union européenne a fait, mercredi, un geste envers la Turquie en ouvrant un nouveau chapitre dans les négociations d'adhésion menées par le pays, concernant les aspects de sécurité alimentaire, vétérinaire et phytosanitaire, a-t-on appris de source diplomatique. La décision a été prise par les représentants permanents des 27 pays de l'UE, peu avant une réunion ministérielle à Bruxelles à laquelle devait participer le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, pour confirmer l'ouverture des discussions sur ce thème.
Il s'agit du treizième chapitre sur 35 à avoir été ouvert depuis le début des négociations en 2004. Mais seul un chapitre a été fermé à ce jour. Les négociations avancent depuis plusieurs mois à un rythme ralenti, notamment du fait des conflits persistants à propos du statut de Chypre : l'UE a lié la reprise des négociations sur plusieurs chapitres à l'ouverture des ports et aéroports turcs à Chypre, alors qu'Ankara ne reconnaît pas la partie sud de l'île, membre de l'UE depuis 2004. Mais l'Espagne avait promis d'ouvrir de nouveaux chapitres avant la fin de sa présidence tournante de l'UE qui s'est achevée ce mercredi.
Ce nouveau geste intervient dans un contexte de dissensions turco-israéliennes qui font craindre aux Occidentaux de voir la Turquie se détourner d'eux. Les relations entre Israël et la Turquie se sont fortement dégradées depuis l'assaut, le 31 mai, d'un commando israélien sur la flottille d'aide humanitaire à Gaza, au cours duquel neuf ressortissants turcs ont été tués.
L'Union européenne a fait, mercredi, un geste envers la Turquie en ouvrant un nouveau chapitre dans les négociations d'adhésion menées par le pays, concernant les aspects de sécurité alimentaire, vétérinaire et phytosanitaire, a-t-on appris de source diplomatique. La décision a été prise par les représentants permanents des 27 pays de l'UE, peu avant une réunion ministérielle à Bruxelles à laquelle devait participer le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, pour confirmer l'ouverture des discussions sur ce thème.
Il s'agit du treizième chapitre sur 35 à avoir été ouvert depuis le début des négociations en 2004. Mais seul un chapitre a été fermé à ce jour. Les négociations avancent depuis plusieurs mois à un rythme ralenti, notamment du fait des conflits persistants à propos du statut de Chypre : l'UE a lié la reprise des négociations sur plusieurs chapitres à l'ouverture des ports et aéroports turcs à Chypre, alors qu'Ankara ne reconnaît pas la partie sud de l'île, membre de l'UE depuis 2004. Mais l'Espagne avait promis d'ouvrir de nouveaux chapitres avant la fin de sa présidence tournante de l'UE qui s'est achevée ce mercredi.
Ce nouveau geste intervient dans un contexte de dissensions turco-israéliennes qui font craindre aux Occidentaux de voir la Turquie se détourner d'eux. Les relations entre Israël et la Turquie se sont fortement dégradées depuis l'assaut, le 31 mai, d'un commando israélien sur la flottille d'aide humanitaire à Gaza, au cours duquel neuf ressortissants turcs ont été tués.
Algerie l’aéroport Ferhat-Abbas de Jijel a enregistré, avant-hier, l’atterrissage du premier vol en provenance de Paris, en France.
Par : SAOU MOULOUD Jijel
Premier vol international à l’aéroport Ferhat-Abbas
L’aéroport Ferhat-Abbas de Jijel a enregistré, avant-hier, l’atterrissage du premier vol en provenance de Paris, en France. La liaison a été assurée par l’entreprise aérienne française Air Méditerranée, à bord d’un avion de type Airbus 320, d’une capacité de 220 passagers.
Nous avons approché quelques passagers qui étaient à bord de cet appareil. Ces derniers ont manifesté leur joie et leur satisfaction vis-à-vis de cette initiative, qui, selon eux, leur facilite l’accès à cette wilaya. En effet, les émigrés de France voulant rentrer au pays devaient faire plusieurs escales par Alger, Béjaïa ou Constantine, pour enfin pouvoir arriver à Jijel. Il va sans dire que la dotation de l’aéroport Ferhat-Abbas de lignes internationales est l’initiative du wali de Jijel qui a fait de cette action “son cheval de bataille, depuis son installation à la tête de l’exécutif il y a 6 ans”, nous dit-il. D’après les déclarations du premier responsable de la wilaya, l’entreprise Air Algérie compte renforcer sa flotte en se procurant 13 avions de type Boeing, dont l’un sera destiné à une nouvelle ligne Jijel-Marseille-Jijel. Notre interlocuteur dit à ce sujet : “On ouvrira bientôt une deuxième ligne Jijel-Marseille-Jijel, et pourquoi pas une autre liaison avec un autre pays européen, vu l’importance et l’essor économique que connaît Jijel en ce moment.” En effet, la wilaya de Jijel a arraché une place importante dans tous les domaines, notamment celui économique. M. Chapui, pilote de l’Airbus A320, nous a dit qu’Air Méditerranée est très fière de cette initiative, lui souhaitant un avenir prospère. Les autorités locales civiles et militaires étaient présentes sur les lieux afin d’assister à l’inauguration de cette première à Jijel. La liaison entre Jijel et les villes françaises sera effectuée chaque lundi, avec deux vols, le premier Paris-Jijel-Mulhouse et le second Mulhouse-Jijel-Paris. Il est important de rappeler que l’aéroport Ferhat-Abbas de Jijel connaît un développement colossal, car outre les vols internationaux, celui-ci a enregistré une augmentation de vols de Jijel vers Alger, qui passent de 6 à 8 vols par semaine. Ce programme restera actif jusqu’au 26 octobre de cette année, afin de faciliter l’accès à Jijel vu que nous sommes en pleine saison des vacances
Nous avons approché quelques passagers qui étaient à bord de cet appareil. Ces derniers ont manifesté leur joie et leur satisfaction vis-à-vis de cette initiative, qui, selon eux, leur facilite l’accès à cette wilaya. En effet, les émigrés de France voulant rentrer au pays devaient faire plusieurs escales par Alger, Béjaïa ou Constantine, pour enfin pouvoir arriver à Jijel. Il va sans dire que la dotation de l’aéroport Ferhat-Abbas de lignes internationales est l’initiative du wali de Jijel qui a fait de cette action “son cheval de bataille, depuis son installation à la tête de l’exécutif il y a 6 ans”, nous dit-il. D’après les déclarations du premier responsable de la wilaya, l’entreprise Air Algérie compte renforcer sa flotte en se procurant 13 avions de type Boeing, dont l’un sera destiné à une nouvelle ligne Jijel-Marseille-Jijel. Notre interlocuteur dit à ce sujet : “On ouvrira bientôt une deuxième ligne Jijel-Marseille-Jijel, et pourquoi pas une autre liaison avec un autre pays européen, vu l’importance et l’essor économique que connaît Jijel en ce moment.” En effet, la wilaya de Jijel a arraché une place importante dans tous les domaines, notamment celui économique. M. Chapui, pilote de l’Airbus A320, nous a dit qu’Air Méditerranée est très fière de cette initiative, lui souhaitant un avenir prospère. Les autorités locales civiles et militaires étaient présentes sur les lieux afin d’assister à l’inauguration de cette première à Jijel. La liaison entre Jijel et les villes françaises sera effectuée chaque lundi, avec deux vols, le premier Paris-Jijel-Mulhouse et le second Mulhouse-Jijel-Paris. Il est important de rappeler que l’aéroport Ferhat-Abbas de Jijel connaît un développement colossal, car outre les vols internationaux, celui-ci a enregistré une augmentation de vols de Jijel vers Alger, qui passent de 6 à 8 vols par semaine. Ce programme restera actif jusqu’au 26 octobre de cette année, afin de faciliter l’accès à Jijel vu que nous sommes en pleine saison des vacances
L’Algérie sa pomme de terre sur le marché européen
L’Algérie veut placer sa pomme de terre sur le marché européen
Publié le 29. juin, 2010 par Yazid Alilat
Le bilan des exportations algériennes de produits agricoles est modeste, comparativement à la Tunisie et le Maroc : 60.000 tonnes de produits agricoles exportés en 2009 pour 42 millions de dollars contre 52.000 tonnes en 2008 pour 46 millions de dollars. Et encore, l’essentiel étant constitué de dattes et de produits dérivés. C’est autour de cette problématique de l’exportation des produits agricoles algériens vers le marché communautaire qu’avait été organisée à Alger, lundi et mardi, une rencontre internationale animée par des experts algériens et européens.
«L’accès au marché européen des produits algériens» était le thème de cette rencontre organisée par le ministère de l’Agriculture, en collaboration avec la Commission européenne (CE). Plusieurs thèmes liés aux exportations de produits agricoles algériens et leur entrave ont été durant cette rencontre abordés. Plusieurs participants ont ainsi souligné la nécessité pour les agriculteurs algériens de se conformer aux normes et standards de production et d’exportation exigés par la CE.
Au manque de professionnalisme des agriculteurs et les différents intervenants de la filière agricole, il faut également ajouter le manque d’organisation du segment des exportations. Selon des représentants du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, de nouvelles mesures de réforme des chambres agricoles, de renforcement des compétences des associations professionnelles et de revalorisation de l’organisation coopérative sont envisagées pour soutenir les exportations agricoles algériennes. Paolo Gouveia, expert européen, relève ainsi que» les coopératives sont le seul outil à même d’augmenter la compétitivité et la viabilité économique de beaucoup d’exploitations agricoles, soulignant que «les coopératives ont besoin de dimension pour gagner en pouvoir et se positionner sur le marché». De son côté, Jacques Dasque, expert européen, estime nécessaire la mise en place d’une politique pour la filière fruits et légumes, basée sur l’organisation de la production et l’exportation.
Pour lui, l’Algérie dispose de potentiels de production importants qu’il faut moderniser pour les adapter à la demande sur les marchés internationaux. Plus concret, Francisco Moya, représentant l’Europatat, un organisme du commerce de pommes de terre en Europe, affirme que des opportunités pour l’exportation de la pomme de terre algérienne existent en Europe. «Il existe un marché de la primeur en Europe, certes difficile, contraignant mais réel. Il appartient aux professionnels d’approfondir le sujet en mesurant les contraintes inhérentes au produit», a-t-il ajouté. Pour autant, au ministère de l’Agriculture, il y a un autre son de cloche car, selon le directeur de la régulation au niveau de ce ministère, M. Cherif Omari, certains exportateurs algériens éprouvent des difficultés pour écouler leurs produits sur le marché communautaire, malgré les clauses de l’accord d’association.
Il a indiqué que «les normes sanitaires ne sont pas identifiées comme de véritables obstacles à l’export», par contre, il a signalé la lenteur des procédures de l’UE pour donner leur feu vert, citant le cas d’une demande qui a été faite auprès de l’UE pour l’exportation de miel, du lait et des produits laitiers. Cette demande est toujours à l’étude au niveau de la CE depuis 2 ans. Suffisant pour que la partie algérienne aille jusqu’à demander la révision de certaines clauses, dans le volet agricole, de l’accord d’association, lors du dernier conseil tenu le 15 juin dernier à Luxembourg. Pour autant, l’Algérie vise, à l’horizon 2014, l’exportation de quelque 60.000 tonnes de dattes et 100.000 tonnes de fruits et légumes.
«L’accès au marché européen des produits algériens» était le thème de cette rencontre organisée par le ministère de l’Agriculture, en collaboration avec la Commission européenne (CE). Plusieurs thèmes liés aux exportations de produits agricoles algériens et leur entrave ont été durant cette rencontre abordés. Plusieurs participants ont ainsi souligné la nécessité pour les agriculteurs algériens de se conformer aux normes et standards de production et d’exportation exigés par la CE.
Au manque de professionnalisme des agriculteurs et les différents intervenants de la filière agricole, il faut également ajouter le manque d’organisation du segment des exportations. Selon des représentants du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, de nouvelles mesures de réforme des chambres agricoles, de renforcement des compétences des associations professionnelles et de revalorisation de l’organisation coopérative sont envisagées pour soutenir les exportations agricoles algériennes. Paolo Gouveia, expert européen, relève ainsi que» les coopératives sont le seul outil à même d’augmenter la compétitivité et la viabilité économique de beaucoup d’exploitations agricoles, soulignant que «les coopératives ont besoin de dimension pour gagner en pouvoir et se positionner sur le marché». De son côté, Jacques Dasque, expert européen, estime nécessaire la mise en place d’une politique pour la filière fruits et légumes, basée sur l’organisation de la production et l’exportation.
