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Monday, January 24, 2011

Mr le président Nicolas Sarkozy face à la presse 2011


A la Une : Nicolas Sarkozy face à la presse

Par Frédéric Couteau

Dernière étape des vœux présidentiels ce matin à l’Elysée : ce sera devant les journalistes et les diplomates. Des vœux qui s’achèveront par une conférence de presse. La troisième seulement depuis le début du quinquennat. Et en raison du contexte difficile tant sur le plan international que national, c’est dire si le président est attendu au tournant. Nicolas Sarkozy s’exprimera tout à l’heure en fin de matinée, mais déjà la plupart des journaux en parlent. « Sarkozy reste serein pour 2012 », croit savoir Le Parisien qui affirme que « le président se cache à peine d’être en précampagne » et qu’il sait qu’il « n’échappera pas aux questions sur son impopularité lors de cette troisième conférence de presse à l’Elyséen, censée être limitée au G20 et à l’actualité diplomatique. »

« Pourquoi Sarkozy y croit », titre Libération qui confirme qu’en effet, le président va s’exprimer principalement sur l’international : « il devrait développer ses idées de réformes monétaires et financières qu’il veut présenter à ses partenaires du G20. Avec ce dispositif, poursuit Libération, Sarkozy veut incarner son nouveau rôle de Président au-dessus de la mêlée et des problèmes de politique intérieure. Avec un espoir : que cette stratégie lui permette de reconquérir l’opinion et le place en situation de bien démarrer la campagne présidentielle de 2012. » Mais tempère Libération : « à voir tous les obstacles qui se dressent devant sa route, ce n’est pas gagné. »

Théorie et pratique

Libération plutôt sceptique donc, à l’instar de la plupart des commentateurs. « La période n’est pas faste pour le chef de l'État, relève La Montagne, avec une popularité en berne et quelques couacs mal venus, par exemple sur la Tunisie. C’est pourtant sur son management mondial que va investir le président, comme il l’avait fait dès le début de la crise financière. »
En effet, renchérit Le Républicain Lorrain, « la diplomatie donne du lustre et de la hauteur. Sceptre en main, le chef de l’Etat livre ainsi une image plus régalienne de lui-même lorsqu’il s'attaque à la réforme du système monétaire international ou à la lutte contre la volatilité du prix des denrées agricoles. Voilà pour la théorie. Dans la pratique, c’est une autre histoire, estime le quotidien lorrain. L’accompagnement de la révolution tunisienne n’a pas été particulièrement heureux. L’affaire des otages au Niger est loin d’être valorisante. Et la crise en Côte d’Ivoire n’offre aucune prise à notre diplomatie. Difficile de présidentialiser une image dans ces conditions. »
« Nicolas Sarkozy s’est fixé des priorités, relèvent Les Echos : les prix des matières premières, la gouvernance mondiale, le système monétaire et l’emploi. Vaste programme, comme aurait dit le général de Gaulle… Avec de telles ambitions, le scepticisme est bien sûr l’inclination la plus naturelle. »

Deux Sarkozy ?

« Le seul volontarisme ne suffira pas, insiste La Nouvelle République du Centre Ouest. Ce n’est pas avec l’énergie du désespoir que Nicolas Sarkozy peut espérer réformer le système monétaire mondial et mettre fin à la guerre des monnaies. »
« On a parfois l’impression qu’il y a deux Sarkozy, remarque L’Alsace, un impulsif qui parle aux Français sur un ton péremptoire, et un réfléchi qui s’adresse aux dirigeants de la planète avec diplomatie. Outre l’obligation d’obtenir quelques résultats probants de la part des Chinois, des Américains et des Allemands sur le plan monétaire (ce qui n’est pas acquis), le président de la République devra se réunifier lui-même, estime le quotidien alsacien, s’il veut faire fructifier ses deux mandats internationaux (à la tête du G8 et du G20). »

En tout cas, « le temps presse, affirme Le Télégramme : en novembre, dans 300 jours, Sarkozy a promis de se prononcer - juste après DSK - sur sa candidature. Si d’ici là, sa courbe de popularité continue de baisser, il lui restera moins de quatre mois pour opérer un rétablissement spectaculaire. »

Pas d’ouverture en trompe l’œil !

L’autre grand sujet ce matin, c’est la Tunisie… « Les Tunisiens aspirent à un profond changement », titre La Croixen Une. « Dans l’euphorie de la liberté d’expression, les Tunisiens veulent écarter tout risque de se voir confisquer le mouvement de transition vers la démocratie », constate le journal qui se pose beaucoup de questions : « sur quels fondements le nouveau régime devra-t-il se reposer ? A quels principes adosser la légitimité des futurs gouvernants ? »

« Tout reste à faire pour jeter les bases d’une démocratie durable, remarque Le Figaro. Le nouveau pouvoir mis en place autour du parti de l’ancien régime est, naturellement, contesté. (…) S’il est vrai qu’une dose de continuité est indispensable pour éviter le chaos, la société civile tunisienne ne se satisfera pas d’une ouverture en trompe-l’œil », estime Le Figaro. « L’objectif, conclut-il, doit être de négocier avec l’opposition l’organisation d’élections libres dans un délai rapproché mais suffisant pour permettre à chacun de s’y préparer.

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