Une première édition qui s’annonce riche
Organisée sous les auspices de l’Association des réalisateurs indépendants, avec le soutien du ministère de la Culture, cette première édition a pour but de créer un espace de rencontres, de débats et d’échanges entre le Maghreb, l’Orient et l’Occident. Les projections se dérouleront, respectivement, au niveau des salles Cosmos et Ibn Zeydoun. Au total, ce sont pas moins de seize productions, dont quatre longs métrages et huit documentaires de réalisateurs algériens, français, britanniques, afghans, libanais, palestiniens, marocains et qataris, qui seront projetés. Les organisateurs ont annoncé, à travers un communiqué de presse, que durant ces 1ères Journées cinématographiques d’Alger plusieurs documentaires seront présentés, pour la première fois dans la capitale algérienne, parmi eux «Hayda Lubnan» de Eliane Raheb (Liban), «Janoub» (Sud) de Nizar Hassan (Palestine), «Via via, circulez» de Dorine Brun (France), «L’invitation au mariage» de Hélène Chauvin (France), et «Les Sénégalaises et la sénégauloise» de Alice Diop (Sénégal). Comme à chaque manifestation de cette ampleur, un hommage sera rendu à deux personnalités du monde arabe, en l’occurrence le poète palestinien de renom, Mahmoud Darwich, à travers la présentation du documentaire de Simone Bitton et Elias Sanbar (une coproduction franco-libanaise), et le réalisateur syrien, Mustapha Akkad, à travers la projection du documentaire «De Alep à Hollywood» de Mohamed Belhaj. Le programme en question comporte quatre longs métrages inédits dont, entre autres, : «Les démons de la ville» d’Ahmed Atef (Egypte), «L’enfant de Kaboul» de Barmak Akram (Afghanistan), «Le temps qui reste» d’Elia Suleiman et «Looking For Eric» de Ken Loach. Le coup d’envoi de cette manifestation se fera avec la projection de films algériens dont «Clan destin» d’Abdelhamid Krim et «ça tourne à Alger» de Salim Aggar. En marge des projections, le programme sera axé, également, sur un atelier sur le montage dirigé par Rachid Benallal, l’un des plus anciens chefs monteurs algériens. De même qu’une conférence en direction des jeunes cinéastes, sur le thème «L’importance du court métrage pour l’avenir du cinéma algérien», sera à l’honneur.Lamia S.