Pour lui, l’Algérie dispose de potentiels de production importants qu’il faut moderniser pour les adapter à la demande sur les marchés internationaux. Plus concret, Francisco Moya, représentant l’Europatat, un organisme du commerce de pommes de terre en Europe, affirme que des opportunités pour l’exportation de la pomme de terre algérienne existent en Europe. «Il existe un marché de la primeur en Europe, certes difficile, contraignant mais réel. Il appartient aux professionnels d’approfondir le sujet en mesurant les contraintes inhérentes au produit», a-t-il ajouté. Pour autant, au ministère de l’Agriculture, il y a un autre son de cloche car, selon le directeur de la régulation au niveau de ce ministère, M. Cherif Omari, certains exportateurs algériens éprouvent des difficultés pour écouler leurs produits sur le marché communautaire, malgré les clauses de l’accord d’association.
Il a indiqué que «les normes sanitaires ne sont pas identifiées comme de véritables obstacles à l’export», par contre, il a signalé la lenteur des procédures de l’UE pour donner leur feu vert, citant le cas d’une demande qui a été faite auprès de l’UE pour l’exportation de miel, du lait et des produits laitiers. Cette demande est toujours à l’étude au niveau de la CE depuis 2 ans. Suffisant pour que la partie algérienne aille jusqu’à demander la révision de certaines clauses, dans le volet agricole, de l’accord d’association, lors du dernier conseil tenu le 15 juin dernier à Luxembourg. Pour autant, l’Algérie vise, à l’horizon 2014, l’exportation de quelque 60.000 tonnes de dattes et 100.000 tonnes de fruits et légumes.
Sortie du 17ème numéro du bulletin des énergies renouvelables
Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Dimanche 27 juin 2010
A l’occasion du solstice d’été le bulletin des énergies renouvelables a édité son 17ème numéro. Le bulletin se penche sur le programme présidentiel 2010-2014 "épanouissement de la recherche scientifique et développement durable", la visite de la centrale hybride solaire/gaz de Hassi R’mel, les perspectives de développement de la bioénergie en Algérie ainsi que plusieurs sujets et actualités sur l’essor des énergies renouvelables en Algérie et dans le monde. Le Bulletin des énergies renouvelables est consultable sur le site du Centre de Développement des Energies Renouvelables
Sommaire du 17ème numéro :
Editorial
Développement des Chauffe Eau Solaires en Algérie, F. Bouhired
Pollution de l’air par les aérosols particulaires et les métaux lourds qui leur sont associés sur un site de proximité à Alger, N. Oucher
Valorisation du gisement solaire de Ghardaïa, K. Gairaa
L’Islande, Pays de la Géothermie, S. Ouali
La climatisation géothermique : une solution adaptée à l’Algérie, W. Bendaïkha
La Cuisson Solaire, A. Harmim
Vers une Normalisation et une Standardisation des équipements solaires-photovoltaïques, H. Zeraia née Benyahia
Normalisation des équipements solaires thermiques, A. Chenak
1er Séminaire Méditerranéen sur l’Energie Eolienne SMEE’2010, Dr N. Kasbadji Merzouk
Ecole de Printemps sur les Techniques CFD appliquées aux Energies Renouvelables, Dr o. Guerri
Workshop d’énergie photovoltaïque, USTO 2010 : Solutions et perspectives, B. Bouzidi
1er Salon des Energies Renouvelables Laghouat, les 1-2 Juin 2010, Dr A. Cheknane
Visite de la centrale hybride solaire/gaz de Hassi R’mel
Revue de Presse :
Conférence ministérielle du groupe de dialogue 5+5 sur « l’environnement et les énergies renouvelables »
La Méditerranée a besoin d’être protégée
Adoption des propositions de l’Algérie sur l’environnement et les énergies renouvelables dans la déclaration d’Oran
Formatation :
Ecole Doctorale Energies Renouvelables
Pages centrales :
Perspectives de développement de la bioénergie en Algérie, Dr M.A. Aziza
Dimanche 27 juin 2010
A l’occasion du solstice d’été le bulletin des énergies renouvelables a édité son 17ème numéro. Le bulletin se penche sur le programme présidentiel 2010-2014 "épanouissement de la recherche scientifique et développement durable", la visite de la centrale hybride solaire/gaz de Hassi R’mel, les perspectives de développement de la bioénergie en Algérie ainsi que plusieurs sujets et actualités sur l’essor des énergies renouvelables en Algérie et dans le monde. Le Bulletin des énergies renouvelables est consultable sur le site du Centre de Développement des Energies Renouvelables
Sommaire du 17ème numéro :
Editorial
Développement des Chauffe Eau Solaires en Algérie, F. Bouhired
Pollution de l’air par les aérosols particulaires et les métaux lourds qui leur sont associés sur un site de proximité à Alger, N. Oucher
Valorisation du gisement solaire de Ghardaïa, K. Gairaa
L’Islande, Pays de la Géothermie, S. Ouali
La climatisation géothermique : une solution adaptée à l’Algérie, W. Bendaïkha
La Cuisson Solaire, A. Harmim
Vers une Normalisation et une Standardisation des équipements solaires-photovoltaïques, H. Zeraia née Benyahia
Normalisation des équipements solaires thermiques, A. Chenak
1er Séminaire Méditerranéen sur l’Energie Eolienne SMEE’2010, Dr N. Kasbadji Merzouk
Ecole de Printemps sur les Techniques CFD appliquées aux Energies Renouvelables, Dr o. Guerri
Workshop d’énergie photovoltaïque, USTO 2010 : Solutions et perspectives, B. Bouzidi
1er Salon des Energies Renouvelables Laghouat, les 1-2 Juin 2010, Dr A. Cheknane
Visite de la centrale hybride solaire/gaz de Hassi R’mel
Revue de Presse :
Conférence ministérielle du groupe de dialogue 5+5 sur « l’environnement et les énergies renouvelables »
La Méditerranée a besoin d’être protégée
Adoption des propositions de l’Algérie sur l’environnement et les énergies renouvelables dans la déclaration d’Oran
Formatation :
Ecole Doctorale Energies Renouvelables
Pages centrales :
Perspectives de développement de la bioénergie en Algérie, Dr M.A. Aziza
Diplomtie Google Chine
Google change de stratégie pour la Chine
Le groupe américain Google a annoncé, lundi 28 juin, qu'il allait cesser de rediriger automatiquement les requêtes des internautes se rendant sur Google.cn, la version chinoise du moteur de recherche, vers son site de Hongkong, comme il le fait depuis le début d'année pour ne plus se soumettre à la censure.
Le groupe américain Google a annoncé, lundi 28 juin, qu'il allait cesser de rediriger automatiquement les requêtes des internautes se rendant sur Google.cn, la version chinoise du moteur de recherche, vers son site de Hongkong, comme il le fait depuis le début d'année pour ne plus se soumettre à la censure.
Dans les prochains jours, nous cesserons entièrement de rediriger [les internautes], accueillant nos clients chinois sur une nouvelle page", a indiqué le vice-président de Google, David Drummond, sur le blog officiel de l'entreprise. Sur cette nouvelle page, figure un lien cliquable, qui permet d'accéder au site de Hongkong.
Depuis la fin du mois de mars, Google redirige ses pages, trois mois après que le moteur de recherche s'est dit victime d'un piratage informatique de grande ampleur, commis depuis la Chine selon le groupe américain.
"ENTRE LE MARTEAU ET L'ENCLUME"
Cette décision s'explique par l'expiration le 30 juin de la licence accordée à Google pour sa gestion en Chine continentale, explique-t-il. "Si nous continuons à rediriger les utilisateurs, notre licence ICP (Internet Content Provider) ne sera pas renouvelée. Sans cette licence, nous ne pouvons pas gérer un site commercial comme Google.cn – donc Google serait effectivement dans le noir en Chine", a-t-il dit. Mais pour l'heure, rien ne dit que les autorités chinoises vont accepter ce nouveau dispositif.
"Google est entre le marteau et l'enclume" en Chine, ironise Mashable. "La Chine est un marché trop lucratif pour qu'on s'en retire entièrement, mais censurer les contenus irait à l'encontre de ce que l'entreprise a cherché à faire jusqu'à présent", souligne le site spécialisé.
Le Monde.fr, avec AFP
Depuis la fin du mois de mars, Google redirige ses pages, trois mois après que le moteur de recherche s'est dit victime d'un piratage informatique de grande ampleur, commis depuis la Chine selon le groupe américain.
"ENTRE LE MARTEAU ET L'ENCLUME"
Cette décision s'explique par l'expiration le 30 juin de la licence accordée à Google pour sa gestion en Chine continentale, explique-t-il. "Si nous continuons à rediriger les utilisateurs, notre licence ICP (Internet Content Provider) ne sera pas renouvelée. Sans cette licence, nous ne pouvons pas gérer un site commercial comme Google.cn – donc Google serait effectivement dans le noir en Chine", a-t-il dit. Mais pour l'heure, rien ne dit que les autorités chinoises vont accepter ce nouveau dispositif.
"Google est entre le marteau et l'enclume" en Chine, ironise Mashable. "La Chine est un marché trop lucratif pour qu'on s'en retire entièrement, mais censurer les contenus irait à l'encontre de ce que l'entreprise a cherché à faire jusqu'à présent", souligne le site spécialisé.
Le Monde.fr, avec AFP
Tuesday, June 29, 2010
Coopération algéro-française dermatologues
Accord entre dermatologues pour la prise en charge de maladies cutanées graves
Les travaux des 5es journées dermatologiques, clôturés samedi à Oran, ont été ponctués par un accord entre dermatologues algériens et français pour la prise en charge de maladies cutanées graves.Par cet accord, les chefs de services de dermatologie des centres hospitalo-universitaires des wilayas d'Oran, d'Alger, de Tlemcen et de Sidi Bel-Abbès et des médecins français de Nîmes, de Lille et de Clermont-Ferrand pourront échanger des informations et expériences concernant le diagnostic de certaines maladies cutanées dangereuses, notamment les lymphomes cutanées, a indiqué le président de l'Association des dermatologues d'Oran, Dr. Boukerche Tarik.Les deux parties pourront également s'inspirer des expériences dans le traitement des maladies de la peau et de perfectionner la formation, a-t-il ajouté.Pour sa part, le Pr. Smail Benkaidali Ali, président de l'Association nationale des dermatologues, a mis l'accent sur la nécessité de la prévention des maladies de la peau dont le lymphome cutané, qui est une tumeur affectant la peau et d'autres organes du corps humain, qui touchent ces dernières années même les jeunes. «Cette maladie concernait auparavant les personnes âgées de 50 ans et plus.»L'intervenant a souligné que les médecins généralistes sont aussi concernés par la prise en charge de ce type de maladie, rappelant que ces derniers ont un rôle dans l'orientation des patients vers des spécialistes pour un diagnostic précoce et une meilleure prise en charge des tumeurs.Le Pr. Benkaidali a également appelé les participants à ce rendez-vous médical à généraliser les centres de lutte contre le cancer à travers le pays et de les renforcer par des structures d'hébergement pour la prise en charge des accompagnateurs des malades atteints de tumeurs dont celles cutanées ainsi que de conforter les services de dermatologie en particules thérapeutiques utilisées dans le traitement de ce type de tumeurs.Cette rencontre scientifique de deux jours, organisée par l'Association des dermatologues d'Oran, a constitué une occasion pour débattre, entre autres, de la dermatologie et les enfants et d'insister sur la nécessité de protéger cette couche de la société contre les effets du soleil. Dans ce contexte, un intervenant a souligné que la meilleure protection réside dans l'habit.Des affiches abordant des études et des enquêtes sur diverses maladies de la peau les plus fréquentes en Algérie ont été exposées à cette occasion, tout comme des médicaments utilisés pour traiter des maladies de la peau et des échantillons de pommades anti-solaires et de crèmes pour le traitement des points noirs au visage.A noter que les dermatologues algériens et français ont présenté une série de conférences ayant porté sur trois volets abordant «Le lymphome cutané», «La médecine interne et la dermatologie» et «La dermatologie et les enfants».
