Thursday, March 17, 2011
le chef de l'etat Mr Nicolas Sarkozy encourage les PME familiales
Sarkozy encourage les PME familiales de croissance
Plus de la moitié des 2000 entrepreneurs à qui s'est adressé Nicolas Sarkozy estime que la meilleure solution pour renforcer la compétitivité serait une baisse du coût du travail.
Nicolas Sarkozy s'est adressé ce mercredi en fin d'après-midi à 2000 dirigeants de PME de croissance réunis au Grand Palais à Paris par l'établissement financier public Oséo, le bras armé de l'État pour soutenir les entreprises pendant la crise et pour les aider à grandir.
Ces 2000 PME qui appartiennent à la communauté Oséo Excellence ont toutes réussi une croissance à deux chiffres de leurs effectifs et de leur chiffre d'affaires ces dernières années. Présentes aussi bien dans la mécanique que dans les biotechnologies, les services ou les industries, elles réalisent ensemble plus de 46 milliards d'euros de chiffre d'affaires et emploient près de 315.000 salariés. Elles ont aussi déposé 7600 brevets.
Éloge d'un capitalisme
Le président de la République, qui a fait de la croissance des PME une de ses priorités majeures et qui a créé Oséo, a fait l'éloge «du capitalisme à la française, du capitalisme familial, du capitalisme réactif, du capitalisme qui se soucie d'innovation et d'emplois». «Nous avons un objectif, renforcer votre compétitivité et votre capacité d'exportation.» Le chef de l'État a annoncé qu'Oséo bénéficierait d'une enveloppe supplémentaire de 1 milliard pour promouvoir les contrats de développement participatifs qui permettent aux entreprises d'ouvrir leur capital sans perdre leur liberté d'action.
Interrogés chaque mois depuis le début de l'année 2010, plus de 65% des 2000 entrepreneurs de la communauté Oséo Excellence estiment que la meilleure mesure pour renforcer leur compétitivité serait une baisse du coût du travail. Plusieurs d'entre eux proposent que la baisse des charges sur les salaires s'accompagne de la baisse des aides à l'embauche.
Ces chefs d'entreprise sont également favorables à une simplification des contraintes administratives. Ils demandent, par exemple, que le bulletin de paie soit réduit à cinq lignes en ne distinguant plus les charges patronales et les charges salariales. Ils défendent un allégement de l'impôt sur les sociétés sur les résultats reportés afin de renforcer les fonds propres. Constatant que les coûts administratifs et fiscaux sont trop lourds, ils proposent de payer les différentes charges et taxes en une ou deux fois.
Ils regrettent que les systèmes d'aides à l'export, à l'investissement et à l'emploi soient trop dispersés. Enfin, ils défendent une stabilité des règlements, législations et mesures fiscales.
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