30-06-2010
Libellés :
Coopération algéro-française dermatologues
Ferrovial Algérie-Alstom France : vers la signature d’un accord de partenariat
Dans quelques semaines sera signé, en présence du ministre des Transports, un accord de partenariat entre l’EPE Ferrovial et la société française Alstom pour la création d’une société mixte d’entretien et de maintenance des tramways en Algérie. Cet événement sera précédé par un autre tout aussi important à savoir le transfert effectif de Ferrovial Annaba du ministère de l’Industrie vers celui des Transports. L’information a été confirmée par des sources proches de la Société de gestion des participations (SGP) Construmet. Les mêmes sources ont, par ailleurs, précisé que Salah Mellek, P-DG de Ferrovial, a été convoqué lundi au ministère des Transports pour être informé du nouveau statut de son entreprise. L’événement est de taille pour les 330 travailleurs et les cadres dirigeants de cette entité industrielle spécialisée dans la fabrication ferroviaire. Selon nos sources, ce partenariat comporte deux étapes : la première pour l’entretien et la maintenance des tramways, la deuxième, à moyen terme, portera sur le montage des locomotives et la construction de wagons voyageurs. Ce partenariat a nécessité plus de deux années de négociations entre les deux parties. Bien que finalisé, le dossier a traîné du fait d’une condition sine qua non émise par Alstom. En effet, en contrepartie de son implantation en Algérie dans le cadre du partenariat, le français numéro un mondial dans le ferroviaire, chargé de la réalisation des tramways de Constantine, Oran et Alger, a exigé le bénéfice du droit de préférence pour décrocher le marché des 10 autres tramways. Ils sont à réaliser dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014 dans différentes régions du pays. Une façon comme une autre de disposer d’un cahier de charges fiable et viable d’entretien et de maintenance des tramways algériens. Une exigence qui expliquerait le déplacement, fin mai 2010, à Paris du P-DG de Ferrovial. Il était accompagné de son homologue du métro d’Alger. Selon des indiscrétions proches de la SGP Construmet, avec le transfert de Ferrovial vers le ministère des Transports, plus rien ne s’oppose à la création de cette société franco-algérienne. D’autant, a-t-on précisé, que la société Alstom est donnée largement favorite pour décrocher le marché de développement du réseau ferroviaire en Algérie long de 10 400 km. Ce marché lancé dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014, d’un montant de 20 milliards, prévoit, entre autres, la réhabilitation de 3 500 km de voies ferrées et l’électrification de l’ensemble du réseau du rail en Algérie. C’est ce qu’avait annoncé Amar Tou, ministre des Transports, début 2009. C’était à l’occasion de sa visite de travail etd’inspection dans la wilaya d’Annaba. Lors de cette visite, il avait été interpellé par les représentants des travailleurs de Ferrovial sur la nécessité d’intégrer leur entreprise dans le secteur des transports : «Vous avez pour exemple la société française Alstom, les Chinois, les Iraniens et d’autres. Certains disposent de plans de charge conséquents dans notre pays sans avoir à se poser la question sur leur tutelle. Ce qui ne nous empêche pas de mettre en place un commandement général des projets tracés par le plan quinquennal 2010/2014. Il aura pour mission de superviser les sociétés étrangères, dont Alstom, chargées de leur réalisation» leur avait-il répondu. Depuis, se sont succédé les déplacements du P-DG de Ferrovial à Alger et au siège de Alstom dans la capitale française. Un accord de principe aurait été décidé avec le patron du leader mondial du ferroviaire pour un regroupement des activités ferroviaires, la maintenance et l’entretien du rail en Algérie et au Maghreb. Ferrovial n’a pas attendu. Elle a instruit ses services à l’effet d’élaborer une stratégie de relance de ses activités pour la fabrication de locomotives de manœuvres. L’entreprise en a déjà fabriquées une vingtaine au début des années 1990. Elles sont à ce jour en activité au port d’Annaba. Savoir-faire maîtrisé également dans le domaine de la fabrication des wagons. Avec une capacité de production installée de 600 unités/an, Ferrovial en a exporté quatre cents en 2003 vers l’Irak. Le gouvernement algérien a décidé d’appliquer rigoureusement la préférence algérienne pour l’octroi des marchés. Ce qui devrait permettre à la nouvelle société mixte issue du partenariat Ferrovial-Alstom de disposer d’un cahier de charges de plus d’une vingtaine d’années. Rien qu’au plan national, la SNTF devrait procéder au changement de plus de la moitié de son parc roulant de 11 000 wagons. D’autres filiales spécialisées dans les activités du rail (Infrafer, Infrarail, céréaliers, transport carburant, rail-express...) ont exprimé le même type de besoins qui doivent impérativement être satisfaits. Il y a également l’EPE Ferphos qui ambitionne d’acquérir 750 wagons pour stimuler ses capacités d’exportation de sa production de 1,5 million de tonnes de phosphate au moment où la demande de fertilisants est en hausse à travers le monde. Et même si sur la base d’arguments fallacieux, le Maroc n’a pas récemment admis la soumission de Ferrovial à lui fournir 400 wagons, il reste l’avis d’appel d’offres de nos voisins de l’Est. Ces derniers ont exprimé un besoin de 220 wagons, l’équivalent d’un marché de 20 millions d’euros. Mais c’est certainement le projet grandiose de réalisation de 3 000 km de voies ferrées que projette le gouvernement libyen qui intéresse les deux nouveaux partenaires algérien et français qui, chacun en ce qui le concerne, ont soumissionné. Ferrovial a été informée que sa soumission a été agréée sur le plan technique. A noter que l’accord de partenariat qui sera signé dans les prochains jours intervient après la décision du gouvernement d’assainir à hauteur de 40 milliards de dinars Ferrovial. D. A.
30-06-2010
Mr le Président Nicolas Sarkozy veut frapper les esprits, le plus dur à venir
Nicolas Sarkozy veut frapper les esprits, le plus dur à venir
Par Reuters,
Par Reuters,
Nicolas Sarkozy s'est efforcé de frapper les esprits en annonçant une réduction "vigoureuse" du train de vie de l'Etat mais le plus dur est à venir avec la réduction des dépenses d'intervention et des niches fiscales
La lettre adressée lundi par le chef de l'Etat au Premier ministre François Fillon répondait à une double nécessité : montrer que l'Etat est exemplaire quand un effort est demandé à tous les Français et allumer un contre-feu après les révélations à répétition des dernières semaines sur les abus de ministres.
"Quasiment chaque paragraphe semble répondre à un des cas qui se sont posés récemment avec tel ou tel ministre", souligne dans une interview au Monde le député socialiste René Dosière, grand contempteur des excès de l'Etat.
La lettre présidentielle, qui détaille les mesures d'économie, comprend en fait deux volets.
Le premier s'inscrit dans le cadre de la "Révision générale des politiques publiques" (RGPP), dont le ministre du Budget, François Baroin, présentera mercredi en conseil des ministres la deuxième vague - quelque 150 mesures au total.
Il s'agit pour l'essentiel de rationaliser l'appareil de l'Etat de façon à pouvoir mettre en oeuvre l'objectif de non remplacement d'un fonctionnaire partant à la retraite sur deux.
L'Elysée et le ministère du Budget estiment à sept milliards d'euros les économies qui auront été réalisées en trois ans (2009-2011) grâce à la première vague de la RGPP.
Selon François Baroin, la deuxième phase (2011-2013) permettra à l'Etat de faire 10 milliards d'économies cumulées, notamment grâce à la suppression de 100.000 postes en trois ans.
DES MESURES SYMBOLIQUES
Au total, les dépenses de fonctionnement de l'Etat hors salaires devront être réduites de 10% en trois ans.
Encore faut-il s'entendre sur leur périmètre : est-ce les dépenses de fonctionnement de l'Etat stricto sensu (18 milliards d'euros dans le budget 2010) ou faut-il y ajouter celles des opérateurs de l'Etat (24 milliards de plus) ?
Le deuxième volet de la lettre de Nicolas Sarkozy est celui qui a retenu dans l'immédiat le plus l'attention, parce que le plus symbolique : ce sont celles qui touchent à l'exemplarité de l'Etat, de la suppression de la garden-party du 14-Juillet à l'Elysée aux dépenses des membres du gouvernement.
Ministres et secrétaires d'Etat devront préférer le train à l'avion, limiter le nombre d'accompagnateurs, loger dans les ambassades et les préfectures plutôt qu'à l'hôtel, donner moins de réceptions, acquitter la taxe d'habitation pour leur logement de fonction, payer leurs frais privés sur leurs deniers, etc.
Autant de recommandations qui laissent penser que ces règles de bonne gestion n'étaient pas respectées jusqu'ici.
Le chef de l'Etat a également annoncé une réduction draconienne du nombre de membres des cabinets ministériels et la suppression de 7.000 logements de fonction.
De même, 10.000 voitures de fonction seront supprimées d'ici 2013, sur un parc de 89.000 véhicules (72.000 pour l'Etat et ses services déconcentrés, 17.000 pour les opérateurs publics).
Selon l'entourage du chef de l'Etat, l'Elysée devait annuler l'appel d'offres pour la garden-party au plus tard 16 jours avant le 14 juillet pour ne pas avoir à débourser un sou, ce qui est chose faite. Economie : 730.000 euros.
"L'ÉPAISSEUR DU TRAIT"
Pour le reste, ni Bercy, ni l'Elysée, ni les services du Premier ministre n'étaient en mesure mardi de chiffrer les économies attendues de ces mesures-là.
Des parlementaires de l'UMP spécialistes des questions budgétaires - le sénateur Philippe Marini et le député Gilles Carrez - les évaluent à quelques dizaines de millions d'euros.
"C'est l'épaisseur du trait. Ce n'est pas ça qui va faire chuter les déficits publics", souligne le sénateur centriste Jean Arthuis. Ce que l'on ne nie pas à l'Elysée.
"Quand on dit que les budgets des cabinets vont être réduits de 10% c'est bien, mais en 2009, les dépenses de personnel avaient augmenté de 21%. Le compte n'y est pas", estime pour sa part le socialiste René Dosière.
Pour Gilles Carrez, le symbole est important "quand on demande des efforts à chacun". Mais il estime que "le train de vie des collectivités locales et des grandes villes mériterait aussi d'être regardé".
En tout état de cause, ces mesures et la RGPP ne suffiront pas à ramener les déficits publics français de 8% du PIB en 2010 à 6% en 2011, comme la France s'y est engagée, souligne-t-il.
Pour cela, le gouvernement doit réduire son déficit de 40 milliards d'euros en 2011 : 10 milliards en reconstituant ses recettes, 10 milliards en "tapant" dans les niches fiscales et sociales, 20 milliards en réduisant ses dépenses, calcule-t-il.
Il faudra attendre les "lettres plafond", qui seront envoyées aux différents ministères dans les prochains jours, et le débat d'orientation budgétaire au Parlement, mardi prochain, pour savoir comment le gouvernement compte s'y prendre.
Une clef est la réduction de 10% sur trois ans dont 5% en 2011, confirmée par Nicolas Sarkozy, des dépenses d'intervention de l'Etat (subventions, aides sociales, etc.) qui s'élèvent à 67 milliards d'euros dans le budget 2010.
Quant aux niches fiscales et sociales, il faudra attendre la fin de l'été pour connaître leur sort.
"Quasiment chaque paragraphe semble répondre à un des cas qui se sont posés récemment avec tel ou tel ministre", souligne dans une interview au Monde le député socialiste René Dosière, grand contempteur des excès de l'Etat.
La lettre présidentielle, qui détaille les mesures d'économie, comprend en fait deux volets.
Le premier s'inscrit dans le cadre de la "Révision générale des politiques publiques" (RGPP), dont le ministre du Budget, François Baroin, présentera mercredi en conseil des ministres la deuxième vague - quelque 150 mesures au total.
Il s'agit pour l'essentiel de rationaliser l'appareil de l'Etat de façon à pouvoir mettre en oeuvre l'objectif de non remplacement d'un fonctionnaire partant à la retraite sur deux.
L'Elysée et le ministère du Budget estiment à sept milliards d'euros les économies qui auront été réalisées en trois ans (2009-2011) grâce à la première vague de la RGPP.
Selon François Baroin, la deuxième phase (2011-2013) permettra à l'Etat de faire 10 milliards d'économies cumulées, notamment grâce à la suppression de 100.000 postes en trois ans.
DES MESURES SYMBOLIQUES
Au total, les dépenses de fonctionnement de l'Etat hors salaires devront être réduites de 10% en trois ans.
Encore faut-il s'entendre sur leur périmètre : est-ce les dépenses de fonctionnement de l'Etat stricto sensu (18 milliards d'euros dans le budget 2010) ou faut-il y ajouter celles des opérateurs de l'Etat (24 milliards de plus) ?
Le deuxième volet de la lettre de Nicolas Sarkozy est celui qui a retenu dans l'immédiat le plus l'attention, parce que le plus symbolique : ce sont celles qui touchent à l'exemplarité de l'Etat, de la suppression de la garden-party du 14-Juillet à l'Elysée aux dépenses des membres du gouvernement.
Ministres et secrétaires d'Etat devront préférer le train à l'avion, limiter le nombre d'accompagnateurs, loger dans les ambassades et les préfectures plutôt qu'à l'hôtel, donner moins de réceptions, acquitter la taxe d'habitation pour leur logement de fonction, payer leurs frais privés sur leurs deniers, etc.
Autant de recommandations qui laissent penser que ces règles de bonne gestion n'étaient pas respectées jusqu'ici.
Le chef de l'Etat a également annoncé une réduction draconienne du nombre de membres des cabinets ministériels et la suppression de 7.000 logements de fonction.
De même, 10.000 voitures de fonction seront supprimées d'ici 2013, sur un parc de 89.000 véhicules (72.000 pour l'Etat et ses services déconcentrés, 17.000 pour les opérateurs publics).
Selon l'entourage du chef de l'Etat, l'Elysée devait annuler l'appel d'offres pour la garden-party au plus tard 16 jours avant le 14 juillet pour ne pas avoir à débourser un sou, ce qui est chose faite. Economie : 730.000 euros.
"L'ÉPAISSEUR DU TRAIT"
Pour le reste, ni Bercy, ni l'Elysée, ni les services du Premier ministre n'étaient en mesure mardi de chiffrer les économies attendues de ces mesures-là.
Des parlementaires de l'UMP spécialistes des questions budgétaires - le sénateur Philippe Marini et le député Gilles Carrez - les évaluent à quelques dizaines de millions d'euros.
"C'est l'épaisseur du trait. Ce n'est pas ça qui va faire chuter les déficits publics", souligne le sénateur centriste Jean Arthuis. Ce que l'on ne nie pas à l'Elysée.
"Quand on dit que les budgets des cabinets vont être réduits de 10% c'est bien, mais en 2009, les dépenses de personnel avaient augmenté de 21%. Le compte n'y est pas", estime pour sa part le socialiste René Dosière.
Pour Gilles Carrez, le symbole est important "quand on demande des efforts à chacun". Mais il estime que "le train de vie des collectivités locales et des grandes villes mériterait aussi d'être regardé".
En tout état de cause, ces mesures et la RGPP ne suffiront pas à ramener les déficits publics français de 8% du PIB en 2010 à 6% en 2011, comme la France s'y est engagée, souligne-t-il.
Pour cela, le gouvernement doit réduire son déficit de 40 milliards d'euros en 2011 : 10 milliards en reconstituant ses recettes, 10 milliards en "tapant" dans les niches fiscales et sociales, 20 milliards en réduisant ses dépenses, calcule-t-il.
Il faudra attendre les "lettres plafond", qui seront envoyées aux différents ministères dans les prochains jours, et le débat d'orientation budgétaire au Parlement, mardi prochain, pour savoir comment le gouvernement compte s'y prendre.
Une clef est la réduction de 10% sur trois ans dont 5% en 2011, confirmée par Nicolas Sarkozy, des dépenses d'intervention de l'Etat (subventions, aides sociales, etc.) qui s'élèvent à 67 milliards d'euros dans le budget 2010.
Quant aux niches fiscales et sociales, il faudra attendre la fin de l'été pour connaître leur sort.
Avec la contribution de Sophie Louet
Algérie: Le projet de la ville nouvelle de Hassi Messaoud sera concrétisé
Pour ce qui est de la réalisation de la ville nouvelle de Hassi Messaoud, M. Mourad Zeriati, DG de l’EVMH, a annoncé au quotidien électronique TSA, qu’un contrat de 312 millions d’euros a été annulé au début du mois de juin avec le groupe canadien SNC Lavalin. Aussi, le DG de EVMH face à l’annulation de ce contrat, a indiqué que l’avenir de la ville nouvelle de Hassi Messaoud suscite, aujourd’hui, de nombreuses réflexions de la part de la population.La récente annulation de l’attribution de l’étude et du suivi de la réalisation de la ville nouvelle de Hassi Messaoud suscite des interrogations sur l’avenir du projet », a-t-il indiqué. Il a affirmé également dans le même sens que « cette annulation de l’attribution provisoire du contrat d’études et du suivi du projet décédée car en contradiction avec les nouvelles mesures gouvernementales relatives à la gestion des grands projets et aux dépenses d’équipement.
Ces mesures imposent de finaliser toutes les études et de les soumettre à la Cned (Caisse nationale d’équipements pour le développement) pour validation. Ce qui n’a pas été fait. C’est la raison principale de l’annulation de l’attribution provisoire ».
Or, il a tenu à préciser que le projet de la ville nouvelle de Hassi Messaoud n’est pas remis en cause. Cette ville nouvelle doit être réalisée. L’actuelle ville de Hassi Messaoud est saturée. Elle a été déclarée à risque majeur. Son développement a été fait sans le respect des règles de l’urbanisme. Par ailleurs, pour la relance du projet, Mourad Zeriati a tenu à faire savoir que son équipe est en train d’actualiser le cahier des charges pour le soumettre à la Commission nationale des marchés publics vers la mi-juillet et repartir ainsi à nouveau vers une revalorisation du projet de la nouvelle ville de Hassi Messaoud.
Avant de faire, « nous voulons finaliser les études et déterminer le coût prévisionnel de la réalisation de cette ville nouvelle pour permettre aux pouvoirs publics de prendre une décision » a précisé le responsable. » Actuellement, le coût estimatif du projet n’est pas connu. Un projet d’une telle importance se décide à haut niveau. Ce n’est pas l’affaire de l’établissement » a-t-il ajouté. Pour ce qui est des préparations sur le terrain, le DG de l’EVMH a tenu à confirmer : « Nous avons réalisé une protection forestière du site et planté plus de 60.000 palmiers dattiers », a-t-il conclu.
source: Le maghreb
Mr le Président Barack Obama sera-t-il le président du développement durable ?
Faut-il craindre que la situation géo-politique et économique mondiale ne relègue au second plan les promesses du candidat Obama, en matière de développement durable ?Bien au contraire ! La présidence de Barack Obama devrait modifier profondément les positions des Etats Unis sur un grand nombre de problèmes mondiaux au premier rang desquels la mise en œuvre d’une politique globale de développement durable dont les Etats-Unis ont été longtemps absents.
La non ratification du protocole de Kyoto par l’administration Bush est symptomatique de la politique menée en la matière depuis plus de 10 ans par le pays le plus pollueur du monde.
Cependant la présence de John Kerry à la conférence de Poznan est tout aussi symptomatique du revirement de la politique américaine. En attendant l’arrivée d‘Obama à la Maison Blanche, le 20 janvier, il est intéressant de se pencher sur son programme en matière d’énergie, d’écologie et de développement durable, avec de plus, la toute récente nomination d’une « green team » composée de Steven Chu, ministre de l’énergie et fervent défenseur des énergies renouvelables, Carol Browner, qui coordonnera les questions d'énergie et de politique climatique et enfin John Holdren, conseiller scientifique à la présidence.Changer de point de vue sur le réchauffement climatique Le programme d’Obama présente une première révolution de la pensée américaine en reconnaissant explicitement l’existence du changement climatique, ses conséquences immédiates et futures sur la vie quotidienne des Américains et la responsabilité directe des activités humaines. Cette triple affirmation est une évolution majeure par rapport à la position de l’administration précédente qui minimisait l’évolution climatique, ses conséquences et la responsabilité d’un mode de vie intoxiqué aux hydrocarbures. « Barack Obama a été très clair sur le fait qu'après huit ans d'obstruction, de délai et de déni, les Etats-Unis vont rejoindre la communauté mondiale pour combattre ce défi planétaire », a déclaré le sénateur démocrate John Kerry, futur président de la commission des Affaires étrangères du Sénat, présent à la conférence de Poznan. D’ailleurs M. Obama a écrit également dans son programme «qu’il ne fait aucun doute que les activités de l'homme ont contribué à influencer le climat de la planète et nous devons agir rapidement et avec efficacité. »Barack Obama et sa politique énergétique incarnent deux tendances fondamentales de l’évolution des mentalités américainesLe thème de l’énergie a constitué un leitmotiv sur les site de campagne d’Obama avec environ 679 000 occurrences du terme contre seulement 6 280 apparitions pour John McCain. En la matière, comme pour l’ensemble de sa stratégie, Barack Obama incarne deux tendances profondes de la société américaine en rupture avec la décennie précédente. D’une part, la politique américaine a pour but premier d’améliorer la vie des Américains (et non plus de se battre contre un monde dangereux), d’autre part, les Etats-Unis, malgré leur formidable puissance, ne sont pas en mesure de régler seule les problèmes mondiaux. La politique énergétique d’Obama incarne cette première tendance en affichant les objectifs suivants :- Réduire la pollution : Le nouveau Président propose une réduction des émissions carbone et le retour dès 2050 à un niveau équivalent à une diminution des émissions de 80% par rapport à 1990. Le principal moyen de cette politique est la création d’un marché des droits d’émission de gaz à effet de serre … le marché libéral dont l’équilibre « naturel » est supposé résoudre tous les problèmes. En abaissant les droits année après année, cette politique a pour objectif de « réduire au meilleur coûts les émissions de CO2 ».- Créer des emplois aux Etats-Unis grâce à un plan sur 10 ans de 150 milliards de $ d’investissement dans les énergies « propres » (solaire, éolien, biocarburants et énergie nucléaire), dont l’estimation serait la création de trois millions de postes répartis entre le solaire, l’éolien et l’automobile propre. D’ailleurs il rappelait devant le Congrès, début janvier, le doublement de la production dans les énergies renouvelables.- Aider les Américains à consommer moins … pour améliorer leur pouvoir d’achat et exiger du secteur public qu’il donne l’exemple (amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments administratifs …). Obama prévoit de créer une prime de 7 000$ pour l'achat de toute voiture économe en carburant. L’intention est louable mais la modification radicale d’un mode de vie fondé sur l’essence bon marché et la consommation sans limite, est un projet à long terme.- Inciter les Américains à utiliser des véhicules hybrides … fabriqués aux Etats Unis. Le programme Obama prévoit la mise en circulation d’un million de véhicules hybrides d’ici à 2015. Encore une intention louable mais sans effet réel et direct sur la situation.- Mais au-delà de ces mesures visant à réduire la consommation énergétique, le plan Obama prévoit aussi le développement de la production intérieure de pétrole et de gaz partout où le sol américain le permet. Cette mesure vise à réduire la dépendance énergétique du pays, en particulier envers le Venezuela du Président Chavez, tout en créant des emplois locaux. La deuxième tendance incarnée par Obama est bien plus importante que les mesures intérieures de son programme.
Elle conduira, en effet le Président Obama à engager les Etats Unis dans le concert des nations en matière de protection de l’environnement. Jusqu’à présent, les Etats-Unis, jouaient en la matière une partition de soliste largement constituée de silences. Ainsi, les Etats-Unis vont probablement rejoindre les programmes des Nations Unies sur le changement climatique (UNFCCC – UN Framework Convention on Climate Change).
Les Etats-Unis prendront l’initiative de la création d’un forum énergétique mondial au sein du G8 élargi (G8+5) et participeront à la lutte contre la destruction de la forêt tropicale certes peu présente sur le sol américain. Le programme du Président Obama compte aussi de nombreuses mesures intérieures et internationales pour lutter contre la pollution de l’air et de l’eau et la préservation des sols.Que ce soit à l’échelle d’un pays ou d’une entreprise, la mise en œuvre réelle d’un programme de développement durable doit reposer avant tout sur une profonde évolution des mentalités. L’élection de Barack Obama témoigne d’un réel changement d’esprit du peuple américain. Il reste à transformer ce changement en modifications concrètes du mode de vie et de consommation du plus grand pollueur du monde. La tâche sera rude mais la planète entière a intérêt à ce que Barack Obama ne se limite pas à repeindre en vert les Etats Unis et parvienne à convaincre ses concitoyens de définir un nouveau mode de développement qui pourrait bien être durable.
Tribune libre - Auteur : Dan Vogel, Président et co-fondateur d’Enablon, premier éditeur mondial de solutions logicielles et de services « on-demand » de maîtrise des risques environnementaux, sociaux, financiers et juridiques. http://www.enablon.fr/
La non ratification du protocole de Kyoto par l’administration Bush est symptomatique de la politique menée en la matière depuis plus de 10 ans par le pays le plus pollueur du monde.
Cependant la présence de John Kerry à la conférence de Poznan est tout aussi symptomatique du revirement de la politique américaine. En attendant l’arrivée d‘Obama à la Maison Blanche, le 20 janvier, il est intéressant de se pencher sur son programme en matière d’énergie, d’écologie et de développement durable, avec de plus, la toute récente nomination d’une « green team » composée de Steven Chu, ministre de l’énergie et fervent défenseur des énergies renouvelables, Carol Browner, qui coordonnera les questions d'énergie et de politique climatique et enfin John Holdren, conseiller scientifique à la présidence.Changer de point de vue sur le réchauffement climatique Le programme d’Obama présente une première révolution de la pensée américaine en reconnaissant explicitement l’existence du changement climatique, ses conséquences immédiates et futures sur la vie quotidienne des Américains et la responsabilité directe des activités humaines. Cette triple affirmation est une évolution majeure par rapport à la position de l’administration précédente qui minimisait l’évolution climatique, ses conséquences et la responsabilité d’un mode de vie intoxiqué aux hydrocarbures. « Barack Obama a été très clair sur le fait qu'après huit ans d'obstruction, de délai et de déni, les Etats-Unis vont rejoindre la communauté mondiale pour combattre ce défi planétaire », a déclaré le sénateur démocrate John Kerry, futur président de la commission des Affaires étrangères du Sénat, présent à la conférence de Poznan. D’ailleurs M. Obama a écrit également dans son programme «qu’il ne fait aucun doute que les activités de l'homme ont contribué à influencer le climat de la planète et nous devons agir rapidement et avec efficacité. »Barack Obama et sa politique énergétique incarnent deux tendances fondamentales de l’évolution des mentalités américainesLe thème de l’énergie a constitué un leitmotiv sur les site de campagne d’Obama avec environ 679 000 occurrences du terme contre seulement 6 280 apparitions pour John McCain. En la matière, comme pour l’ensemble de sa stratégie, Barack Obama incarne deux tendances profondes de la société américaine en rupture avec la décennie précédente. D’une part, la politique américaine a pour but premier d’améliorer la vie des Américains (et non plus de se battre contre un monde dangereux), d’autre part, les Etats-Unis, malgré leur formidable puissance, ne sont pas en mesure de régler seule les problèmes mondiaux. La politique énergétique d’Obama incarne cette première tendance en affichant les objectifs suivants :- Réduire la pollution : Le nouveau Président propose une réduction des émissions carbone et le retour dès 2050 à un niveau équivalent à une diminution des émissions de 80% par rapport à 1990. Le principal moyen de cette politique est la création d’un marché des droits d’émission de gaz à effet de serre … le marché libéral dont l’équilibre « naturel » est supposé résoudre tous les problèmes. En abaissant les droits année après année, cette politique a pour objectif de « réduire au meilleur coûts les émissions de CO2 ».- Créer des emplois aux Etats-Unis grâce à un plan sur 10 ans de 150 milliards de $ d’investissement dans les énergies « propres » (solaire, éolien, biocarburants et énergie nucléaire), dont l’estimation serait la création de trois millions de postes répartis entre le solaire, l’éolien et l’automobile propre. D’ailleurs il rappelait devant le Congrès, début janvier, le doublement de la production dans les énergies renouvelables.- Aider les Américains à consommer moins … pour améliorer leur pouvoir d’achat et exiger du secteur public qu’il donne l’exemple (amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments administratifs …). Obama prévoit de créer une prime de 7 000$ pour l'achat de toute voiture économe en carburant. L’intention est louable mais la modification radicale d’un mode de vie fondé sur l’essence bon marché et la consommation sans limite, est un projet à long terme.- Inciter les Américains à utiliser des véhicules hybrides … fabriqués aux Etats Unis. Le programme Obama prévoit la mise en circulation d’un million de véhicules hybrides d’ici à 2015. Encore une intention louable mais sans effet réel et direct sur la situation.- Mais au-delà de ces mesures visant à réduire la consommation énergétique, le plan Obama prévoit aussi le développement de la production intérieure de pétrole et de gaz partout où le sol américain le permet. Cette mesure vise à réduire la dépendance énergétique du pays, en particulier envers le Venezuela du Président Chavez, tout en créant des emplois locaux. La deuxième tendance incarnée par Obama est bien plus importante que les mesures intérieures de son programme.
Elle conduira, en effet le Président Obama à engager les Etats Unis dans le concert des nations en matière de protection de l’environnement. Jusqu’à présent, les Etats-Unis, jouaient en la matière une partition de soliste largement constituée de silences. Ainsi, les Etats-Unis vont probablement rejoindre les programmes des Nations Unies sur le changement climatique (UNFCCC – UN Framework Convention on Climate Change).
Les Etats-Unis prendront l’initiative de la création d’un forum énergétique mondial au sein du G8 élargi (G8+5) et participeront à la lutte contre la destruction de la forêt tropicale certes peu présente sur le sol américain. Le programme du Président Obama compte aussi de nombreuses mesures intérieures et internationales pour lutter contre la pollution de l’air et de l’eau et la préservation des sols.Que ce soit à l’échelle d’un pays ou d’une entreprise, la mise en œuvre réelle d’un programme de développement durable doit reposer avant tout sur une profonde évolution des mentalités. L’élection de Barack Obama témoigne d’un réel changement d’esprit du peuple américain. Il reste à transformer ce changement en modifications concrètes du mode de vie et de consommation du plus grand pollueur du monde. La tâche sera rude mais la planète entière a intérêt à ce que Barack Obama ne se limite pas à repeindre en vert les Etats Unis et parvienne à convaincre ses concitoyens de définir un nouveau mode de développement qui pourrait bien être durable.
Tribune libre - Auteur : Dan Vogel, Président et co-fondateur d’Enablon, premier éditeur mondial de solutions logicielles et de services « on-demand » de maîtrise des risques environnementaux, sociaux, financiers et juridiques. http://www.enablon.fr/
Budget 2011 :Mr le président Barack Obama mise aussi sur le nucléaire
Le budget 2011 présenté par le Président américain Obama pourrait donner un nouveau coup de fouet à l'industrie du nucléaire restée en panne depuis plusieurs décennies.
S'il est approuvé par le Congrès, le budget devrait fournir 36 milliards de dollars (soit 25,8 milliards d'euros) en garanties de prêts à destination de l'industrie nucléaire, ouvrant ainsi la voie à environ 7 nouvelles centrales atomiques. Ces nouvelles garanties s'ajoutent aux 18,5 milliards de dollars (soit 13,3 milliards d'euros) déjà prévus dans un projet de loi sur l'énergie, datant de 2005.Le soutien accru à l'énergie nucléaire marque un changement de cap pour l'administration Obama, qui s'est pourtant opposée à une telle politique dans le passé.Selon un analyse récente, le coût de construction des centrales nucléaires a pratiquement doublé au cours des sept dernières années. Cela signifie que les coûts du kilowatt-heure d'électricité qui proviennent des nouvelles installations nucléaires se situent plutôt aux alentours de 8,4 cents, contre environ 6,0 cents pour les centrales thermiques conventionnelles.
"Cependant, la réduction du coût du financement pourrait faire du nucléaire une énergie compétitive face aux combustibles fossiles", a indiqué Andrew Kadak, Professeur de génie nucléaire au MIT.
USA: la coopération internationale, clé de la politique spatiale du président Mr Barack Obama
USA: la coopération internationale, clé de la politique spatiale d'Obama
WASHINGTON - Le président Barack Obama a présenté lundi une nouvelle politique spatiale américaine dont la pierre angulaire est une coopération internationale accrue dans l'exploration de l'espace.
"Notre politique reflète la manière dont nos impératifs et obligations dans l'espace ont changé au cours des dernières décennies", a expliqué M. Obama dans un communiqué. "Nous ne sommes plus en concurrence avec un adversaire et un de nos principaux objectifs est de promouvoir une coopération pacifique et la collaboration dans l'espace", est-il écrit.
Si la présentation de cette approche ne contient pas de nouvelle annonce spécifique par rapport aux annonces précédentes, elle constitue néanmoins une feuille de route destinée aux ministères américains et aux gouvernements étrangers.
"Il est dans l'intérêt de tous les pays d'agir de façon responsable dans l'espace pour aider à éviter des accidents, des perceptions trompeuses et la méfiance", peut-on notamment lire dans le document de 14 pages élaborant cette nouvelle approche, publié sur le site de la Maison Blanche.
Les Etats-Unis vont ainsi chercher des partenaires dans l'espace pour améliorer les données sur l'environnement, minimiser le risque de désastre orbital et accroître la surveillance des débris sur orbite.
Un responsable du Département d'Etat a par ailleurs souligné lundi sous couvert d'anonymat que "la coopération était la pierre angulaire de cette nouvelle approche".
Il a expliqué que l'administration Obama avait commencé l'été dernier à élaborer cette nouvelle politique de l'espace demandant notamment à leurs alliés comme la Grande Bretagne, la France, le Japon, de leur indiquer comment ils voyaient une telle coopération.
Ce responsable a dit que l'administration Obama a aussi contacté la Russie et la Chine à ce sujet.
Cette nouvelle politique confirme la promesse américaine d'utiliser les capacités orbitales pour la sécurité nationale et faire échec à toute tentative d'attaque de leurs systèmes spatiaux ou ceux de leurs alliés, a souligné la Maison Blanche.
En février, M. Obama avait jeté un froid à la Nasa et dans les milieux politiques en annonçant l'annulation du programme Constellation, lancé en 2004 par George W. Bush, et qui devait permettre aux Américains de retourner sur la Lune, avant de partir à la conquête de Mars.
Quelque semaines après il avait dévoilé sa nouvelle approche qui vise à mettre des astronautes sur orbite de Mars vers 2035 et de développer des lanceurs commerciaux pour transporter les astronautes américains à la Station Spatiale Internationale (ISS).
"Nous avons fixé des objectifs ambitieux pour la Nasa: développer l'exploration robotique et humaine de l'espace avec en vue Mars et au-delà...", a-t-il répété lundi.
Face à l'explosion des déficits budgétaires, M. Obama s'est engagé à élargir les coopérations "autant que possible" dans les sciences et l'exploration spatiale, l'observation de la Terre et la recherche sur le changement climatique".
Mr Tahar Kelil, nouveau président de la CACI.
Algérie: Commerce / Organisation - M. Tahar Kelil, nouveau président de la CACI.
Le président de la Chambre du commerce et d'industrie (CCI) de Khenchla a été élu jeudi nouveau président de la Chambre algérienne de commerce et de l'industrie (CACI), en remplacement de M. Brahim Bendjaber.
M. Kelil, 55 ans, qui a largement dépassé les trois autres candidats à ce poste en raflant 168 voix des 283 exprimées lors de cette élection, a été installé à la tête de la CACI en présence du ministre du Commerce, M. Mustapha Benbada.
La nouveau président de la CACI, qui est un opérateur économique dans le BTPH et les services, avait été vice-président du Conseil de la Nation de 1998 à 2004. Intervenant à l'issue de son élection, M. Kelil a souligné qu'il oeuvrera à faire de la CACI "une force de proposition qui défendra aussi bien les intérêts des opérateurs économiques que ceux de l'économie nationale."
Se félicitant de la tenue de ces élections, M. Benbada a indiqué pour sa part que l'Etat va apporter le soutien financier aux CCI, tant revendiqué par ces dernières que par la CACI.Cet appui sera accordé dés l'année en cours pour permettre à ces chambres de mieux s'organiser et de fonctionner correctement mais qui doivent, en contrepartie, produire des données économiques et organiser l'activité économique locale", a ajouté le ministre en rappelant les différentes mesures déjà prises par les pouvoir publics pour soutenir financièrement les CCI.
M. Benbada a, par ailleurs, annoncé l'amendement prochain des statuts régissant la création, l'organisation et le fonctionnement de la CACI et des CCI estimant qu'ils ne sont pas en harmonie avec les besoins actuels en matière de croissance.
"L'objectif de cet amendement est de transformer les CCI en un partenaire fondamental pour développer la relation entre les opérateurs économiques et les pouvoirs publics", a-t-il insisté
Le président de la Chambre du commerce et d'industrie (CCI) de Khenchla a été élu jeudi nouveau président de la Chambre algérienne de commerce et de l'industrie (CACI), en remplacement de M. Brahim Bendjaber.
M. Kelil, 55 ans, qui a largement dépassé les trois autres candidats à ce poste en raflant 168 voix des 283 exprimées lors de cette élection, a été installé à la tête de la CACI en présence du ministre du Commerce, M. Mustapha Benbada.
La nouveau président de la CACI, qui est un opérateur économique dans le BTPH et les services, avait été vice-président du Conseil de la Nation de 1998 à 2004. Intervenant à l'issue de son élection, M. Kelil a souligné qu'il oeuvrera à faire de la CACI "une force de proposition qui défendra aussi bien les intérêts des opérateurs économiques que ceux de l'économie nationale."
Se félicitant de la tenue de ces élections, M. Benbada a indiqué pour sa part que l'Etat va apporter le soutien financier aux CCI, tant revendiqué par ces dernières que par la CACI.Cet appui sera accordé dés l'année en cours pour permettre à ces chambres de mieux s'organiser et de fonctionner correctement mais qui doivent, en contrepartie, produire des données économiques et organiser l'activité économique locale", a ajouté le ministre en rappelant les différentes mesures déjà prises par les pouvoir publics pour soutenir financièrement les CCI.
M. Benbada a, par ailleurs, annoncé l'amendement prochain des statuts régissant la création, l'organisation et le fonctionnement de la CACI et des CCI estimant qu'ils ne sont pas en harmonie avec les besoins actuels en matière de croissance.
"L'objectif de cet amendement est de transformer les CCI en un partenaire fondamental pour développer la relation entre les opérateurs économiques et les pouvoirs publics", a-t-il insisté
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Mr Tahar Kelil,
nouveau président de la CACI.
Monday, June 28, 2010
Union pour la Méditerranée une première union pour les ports de Méditerranée
Une première union pour les ports de Méditerranée
Une première rencontre des ports de Méditerranée, associant également quelques ports du Nord, est prévue fin octobre 2010 à Marseille, selon éconostrum. Pour l'heure marseillo-marseillaise, cette structure espère très rapidement fédérer les ports orientaux et ceux du Maghreb afin de bâtir une UpM version maritime. " L'objectif est de faciliter et de développer les échanges entre les différents ports de la Méditerranée et les pays européens ayant une façade maritime ", explique Claude Durand, président de l'UMM. L'ancien dirigeant de l'entreprise de réparation navale marseillaise Marine Technologies est assisté dans sa mission d'Hervé Balladur, président de l'Union Maritime et Fluviale de Marseille-Fos et de trois autres personnalités issues du monde portuaire et de la banque (Marie-Hélène Pasquier, André Tenaglia et Pascal Consales). L'Union Maritime pour la Méditerranée (UMM) est une association fondée en juin 2010 sous l'impulsion de l'adjoint au maire de Marseille Jean Roatta, représentant phocéen de la mission française Union pour la Méditerranée. Une première réunion est prévue fin octobre, début novembre à Marseille avec un premier cercle de ports du Maghreb (Casablanca, Tanger, Béjaïa, Alger, Tunis) et des représentants des ports d'Egypte, du Liban et de Syrie. " Nous souhaitons également inviter les ports de Rotterdam et d'Hambourg car nous avons besoin d'intensifier nos relations Nord-Sud", ajoute M. Durand. Lors de ce premier colloque, les membres actifs de l'UMM présenteront plusieurs dossiers à cette communauté maritime. Si le programme n'est pas encore complètement défini, " il sera notamment question avec la société MGI d'étendre le réseau d'informatique portuaire et de créer un observatoire des flux en Méditerranée à l'initiative de l'Institut Méditerranéen des Transports Maritimes (IMTM) ", détaille Claude Durand. Cet événement, organisé sur une journée, s'articulera autour d'un colloque le matin et d'ateliers de travail dans l'après-midi. " A l'issue de cette journée, nous demanderons aux partenaires de devenir membres associés de l'UMM et nous soutiendrons les projets ainsi validés en les aidant à trouver des financements. Et en ce sens, la Banque européenne d'investissement aura un rôle à jouer. Le cercle de membres devrait s'élargir l'année suivante. Nous souhaitons avancer par pallier", conclut Claude Durand.R.E.
Mr le Président Nicolas Sarkozy réduit le train de vie de l'Etat
Sarkozy réduit le train de vie de l'Etat
Le chef de l'Etat annonce des restrictions et un meilleur encadrement des dépenses de l'Etat : frais privés, garden-party, ministères, chasses présidentielles
Dans une lettre adressée au Premier ministre et rendue publique lundi 28 juin, Nicolas Sarkozy affirme que le train de vie de l'Etat va être "vigoureusement réduit". Le présidenta confirmé la suppression "cette année" de la garden party du 14 juillet à l'Elysée, et annoncé la fin des chasses présidentielles qui "seront remplacées par de simples battues de régulation". De plus 10.000 véhicules et 7.000 logements de fonction seront supprimés "d'ici 2013".Par ailleurs, le chef de l'Etat a annoncé que les ministres paieraient leurs frais privés "sur leurs deniers personnels" et qu'ils encourraient des "sanctions" en cas d'abus.
"A l'heure où nos concitoyens sont frappés par la crise, l'Etat doit, plus que jamais, faire preuve d'exemplarité", affirme Nicolas Sarkozy. Pour le chef de l'Etat, "la recherche d'économies au sein des administrations est une nécessité pour redresser nos finances publiques. Elle est également un impératif moral".
"Ceux qui incarnent l'intérêt général ne peuvent être exonérés de l'effort demandé à la Nation. Ils ont une responsabilité particulière qui découle de leur mission, celle de faire un usage irréprochable de l'argent public"a-t-il ajouté.
Un peu plus tôt le journal La Tribune avait annoncé que le chef de l'Etat devrait annoncer "au plus tard mardi" des mesures pour "moraliser les pratiques gouvernementales et tailler dans les dépenses des cabinets ministériels".
Le quotidien économique explique que "l'Etat va devoir donner des gages à une opinion publique secouée par les révélations de dépenses somptuaires de certains ministres" et affirme qu'au "plus tard mardi le chef de l'Etat devrait annoncer des mesures fortes pour réduire le train de vie gouvernemental".
"Le président de la République va donc plaider pour une république exemplaire et surtout plus modeste", ajoute La Tribune, après les révélations de ces dernières semaines concernant les excès divers quant aux logements de fonction de Christian Estrosi et Fadela Amara, à la rémunération de Christine Boutin, au permis de construire d'Alain Joyandet, aux achats de cigares de Christian Blanc, et en plein scandale Bettencourt-Woerth.
Réduction d'effectifs dans les ministères
François Fillon a d'ores et déjà annoncé vendredi de "nouvelles règles" sur les logements de fonction, les déplacements et le nombre de collaborateurs des ministres et secrétaires d'Etat, notent Les Echos. Sur ce dernier sujet, le Premier ministre a rappelé la consigne qu'il avait lui-même donnée en 2007 : un maximum de 20 collaborateurs par ministre, et 4 par secrétaire d'Etat. "Naturellement, tout cela a été bousculé au fil du temps. On va revenir à des règles plus strictes", a-t-il déclaré. Tous les secrétaires d'Etat et 6 ministres sur 20 dépassent le contingent fixé, pointent les Echos, qui accordent la palme au ministre du Développement durable, Jean-Louis Borloo, et ses 36 collaborateurs.
Matignon rappelle également une autre décision déjà prise : la réduction de 10% dès 2011 de l'enveloppe consacrée aux frais de fonctionnement des ministères.
La semaine dernière, l'entourage de Nicolas Sarkozy avait annoncé qu'il supprimait la garden party du 14 juillet organisée à l'Elysée. Le Quai d'Orsay et le ministère de l'Outre-mer lui ont emboîté le pas.
(Nouvelobs.com)
"A l'heure où nos concitoyens sont frappés par la crise, l'Etat doit, plus que jamais, faire preuve d'exemplarité", affirme Nicolas Sarkozy. Pour le chef de l'Etat, "la recherche d'économies au sein des administrations est une nécessité pour redresser nos finances publiques. Elle est également un impératif moral".
"Ceux qui incarnent l'intérêt général ne peuvent être exonérés de l'effort demandé à la Nation. Ils ont une responsabilité particulière qui découle de leur mission, celle de faire un usage irréprochable de l'argent public"a-t-il ajouté.
Un peu plus tôt le journal La Tribune avait annoncé que le chef de l'Etat devrait annoncer "au plus tard mardi" des mesures pour "moraliser les pratiques gouvernementales et tailler dans les dépenses des cabinets ministériels".
Le quotidien économique explique que "l'Etat va devoir donner des gages à une opinion publique secouée par les révélations de dépenses somptuaires de certains ministres" et affirme qu'au "plus tard mardi le chef de l'Etat devrait annoncer des mesures fortes pour réduire le train de vie gouvernemental".
"Le président de la République va donc plaider pour une république exemplaire et surtout plus modeste", ajoute La Tribune, après les révélations de ces dernières semaines concernant les excès divers quant aux logements de fonction de Christian Estrosi et Fadela Amara, à la rémunération de Christine Boutin, au permis de construire d'Alain Joyandet, aux achats de cigares de Christian Blanc, et en plein scandale Bettencourt-Woerth.
Réduction d'effectifs dans les ministères
François Fillon a d'ores et déjà annoncé vendredi de "nouvelles règles" sur les logements de fonction, les déplacements et le nombre de collaborateurs des ministres et secrétaires d'Etat, notent Les Echos. Sur ce dernier sujet, le Premier ministre a rappelé la consigne qu'il avait lui-même donnée en 2007 : un maximum de 20 collaborateurs par ministre, et 4 par secrétaire d'Etat. "Naturellement, tout cela a été bousculé au fil du temps. On va revenir à des règles plus strictes", a-t-il déclaré. Tous les secrétaires d'Etat et 6 ministres sur 20 dépassent le contingent fixé, pointent les Echos, qui accordent la palme au ministre du Développement durable, Jean-Louis Borloo, et ses 36 collaborateurs.
Matignon rappelle également une autre décision déjà prise : la réduction de 10% dès 2011 de l'enveloppe consacrée aux frais de fonctionnement des ministères.
La semaine dernière, l'entourage de Nicolas Sarkozy avait annoncé qu'il supprimait la garden party du 14 juillet organisée à l'Elysée. Le Quai d'Orsay et le ministère de l'Outre-mer lui ont emboîté le pas.
(Nouvelobs.com)
Ghardaïa Algérie la ville patrimoine vivant
Algérie: « La ville patrimoine vivant » thème d’un atelier de formation à Ghardaïa
Ghardaïa Algérie – La thématique de la ville « patrimoine vivant » est au centre d’un atelier de formation portant sur la participation citoyenne à la gestion de la ville, organisé dimanche à Ghardaïa.
Cet atelier, qui regroupe les acteurs et partenaires locaux de la vallée du M’zab (classée patrimoine universel en 1982 par l’Unesco), est initié dans le cadre du programme Euromed Héritage (IV), financé par l’Union européenne et du projet « Mountada » chargé de la réhabilitation de l’architecture des villes maghrébines, en partenariat avec l’Office de la protection de la vallée du M’zab (OPVM).
La rencontre vise à répertorier des thèmes clés devant servir de plateforme pour un programme d’action de promotion du patrimoine bâti ancien et du tissu urbain de la vallée du M’Zab, selon les explications du directeur de la culture de Ghardaïa, Zohir Balalou.
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Algérie: Les anciens élèves des Beaux-arts exposent à Alger
Algérie – Une exposition, regroupant les œuvres des anciens étudiants de l’ex Ecole nationale des Beaux-arts et de l’Ecole supérieure des Beaux-arts, se tient jusqu’au 4 juillet à la galerie de la librairie « Media-Book » (Alger).
L’exposition, à laquelle ont pris part trente et un artistes, comprend des peintures à l’huile, des aquarelles, des techniques mixtes, des photographies ainsi que des sculptures.
Zahia Kaci a exposé deux tableaux réalisés selon la technique mixte (sable, peinture et plâtre) de style semi-figuratif, à travers lesquels elle a mis en exergue la richesse des signes et symboles du terroir. Nadir Guellati et Ahmed Messaoudi ont présenté des natures mortes.
source: APS
Alger l'oued El Harrach dépollué avant fin 2014
La capitale sera-t-elle débarrassée un jour des odeurs nauséabondes de l'oued El Harrach ? Le projet de dépollution et de réaménagement de cette rivière fortement polluée sera achevé avant fin 2014 avec la réalisation d'une station d'épuration des eaux industrielles usées, a annoncé dimanche le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal. Le projet a été entamé en 2007, avec l'opération " Jasmin " qui a permis de " réduire considérablement " les mauvaises odeurs dégagées par cette rivière polluée. En 2008, la station d'épuration de Baraki, d'une capacité quotidienne de 900.000 équivalents habitants, a été mise en service. Le projet devrait connaître une nouvelle étape avec la construction d'une infrastructure capable de récupérer les eaux rejetées par les zones industrielles de la région, a indiqué M. Sellal. Le ministre, qui s'exprimait aux journalistes à l'issue d'une visite d'inspection à plusieurs chantiers de son secteur dans la région algéroise, a affirmé avoir instruit les responsables du secteur des eaux de la wilaya d'Alger pour engager "dans les plus proches délais" l'étude d'exécution relative au projet de la station d'épuration des eaux industrielles afin qu'elle soit prête en 2012. Le lancement des travaux de réalisation du projet est prévu pour la même année, tandis que la réception de l'infrastructure, dont le financement est inscrit dans le futur programme quinquennal d'investissements publics, est attendue pour 2014, a précisé M. Sellal. La mise en service de cette station, qui va absorber la totalité des eaux rejetées par les 473 unités industrielles situées, notamment, entre les communes d'El Harrach, Baraki, Gué de Constantine et Oued Smar, combinée à la poursuite de l'effort de réduire les mauvaises odeurs permettraient de réaménager et de réhabiliter l'Oued dans un délai de cinq ans, a assuré le ministre. Le recours à la réalisation de cette station a été rendu nécessaire suite au retard constaté de la part des unités industrielles de la région dans la construction de leurs propres stations d'épuration, a également expliqué le ministre. D'autre part, la sécurisation de l'alimentation en eau potable de la région ouest de l'Algérois devrait être considérablement renforcée à la faveur de la mise en service de plusieurs structures hydriques dans un linéaire allant de Bouzaréah jusqu'à Zéralda. Il s'agit, d'ailleurs, du projet de transfert d'une partie des eaux de Oued El Harrach à partir de Hammam Melouane (Blida) vers le barrage de Douera. Ce procédé permettra également de récupérer une bonne partie des eaux de l’Oued avant d'être polluées, a-t-on assuré. Une station de pompage, d'un débit de plus de 8 m3/seconde, a été mise en service ce dimanche au niveau de la localité de Chebli pour optimiser le débit des eaux transférées vers le barrage de Douera. Le système hydraulique de Bouzaréah, également mis en service ce dimanche et dont la capacité installée est de 65.000 m3 par jour, permettra, lui aussi, de renforcer davantage la distribution dans la région ouest de la capitale. Outre la sécurisation de l'AEP, l'irrigation de plus de 7.000 ha de la plaine de la Mitidja est désormais assurée grâce à la réception partielle du barrage de Douera, alors que 10.000 autres ha le seront en 2011 lorsque ce barrage sera totalement livré, selon M. Sellal. De même, les responsables du secteur de la wilaya d'Alger ont été instruits pour lever toutes les contraintes empêchant la bonne exécution du projet, notamment, le relogement de 225 familles occupant le périmètre de l'installation. Au total, la capacité installée en matière d'AEP dans toute la région algéroise est de 1,83 million de m3/jour pour des besoins exprimés à hauteur de 850.000 m3/j, explique-t-on. Cependant, la sécurisation d'une distribution en continue de la région demeure le principal défi à relever dans la capitale, a-t-on souligné.R.R.
« Les pays du Maghreb doivent bâtir un pont pour produire des films ensemble »
Nadia Cherabi. Cinéaste, productrice et universitaire
L’Avenue des palmiers blessés est le nouveau film de Abdellatif Ben Ammar. Il est le fruit d’une coproduction algéro-tunisienne. Il sera projeté le 8 juillet prochain à Tunis, avant d’être présenté au public une semaine après à Alger. C’est le cinquième long métrage de Abdellatif Ben Ammar après Le Chant de Noria, sorti en 2002. Après la réalisation de L’Envers du miroir, Nadia Cherabi a produit le film Aïchat de Saïd Ould Khelifa, une fiction inspirée de l’affaire de Hassi Messaoud, et a assuré la coproduction de L’Avenue des palmiers blessés. Nadia Cherabi, qui travaille en étroite collaboration avec le cinéaste Sid Ali Mazif dans la société Procom Internationnal, fait un plaidoyer pour la coproduction cinématographique au Maghreb.
Comment est née l’idée de coproduire le nouveau film L’Avenue des palmiers blessés ?
J’ai rencontré le cinéaste tunisien, Abdellatif Ben Ammar, au Festival du film arabe d’Oran. Nous avons discuté de la possibilité de créer une certaine synergie entre les pays du Maghreb en matière de production cinématographique. C’est de là qu’est née l’idée de la coproduction du film L’Avenue des palmiers blessés, un film d’initiative tunisienne. L’Algérie est partenaire de ce projet. Elle y participe sur les plans artistique et technique. Des comédiens algériens sont distribués dans ce film, comme Hassan Kechache, qui joue le rôle du chef d’orchestre, Rym Takoucht, Larbi Zekkal, Aïda Guechoud et Mohamed Yargi.
Il y a également la présence de techniciens algériens. La participation algérienne couvre les frais de tous ces postes, y compris celui de la musique. L’Algérien Farid Aouameur signe la bande originale de ce long métrage. Le tournage a eu lieu à Bizerte et à Tunis. Le film est prêt et sera présenté en avant-première mondiale à Tunis le 8 juillet et le 15 juillet à Alger, probablement à la salle El Mougar. Pour rappel, Abdellatif Ben Ammar a sollicité l’Algérie par le passé pour la production du film Aziza (Tanit d’or aux Journées cinématographiques de Carthage en 1980). C’était une belle expérience.
Quelle est brièvement l’histoire racontée par L’Avenir des palmiers blessés ?
C’est l’histoire d’une jeune fille qui part à la recherche de son père. Un père nationaliste qui a perdu la vie à Bizerte après une attaque brutale de l’armée coloniale française. Cette armée a commis un véritable massacre en une journée, celle du 19 juillet 1961. Le père de la jeune fille est mort dans des circonstances inconnues. Elle n’a aucune trace de lui. Il n’existe même pas une pierre tombale qui porte le nom du défunt. La fille rencontrera le chef d’orchestre algérien exilé à Tunis après le début de la violence en Algérie dans les années 1990. Le film, qui se situe dans les années 1990, au début du déclenchement de la guerre du Golfe, porte un double regard sur la guerre. Le réalisateur a voulu faire un parallèle entre l’attaque contre l’Irak et le massacre de l’armée coloniale française à Bizerte. Abdellatif Ben Ammar a lui-même écrit le scénario. Cette histoire aurait pu être algérienne aussi. Pour nous, cette coproduction ouvre la voie à d’autres projets.
Justement, existe-t-il d’autres projets de coproduction avec les Tunisiens ?
Nous avons proposé à la coproduction algéro-tunisienne un scénario écrit par Malek Laggoun, inspiré du roman de Abdelhamid Benhadouga, Djazia oua darawich. Malek Laggoun fait une adaptation libre. Le fonds du ministère de la Culture, le FDATIC, a donné son accord pour soutenir en partie le film. Nous étudions la possibilité de monter une nouvelle coproduction qui sera la suite de la première avec L’Avenue des palmiers blessés. L’important est de créer un cadre plus général qui permette à d’autres réalisateurs de faire des montages de coproduction. L’intérêt sera mutuel.
Aujourd’hui, produire un film en Algérie coûte cher. Des fonds sont engagés pour la prise en charge du tournage, de la production, de la post-production et la promotion du film. Tous ces chapitres sont extrêmement coûteux. Pour faire un bon film, il faut une moyenne de 50 à 60 millions de dinars. C’est le minimum, mais qu’on le dise, ça paraît disproportionné, énorme. Les budgets diffèrent d’un film à un autre. Il faut qu’il y ait des barèmes pour connaître le coût des productions. Les cinéastes doivent se doter d’une organisation pour ne plus aller en rangs dispersés négocier les prestations à l’étranger comme le développement des films. L’Algérie n’a pas encore de laboratoire.
Alors l’avenir appartient-il à la coproduction cinématographique entre pays du Maghreb ?
Pour des raisons économiques et culturelles, les pays du Maghreb doivent bâtir un pont pour produire des films ensemble. On aurait bien tort de ne pas essayer de faire connaître nos films dans nos territoires respectifs, mais aussi de faire connaître les films maghrébins à l’étranger. On s’est aperçus que les films algériens projetés en Tunisie ont eu un accueil favorable de la part du public. Je pense à Mascarades de Lyès Salem. Les fictions présentées lors de la semaine du film algérien à Tunis (en février 2010, ndlr) ont eu un bel écho. L’existence d’une communauté de référents culturels et de points de vue fait qu’on a tout à gagner à développer les échanges culturels avec la Tunisie et le Maroc. Des initiatives ont été prises récemment par des réalisateurs algériens pour faire développer leurs films au Maroc. Les discussions sont en cours. C’est encourageant !
Par Fayçal Métaoui
Algerie PATRIMOINE ARCHITECTURAL À GHARDAÏA
Devoir de...citoyen
La thématique de «La ville, patrimoine vivant», est au centre d’un atelier de formation portant sur la participation citoyenne à la gestion de la ville, organisé dimanche à Ghardaïa. Cet atelier, qui regroupe les acteurs et partenaires locaux de la vallée du M’zab (classée patrimoine universel en 1982 par l’Unesco), est initié dans le cadre du programme Euromed Héritage (IV), financé par l’Union européenne et du projet «Mountada» chargé de la réhabilitation de l’architecture des villes maghrébines, en partenariat avec l’Office de la protection de la vallée du M’zab (Opvm). La rencontre vise à répertorier des thèmes-clés devant servir de plate-forme pour un programme d’action de promotion du patrimoine bâti ancien et du tissu urbain de la vallée du M’zab, selon les explications du directeur de la culture de Ghardaïa, M.Zohir Balalou.Animé par des experts étrangers, l’atelier constitue également un espace d’échange et de concertation entre les différents acteurs locaux, afin de dynamiser un processus participatif et de créer une synergie permettant une meilleure gouvernance et gestion du patrimoine de la vallée du M’zab. Selon un de ses animateurs, l’atelier déterminera également les différentes approches de restauration du patrimoine architectural en utilisant la méthode «Afom» (atout, faiblesse, opportunité et menace), pour planifier et construire des actions devant servir à une gouvernance durable ayant des impacts positifs sur le citoyen.En marge de la rencontre, une action de sensibilisation destinée aux écoliers les invitant à contribuer à l’amélioration des espaces urbains qu’ils fréquentent en vue de protéger le patrimoine architectural de la vallée du M’zab, a été lancée dans trois quartiers de Ghardaïa.La région du M’zab (Ghardaïa), composée de cinq ksour (villes forteresses), constitue un haut lieu d’architecture traditionnelle très courtisé par de nombreux spécialistes et universitaires. Cet important site architectural, édifié pour une vie communautaire respectueuse de la sociologie des habitants, qui a connu une dégradation à la suite des effets de l’homme et de la nature, notamment les dernières inondations d’octobre 2008, constitue une préoccupation majeure des instances nationales et internationales dans le but de le sauver et de le réhabiliter.
R.C
R.C
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Algerie PATRIMOINE ARCHITECTURAL À GHARDAÏA
L’Algérie veut un G8 plus engagé
L’Algérie a exprimé son souhait d’un partenariat renforcé entre les pays du G8 et l’Afrique à l’occasion du sommet du G20 au Canada.lundi 28 juin 2010.
Pour l’Algérie et de la bouche même du ministre Délégué, chargé des Affaires maghrébines et africaines, le renforcement du partenariat entre l’Afrique et le G8 doit être de plus en plus concret pour obtenir des résultats en mesure de répondre mieux et réellement à l’attente africaine en matière de développement. Pour le Responsable algérien, il est à souhaiter que « le G8 s’engage davantage et qu’il accorde plus d’attention aux priorités de l’Afrique, en termes, entre autres, de Paix, de Sécurité, d’Infrastructures, d’Education et de Lutte contre les maladies ». Sur l’ordre du jour du Sommet du G8 dans son segment « Afrique », le ministre a indiqué qu’il sera consacré à l’évaluation du partenariat entre le G8 et l’Afrique, qui a démarré en 2001. « Il y a des engagements pris, de part et d’autre, notamment par le G8 à travers ses différents Sommets.
C’était vendredi, à quelques jours de l’ouverture des travaux du Sommet à Huntsville. En après-midi, ce fut autour du Premier ministre canadien de revenir sur la même question en déclarant, entre autres, « nous devons donner suite à nos engagements ». Et pour joindre le geste à la parole, au Premier ministre canadien de préciser que le Canada entend prêcher par l’exemple dans le dossier du financement des services de santé maternelle et infantile dans les pays en voie de développement. À l’ouverture du Sommet du G8, le Premier ministre Stephen Harper a annoncé que le Canada contribuera en tout, pour trois milliards de dollars au cours des cinq prochaines années à cette cause. De cette somme, 1,1 milliard est de l’argent frais. M. Harper a ainsi mis de la pression sur les autres pays membres du G8 (Canada, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon, Allemagne et Russie) pour qu’ils délient aussi les cordons de leurs bourses respectives bien que leurs situations financières fassent l’objet de plans marqués par une sérieuse austérité, qui soulève bien souvent la colère de leurs peuples contraints de se serrer de plus en plus la ceinture.
Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com D’après Le Financier
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Algérie-UE un mémorandum de coopération pour 2011-2013
Algérie-UE: Alger signe une double coopération avec l’Union européenne
Un mémorandum de coopération pour 2011-2013 de 172 millions d'euros et une convention de financement du programme d'appui de l'enseignement supérieur à hauteur de 21,5 millions d'euros ont été signé ce dimanche entre l'Algérie et l'Union européenne (UE) à Alger. Une occasion considérée par le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci comme un « évènement solennel qui vient témoigner de la qualité des relations entre l'Algérie et l'UE ». En effet, « ce programme est doté d'une enveloppe de 172 millions d'euros, a-t-il précisé. « Les documents ont été signés par les ministres algériens des Affaires étrangères, Mourad Medelci, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, et le commissaire européen responsable de l'Elargissement et de la Politique européenne de voisinage, Stefan Füle », indique le site rtlinfo.be. Ces accords devront notamment recouvrir six programmes de coopération relatifs à la protection de l'environnement, la valorisation du patrimoine culturel, le développement socio-économique, le secteur des transports, la mise en œuvre de l'accord d'association ainsi que la pêche et l'aquaculture.
Sunday, June 27, 2010
Salon international Era 2010 à Tamanrasset : La ville du soleil s’ouvre aux énergies alternatives
Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Samedi 26 juin 2010
Du soleil, du vent mais également la géothermie, le bois et encore bien d’autres formules seront mises en avant lors du prochain Salon international sur les énergies propres, les énergies renouvelables et le développement durable Era 2010 à Tamanrasset du 19 au 21 octobre prochain.
« Avec le soutien du ministère de l’Energie et des Mines, le ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le ministère des Ressources en eau et la wilaya de Tamanrasset, Myriade communication entend marquer son engagement à contribuer à la mise en perspective des enjeux fondamentaux du futur en braquant les projecteurs de l’actualité sur le secteur des énergies alternatives et du développement durable et de leurs acteurs nationaux et internationaux », peut-on lire dans le communiqué du salon.
Mais là ne s’arrêtent pas les ambitions d’El Zahra Ferhat, commissaire général du salon, qui y voit surtout l’occasion pour des chercheurs et experts d’échanger des idées et des points de vue et d’animer à leur gré des conférences, ce qui devrait permettre aux professionnels locaux et internationaux des énergies renouvelables d’échanger sur le thème de l’énergie, de l’éco-construction et du développement durable. Environ 3500 m2 de stands sont ouverts aux fabricants, équipementiers, bureaux d’études, promoteurs immobiliers mais également aux industriels et distributeurs de matériaux d’isolation thermique et phonique, professionnels de la cogénération et bien d’autres encore.
Tamanrasset veut donc s’ouvrir aux énergies renouvelables et devenir ainsi la « représentante » du salon. Pour rappel, l’Algérie bénéficie d’une durée d’ensoleillement d’environ 3500 heures/an et se place parmi les pays les plus riches en potentialités dans le domaine des énergies renouvelables. D’ailleurs, dans le cadre du programme spécial de développement des wilayas du sud, 8 villages de la wilaya de Tamanrasset ont bénéficié d’une installation d’électrification via le photovoltaïque raccordant 555 foyers. On n’est donc pas étonné de voir l’engouement de la wilaya pour abriter ce premier Salon international sur les énergies renouvelables.
Interview avec El Zahra Ferhat, Commissaire général du salon (groupe Myriad) Qu’attendez-vous du salon ?Il s’agit pour nous essentiellement de contribuer à donner de la visibilité à une problématique qui s’impose à tous : comment assurer le futur énergétique en protégeant la planète. Cela peu paraître pompeux de prime abord, mais - et notre quotidien à tous le prouve suffisamment - cela n’en demeure pas moins vrai. Nous n’allons pas ici réciter la litanie des chiffres, expériences, heureuses ou malheureuses, mais il s’agit bien de sécuriser le futur en le protégeant. Alors, en organisant cette première édition du Salon international des énergies renouvelables, des énergies propres et du développement durable, Era 2010, à Tamanrasset, notre souhait le plus cher est de mettre autant en exergue le potentiel national que de mettre à l’honneur toutes les filières possibles : solaire, éolien, éco-construction, maîtrise de l’énergie... mais il ne s’agit pas simplement de mettre en exergue le potentiel national, mais surtout de créer des synergies entre toutes les compétences nationales. Donc essentiellement de créer des convergences efficaces entre les associations, les producteurs et les chercheurs engagés dans la protection de l’environnement et la recherche de sources d’énergie alternative. Quel est l’intérêt pour l’Algérie d’organiser ce type d’événement et d’investir dans l’énergie dite propre ?Notre pays a tout à gagner en promouvant les énergies renouvelables. Cela tombe sous le sens lorsque l’on sait le potentiel en matière d’énergie fossile et celui au plan solaire par exemple. Que dire alors du potentiel en matière de PME/ PMI, en matière d’emploi et au plan du développement de notre beau et vaste pays. Les pouvoirs publics consacrent d’ailleurs dans le nouveau plan quadriennal 500 milliards de dinars (six milliards de dollars) à l’aménagement du territoire et à l’environnement. Cela sans prendre en compte les investissements privés et publics pour la production d’énergie autre que celle provenant des hydrocarbures. L’après-pétrole se prépare maintenant, c’est dire l’importance qu’accorde l’Algérie à ce secteur d’activité fondamental pour le futur. De ce que vous avez pu voir, quelle idée se font les étrangers de ce salon mais également du « marché Algérie » ?Il serait prétentieux de parler à la place des autres et avant même la tenue du salon. Cependant, nous voudrions quand même vous dire que dans tous nos contacts et entretiens autour de la tenue de ce salon, nous n’avons reçu que des échos positifs, tant autour de la problématique que nous voulons mettre en avant que sur le lieu de la tenue du salon, Tamanrasset, le cœur du Sahara, la porte de l’Afrique. Un lieu merveilleux, magique qu’il convient de protéger en libérant son potentiel naturel : sa beauté et son soleil.Avez-vous un message ?Oui. Un message très simple. Venez nombreux à Era 2010 à Tamanrasset et nous y gagnerons tous au moins une chose : assurer notre avenir en préparant notre devenir.
El Watan
Samedi 26 juin 2010
Du soleil, du vent mais également la géothermie, le bois et encore bien d’autres formules seront mises en avant lors du prochain Salon international sur les énergies propres, les énergies renouvelables et le développement durable Era 2010 à Tamanrasset du 19 au 21 octobre prochain.
« Avec le soutien du ministère de l’Energie et des Mines, le ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le ministère des Ressources en eau et la wilaya de Tamanrasset, Myriade communication entend marquer son engagement à contribuer à la mise en perspective des enjeux fondamentaux du futur en braquant les projecteurs de l’actualité sur le secteur des énergies alternatives et du développement durable et de leurs acteurs nationaux et internationaux », peut-on lire dans le communiqué du salon.
Mais là ne s’arrêtent pas les ambitions d’El Zahra Ferhat, commissaire général du salon, qui y voit surtout l’occasion pour des chercheurs et experts d’échanger des idées et des points de vue et d’animer à leur gré des conférences, ce qui devrait permettre aux professionnels locaux et internationaux des énergies renouvelables d’échanger sur le thème de l’énergie, de l’éco-construction et du développement durable. Environ 3500 m2 de stands sont ouverts aux fabricants, équipementiers, bureaux d’études, promoteurs immobiliers mais également aux industriels et distributeurs de matériaux d’isolation thermique et phonique, professionnels de la cogénération et bien d’autres encore.
Tamanrasset veut donc s’ouvrir aux énergies renouvelables et devenir ainsi la « représentante » du salon. Pour rappel, l’Algérie bénéficie d’une durée d’ensoleillement d’environ 3500 heures/an et se place parmi les pays les plus riches en potentialités dans le domaine des énergies renouvelables. D’ailleurs, dans le cadre du programme spécial de développement des wilayas du sud, 8 villages de la wilaya de Tamanrasset ont bénéficié d’une installation d’électrification via le photovoltaïque raccordant 555 foyers. On n’est donc pas étonné de voir l’engouement de la wilaya pour abriter ce premier Salon international sur les énergies renouvelables.
Interview avec El Zahra Ferhat, Commissaire général du salon (groupe Myriad) Qu’attendez-vous du salon ?Il s’agit pour nous essentiellement de contribuer à donner de la visibilité à une problématique qui s’impose à tous : comment assurer le futur énergétique en protégeant la planète. Cela peu paraître pompeux de prime abord, mais - et notre quotidien à tous le prouve suffisamment - cela n’en demeure pas moins vrai. Nous n’allons pas ici réciter la litanie des chiffres, expériences, heureuses ou malheureuses, mais il s’agit bien de sécuriser le futur en le protégeant. Alors, en organisant cette première édition du Salon international des énergies renouvelables, des énergies propres et du développement durable, Era 2010, à Tamanrasset, notre souhait le plus cher est de mettre autant en exergue le potentiel national que de mettre à l’honneur toutes les filières possibles : solaire, éolien, éco-construction, maîtrise de l’énergie... mais il ne s’agit pas simplement de mettre en exergue le potentiel national, mais surtout de créer des synergies entre toutes les compétences nationales. Donc essentiellement de créer des convergences efficaces entre les associations, les producteurs et les chercheurs engagés dans la protection de l’environnement et la recherche de sources d’énergie alternative. Quel est l’intérêt pour l’Algérie d’organiser ce type d’événement et d’investir dans l’énergie dite propre ?Notre pays a tout à gagner en promouvant les énergies renouvelables. Cela tombe sous le sens lorsque l’on sait le potentiel en matière d’énergie fossile et celui au plan solaire par exemple. Que dire alors du potentiel en matière de PME/ PMI, en matière d’emploi et au plan du développement de notre beau et vaste pays. Les pouvoirs publics consacrent d’ailleurs dans le nouveau plan quadriennal 500 milliards de dinars (six milliards de dollars) à l’aménagement du territoire et à l’environnement. Cela sans prendre en compte les investissements privés et publics pour la production d’énergie autre que celle provenant des hydrocarbures. L’après-pétrole se prépare maintenant, c’est dire l’importance qu’accorde l’Algérie à ce secteur d’activité fondamental pour le futur. De ce que vous avez pu voir, quelle idée se font les étrangers de ce salon mais également du « marché Algérie » ?Il serait prétentieux de parler à la place des autres et avant même la tenue du salon. Cependant, nous voudrions quand même vous dire que dans tous nos contacts et entretiens autour de la tenue de ce salon, nous n’avons reçu que des échos positifs, tant autour de la problématique que nous voulons mettre en avant que sur le lieu de la tenue du salon, Tamanrasset, le cœur du Sahara, la porte de l’Afrique. Un lieu merveilleux, magique qu’il convient de protéger en libérant son potentiel naturel : sa beauté et son soleil.Avez-vous un message ?Oui. Un message très simple. Venez nombreux à Era 2010 à Tamanrasset et nous y gagnerons tous au moins une chose : assurer notre avenir en préparant notre devenir.
El Watan
Programme de Coopération Inter-Universitaire (PCI Méditerranéen) entre l’Algérie et l’Espagne
Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Dimanche 27 juin 2010
Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et l’Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement (AECID) font part du lancement de l’appel à projets au titre de l’année 2010 dans le cadre du Programme de Coopération Inter-Universitaire « PCI Méditerranéen » entre l’Algérie et l’Espagne
Pour rappel, ce programme auquel participent aussi d’autres pays méditerranéens comme la Tunisie, le Maroc, l’Egypte et la Jordanie, a pour objectif de rapprocher la coordination de la politique de coopération au développement et la politique scientifique et technologique, tout en développant des synergies en matière éducative entre l’Algérie et l’Espagne. L’objectif de ce programme est de constituer et de développer des réseaux stables de coopération scientifique et de recherche entre les équipes conjointes universitaires et scientifiques des universités et organismes Algériens et Espagnols dans les domaines thématiques prioritaires pour la coopération bilatérale Algéro-Espagnole.
A titre indicatif, les domaines de compétence importants et prioritaires à développer dans le cadre de cette coopération au titre de cette année seront les suivants :
patrimoine (culture, civilisation, patrimoine face aux aléas sismiques, conservation et préservation) ; lettres (langues et arts) ; énergies renouvelables ; lutte contre la désertification ; sciences médicales
Ainsi, toutes les équipes mixtes de travail des universités et des organismes publics de recherche et autres entités publiques de recherche Algériennes et Espagnoles pourront bénéficier du financement des activités conjointes.
Les informations relatives à la procédure de dépôt de projets sont disponibles sur les sites web : http://www.mesrs.dz/ du MESRS et www.aecid.es/pci de l’Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement. Outre l’enregistrement des projets, sur le site Internet de l’AECID, deux exemplaires de ces derniers, visés par le Chef d’établissement et en langue française, doivent obligatoirement être déposés auprès du MESRS (Direction de la Coopération et des Echanges Inter Universitaires) simultanément à leur enregistrement sur le site et ce, avant le 30 septembre 2010.
MESRS
Dimanche 27 juin 2010
Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et l’Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement (AECID) font part du lancement de l’appel à projets au titre de l’année 2010 dans le cadre du Programme de Coopération Inter-Universitaire « PCI Méditerranéen » entre l’Algérie et l’Espagne
Pour rappel, ce programme auquel participent aussi d’autres pays méditerranéens comme la Tunisie, le Maroc, l’Egypte et la Jordanie, a pour objectif de rapprocher la coordination de la politique de coopération au développement et la politique scientifique et technologique, tout en développant des synergies en matière éducative entre l’Algérie et l’Espagne. L’objectif de ce programme est de constituer et de développer des réseaux stables de coopération scientifique et de recherche entre les équipes conjointes universitaires et scientifiques des universités et organismes Algériens et Espagnols dans les domaines thématiques prioritaires pour la coopération bilatérale Algéro-Espagnole.
A titre indicatif, les domaines de compétence importants et prioritaires à développer dans le cadre de cette coopération au titre de cette année seront les suivants :
patrimoine (culture, civilisation, patrimoine face aux aléas sismiques, conservation et préservation) ; lettres (langues et arts) ; énergies renouvelables ; lutte contre la désertification ; sciences médicales
Ainsi, toutes les équipes mixtes de travail des universités et des organismes publics de recherche et autres entités publiques de recherche Algériennes et Espagnoles pourront bénéficier du financement des activités conjointes.
Les informations relatives à la procédure de dépôt de projets sont disponibles sur les sites web : http://www.mesrs.dz/ du MESRS et www.aecid.es/pci de l’Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement. Outre l’enregistrement des projets, sur le site Internet de l’AECID, deux exemplaires de ces derniers, visés par le Chef d’établissement et en langue française, doivent obligatoirement être déposés auprès du MESRS (Direction de la Coopération et des Echanges Inter Universitaires) simultanément à leur enregistrement sur le site et ce, avant le 30 septembre 2010.
MESRS
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